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\

\

FOU

vages. On convieot en général que

le

pays des

Fo,.fa

abonde eu pitorages, en danes, & mil, & que ces

peuples cienocnt le milieu pour la couleur encre les

Maures

&

les Negres, moins noirs que ces derniers,

&

plus bruos que les premicrs.

(D.

J.)

FOULE',

voya:.l'a~eid<

FoULER.

• F

o

u

LE' , adJ . pris fubCI. chez les

R affi•uurs de

fuer.;

il fe die d'un pain, lorfque l'humidicé de l'eau

qu'on n'a pQ fuffifammenc égouccer

a

caufe des gran·

des chaleurs, en a faic affai!Ter

&

fondre la pite fur les

laues de l'écuve.

V oy•z

P ATE

&

E Tu v

1! .

• F O U

LE'

E

C.

f.

t.rme d, Chamoifeur;

il

fe die

d'uoe cenaine quancicé de peaux de chevre ou de mou–

ton, palfées en huile

&

mifes en pelote, pour

~ere

p.or–

tées daos la pile du moulin . La

fou lie

efl communé–

menc de foiume pelores,

&

la pe!oce de quaere peaux.

Voy<Z l'article

eH A M

o

1 S E

u

R .

• F

o u LE'

E, (

Vlneri•.)

c'eCI la trace legere que le

pié de la be ce a laiiTée fur l'herbe, les feuilles, le·

Ca–

ble, ou la terre: on die auffi

foulure.

FO ULER,

v.

aél:.

(Gram .)

au

fimpl~,pr•f­

fer {ort<ment ,

foic avec les piés foic a11ec lc;s mains,

foic 3vcc un inflrumenc; ce verbe a un grand nombre

d'accepcioos differences. On eCI

fonU

daos un grand

concours de monde; on

foulo

le drap, la vendaoge,

le chapeau, la eerre: au figuré, on

Joule

les peuples,

Jorfqu 'on les charge d'impl>cs exceffifs ; on

fou f.

la g loi–

rc aux piés, par l'excreme mépris qu'on en faic;

il

fe

die auffi de la vertu,

'de

fes devoirs,

&c.

*

F

o u LE R, chez

1<< Chap<liers,

c'efl preffi:r le

feuue fur une cable de foule ou fur un fouloir avec le

roulec,

a

l'eau chaude, chargée de la líe des Vinai–

gricrs . On ajoilce

a

l'eau la lie expri¡;née des Vinai·

griers, paree qu'il faue pour amollic les poils

&

d'pucres

fobCiances animales, un degré de chaleur fupérfeur

a

J'eau bouillame, que la líe donoe

a

l'eau .

11

en eCI de

cetce manreuvre aiofi que de tOUles les di(J'olucions de

fels daos l'eau.

Voy. /u articla

e!{

A

J>

1!

JI.

u,

Ro u–

LE R .

F

o u

r.

1!

R

LE

e u

1 R,

term• d< C,orroyu<r,

c'eCI

une des préparacions qui fe téicereot fouvem daos la fa.–

btique des cuir> corroyés.

On

Joule

les cuirs une premiere fois avec les piés,

a.–

pres qu'ils ont féjourné pendanl quelque cems dans

~ne

covc pleine d'eao; cela s'appeHe, en terme du me>

tier ,

fouJer pour amollir.

On faic la méme opéracion

une feconde fois; ce qui fe nomme

Jouler pour r.tmir;

&

enfin on foule les cuirs une ccoifieme fois apres leur

nvoit donné le fuif;

&

c'efl

fou ler pour crlpir. Voy•z

la

jig.

A

de la 11ign<tte du

C

orroyeur

.

*

F

o u

LS. R Lt!

e

u

1 R'

terme de H ongrieur '

c'cCI

agiter

&

preffer le cuir en marchan e ddfos, dan•

un

cuv ier long fai c en forme de baigooire, ou l'on a

m is

de

l'eau chaude imptégoée de fel,

&

d'alun qu'on

y

a

faic ditfoudre .

• .F

o u

L

1!

R

LE

D

R A

p,

'UOJ<Z

a

1'

articl.

LA

I–

N E

les ou vroges de manufaél:me en laine .

+

F

O U LE R

1

E,

f.

f. auelier oii on (oule

&

oa

J'on prépare des draps ou des écoffes .

Voytz

F

o u–

LON.

Ce- mor s'encend priocipalement du moulin

a

foulon :

ainfi quand on dit, il fa ue poner un drap, une ferge,

&c.

á

la

foulerie,

on veoe dire qu'il faue les envoyer

ao moolin, poor

y

~tre

dégrai!Tés,

foulls,

ou dégor–

gés .

Voyu. l'article

LA t

N

E,

M

1\

N

uF

A

e

Tu RE

F.

N

L Ar NE.

• F

o

u

LE R

11!.,

che1.

fa

Chaptli<rt,

c'eCI l'auelier

o

u

fon c drelfées les fouloires,

&

od le fourneau

&

la

chaudiere

a

fouler font placés . A u milieu de la

fou–

leric

etl la chaudiere, qui comient jufqu':l quacre ou

cinq feaux d'eau : il y a couc-aucour des fouJoires plus

ou moins, fe loo le nombre des compagnons; enfin fous

la

chaudiere eCI le fourneau .

Ces aueliers fe nommem plus ordinairemem

batteries.

Voy<Z

C

HA P

1!

A U.

*

F O U LO

1R,

f.

m. ioflrument avec lequd on

foule. Le

fouloir

des

Chapdiers

fe oomme

roul<t . Vo–

y•z

Ro u

LE T,

&

fa

figura da Planchu du Cha–

p<lier.

*

FOULOIRE,

f.

f.

c'eCI ainfi que

fa

Chape–

li<rs

appellem la cable fur Jaquelle ils foulenc leurs cha–

peaux; elle en faice comme un écau

a

boucher. ·c'efl–

a-dire arroudie par-dc!Tus; mais avec cene différeoce ,

qu'elle eCI élevée du cl>cé de J'ouvrier qui foole,

&

en

penee du cl>cé de la chaodiere od elle en fcellée, afio

que la líe done on fe fecc pour fouler les chapeaux ,

Tom< V Il.

FOU

185

puilfe recomber

d~ns

la chaudiere.

Voyez. l'articl•

eH

A–

pE

A U,

&

les Planch.s du Chapelier .

• F O U LO N,

ou

F O U L O N 1 E

11 ,

f. m.

( DrRperi• .)

ouvricr que l'on employe daos les manu–

faél:ares pour fouler, préparer, ou nctmyer les draps,

raciocs, fcrges,

&

aurres éroffes de laine , oar Je moyen

d'on rnoulin, pour les rendre plus épairres, plus com–

paétes,

&

plus durables .

Voycz.

F

o u

LE

R .

La fonéliou des

foulons,

chez les R omains , émic de

la ver, nenoyer ,

&

de mcure les <lraps e

u

érac de ren–

dre fervicc; ils jugeoiem ce mérier d'une fi grande im·

p.orcance, qu'il y avoic des !oís formelles qui prefcri–

voienc la maniere dont cene manufaél:ure devoic s'exé–

cuter : celle fue la loi

metalla

¿,

ful/o.,ib~ts.

V oya:.

aufli

P line, /.

VII. cap. lvj.

Ulpian,

le~.

xij.

ff.

de

(smi,,

f.

Xlli.

§.

6.

Locaci ,

l.

XI/.

~.

6.

ff.

& <.

ChamberJ.

*

F

o u Lo

N,

terr<

a

foulon,

c'efl ainfi que l'on

appelle une cerre foffile, grarfe,

&

onétoeufe, aban –

dance

e

o niere, qui efl d'un rres·grand ufage daos les

m anufaélures d'écoffes de laine .

Voy•z

TER

RE .

Elle fert

a

neuoyer ou

a

écurer les draps, les ém f–

fe s ,

& c.

ii

rcpomper couce la grailfe

&

ronce l'huile né–

ceaaire

a

la pr<fparacion des éro.ffes de lainc .

Voyez

LAr

N

e,

e

A

tt

n e

R,

T ,

s r

R E ,

ou

F

A 11 R 1-

QUER AU Me'TIER, DaAP

tU<

EToFFE,

&c.

On tire une grande quandcé de cerre

a

foulon

de cer–

taines forres proche Brich-hill en Sraffordshire, pro\'Íncc

d'Anglecerre, de m

eme

que pres de Riegaca en S urry ,

proche M aidtlone daos le corneé de Kenc; proche

N

oc–

ley

&

Pecworch, daos le corneé de Su!Tex,

&

pr(s de

W

ooburn en Bedfordshire.

Ce ue tcrre eO abfolument néce!Taire pour bien pré–

parer le• draps ou les écolres de laine ; c'efl pourquoi

les érrangers qui peuvenc faire venir clandefl iue mem des

Jaioes d'Anglecerre, ne peuvenc jamais aueindre

a

ls

perfeélion des draps d'Aoglecerre ,

&•.

fans cene ter–

re

a

fou lon .

C'efl la raifon qui

a

décerminé

a

en fairc une mar–

dJaodi fe de concrebande :

il

y a les m emes peines éca–

blies concre ceux qui rraofporren t de cene

cer.re

en pays

érranger, que pour l'cxponaLÍOD des laioes .

Voy..

e

o

N–

'IRI!.IlANDE .

E~:cepcé

en Angleterre, oo faic par-cout un t-reS·Qrand

ufage d'urine, au lieu de terre

a

folllon;

ceue eerre ·a–

honde en fel végécal, qui

efl

fon propre

a

accélérer la

végécacion des planees : c'efl pourquoi

M .

Piar

&

que!–

ques aucres la regardeoc comme un des mo¡tens les plu•

capables d'améliorer les cerreins. Quand eUe

efl

diífou–

ce daos le vinaigre, elle diffipe les boucons ou les pon u–

les, les

élevur.es

; eiiC< arree

e

les

in6ammarion~,

&

guérit

les brl'olures.

H.rb

<

a

fof<io11•, chardon

a

&arder . Voy<z

C

HA R-

1>

o

N.

Chambra.

FOU LQUE,

f.

f.

fuli<•, (Hifi. nat. Ornitlfo·

lo;:.)

oifeau aquatique aoque] on donne plus communé·

meo e le nom de

poul< d'<au . Voyez.

PO·U LE

D 'E

1\

u;

on l'a auffi appellé

diable,

paree qo'il efl noir.

(.J·)

F O U L U R E, L

f.

voyn

E

N T

o

R S

¡¡..

F

o .u

L

u

RE, (

Manég•, Morécha/1. )

cerme qui daos

nmre an

a

plulieurs accepcions; il indique une eIcen•

lion violeme

&

forcée des ceAdons, des. ligamens, d'u·

ne parcie, ou d'un membre que! conque; en ce cas,

il

a la meme fignificacion que les mots

mtorf•, tjfort.

On s'en fert eocore pour défigner une contufion excer–

ne occafionnée par quelque compreffion; celle efl, par

exemple, ce1le qui réfulce du frotement

&

de l'appur de

la felle fur le garoc, Jorfque

les

ar~oos

trop Jargts ou

encr'ouvens o

m

permis

a

!'arcade de repofer fur cecct

panie,

&c.

(•)

*

F

o u

L

u

R 1!.,

t<ri>U

dt

e

orroyeur,

il fe di¡ de ls

fa<,:on que les cuirs re<,:oivent quand on les foule. Les

Corroyeur& ont deux (orces de

f oulur.,

[avoir. la

fou –

lure

tl

fu,

&

la

[ottlure ave< mouillag<;

ma1s couces

les deu¡¡ fe donnem avec les piés nuds.

Voyez

e

o R–

R

o

Y E

u

R,

&

la

jig.

A,

PI. du CorrOJ<ur

·

F O U

R,

[.

m.

•n .llrehitdlur.,

c'efl dans un four•

nil ou cuifi oe un lieu circulaire

a

hauteur d'appui, voQ–

cé de brique ¿u de cuileau

&

pavé de gr.ands carreaux ,

avee une ouverrure ou bo'uche, pour

y

cuire le pain o u

la p3cilferie.

f7oyez /'articl• Juiva nt-.

O n appelle

four banal

ou

/•~;-

[eig:uur!al

&

public,

celui oii des varlfeaul fonc

obhg~s

de farre cu1re leur

paio .

(P)

• F o u

R

d• B<»>lang<r ;

il fe dit de couc le lieu ou

l'on fait cuire le paio, mais parciculieremem d'un ou–

vragc de ma<,:onocrie compofé de tuileaox ou de brique

Aa

~

.,.,