FOU
•'lt
de Stacé;
dat~s
Saumaife fur Solio, dans }ofephe,
dJns Scnliger !ur V crron; daos les diélionnaires
&
les
nureurs d'onriquités
rom~iocs.
( D .
J.)
Ji
o u
D RE,
en /lrchiteélure,
ornemcot de fculpture
en maniere de ftamme tortillée auec des dards, qui fer–
\'OÍt anciennemenc d'attribut aux
temples de Jupirer ,
comme
il
s'en voit encore nu plafond de
13
corniche
dilrique de Vignole,
&
aux chapiteaux du porrique de
Septieme Sévere
a
Rome. (
P)
f
o u
D
R
1!
s, (
']ardinage.)
ce font des toutfes tres–
garnies qui •iennent ou pié des plan tes qui ponent des
fl curs.
(K)
*
F o u
D
RE, (
T onnelier.)
vailfeao de bois oo ton–
neou d'une capacité ex traordinaire,
&
garni de cerclcs
de fer, dont on (e fert en plulieurs endroits de I'Alle·
magne peor renfermer le vio
&
le conferver pluueurs
années
o
Voye:r.
ieJ
art.
ToN
N
E
A
u.
ToN
N E
o
F O
UD
RO
Y
A NTE, adJ. pris fub . les
/lrtijiciers
appellent ainu une cfpece de fu le e qui imite la foo dre.
F O U
E', (
Glog.)
d'autrcs écrivenc
Foa,
Fttoa,
Fua,
aucienne ville de la ba!Te l!gy pte fur le
Nil,
daos un
¡erroir agréabl
e, a fept licues de R ofette,
&
feize S.
d'
A
lexandrie.
Long.it.
49·
latit.
30. 40.
(D.
J.)
'
• F O
U E
T, l. m. fe dit en général de tout infiru–
metlt de correélion; il
y
en a pour l'homme
&
pour
les animaux . Les péoitens fe foüettent; on foüette les
finges, les ch;ens, lts chevaux . On fait donoer lo
foüet
a
u~
enfans, daos
l'~ge
o\l
l'on ne peut encore fe faire
entendre
a
la raifon .
F.,;,e
fe dit nlors
&
de l'innrument
13¡
du chhimen t: il
y
a des
foüets
de· toutes Cortes de
formes
&
d'un grand nombre de matieres: prefque tous
ce¡¡x done on ufe pour les animaux
font terminés p>r
une perite ficc lle noüée en plufieurs eodroits: c'dl de
cet ufage que cette ficelle a pris le nom de
foüet.
F o u E T, (
'Jurifpr.)
etl une des peines que l'on in–
fl ige aux crimin<is.
L'ufage en en fort ancien;
il
avoit lieu chez les J uifs,
che'l.
les Grecs
&
les Romains;
&
il en efi fouvem
parl.é daos les hinoriens du b>S empire.
Cette peine éroir repuréc legcre chez les Romains ;
elle n'empO,toit aucune infamie , meme COll tre des nom–
m r,s libres
&
ingénus.
En France elle efi reputée plus leger que les galeres
~
tems ,
&
plus rigoureufe que l'amende honorable
&
le
bannilfemCOI
a
tems;
ordonnante de
1670,
Út,
~V.
art.
13.
elle em porte tOÚJOUr>
infamie.
Le
foiiet
fe donne fur
le~
épaules du crimine!
a
nud ;
aurrefois on le donnoir a
v~c
des bngucttes avee des
e–
fcourgées ou
fori ets
faits de cqurroies
&
lanieres de cuir
2vec des plombcaux, des fcorprons ou lanieres garnies
de pointes de fer comme la queue d'un fcorpion; pré–
feotement on ne le donnc plus qu'avec des verges ,
dont
00
frappe plut)eurs coups
&
a
diftérentcs reprifes'
dans les places publiques
&
carrefours, fu ivan t
ce
qui
efi orJonné.
C'efi l'exécutcur de la haute-jufiice qui foüette les cri–
minels hors de la prifon; rnais lorfqu'on accufé deteno
p¡ifonnier n'a pas l'lge compéren t pour luí iofiiger les
peine$ ordinaires , oo lorfqu'il
s'agit de quelque leger
délit commis dans la prifon, on condamne qoelquefois
l'accufé
a
avoir le
foiite
fous la cnfiode,
fub ruflodia,
c'c1!-~-dire
dans
In
prifon:
~uquel
cas ce n'eft pas l'exé–
cuteur de la haure-¡ullice qui doit donner le
f ouu,
mais
le quefiionnaire s'il
¡•
en
a
uo, ou un geolier,
ce
qui
en
moins infamaot
o
La R ocheftavin.
liv.
Jl.
tit.
X
o
r~pporte
un arrét du
p~rlement
de Touloufe, du 6 Juil–
]et rs63. portaOl qu'un prifounier de la maifon-dcr-ville
feroit fufiigé
a
ve
e des verges par un
fergent,
&
non
par
l'exécuteor de
la ha\(te ¡ufiicc,
&
feroit un
tour
fculcmen t daos la rn aifon-de-v ille.
Autrefo;s en qyelqucs eodroits c'étoit une femme qui
fai foll
l'officc de bourreau pour fufiige r les femmes.
Voyez;
ce qui en a é té die
att mot
Ex
E
e u
TE
u
R •
Ancien nement lorfq uc l'Eglife impofoit des pénitences
¡>ubliques, le pénitent éroir foüetté j urqu'ao pié de l'autel.
C 'en ainti que fu t traité Raymond , cocote de Touloufe,
pccit-fils du premier de
ce
nom : ayan t é ré
foup~onné
de favorifer les hérétiques, lnuocent
111.
m it fes terres
en interdit,
&
les abanaonna au prcmier occupant; le
comte in,plora la clemeoco do pape,
&
crut que c'étoit
arre'l. de s'e tre humilié; mais
le
l~gat
l'obligea
de
venir
¡¡
la pn.rte de l'é¡:life;
&
l'ayaot fait dépouiller de .rous
fes hab1tS
a
la v(\e d'uoe no mbreu fe populace ,
rl
le
foüetta de vrrges ¡ufqu'a l'autel, o
u
il
re~ut
l'abfolution .
Voytz:. les llnnales de 'lottloufe
de la Taille .
~e JU~c
d'églife, felon la difpoution canoniqoe ,
po~vou coodamner fes ¡ufiiciables au
foit<t
.
Dans la
pn·
FOU
I8I
mitive E glifo les clcrcs foutfroient la correélion du
f oiiet
pour l'amende m.enr. d.e
le~rs fau~s.
Ils pouvoiem
y
~ tre condamnés
jttdttto epifropalt ,
comme on peut l'in–
férer du canon
<t<m beatus dijlinél.
45'·
do canon
non
liceae diftiné/.
86.
&
aotres; H ilarius lous-diacrc ay2n1
accufé fau!Temcnt un diacre,
&
les juges s'étant con–
tentés d'abfoudre l'accuJ'é , le pape ordoooa que l'acca–
fatcur feroit dépooillé de
f<>n
office qu'il Ceroit folietté
de verge$ publiquement,
&
euvoyé en exil;
<ap.
j.
de
calumnillt.
Les canonifies ont tous conclu de-la que le
juge d'églifc peut condamner au
foiiet,
pourvu que e"
ne fo it pas jufqu'a effulion
de
faog; néanmoins
les
¡u–
ges d'<.'glife ont rarement prononcé de
telles coodam–
oations.
Bernard D in, dans
fa
pratiqtte crimine/le, &hap.
rxxxiij.
prétcnd que les ¡uges d'églife peuvent lans en–
courir aucuue irrégularité, condamner au
foü•:,
quoi–
qu'il
y
ait communément eft'ouon de fa og; paree que,
dit-il, ce!le cffulion de fang n'e fi pas ordonnée,
&
ne
procede pas principalement du ¡ugement, mais d'acci–
dcnt ,
&
ex pofl faélo
.
Cette difiinélion paroltra fans
doute plns fu btile que folide.
Au!Ii lgnat ius L ope:z. qui a commenté l'auteur que
l'on vient de citer, obferve que ce o' éroit guere qu'
en Efpagne oií les j ugcs d'églife ordonnoient cette pei–
ne,
&
que depuis
:>.T
ans il n'avoit point vil dans
la
ville de Alcala de Henares que les officiaux cu!Tcnt
condamné
perfon~e
au
foüet:
Ju liLK C laros dit auffi que dans l'état
de
M ilan, les
juges d'égliCe ne condamnoient point les coupables au
foiiet.
En France autrefois, les juges d'églife condamnoient
quelqucfois au
foiiet,
mais c'étoit abulivemem;
&
cela
ne
(e
pcatique plus : l'églife ne pouvant iofiiger aucune
peine afHiélive .
11
a néonmoins été jogé par arret du
7
Aoilt r6t8,
rapporté dans Bardet, qu'un bénéticier-juge n'avoit pas
encouru d'irrégularité pour avoir condamné au
foütt ,
paree que cette peine, quoiqu'affiiélive, n'61e point la
vie,
&
n'en pas daos le cas de celles que l'Eglife ab-
horre .
( /1)
·
Foütt foru la mflode,
c'eft lorfqu'on le donne dans
la prifon ; on coodamne
a
cerie peine les enfans au–
dcii'oos de l'age de puberté, qoi ont commis quelque
de lit grave.
(/1)
f
o u
1!
T
DE.
M
A
T '
e
Marine
)
00
ne fe
fert de
.cene exprellion,
ttn grand foiict dt mát ,
que pour di–
re
un< grande
longt~eur
de mát.
(
2 )
*
F o u
E
T, (
f/urerie)
c'ell ainli qu'on appelle dans
les Verreries, l'ouvrier qui arrange les bouteilles ou les
plats daus les fourneaux
a
recuire,
&
qui a fo in de les
tenir dans une chaleur convenable. S'il dnnne trop de
chaud, l'ouv rage s'applatit; trop de froid, il ca
!fe.
I1
efi aidé daos fa
fonélion par
les
gamains.
f/oyn les
artidn
V
ERRE R 1E S
&
GAMA 1 N S.
Le
foüt~
préfeote auffi
la planche pour trancher les plats,
&
il
aide l'ouvrier
a
les placer
&
arranger dans les foor–
ne:lUX.
F O
U
E TT ER, v. aa. Punir par le foüet,
voyez
1'
artide
f
o u
E T .
FouETTI!R, v. n.
(Mar.)
on dit que les voile¡
foüettent contre le m3t quand elles font prefqu'entie–
rement fur le m at,
&
qu' elles battent COntre
luí
UD
peu plus fort que lorfqu'elles ne font qu'eo raliogue.
e
z)
F o
u
1!
T TER,
terme de Ma¡ onnerie-,
c'efi jetter
do
pla tre clair avec un balai , ce ntre le lauis d'uu lambris
ou d'uo plafood, pour l'euduire; c'eft auffi jetter da
mortier ou du pl3tre par nfperfioo, pour faire les pan–
neaux de crépi d'un mur qu'on ravale . (
P )
*
F o u E T T
1!
R,
ehez; le1 R elieurs,
c'efi
apr~S
qu'
un volume efi couvert, ou de veau, ou de maroquin,
le placer entre deux ais qu'on ferre fortement de haut
eo-bas avec de la
ficellc cablée ,
&
paffer enCuite u–
oc
autre ficelle fur le dos de nerf en nerf, ficel an t des
denx cotés . Les ficelles doivent fe trouver croifées en
tao s feos.
f/oyez; nos PlanciJts de Relimre
;
voy.
les
articles
A
1
s
A
F
o u
1!
T T
1!
R ,
&
R
E L
t
E R .
• F
o
u
E T TER
LE S
e
o
e
o
N S
'
e' efi uoe des
préparations de l'art de
tirer la foie.
Voyez
l'artidt
S orE .
F O U G A D E
o
u
F O U G A S S E ,
f.
f. (
Forti–
ficati0,.)
c'efi dans la guerre des uéges' une mine qui
n'a que
6,
8, ou
9
piés de ligne, de moindre réMbn–
ce, ou qui n'efi cnfoncée daos la terre que de ceue
quantité.
f/oyez:.
M r
N
E,
&
L
1
c.;
NE
DE M
o
1 N D
R
8
J!.
E'S
1ST
A N CE. (
.Q)
Fou-