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FOT

~1rangen

a

la ter re: Jrs principaur font, comme on

1'3

d~¡J

remarqut! , les coqOJJies de toore efpece, qui font

qurlqueluis

ti

bien confervées, que J'on

y

remarque un

eman aoffi brillnnt

&

la méme vivacité de couleurs.

qu< daos cellcs qu'on vient

de

drer

de

la mer; d'au–

tre' foi¡ elles fom plus ou moins dérruites

&

décurn

pof<es: on en trouvc qui font commc rongées des ven

&

p«cl!e> d'une ioñniré

de

rrous; d'uotrts entio funr

li parloiremcnt rlérruires, qu'il

eCI

impof!ible d'y rernar–

quer

a

ucune trace de nruélore organiqoe. Les oovra–

ges d' une intinué de

nor~talines

font remplis de. defcri–

ptions de ces corps manos,

&

plofieors ont fa1t l'énu–

lllération de ceox qoi fe

renconuoient daos

les ditfé–

,.cns poys qu'ils habitoieot. M . Roüelle, de l'académie

royalc des Sciences, fair efpérer un ouvrage fur l• mn·

tiere dont nous parlons: c'ell le fruir de fes rechcrches

&

de< obfervations qu'il

a

eu occation de faire daos un

graud nombre de voyages qu'il n enrrepris daos le def–

kin de vériñer fes

foup~ons.

Cet habile naturnlille a–

yant remarqué que certains corps marins fe

rroovcnt

to~¡oors

connamment eufemble daos de certains en–

droits' prnfc qu'll en plus nalurel

&

plus commode

de jivifcr les coquilles

foffilu

par familks ou

par

claf–

fes <¡u'il nomme

amaJ;

>1

compre done décrirc les in–

dividas qui fe trouvent roOJoors enfemble dan• un

m~·

me ntnas,

&

en donner les figures,

&

prouver que cer–

tainl coquillages, quo1que

ele

dift'éreotes cfpeces, vivent

toíl¡our

conllamment enfemble dans certnins endroirs

d~

la mrr,

<'l1

fo•

ment une efpece de fociété femblable

il

ccllt que !'un «marque

dan~

quelques nnimaux

ter–

reOres,

&

dans on grand nombre de plantes qui croif–

lel>t dans le voilinagc les unes des nutres. Ce

u

e mé–

thode ne peut qu'étre infiniment avaorngcofc, en ce qu'

elle épargnera beaucoup de recherches inutiles,

&

faci–

Jirera la dcfcriprion des

f•Jii

'"

d'on dinria; poili¡oe,

fam ermer daos le détnil minutieus de

routel

les co–

quilles qu'on trouvera dans un

tel diClriél,

&

s'e.1po–

Jer par

13

a

redire ce qui a dé¡3 ccor fois éré dit par

d'autre<, il fuffira de connoltre delu

0\1

trois des indi–

vidus <¡UI s'y rencontrent, pour

favoir qoellcs ft>nt les

nutres coquilles qui s'y doivem encare rrouver . Si par

hnfard il en étoit échnppé qoelqocs-unes

:l

l'aurcur, oo

pourroit aifémenr donner par

fopplémem cclles qu'il

n'aurolt point décrires, ou celias qui daos de cenains

pays feroient des exceprions

a

la rrgle

g~nérale,

Ces

ayantagcs ¡oinr•

a

un grand nombre d'autrcs obfen•a–

tion< intéreffantes, doivent faire ddirer a rous les curieux

d'erre bien·tOt mis eo po0eí1ion do

l'ouvrage de

M.

R c>üclle.

Ourre les corps rnarins, tels que les coquilles, ma•

drépores,

&

<.

il fe

trouvo encare beaucoup d'llutres

f•Jiilu

élrnngers dans les enrrnilles de la terre: tels font

les dents de poi!fons ou

~lolfopetres,

les o!femens d'n–

nimnu

x ,

foit pétrifiés, f01t dan. leur étar natorel, c'ell–

¡.dire lans avoir foufter t de décompofition, des bois,

des plante',

&<.

1/o)'H:.

F

1G U R E'E S

( P

1

ERRE S),

p~ ·TRIFICi\TION.

D E't.VCE,

&<. (-)

FO SOMBRONE,

(Giog. )

petire vMe d'ha–

Jie dan

I'Erar ccclélisn íque, ao duché d'Urbin, avec

uo

év~ché

fuffraganr d'

U

rbin. Elle ell bfttie des ruines

de l'ancienne

Formn S•mpronii,

prl:s la riviere de Mé–

tro,

o

fept Jieucs S. O. de Péfaro quntr" S .

E.

d'Ur–

bin.

Long.

3od

28'

lat .

43d 42'.

(D.

'J.

)

• F O

S S

O Y E U R

S,

f.

m.

pi.

(

H•fl.

u

di[.)

ce

(onr

au¡ourd'hui les mt\mes hommes qu'on appcl loit au–

mfois daos l'Eglife

Jo

f•ffairn. 1/oy.

F

o

S A

1

RE

On Icor doone le ll<>m de

eorb,aux ,

paree qu'ils fui–

vent les cada••rcs,

&

qu'ils en

tirent

leor foblinance.

Les Quakcrs qui attachent

a

la fépulrure des morl5 des

iMes

de

piétt!, ne cedent point cer emploi

a

des mer–

cennires ; ils fcrrnenr les

eux

a

lcors pareos'

a

Jeurs

a

mis; ils les entcveli!fenr

&

les dépofem eux-mémes

daos le fein de ln mere commone .

• f

O T A,

f.

m. (

llijl.

mod.)

t•blier rayé de blcu

&

de blanc, dont les Turcs fe coovrcnt dans le bain.

• f

O

T A S, P"ure de• fe

m

mes de l'ile de ]nva.

On nous npprend que les

fot~J

'appontn t rout faits de

b

c6te de

'oromandel , de Snrat<,

&

de Beugale; mais

on ne naos 1it point ce que c'dl,

&

heureufement cela

n'en pas

fort

impnrtont

a

fa,•oir'

F

O

T

CHE'O U ,

(

Glog .)

une des plus cél bres

••ille

de

\a

Chine, copirale de la pro,•ioce de

Fok;e~•.

11 Y

a un graod commcrce, de beauK édifices pubhcs

&

de> pont• magnifiques. Elle el\ arrofée de In nviere

de i\l in

&

des

rau:~;

de

I'Océlll. Son rerroir ahonde

~n

litchi. lungyen

- muiginli. S'i

longit{ld,

ruiVJOt le

Tomt

tJ/1.

FOU

177

P.

Martini, qoi place le premier méridien

au

"

ais

de

Pekin. ell

2d

40'.

latit.

>fd

ri

otient.

(D.

"'/

l

FOTO

K

w

PO U X DE M E R, (

Úrjl. na

t.)

infeél< qui le troo,•e dans la mer .

11

a un pnuce

&

de

mi de lnng,

&

un

pnuce de large; ion corps

di

com–

pofé

d'eue

écnille d'un pone urnnt rur le brun'

&

rem–

p!ie de p<>irs poini< ou raches blenche• . Ceox d'

A

m–

boine

Ílllll

J><tllS.

&

CfUA de Banda ront plus grands;

on

les

mang<.

Huhncr,

diél.

11n11•.

• FOTOQUE,

C.

m.

nom

d<>

grands d'eux de s

Japonoi<. Ces peuples

001

deo~

ordres de di

u~,

les

Foto9"",

&

les Cam is. Ceux-ci acc.ordent aux hnrn–

mes des enfnns, de In fnnté, des riche!fes ,

&

roos 1es

biens de cette vie. On obtient des aurres les bieos de

la vie future;

&

ce

f<1111

ces dcrniers qu'on appelle

Fo–

toquu.

• FOTTALONGE,

f.

f.

(Comm.)

étotfe des

Jndcs rayée; elle fe fabrique d'écorce d'arbres

&

de fnie.

ll faodroit fnvoir qucl en cct arbre,

&

commenr

on

pn!pnre certe écorcc .

• FOTTES, f. f. plur .

(Comm.)

toile de coron –

a

cnrreaut' qui \•itot des lndcs orientales'

&

fonour

de Bengale. La picce n une aulne

&

Jemie de

long,

for fept

a

huir

de

large.

F O U, adj. pris lubll.

Voyn:. l'artidr

f

o r. 1

E .

F

O

u, (

Hijl.

mod.) foriltl

deJ

fo11J

.

f/.

M

E R E·

FOLLE .

F

o

u,

f.

m . oi[eau de mcr des A orilles, qoi relfem–

blc pour la figure do corps

a

un g•and corb<·au ; il a

le deOus do dos gris-brun, le ventre blnnc,

&

les piés

comme les canes.

11

vir de poiffon. La chair

a

un goílt

de marécage . On l'appclle

f•",

paree qu'il va

fe po–

fcr fur les vaiffeaux,

&

qu'il fe lniife qoel<¡ucfois pren–

dre

a

l• mnin.

11

y a nuni daos les Autilles d'aurres oi–

feaoi auxqoels on donne le mCmc nom, qooiqo'ils

Coi–

ent plus Mfians ; ils tour un pcu plus gros que celui

dont

il

vient d'etre fait mention,

&

blnncs comme des

cignes : on les voit le long des terres .

Hiftoiu nat. dn

Antilla

par le P. do Tertre,

tom.

11.

pag.

2.7f. (l)

• F

o

u, (

'Jw)

aux

écl¡ets. ll

y

a

deu1 piece; qu'on

sppelle de ce nom, preCquc égales aux chevaliers, rnais

de rneilleur fervice

a

la ñn du

jeu qu'au commence–

menr. Les

foiiJ

Cont toOjours placé> iuunédiatement a–

pres le roi

a

droite,

&

apres In dame

a

gauche. Le

fou

qui occupe la cafe noire , ne marche qu'obli<¡ue–

ment,

&

t01irours

fur

les cafes naires . Celui qui

el!

fur les blanches,

y

marche roíl¡ours auffi de biais. Les

fous

vont tous deux auffi loin qu'ils peuvent aller, c'ell–

o-dire rant qu' ils renconrrent des cafes VUides. S'il

re

trouve une piecc cnncmie fur leur chemin, ils peuvent

la

preodre; a lors i\s .fe mettcnt

a

In

place de la piece

prife.

FOU A GE "" A FFO U AG EMENT,

('}t~·

rifpr~td.)

appcllé daos la balfe latinitc!

foagium

&

foca–

gi,m,

é1oi1 un droit du au roi par choque feu oo me–

nage . Ce droit

dl

encare di\

:l

quelque< feigneurs .

L'é1ymologie de

foiiag•

ou

fw

ue vient pas

a

feu–

do,

commc qoelqu'un l'a prétendu, mais du latin

fotuJ,

fe_o, d'ou l'ou a fait

foengiHm

,

&

pJr corruprion

fM·

g111m,

&

en franc¡ois

foiiage

.

.

En <¡oelqnes endroirs ce mcme droir en nppellé

fot~r·

""/{',

:1

cnu[e du fourneau o u chcminéc qui doir l'im–

polllion; pourqooi ou l'a auffi appellé

fumnrit~m

tnbll–

tum

.

Spelman l'appclle

trib11tum rx foco,

&

dit qu'eo

Aoglcterre

il

cll appcllé

ehemínagi11m.

A u pays de Forcs on leve o

o

droit fernblable, ap–

pellé

blande.

En quelques eodroits on l'appelle

droit d'hojlelage

oo

d'ojli{e.

L'origine du

fo•lage

ou impofition qui fe leve fur cha–

qoc feu oo chef de famille, en fon ancienne . Cedre–

nus

&

Zooare en

foot

meotion daos l'hiOoire de Nicé–

phore,

mi

il> appellent ce droit

ft~marium

trib»tllm;

&

Landulphe,

lib.

XXIV.

dit que cer emperour e1igeo1t

un tribut fur chaque

feo,

per

fingttlos focos unfuJ exi–

gebal.

D aos une connitotion de Manuel Comneoe il

el!

p~rlé

de la ddcription des

feo~

en ces

tcrm~s,

d•{cri–

bere focos;

ce qui oll appellé

fowlana

por

1•

r~dér:c

11.

roi de Naples

&

de S icile.

Lib. l.

lit.

ult.

Ce

droit en noffi fon ancien en

¡.

rance ; on en Je–

voit

a

o profit du roi des le rems de la premiere race,

fous les rois de la, fcconde,

&

encare pendaut

long–

tcms fous la troifieme roce •

Le

fo•ltzg<

eur d'abord lieu principalement en N

~

mandic ; il nppart<ooit au roi comrne duc de

die; on ne Jui payoir tous les aos,

afio

qu'il

z

ormao–

tl~

chan–

lge&r

1

J