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174-

FOS

!'aire des caves d' un Mfmrot, le plus fouvent pavé

de gres, avec contre-mur , s'il ctl 1rop pri:s d'un pui1s,

de craime que les eurémens qui foo t res-Os d:ms

la

joff•

ne le corrompenr.

(P)

F

O S E A' eH A U X, C3

vi1é feoillé'e quarrément en

terre , ou l'on confcrve la ch1ux é1eime, pour en faire

du mortier,

~

mefore qu'on éleve un b3timent.

(P)

• F

os

S

11, (

H íjl:. uellfiaft.)

e' etl un lieu

creul~

en !erre , foil daos l'églife foir daos le cimeriere, de la

profondeur de qualre

a

cioq pié•'

&

de lo forme d'uu

quJrré obloog, ou l'oo eofoüit un corps mort.

V

oye<.

lu articles

e

1M E]'

J

ERE'

E

G L

r

S E

1

E

N TER RE–

M EN T .

F

o

S

S

e

A

u

X

e,,

B L "S • (

Marine

)

e' etl

UD

re–

traochement fait vers l'a l'ant do vaiiTeau , fous le pre–

m ier pont , daos lcquel on place I.s cables .

Voy.

111a–

rim ,

P I. JV fig. l .

n°.

42.

(Z)

F

os

s

11

A

u

L 1o

N, (

ll!ari>u)

c'etl un retranche–

meot vers l'avaot do na vire, fait ious le premier pout ,

dctlioé

a

meme

le

funin , les poulíe• ,

&

les

caps de

mootoo de rechangc,

&

qui fert a\1ffi de

ch~mbre

ao

comre - maltre. L a

f•if•

au /ion

etl

a

c6ré de la

foffe

aux

cables, en avant d'icelle.

ll1ar. Plancb.

I V

figu–

re

r.

n°.

40.

F

o

S S E A

u

X

M

A T S' (

Marine)

e'

en un lieu

rtmpli d'eau de la mer, daos leqoel on met les m:l.1s

pour les cooferver .

Voyn

M

A T

.

F

os

sE M A R

1

N E , (

liiarine

.)

O

o donne quelqoe–

fois ce nom

a

un endroit de la mer proche les córes,

cans ' kquel il

y

a bon fond ,

&

I"'U

les vailfenu x peu–

venl mooiller un pcu

a

!'abrí.

(Z)

Fojfc marine

etl en<ore

un

endroít qui fe trouve fu r

un banc lorfqu'

il

etl

pln< profnnd ,

&

qu'

il

y

a

plus

d'eou que for le relle do banc•.

(Z)

• F

o

S 5 E,

ter

me

de Funderie,

etl un efpace pro –

fnnd entouré d< mors, daos le milieu duque! ell pincé

!'ouvrage

a

fondre: de fa.yoo qu'il

y

aÍI Ull

pié de di·

lhnce entre les parties les plus !aillatHes de l'ouvrage ,

&

le m ur de recuít .

O

o

fait cene

foife

ronde, ovale,

o u quarrée , felon que le rra vail de tonderie

1'

exige ;

les

fuf[u

rondes font

l~s

plus u!itées

&

les r los com–

m odes : ordinairc mene on fair les

foffu

dnns les <erres

a

hauteu r de rez de- chaulfée ; de maniere que les ter–

res qui l'environnent fouticnnenr le mu r de pourtour de

la

Jt1J•:

mais il faot prendre un terrein ou l'incommo–

dité de l'eau ne foit pas

a

craindre.

Po)'rZ. l'article

E–

Q UE S T RE F

t

G U RE,

&

les

fi.~tlr<J

do

P/ancbn

de la Fonderíe

des figures

f'{t«[frn,

&

leur expli.a–

ti<m.

F

o

S sE,

m :ame

d<

illonnoil

,

figniti e ceue pro–

fondear ou cavilé qui e(\ au devam du balnncier oii fe

frappenr les monnoies

&

les médnilles;

e'e

U

daos cene

fcffe

que

!i:

place le mpnnoyeur pour pofer les flanes

t'ntre les coios, a!in qo'ils en

re~oivent

l'emprein1e,

&

pour les r<tírer qua .d ils l'ont ret¡:Oe .

'l'rivoux.

F

o

S S E '

les

Fayencí.r.s

&

Potiers

de

terre

oot

2uffi leur

foff'e; voy.

ce que c'dl

a

.ces anicl'es.

• Í'

o

S H, (

P

lombier)

efpece de chaudiere de gres

ou de 1erre franchc oú l' on fond le plomb

ii

meurc

en rabies ou

:i

faire ditférens ouvrnges: elle etl prari–

quée au-delfous du rcz-de-chaullée de l'auelier: elle

en

re•·~¡ue

en tout feos d' un maffif de pierre qui la foO–

ticnl comre l'effort d'oo métal fondo, dont le poids va

quelquefois ¡ofqu':i

3000.

JI

y

a no food de la

foffe

uoe

po~sle

de fon1e qui raOcmble le plomb :\ me!ilre que

)a

foife

s'épuife; fa portie fupéríeure etl couvene d'uue

cheminée qui donne ilfue

:i

la fJméc

&

aux vapeurs .

Quand un veut fondre, on corr.mence par échaulfer le

food de la

fof[e

a

ve

e

de

In

braífe ardeme : enfuile on

la

remplit de plomb

&

de charbon jeués pele

- m~

le .

On écome le métal

a

mcfure qu' il

!e

met eo baio ,

ou en puife avec In cuillíere , on remplit la poesle

a

verfer ,

&

l'oo ¡ettc l'ouvrage qu'on fe propofe de fai–

re.

Voyez. l'art.

P

Lo M n 1E R,

&

In

PI. de Plom–

lurie, a'llt& leur txplication.

• F

os

s

11 , (

Potier

d'jtain)

c'etl un trou pruíqut:

foos une chemioée,

&

fait de briqo• : íl eíl pofé

a

oí–

vean do plaocber ,

&

il s'éleve

il In

bauteur do geoon:

il etl plus long que large.

On

y

allume du feo,

&

l'on

y

¡eue l'étain qoí s'

y

fond,

••oye::;

F

o

x

D R

11

L' E–

T A

1

N .

11

y

en a qui fondeot daos uoe

f•if•,

ao líen

de fondre daos une chsudiere.

• F

o

S

1':, (

'l'antur1r)

grande cove profoode faite

de pierrc ou de bois , matliquée daos la terre, ou le

t•nneur m<t le cuir, avec le tatl ímbíbé d'eau, poor le

faíre unner : oo appelle cene manreuvre

faire

prmdre

IJI;¡.ritll~t .

V•ya .. /'•

.,ti<!~

T

A Nli 11

u

R •

FOS

F O S S E' ,

f.

m .

en

Arehiutfuu

,

efpace creofé

quarrémem de cenaine profondeur

&

la;geur a-l'<ntour

d'un chj¡eau , autant pour le rrndre fílr

&

en empé–

cher

1'

approche, que pour en écbirer l' étage loO!er–

rem

.

F o

s s

E' R E

vi

T

u ,

etl

ce

luí dont

1'

efcarpe

&

l2

COntrcfcarpe !ont reveJUS d'un mur de

mn~onnerie

en

talud, comme a

u

ch3teau de Ma•fons .

(

P)

F

o s

sE' sE e,

etl celuí quí

en

fans eau, avec une

planche de galon qui regne ao mllícu de deo> nllées

lablées , comme au chl1eau de Saint- Germain- en- La–

ye.

(P)

F

o

S E',

(

Dr•it

franfoiJ.

)

On

envíronne quelque–

fois en

F

ranee les mai!ons de campagne de

fof[l!,

lorf–

que l'affiette du

líe u

le permec, c'ell-o-díre qu'elle et1

dans un fond: ces

fof[h

font le plus fouvent remplis

d'eao ,

&

ferVelll de défenfe nax chft1eaux qu'il entou–

rem, períonne n'

y

pouvaor entrer que par des ponts–

levis . Quelquefois auffi ces

foifls

fom creufés

e.~pres

pour auirer les eaux,

&

deOéchrr par

ce

moyen le ter–

rein qui ca trap humide :

00

mct'

ti

1'

00

veut ' du

poiifon dans ces fones de

fof[ls,

&

on les revac de

m urs

a

chnux

&

.'1

cimenr.

M ais quelqu' en foit

1'

ofage, u

o

noble nc peo t pas

faíre des

f•ffis

a

utour de

k!

maifon fans lem es- paten–

tes do roí adrelfé'cs

~

la chambre des comptes, qui ne

les véri!ie qu'ínformalion préalabltrncot fai1e de la com–

modiré ou incommodité '

&

a

la chnrge d'un droit de

· reconnollfance.

A 1'

égard du feígn cur , fon confeme–

rnem etl ro(\¡ours reqois. Aínfi un cenfitaire ou un va f–

fal ne peor faire

foifls

ni ponts-levis en fa maifon fan s

le con fentement de foo feígneur . Pour pco qu' on fa–

che l'hitloire de F rance,

&

qu'o n remntue aux flecles

précédens, o n décoovre aifémeot !'origine de ces for–

tes de fervítudes.

( D .

).

)

F

o

S S E', (L E )

dans la Fortificatio11, etl

toOjours

une profondeor qu'on pratíque au pié du có1é ex1é'rieur

do rempart .

L a Jígne qoi le termine do cóté de la campagne fe

oomme

eontre[<ar;u

;

il etl ordinairem<nt rcveJU de

ma~onnerie

ver! ce córé', afin que les trrres oe s' é–

boulent point dans le

foifi

.

L orfque le rem

pan

de la place en

rev~tu,

fon tolud

e¡¡éríeur etl continué jofqu'au fond do

foifl;

&

qunnd

il

oe l'etl point, le talud extéríeur fe termiue au bord du

foff"l,

au níveau de la campagne : alors

on

laiiTc entre

le pié do rempart

&

le

fojfl

un chemin de dí,; ou dou-

2e piés, qu'on nomme

bum<

ou

rtlais;

il fcrt

a

fc•O–

tenir les rerres do rempart, pour qu' elles ne s' <!crou–

lent poinr daos le

foifl.

Le

fcf[é

des places fortes ea fec oo pleio d'eao; l'on

&

l'autre ont leurs avamages

&

leurs ínconvéniens : le

fof[é

fec fe dé'fend mieux que le

foifl

plein d'eau; mnis

autli

met - íl la place moíns

a

l' abrí des furprile; ·; le

fofJI

plein d'eau. etl meilleor

a

cet égard , mnis il ne

dunne pas la meme facililé' pour faire des fortíes fur

l'ennemt .

A

u retle,

il

ne dépend poinr de l"ingénietlr

quí fonifie une place, d'en faire les

fofflr

fe

es ou plcins

d' eso ; il e!l obligé de fe confo1 mer

i

la nature des

lieu~

ou les places font fituées. Ainli dan< les lieux

a–

quadques le

foffé

ea plcín d'eau'

&

il ell fec daos les

aoues.

L es meílleors

foffll

font ceux qoí fonr fccs,

&

qu'

o n p<ur remplír d'eau quand on le veut par le muycn

des éclofes; tels font ceux de Laodau , de Valencieo–

oes,

&

de plu líeurs

au

tres places.

L a largeor

&

la profondeur do

f•ifl

fe rtglent fur

le befoín qu'on

a

des 1erres poor la conUruéliou des ou–

vrages de la forti6ca!ÍOO: e'

ca

pourquoi dans les ter–

reíos ou il y a peu de profoodeur, íl fau1 dnnner plus

de largeur au

foffl:

cette largeor doi1 toOJours

eue

aOez grande pour qu'oo découvrc le chemin- cou,•err,

lorfqu'on eíl placé fur la banqueue; elle efi ordinaire–

ment de quín¡e, dix-huir, ou víogr 1oifcs au

f•f/i

du

corps de la place ,

&

de doou

1

celoi des dchors .

Poor la profoodeor , elle ne peut étre moíndre que la

haoteor d'uo homme: on la fait de uois toifes ou díx–

hoit piés ,

G

le terreín le permet .

Pour nacer le

foifé

d'un froor de fortilication, il

faut

prendre avec le campas dix-buit oo viogt toifes de

l'é–

chelle

(PI.

l.

dt

Fortifittzti•tJ, fig.

f.), meure une de

fes Jambes fur le fommer

A

de t·aogle

tlanqu~,

&

dé–

críre nn :lrc

EF

vis-·

-vis

cet

angle,

en~ehors

le ballion.

JI

!3ut

dn méme i01ervnlle

de

díx-huit ou vir•gt 10ii"es,

&

de

1

aogle fianqué

B,

décríre

un

are

C D

;

pofer

enfuite l'angle fur

l'Gn~le

de l'épaule

L

&

fur !'are

FE,

e

o

f<

te que

la h

ne

E tll L

tirée le long de

la

re-