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FOU
geit point la monnoie : c'e!l pourquoi dans la eot.tume
de
cen e
provine~
il ell nommé
monnlage.
V.
M
o
N–
N
E.'
A G E.
JI
el!
parlé du
fouage
dans la chane com–
mune
do
Ro\icu, de l'an 1207,
&
dans une chronique
de la
m~me
villc, de l'an 1227.
ceu~
impolition par feux fut aum érablie daos plu–
fieurs autres provinces, tant au profit du roí que de di–
vers fdgneurs pa•ticuliers qui s·auribuerent ce droit .
L es priviléges nunut'crits de Sainr-Didier
~~~
Champa–
gne, de l'an 1228, font ltllenrion que chaque perfonne
marióe, o u qui l'a voit éré
1
payoit au feigneur cinq fuus
pour le
fo riage.
Une chane d'
1\
lphonfe comre de Poirou , de l' an
1269, jullifie qu'on luí payoit rous les ans un droir de
foriage.
On en paya auffi en 1304 pour la guerre de Flan–
dres, fuivaur un compre d u hailli de Bourges de l'an
1306.
Les
foüageJ
don! la levée étoit ordonoée par le roí
pour fourn ir aux befofns euraordinaircs de l'état, éroi–
ent d'abord quelquefois co mpris fous le terme général
d'aidc:
rclle fut l'aide érablle en conféquence
de
l'aflem–
blée des érars renus a Amiens en D écembre 1363, qui
confilloit dans un droit de
foiiage
ou impolltion par
feux .
11
en fu r de meme de l'impofition qui fut mife
fur chaque feu daos le Dauphiné , en 1367.
Dans la fuite les
foriagn
furent dillingués des aidc<
proprement di tes, qui fe perccvoient fur les dcurées
&
marchandifcs,
a
caufe que eerraiues perfonncs éroient
exemptes des
forlagu,
au lieu que perfonne n'é10it e·
xcmpt des oides: c'cll ce que l'on voit dans des Jemes
de Charles
V
l.
du >4 Oéfob. 1383, porran t que l'aide
q ui étoll alors érablic, feroit pnyée par
too
tes fones de
perf<Hlnes,
&
noramment par ceox des habitons de Lao–
guedoc qui 'en prétendoienr erempts;
&
la raifon qu'
en donne Charles
V
J._
ell que ces aides n'avoieot pas
é ré érablies feu)ement pour la défenfe de ceux qui n'é–
toienr pas tai113bles, mais auffi de ceux qui étoient tail–
lables;
&
que lefdires aides n'éroienr pas par maniere
de
foüag<,
mais par maniere d'impolition
&
de gabelle.
11
y •voit des villes, bourgs
&
villages, qui érant
dépeuplés, demandoienr une diminution de feux, c'dl–
i-
dJCe que
1'
on diminu1t
1'
impolirion qu' ils payoient
pour le
foüagc
'
a
proportion du nombre de feux qui
retloit :
&
Iorlque ces lieux ruinés fe
dt~~lifToient
en
tout ou en parrie, on conllat<>it le fait par des leme¡
qu'on appelloit
réparat;on de fwx
;
on fixoit par des
l<mes le nombre des feux exillaos, pour augmenter le
f oüag<
a
proporrion du nombre de feux qui avoient
é–
té
r~parés ,
c'tll-il-dire
r~tablis
.
Qudques auteurs difenr que les railles ont fu ccédé
au droit de
f oüag<;
ce qui n'ell pas tou t- 3-fait exaél:
en effet des
le
tems de
S.
L ouis
&
m eme auparavanr,
no> rois levoient déja des tailles pour les befoins de
l'état . Ces tailles n'étoien t point ordinaires. Le roi
&
m eme quelques · uns dds grands valTaux de la couron–
ne,
levoienr auffi des·lors un dro11 de
foüag e
daos cer–
taines provinces . Les ducs de N or maudie, les cornees
de Champagne
&
aurres feigneurs, percevoicnt chacun
dans i«H rerritoire des droits de
fotiagc
.
Ces droirs cerToient néanmoins quelqnefois, moyen–
nant d'outres impo lirions; ainli lorfque les communau–
tés d' habitarlS de
la
fénéchaufTée de Beaucaire fe roa·
m ireot, le 18 Février I 3f7,
it
payer au comte de Poi–
tices,
en qualité de lieur.:nanr-général du royaumc, un
droit de capage ou capirarion ; ce fut
a
condition que
tant qu' il pcrcevroir ce capage, il ne pourroir exigcr
d' eux aucune aurre impolirion , foit a titrc de
forlagc
ou autrement .
Charles
V.
fir . le<·er. un droit de
foriag<
pour le Coi–
de des troupes : 1l étmt alors de quarre liv. pour cha–
gue feu .
Du tcms de Charles V
l.
le prince de Galles vou lnt
impofer en Aquitaine fur chacun feu un franc, k fort
portan! le foible; ce qui ne lui réuffir pas.
Charles
V
!l. rehd it le
foüag<
perpétuel ,
&
depuis
ce rems il prit le nom de
<atile
.
Il n' y a done plus pré!'enrement de
j 'orlage
qu'au pro–
fir des feigneurs, qui lont fondés en titrc ou potfelfion
fuffi rante pou r lever ce droit fur leurs ltlJCts .
Quelqucs curés prétendenr aulli droit de
foriage
fur
leurs paroiffiens le JOtH de Paques.
Voyn
Spel mart',
m
(on gloff.
le>
ruhuciJ< <
de Paf4uier,
fjv.
ll.
c.
vi¡.
le
g/Qff:
de Lauriere, au mor
foüag< .
(A)
- • FOUANNE,C f. F!SCHURE,o,.TR!–
PENT,
( Pie
he)
inllru ment de ,pécheur; c'ell une e–
fpecc de
r~te~u
de fer
a
grandes pointes droites, em-
FOU
manché
a
l'extrémité d'une longue perche.
()~
.Pique
la
foünnne
~-plomb
vers les embouchures des rrv1crcs,
pour prendre les flers enfablés . On ne fe fcrt guere de
la
foiJanne
que quand on ne peut employer le filet .
Voy.
la
foiiannt
daos nos
PI. de Pich<.
Les rrverains de Pon· Louis eo Bretagne, péchent
a
In
foü,ann<.
Cet inllrumeot
a,
parmi eux, deux, .lr<Jis ,
Ou cinq tiges OU doigts ,
&
fa gauJe
fix
a
fept prés de
long. Pour fe foOren ir fur les vafes, les pecheurs at–
tachent fous leurs piés des
chanr~aux
de fon_d de barrí–
que. lis vont ainli le long des nvages, lorlque lama–
rée cornmeoce
a
perdre ou qu'elle ell r.:rir¿e. lis lao–
cenr de rems en rems
1;
foñannr
fur le poifTon plat qui
s'envafe ; ils prennent ainli des anguilles de mer
&
des
congres.
La
fozlannc
s' appelle ailleurs
hou&
~· qt~ie.,r<
,
ou
boutet<x
·
aux córes de houte Norman<11e,
havtneat<
ou
petit ha;tn<ou.
Le bout du manche en elt arrc!té daos
Utl demi cercle de bois ou de fcr.
A
chnque cóté de
ce demi-cercle , joignant au manche , il y a uo mor–
ceau de bois de dix.huir
3
vingt pouces de long. Cet
a!Temblage fert
a
renir l'inllrument debout. Le pecheur
lance cet inllrument devant lui;
il
prend des chevret–
tes
&
d'aurres poi!Tons qui rellent fur les fables , daos
la bafTe marée, lorfqu'il y a encare un peu d'eau.
Les anguilles fe prennent
a
la
foüanm;
les pé:cheurs
fonr dans de petirs bateaux ou engins de bois qu' ils
nommenr
tignolleJ.
Un feul hnmme peut poner la ti·
gnolle fur fes épaules
1
&
elle n'en peut reoir que deux.
Ce font trois planches liées; celle
e
u fond
dl
la plus
large; les deux autres font avec celle·ci une efpecc de
navetre, de la forme des margotats qu'on voit fur la
Seine.
lis vont daos ces tignolles
a
balfe eau
&
i
mi-ma–
rée; ils dardent leurs
fozlan.uiau hafard. Lei branches
de cet inllroment ont trei?.e a quatoc?.e pouces de long,
&
font au nombre de
lis
ou fept ; elles vont en te
réunifTant a une douille de fer , qui re¡;oit un manche
de dix ou douze piés de long .
J:s cefTenr la pEche auffi- rór que le 6ot commcoce
a
fe fairc fentir. Le rems favorable efi depui> le com–
menc~ment
de Déc . JUfqu'a
In
fin de février.
11
y a une autre maniere de pécher
1'
anguille de
rner' qui differe peu de la peche
a
la
forianne.
Quand
il y a barre eau, le
pech~ur
fe deshabille; il entre daos
les vafes; il a uo bacon
a
la main; il cherche de l'c:eil
les rrous o
u
l'anguille s' ell retirée . Ces rrous loot eo
eotonnoir . Quand il en npperr¡:01t , il ébrank la vafe a–
vec fes piés; l'anguille forr,
&
il
l'afiomme avec fon
batan:
fi
elle rélifle
i
fortir ou qu'elle loit peu eufon–
cée,
11
Ja tire avec la main, l'érourdit,
&
la tue. Cet–
te peche efi abondante, fur-tout Ji les vafes de la c6-
te font étendues.
FO U ANG,
f.
rn. (
Comm.)
poids donr oo fe
fert daos le royaume de Sisen.
11
faut dcux
fot~angs
pour un mayo n,
&
quatre mayons pour un tical , qui
pefc environ demi·once poids de more. Le
fouang
fe
divife en deux fompayes , ou qua1re payes ,
&
la pa–
yc en deux clams . Le clam pefe douze grains de ris .
Voyez.
M
A Y
o
N ,
T
re
A
1.. ,
S
o
M P A Y
l!
1
P
A
y
E ,
e
l.
A M'
G
R
A
1 N'
&<.
Diélionn~irt
de Commtr . de
'i'rév.
&
de Chamb.
(
G)
F
O UD
RE, (
Gramm.
&
Phyfiq.
)
matiere en–
flamm ée qui fort d'un nuage avec bruit
&
violeoce. Ce
m ot eil rnafculin
&
féminin: on drr
frappl de la fou–
dtc ,
&
le foudre vcngeur.
Cependanr on ne l'employe
guere qu' au féminin daos les liv res de phyllque : on
dit
la matiere de la foudrt
.
Foudre
ao pluriel n' ell
guere que cnafculin: on dtt
la foudro vengeurr,
plu–
t6t que
/u
foudru vengert.f!eJ
.
Fot<dre
diifere de
tonnirrt
\
0 .
en ce que le premier
nc fe dit guere que de lo matiere enflammée qu i s'
é–
chappe des nues; au lieu que le fecond
le
dit auffi de
cene meme rnatiere, en rant qu' elle roule avec bruit
au·dedaus des nuages : ainli on d1t
j' ai en&endu plu·
ficl<rJ coupJ
de
tonmrre,
plOrót que
j'ai tn&mdu plu–
(ieurJ coupi de foudrc.
2°.
Fot<Jre
s' employe loavent
au figur¿,
&
tonnerrc
toOjours au propre : on dit
un
foudrt de guerre
,
un foudrt d'ilo'fll<1/«
,
lu foudra
de l'lglifc
&c.
La matiere de la
Jo~<dre
&
celle du tonnerre font
done la meme chofe : ainfi nous renvoyons
au mo&
ToN N
l! R RE
ce que nous avons
a
dire fur ce fujet.
Nous noos contenrerons de faire ici quelques obforva–
rions .
La maticre de la
foudre
parolt etre la meme que
celJe de i'éiearicité
¡
fur quoÍ
'IIDJ<Z:.
/u
artÍ<.
C
O U
P•
FOU·