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FOR

regle, foit tangente

a

!'are

FE

au point

E,

c'e!l-a-dire

qu'elle wuche cet are fans le couper, & qu'elle abou–

cíae au fommec

L

de l'angle de J'épaule

1LB

.

O o ti–

rera de

mi!

me

la

ligoe

e

G

tangente

a

!'are

e

D

au

point

e,

& aboutitTant fur le poinr

G.

Ces dem lignes

EL,

e

G

(e

coupcront daos un poinr

M,

qui fera le

fommet de l'aogle rentram

E M

e

de la comrefcarpe:

on tracera de la meme maniere le

fo./JI

de tous les au–

cres fronts.

Par la con!lruéHon qu'on vicnt de donner, le

fo./Jé

e!l découvert des

flanes daos

toute fon éceodue. La

partie qui efl vis-a-vis la courtioc e!l víle & défeodue

par les deuK flanes

G H, 1L

.

Le

fo./JI

vis-a-vis la fa–

ce

LB

e!l défendu par tout le flan

e

G H,

puifque la

contrefcarpe ou le bord eKtérieur du

fo./Jé

e

M

étaot

prolongé, abontit au (ommet

G

de l'angle de l'épaule.

Le

fo./Ji

oppofé au flan e

1L

vis-a-vis

A G,

e!l défen–

du de

m

eme par ce flan e.

ll

en refulte que !Outes

les

parties du

fof/1

font flanquées des plans.

Si le prolongement de la conrrefcarpe donnoit fur fe

fianc

a

fept ou buit toifes de l'angle de l'épaule,

il

dt

cla[r que cette partie du flanc deviendroit ioucile

a

la dé–

feo e du

fo.IJi,

& / que par-Ia on feroit privé de l'avan–

cage qu'on en peut tirer pour augmemer la défen(e du

fo]fl

des faces des baflions.

Si la contrefcarpe étoit parallele a la ligne mngi!lra–

le, comme daos la

{ig.

6.

PI. l .

¿,

Fort ificat•on,

les

flanes

A B,

e

D

ne pourroienc défendre le

fo./JI

vis-a–

vis les faces

DE

&

A F,

paree que la partie

G H l K

leur en cacheroit la víle. D'oií l'on voit qu'il faut né–

cetTairement couper cette partie,

&

donner beaucoup plus

de largeur au

fo./Jé

de la courtine qu'a celui des faces,

afio que 10m le

fo./Ji

foit défendu des flanes.

Ellmens

d< fortification.

Lorfque la place e!l revetue de gafou de meme que

la contrefcarpe, o

o

e!l obligé de donner un a11ez graod

talud aux deuK cótés du

fo./JI.

Ce talud e!l ordioaire–

ment les deux -tiers de (a profondeur: alors s'il e!l fec,

on

~laote

un raog de palilfades daos le milieu du

fof–

fé,

pour empecher que l'ennemi ne pui11e le franchir fa–

cilement.

Les

fo./JéJ

taillés daos le roe ont cela de particulier,

qu'oo pem les efcarper fans leur donner beaucoup de

talud,

&

qu'on en peur

tirer les marériaux néceifaires

á

la con!lruétion de la place . lis om d'ailleurs l'a van–

tage de ne pouvoir €tre minés que rres-diffici lement.

11

efl vrai qu'ib coOtent beaucoup

a

creufer, mais

ils é–

pargoenr auffi bien de la

ma~oonerie.

Fossl!'

A' FOND DI! CUVI!,

efl

UD

fo./JI(ec,

e–

fcarpé ou avec peu de talud .

F

o

S

sE', (

Econ. rufliq.)

ouvenure de terre éten–

due en loogueur, qui ferr

~

eovironoer un champ pour

en défcndre l'cntrée: c'eft en cela que confifle la défen–

fe qu'on pratique fouvent en Aogleterre

a

la place des

haies, paniculiercment daos les cerreios marécageux;

&

!'oo s"en trouve fort bien. Pour lors on fait ces

fofftJ

de fiK piés de Jargc contre les grands cbemins,

&

de

cioq piés du cóté des communes: mais les

fo./Jh

qui

fonr pour reoir lieu d'enclos contre des voifins, n'ont

d'ordi naire que deux piés de largeur daos

le fond,

&

uois piés dans le ham.

Un

fo./JI

de quatre piés de lar–

ge en-haut, doit avoir deux piés

&

demi de profondeur;

fi

l'on le faic de cinq piés de large, il doit en avoir trois

de profondcur, & aínfi a proportioo. ·on o

e

fait jamais

ces

fo./JéJ

perpendiculairement, mais en talud, pour é–

viter que la cerre ne s'éboule. D'ailleurs dans un

fo./JI

done le fond e!l étroit,

ti

les be!liaux s'y jettent, ils

manquent d'efpace pour s'y retouroer;

&

au lieu de

grimper en-haut,

&

en

dét~cher

la eerre, ils vont cher–

cher leur fortie au bout du

fo./Ji. (D. '].)

F

os

s

!!', (

Droit civil

&

colltumier.)

La loi

Jcien–

dt~m,

ff.

finium regrmdor.

veuc qu' on laitTe entre un

fo.!Jé

&

le fonds de fon . voifi n aucant d'efpace qu'il

y

a

de profondeur.

11

y a plufieurs obfervations

a

faire fur les

fo./Jé!,

qui

fom fouveni difputés entre deux voifins. t

0 •

Dans le

doute, les

fo./JI!

Cont déclarés communs aux deux voi–

fins:

2.

0 .

felon la coílrume d'Auxcrre,

art.

tlf.

deBer–

ri,

art.

14.

tit.

jv.

&

de Rheims,

art.

2.69.

ti

la cerre

que l'oo a jettée fur les bords efl dans les deux cótés ,

le

fo./Jl

efi de

m~me

commun:

3°.

le jet de la

terre

len

beaucoup a rerminer

1~

difficulté fur la propriété

du

fo./Ji;

ninti on préfume que le

fo./Jé

appartieot au

·propriétaire du fonds fur

lequel on jene la terre que

J'oo en tire:

4°.

s'il e!l érabli par de boas titres ou par

des bornes, que le

foUé

appartient a un voiOn, la coO–

toume de jener la terre du cóté de l'aurre voitin ne lHi

F

O R

175

en attribue point le droit; & la prefcription ne prévaut

poiot aux litres ni aux bornes.

Remarqt<es de M.

Au–

bri

[11r

Rirbelet. (D. '].)

F

O S

S

E R

E'E

f.

f.

(

']

uri(prud.

)

daos le pays de

Bugey

&

de Gex, elt

la méme chofe que ce qu'on

appelle ailleurs une

a!llvré•

ou

ottvrie,

ou

le travail

d'tm homme:

on mefure les vignes par

fo./Jerics

ou

ou–

vries. f/oyez

C_o llet,

[ur les {latttts de

Brcj}e,

parr.

ll.

p.

79-

col.

r;.

&

OEovRE'E.

(A)

*

F O

S S

E T,

(.

m. (

Econom . r11jliq.

ou

'I'onn•–

/ier .

J

petite cheville de trois

a

quatre ligncs de diame–

tre, d'uo bois dur,

&

d'une figure conique, qui fert

i

boucher le trou qu'on pratique au-dcllus des tonnrnux ,

pour y donner entréc a l'nir,

&

en cirer le vio.

F

O

S S

E

T

TE,

(.

f. (

Medecinc)

ulcere de l'reil

nommé par les Grecs

llol>pl",

&

par les Latins

fo./Jula,

annulus.

C 'ell un ulcere étroit, profood

&

dur, deo e

la cornée lranfparento

e

quaod il e!l au-detTus de !'iris

o u de la prunelle) oe paro

ir

point chaogée de couleur,

car elle ne blaochir que lorfque !'ulcere fe cicatrife; mais

quand il c!l fur la cornée opaque

~

l'endroit du blanc

de l're il, il efl fort rouge daos fa circonféreoce,

&

fon

milieu parolr noiratre, a caufe que la coroée e!l émin–

céc dans cet endroir.

f/oyez

fon

trairemeot

ou

mot

U.

r. e

R R

1!

.DE L'OE

1

L, paree que le nom particulier

qu'il porte ne chaoge rien

a

la méthode curative géoé–

rale .

(D.'].)

*

F

o

S S E

T

TE, (

Cha§•.)

efpece de chatTe aux pe–

tits oifeaux, qui conJiÓe

a

creufer des

crous

en cerre le

long des buitTons,

&

a

y auirer par de l'appnt les oi–

feaux, qui, pofant leurs piés fur la marche d'une

f~tJr­

chette

qui íoíltient une planche ou une piece de galon,

foot tomber la

fourchett<

& fe trouvcnt enfermés dans

le trou. Cene ehafie commeoce

a

la fin de Décembre,

&

dure jufqu'en Mars.

F

O

S S

1

LE, fub. m. (

Hijl.

nat.

.Minéralogie.)

On appelle

Jfoflilu

en général toutes les !ubflances qui

fe tirenc du fein de la recre . Souvcnt on fe fert

indi–

flinétemem du oom de

foflilu

&

de celui de

minlreaux,

pour défigner les memes fu

b!lan

ces. C'ell aioli que

l'uíage veut que l'on dife le

r.gn

< miniral,

&

non pas

le

regne foffile.

Cene derni

eré

fa~on

de parler feroit

pourtant plus exaéte, a11endu que la fignification du

mot

foflile

e!l plus étendue,

&

comprend des fubfl snces

dont les minéraux oe font qu'une clatTe .

f/oyez l'article

MI NE'R A

ux.

O o dill ingue deuK efpeces de

foffiles,

1°.

ceux qui

on1 été formés dans la

terre,

&

qui luí font propres;

on les appelle

fo.Jiilcs natifJ.

Tels font les eerres, les

pierres

¡,

les pierres précieufes, les cry!laux, les métaux,

&c.

2

.

ceux qui ne font point propres

a

la terre, que

l'on appelle

foffila ltranger1

a

la terre.

Ce font des

corps apparteoaus, fo it au regne minéral, foit au regne

végétal : tels que les coquilles, les o!Temens de poiaons

& de quadrupedes, les bois, les plantes,

&c.

que l'on

crouve enfevelis 'daos les eotrailles de la terre ou ils ont

été portés accideoccllemcnt .

On fe fert eocore fouvent du mol

foffil•

comme d'un

adjeétif, en le joignaot au nom dé que! que matiere qui,

fans devoir fon origine a la cerre, fe trouve poOrtant

daos fon fein;

&

alors l'épithete de

fo.Jiile

fert

a

la di–

llinguer de celle qui e!l nacurelle,

&

qui fe

~rouve ail~

leurs que daos la terre. C 'e!l ainfi que

l'oo dit de l'i–

voire

foffil•,

du bois

fo.Jiile,

des coquilles

foffiles,

&c.

D e tous les phénomenes que préfente l' Hi!loire oa–

turelle,

il

n'en

efi

point qui ait plus attiré l'attemion

des Naturali!les, que

la

prodigieufe quantité de corps

érraogers

a

la terre qui fe rrouvent enfevelis daos Con

fein

&

répandus

a

fa

furface ; ils

001

done fait des

hypothHes

&

hafMdé des conjeétures, pour expliquer

commeot ces fubflances appartenances origioairement

a

d'aurres regncs ont été, pour ainfi dire, dépayfées

&

tranfponées dans

le reg ne minéral. Ce qui les a fnr–

IOUt frappés, c'efl l'énorme quantité de coquilles

&

de

corps marins, done on rencontre des couches

&

des

a–

mas immeofes daos tomes les parties coooues de notre

globe, fouvent a une di flan ce

trés-graode de la mer,

depuis le fomrnet des plus hau tes montagnes JUfque daos

les lieux les plus profonds de

la terre. En etfet , fans

fortir de l'Eorope

la Fraoce,

1'

Angleterre,

1'

Allema–

goe,

1'

[talie,

&;.

nous en fournilfent des exemples

frappaos. Les eovirons de Paris meme nous préfement

des carrieres inépui(abl<s de pierres propres

a

bntir, qui

paroi!fent uniqueiDenc compofées de coquilles. En gé–

néral il y a touE lieu de ccoire que !Dotes les terres &

pierres calcaircs, c'e!l-a-dirc qui font propres a fe chan–

ger en cbaux 11ar .l'aétioo du fe

u,

telles que Jos mar•

bres: