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FOR
fuivant les varintions de ces nngles : c'efl pourquoi
fi
l'on mene des paralleles aux c6tés iotérieurs
&
a
la di–
nance qui leur convient
a
chacun.
la
grnndeur de ces
parnlleles oc répoodra point
a
celle des c6tés intérieurs
correfpondans ; fes paralleles qui fcront les moins éloi–
gnés des c6tés intéricurs , s'étendront fur celles qui le
feront davantage,
&
elles en diminueront la grandeur.
Mais comme
les plus proches des c6tés intérieurs fe
trouvcront oppofés aux plus pctits de ces c6tés , les
c6tés extérieurs qu'ellcs produiront fe proport ionneront
en quelque maniere les u11
&
les nutre; , paree que les
plus grnuds ferom di minués par
b
renconue des pe–
tits. e·en par cene efpece de compenfation de c6tés,
que quelques autcurs croyent qu'il ell plus avanrageux
de
f ortifi.r
par le polygone extérieur, que par l'inté–
rieur. Mais ces aureurs n'ont pas fa it attention que par
cene méthode les courtines du polygonc extérieur
oe
tombent pas roOjours fur les cOtés de l'intéricur, ce qui
cll un grand inconvénient, lorfque la ville a une cocein–
te fur laquelle on vcut prendre les courrines .
Dans la pratique des fortitications , on peut lorfque
les places n'ont point d'enccinte déterminée, fe
fervir
du polygone ext(rieur pour la trace de la ligne magi–
nrale ; mais on doir préférer In méthode de rrncer cet–
te ligne par le polygone intérieur, s'il faut prendre né–
celfairement les courrines fur
les cllrés de l'enceinte .
1/o)''Z,
daos la troifieme édition des
1/lmenr de f()rti–
ficati011,
l'examen du rraité de la fort ifi carion par le
polygone enérieur
&
par l'intérieur . (
Q)
F
O
R
TI N, f. m . diminutif du mor
fort .
Un
f or–
tin
erl'
un petit fort fait
a
la hare , pour défendre un
palfage ou un po(\e . On s'en fervoit bcaucoup aurre–
fois dans les lignes de circonvallation; mais oo leur a
fubfiirué
les redoures, qui font plus faciles
:l
gar.Per,
quoi~uc
lcur fe
u
foit moins avantageux, que celui des
forls.
f/oyn
F
O R T DE
e
A M P A G N E
&
F
O R T
A ' ETOILE.
(Q)
*
F o
R T 1 N , (
Commeru)
mefure de cootinence
pour mefurer les gnins. dont
00
re fert dans plulieurs
échelles du levnnt . QuRtrc qu illo" funt le
f ortin,
&
il
faut quotre quil lots
&
demi pour faire la charge de Mar–
feille .
f/oy cz
eH
A R G E
&
Q
U 1 L LO T •
D iEl. de
Comm .
(
G)
F O
R
T
R
A I T, adj . (
Ma,rlgc, M arlcba/1. )
che–
val fo rrrait, che val extrem rmeo t haralfé ,
fatigu~,
ef–
fla nqué.
V oy ez ei-nprer
F o
R T R A 1 Tu R
ll .
(e )
F O RT R A 1T U R E ,
f.
m. (
M nnige, Marltb . )
fatigue ouuée
&
excefll ve, acco mpagnée d' un grand
échauftemem . Cene maladic ell rri:s-fréquente dans les
chcvaux de riviere, fu¡er s
3
des
rravaux violens ,
&
communément réduits
~
l'avoine pour route nourriture.
Elle s'annonce par la conrraélion fpafmod ique des mu–
fcles de !'abdomen,
&
principalement du mufcle grand
ob lique, dans le point o
u
fes libres charnues devieunent
apooévrotiques. Le flnnc de !'animal rentre, pour ainfi
dire, dans lui-meme; il ell crem< ;
il
ell rendu; foo poil
efl héri!lé
&
lavé;
&
fa tiente e{l dure, feche, naire,
&•
en que! que
fa~on
bríllée.
La cure en e(\ opérée par des lavemens érnolliens
&
pnr un régime doux
&
modéré. Le fon humeélé , l'enu
planche daos laquelle on
m~le
une décoél ion de gui–
mauve, de mauve, de pariétaire
&
de mercuriale, foor
(1)
Le mot
F•rrui'
n'eft p:u
toHt•C f .u·t
'fJUiát
ár {ms
d"'''~~
'"
nAtlfrt,
li
nous confidérons
la
conncx1on
de.. cauCes 3.vec
fc:s eff
ets daos
l'ordre phyliquc on n'y trouvem raen de
fonuit
:a.bfolumcnt
p.nl:mt ;
mait on le tronvera rél:itivemcnt, puifquc une pierre qni
tombe .
nc
tomb~
pas
fortuitcment, p:1rce qu'clle obéit :aux coni\antes loix
de la
gmvité ,
m:tis
fi
cene
pierre
f rappe t>aul , le coup
s'
:tp~l
le
fonuit , paree
que Paul
pouvo1t
(e
trouver d1ftant du heu
p:u o!\
la pierre de(ccndoit (ur la rerre ; dans le fyftCme d'un fe.r.
me ench;linement de
l'univers
8c.
de
ch:~cune
de
(e,
pan ie, , Paul
devoit
(e
uouver juftement dans le licu
o~
la picrre le de,.·oit frap–
pcr; mais cette faule
connt:~ion
repugne au fentirnent inrérieur de
la
confcience ,
&.
:\
cer
;,.p,,n ,
qu'on nomme dans
l\\qicle
fui–
v:mr . La
liberté de Paul ne pcut s'entc:ndrc quand nous ne
ti.
1p–
pofons pot•. que de la méme ra,on
iL
pouvoi t fe trouver tant fur
le
lieu oU tambe la pierrt, comme d:uu un nmrc phu diftant: 6
nou~
réRécbilfons
finalcmcnt nux accidcos qui s'3ppc:llent fortuiu
,
nous COitoohrons qu'ils ne s';tppdlent p;u fculement tt:b
ce.nx, doot
l:t
aure nous eft:
inconnue J:ans
l'ordre pbyfique de
13. m:nierc .
m:1is c:ncore ctux qui onr pour caufe connue la volontl: humaine
de laquelle n:&iffenr des effet_,
imprevus,
&t
pour cet effet
il.s a'appei–
Jent tonuit• . 11 n'y a rien de fortuit en Oit:u p.ucc: qu'il connút
dt s
l'ét~rnit~
les ordres de tOUJ
ICJ
(:y~nemens
dont
il
en
la
C3U–
fe produéhice
&
conferv:urice ,
,',e
tous
les
pení~cs
des horume.s
qnl
ne pt'UVent ric:n f:urc
r ..
n, le concours de Oieu. qui
immltffl
pu 11tt
•mn14
I>J
Da.ns. le tome VI.
~
la p.uole
Fataliu~
j'ai déja _prouvé conrre
e
fen~tment
de l'auteur de cette anicle que
b
li:.ufon de ,totnes
FOR
d'une efficacité fingulirrc.
11
tfl quelquefois trcs-bon de
· prariquer une legcre faigoée aprcs avoir accordé quel–
ques JOUrS de repos
a
('animal;
&
lorfque i'on s'apper–
~oit
qu'il acquierr des forces, on doit encare continuer
l'adminillration des Invernen ,
&
l'on pourroit
m~ me
oindre fes
flanes avec parries égales de m iel rofat
&
d'altha:a, pour diminurr l'éréthifme, fi les remedes pre–
fcrits ne fuffifoiclll pas
a
cet effer, ce qni ell infiuiment
rare .
(e)
*
F
O
R
TUI T, adj . (
Grnmm. )
terme n1Te1. com–
mun dans In langue,
&
tout-ii -fait vuide de feos dans
1~
nature .
f/oyez /'artic/,
[t~iva1lt.
Nous difans d'uu
.,évenement qu'il e(\
fortuie,
lorfque la caufe nous en
ell inconnue; que fa liaifon avec ceux qui le précedent,
l'accompagnent ou. le fuivent, uous
~chappe,
en. un mot
lorfqu'il
efi
au-dclfus de nos conno¡lfances
&
lnMpen–
dant de narre volonté . L'homme peut erre heureux ou
malheureux par des cas
fortuits;
mais ils oe le rendent
point digne d'éloge ou de biBme , de chftriment ou de
récompenfe . eelui qui retléchira profondement
a
l'en–
chainement des évcnemens, verra avec une forre d'ef–
froi cambien
la vie efl
fortuite,
&
il fe fam iliarifera
avec l'idt'c de
la mort, le feul évencment qui puilfe
nous fouflraire
a
In
fervirude générale des erres.
(t)
F
o
R
1'
u
r
T ,
e
Mltapb)'{.
)
Tout étant lié daos la
nnture, los évenemens dépendent les uns des :fUtres; la
chai'nc qui les unir e(\ fouvent imperceptible, mais n'en
e(\ pas moios réelle .
f/oyn
FA T A L 1 T ll'.
Suppofcz un évenement de plus ou de moios daos le
monde ou meme un feul changement dans les circon–
nances 'd'un évenemcnt, IOUS
les 3UirCS
fe relfentiront
de cene altération
legere , comme une montre route
enriere fe relfent de la plus petite altération elfuyée par
une des roues. Mais, dir-on, il y a des évenemens qui
OO<
des ctfet ,
&
d'autres qui n'en ont point ;
&
ces
derniers au-moins n'intluent pas daos le ryn eme
géné~
ral du monde. Je répons
t
0 •
qu'on peut douter s'il
y
a aucun évenement fans et!et .
2°.
Que quand méme
il y auroit des évenemens fans ef!et, li ces évenemens
n'eulfenr pas ex illé, ce qui leur a donué naifhnce o'eílt
pas ex iné non plus; la caufe qui les a produirs n'eut
done pns été exaélement telle qo'ellc e(\, ni par con–
féquent la caufe de cene caufe,
&
ainfi en remontant _
ll
y
a daos un arbre des branches extremes qui n'en
produifen t point d'autres ; mais fuppo fe1. une feu ille de
moins
a
l'une des brancnes, vous 6te7.
a
la branche ce
qu'elle avoit pour produire cene feuille; vou
change'l.
done
a
certains égards cene branche ,
&
par co.nféquent
ce!le qui l':t produite,
&
aiofi de fui te JUfqu'au rrooc
&
aux rncines. eér arbre
dl
l'image du monde.
(2)
Oo demande fi
la chalne des évenemens en eomrai–
re
a
la liberté. Voici quelqoes réfiexioos fur cet im–
portaot fuJet.
Soit que les
lois do mouvement
iofiituées par
le
eréateu r , ayent leur fource dans la nnrure
m~rne
de
la
mariere, foit · que l'Etre fuprerne les ait
librement
étnblies (
voy,z
E
Q
u
1 L 1
n
R
ll ) ,
il
cfl conflant que
notre corps e(\ alfuJelli
il
ces
lois , qu'il en
réfulte
dans notre machioe depuis
le premier iollant de fon
exiOence une
fuite de mouvemens dépeodans les uns
des autres, dont nuus oe fommes nullemen r les maitres
&
auxqlll:ls ootre ame obéit par les lois de fon
unio~
nvec
J
p:lflies de l'univeu u'eft: p;u
telle qne , fuppof'l:
un événement
dt~rcnt
de
celui qui
;~rrive
dnns un
corps,
rouc
le
monJI!
t'en
rdlenttr
&
ch:mge4t de:
fnce .
i
je
orcns une pomme fur un ar–
bre ,
fi
je leve une pierrc: de
la terie,
fi
j'jette do paph:r c.Jans
le feu, ce• aélion• auront une relle connexion avec l'untveu, que
fi
elles n'arrivcnt
pas ,
tour ch:tnge d'ordre
1
de difpofition.
&. d'ar–
monie
t
Cruiar lm: j udclfs
•ptl/4 .
L:~.
comparaifon d'un horloge fe ..
roit
convainquant~
1
CJ,U:tnd ml!me
1'
univcn feroit
enchili n~
Juru
fes pom ies m€me momdres.
ce
qo'il faut premieremenr
d~montrer
pour fe:
fervir
d'un
tel exemple. Et enfuitc
la
ml:me gr:.ndeur
de
l'univcrs
f.ait
connoltre comme
1'
égalit~
de
l'horloge
ell
hon de
faifon pour o6ue cas.
ll
y
a d:tn• )'univers rlufieuu p.uti\!'s. qni
n·onr entre elles ni relation, ni connex:ion , defon e que
('une
fe
relfent nC:celf.·lircmeot de la diflCaente mano.:uvre de l'o.utre
La
moindre 3héradon n'.unve jamais dans le Soleil ,
&
elle n';trr i..
vera jamait,
fi
Je me protneoe
l
i'orobrc
3\1
Jicu de m'C:Xf'tOfer :\ fe
r:\)'0"' . Le Divin dc:crer eft cd ui
1
c¡ui
~tabltt
l'or.lre de tou'
1
h i!nemens •. mais
ti
ne s'en(uit p:u de
11,
qae touter le.t p;u ties de
l'umvers eJugenr
t
~llem.cmelles ml!m:s
Ct!fll!
connex1on reciproque
1
que
(i
le decret d
1vin c:\)r~t.1bli
un changcmenr. d, nJ une momdre
partie, nou.t duffions nous
figurer un
~rJrc: d1~rent
des Jecrcu
pour
tour
l'univeu . Les oppofirions f:mct p:u des
1
1
hilo(ophe.5 oaa
f)•RCme tic t·ha.rmonie ptée:t.:ablic par MM. Le1bnirz ,
&
p."'lr \Vol6us
8c
(pecialcmeut ceiiCJ qui fu rcnr
(ait~'
dan•
l'univer6té de Halle
par Jo.achin Lange, pcuvent fcrvtr beaucoup pour c!clairer cct
ar~
ti
ele: oU l'bumaine liberte!
y
ayant po1n
1
nout
en
raifonncron• tbn•
101
no~e
[t.Jivanre.