r6S
FOR
FOR
T
.As
LE
det e apitalu
&
da 11ngla
ftant¡Hél de Scheitier.
PoLYGONES.,
IV.
1
V.
1
VI.
1
VI l.
1
1
1
Anglcs flan-
1
64d·
1
76d.
1
84d·
1
9Qd.
qués daos les
1
1
1
3
fortíficationJ
.
1
¿pit~ed~l
46
toif.
1
4 9
toif.
1
j"l
roif.
1
p.
toif.
grand~.
1
1
1
1
Capitale de la
1
42
roif.
1
44
toif.
..!.
146
toi(.
!.
148
roif•
..!.
moyenne.
1
1
1
1
1
1
1
Capitale de la
1
39
toif.
141
roif.
..!.
)42
toif.!
1
45'
roif.
perite.
1
1
1
1
1
1
Cet auteur détache
les bafi ions de la courrine, der–
ricrc laquclle il forme une efpece de retraochemeot io–
térieur .
Pour donner une idée plus particuliere de fa connru–
tHon , fo il fuppofé un otlogone
~
forr ifi;r felon fa gran–
de
fortificatiu n
,
c'en-a-dire dont le cót<! extc!rieur
11
B
(PI. 111.
de la Fortijicat. jig.
2.) en de 200 roifes.
On prendra fur les rayons les capitales
11
e,
B D,
de 4.6 toifes; on tirera enCuite le cóté imérieur
e
D.
On j>rendra avec le campas 140 toiíes pour la gran–
deur de la ligne
de
défenle;
&
mettant une poin te du
campas íur l'angle flanqué
11,
on décrira avcc l'autre
poimc un are qui coopera le cóté intérieur eo
E;
on
prcndra eníuite
e
F
égale
a
E D,
&
l'on rirera par
F
&
par
B
la feconde ligne de défenfe
FB.
Oo ékve–
ra des points
E
&
F
fur les lignes de défeníe
11
E
&
EB,
les perpendiculaires
E L, F 1,
qui rencomrant les
lignes de défeníe oppoíées , détermineront les faces des
contre-gardes ou bartions détachés de Scheirer.
Prolongez aprcs cela les
ligoes de défeníe vers les
éapitales,
&
prcnez
les parties
EH, F P,
de r6 toi–
fes;
&
ayanr
divif~
ces lignes en deux égalcmenr, ti–
re'l.
les flanc> h•uts paralleles aux flanes bas. Faites la
meme chofe fur
les aotrcs córés. Prenn apres cela la
difiance
P
Q_;
&
meuant une potntc du campas ainfi
ouvert au point
P,
décrive'l. un are avec l'autre poin·
re qui coupe la capitale au poiot
N;
tire'l. enCuite
N
Q_
&
N P,
&
In contre-gnrde íera achevéc.
Decrive'l. autou r de
la cotme · garde du córé de
la
place, un foffé large de 18 toifes, qui donnera le re–
dan
R S
7';
&
commc l'efcarpe de ce falTé feroit un
ang le faillant vers le milieu de la counine , Scheirer,
pour corriger ce t ioconvéoient, y confiruit un pctit ba–
flion de cene maniere .
Du poim 3 o
u
les ligoes de défenfe íe re 0 contreot,
il
abaitfe la pcrpendiculaire 3 4, íur le cóté intérieur;
il
pone de parr
&
d'aurre du point 4, les di!lances 4,
r
&
4'
6
égales chacune 3 4' 3: aprcs quoi il
tire les
fac.s f , 3
&
3,
6
de ce baltion . Les Aancs fe me–
nen t paralrdement
á
la perpendiculaire 4, 3, ¡ufqu'a ce
qu'ils
rencontrent la parallek
ñ
P F
&
.E H .
Lors a–
pres qu'ils font ainfi, tirez la ligoe magirtrale d'un front
de ce! auteur .
Le forfé des contre-gardes
fe
trace en prolongeant
les faces de 20 roifes comme
Z
/1
en
X,
&
tirant u–
ne ligne de
X
á
l'anglc de l'épaule
L
&c.
Sur l'angle rentrant du folfé il décrit une efpece de
redoute
K,
dnnt la capiralc ert de r6 toifes; il entoure
fes contre·gnrdes de faurfes braies,
&
tout l'intéricur de
fon enceinte' a l'exceptioo des faces du petit bartion du
milieu des courtines. 11 a¡oOte ao chcmin·couvert de
la place un avam-chemin·couvcrt , conílruit au pié du
glacis du premicr .
Quoique
ce
fyfleme diífere effentiellemcnt de cclui que
M . le maréchal de Vauban a exécuré au Neuf-Bri–
fack, il
s'e íl e<pendnnt rrouvé un autcu r qui a préten–
du que cer illullre ingénicur n' étott que le copirte de
Schdrer, daos la
fortification
de cettc ville: mais M.
l'abbé Deidier a démonrré l'in¡ullice de ceue prétenríon
dans le livre intitulé
1<
parfait inginiatr fra>Jf.ois.
1
VIII.
1
IX.
1
X.
1
XI.
1
XII.
1
1
1
1
1
1
9J".t.
1
97d·
1
99d·
1
ro rd.
1
103d.
1
1
1
1
1
1
5"3
toif.
1
S"4
roif.
~
1
s6
toi(.~
1
l"4
roif.
1
H
toif.
1
1
1
1
1
1
1
1
ro
roif.
1
fl
roif.
1
f:Z.
toif.
.!
1
5'4
toif.
1
fj"
roif.
1
1
1
1
1
1
46
toil.
l 47
toil. ~
148
toil.
..!.
1
ro
toif.
1
)O
taif._!.
1
1
1
1
1
1
difpenfera d'cntrer daos le détail de tous fes défauts;
on fe contenrera d'oblervcr les principaux .
Eortijication de
M .
Blondtl .
M. Blondel forti6e en–
" dedans comme le cotnre de Pagan;
mai~
il commeo–
" ce par
1'
angle díminué, qu'il trouve en ótaot un
, angle droit·, ou 90 degrés de l'aogle du polygone,
, &
en ajoíltant toO¡ours
1
f
degrés au ticrs du rerte.
, M ais cer angle, felon ce principe , íe peut
trouver
, plus facilement, fans qu'il Coit befoiu de favoir l'an–
" gle du polygone, favoir eo divifant n o degrés par
,
le nombre des córés du polygone,
&
en ótant le
, quotienr toOtours de 4í degré1; ou bien encare plus
,
faciltment, en ótant de 45' degrés le tiers de
1'
an–
" gle do centre . Ainfi cet angle diminué
Ce
trouvera
11
de
I
j" degrés dans Je quarré
1
de
21
daos
le pellta-
11
gone, de 2)
a
l'exagone,
&
il
s'augmenrera petir-a–
" petit daus les nutres polygones jufqu':i la ligue droi·
" te' ou il íe trouvera de 4f oegrés.
, Par le moyen de cet angle ainfi trouvé , on con–
" noltra que l'aogle du bafiion en au quarré de
6o
de–
" grés\ au penrogone de
66,
il
l'exagone de 70,
&
qu'
,
il s'augmente pcu-
á-
peu daos tous les autres poi y–
" gones ¡uíqu'
a
la ligne droite, ou
il
efi de 90 de–
" grés.
, L 'angle fl aoquant efi au quarré de r
ro
degrés, de
" q8 au pentagone' de
t
30
a
l'exagone;
&
il
dimi–
" nue perit-a-petit dans tous les autres polygones ¡uí–
" qu'ii la ligue droite, ou
il
n'ell que de 90 degrés.
,. Comme 1' auteur Ce perfuade que la ligne de dé–
" fenfe ne doit jamais erre plus grande que de 140 toi–
" íes, ni plus petite que de no aux places qu'on ap–
" pelle
royales,
il a pour ceue caufe deux fuppofitious ,
, qu'il appelle
dwx manierts ,
donr la prrmiere qui
, efi la grande, fait foo cóté extérieur de 200 toifes
, dans tous
les polygones; ce qui donne par-tour 140
,
toifes pour la
ligoe de défenfe, felon fa maniere gé–
" nérale de fortifier ' qui en de dpnner fept dixicmcs
,. parties du cóté rxtéricur
a
la ligue de In défeo fe,
&
la moirié de
la reuat!le
a
la face. L a feconde ou la
11
peme fait par·tOUI le meme CÓté extérieur de 170
,
toifes; ce qui dorme un peu moins de 120 toifes pour
,
la ligne de défeníe: daos leíquels termes il enferme
,
tout ce qui le peu t furtiñer, paree qu'une plus gran-
de érendt•e du córé extérieur rcnd la défcufe iuutile
, par
le
trop .gran.d .éloigoement des Aancs,
&
qu'u–
' oe plus peme dtm111ue la loogueur des Aanc,, aug–
:.
mente iuurilemcnt le nombre des bafiions
&
la dé·
11
penfe.
,. Soit
(PI. 1/l.
de Fortijicat. jig.
3·)
11
B
le có¡¿
,
euérieur d'un exagone; taites a ces
deui
eurémi–
" tés
A,
B,
les deux angles di minués
11 Be,
B
11 e,
" chacun de 2) degrés ' <els qu'ils doiveot erre daos
,
l'exagone, par les deux lignes de déti:nfe
11
G,
BE,
, qui
le terminetont aux points
F, G,
en
les taifam
, chacune de fept dixiemes parties du córé ertérieur
,
11
B;
divifez les tenailles
11 e, Be,
chncuue en deux
,, égalemenr aux P.oinrs
D, E,
pour avoir
les faces
,
11 D , B
E;,
&
me'l.
les
tlJncs
D F, E G,
avec la
, counine
FG.
ll efi aiíé de comprendre par ceue ñ–
" gure'
ce
que l'aureur a¡oi\te
a
fa
fortificatton
pour
On finira cet article par un
précr~
de la
fortíficatton
ce M. Blondct. Le nom'
&
la grande réputatJOO de
l'auteur efi uniquernent ce qui nous y engage; car la
¡;¡rande dépenfe qu'elle exige ne permet guere de pen–
lcr qu'elle foit ¡amais exécutée. Ceue contidération nous
ta.
ret~dre
.daos une rres-bonne défeníe. 11 prend en
, premter lleu Cur
les flanes
D F, E G,
les
Iignes
D
,
H , EH,
de chacune ro toiCes, pour la grandeur de
chaque orillan quarré,
&
il employe le refie au flanc
, couvert, qu'tl retire en-dedans de cinq oo fix roiíes,
•
, &
ccue retraite tui fen pour alonger les courrines aux
,
ba-