FOU
nombre de meches néce!Jaire au. degré de feu. qu' on
veur donner . Ce
[ot<r>r<ar<
f<!
rrouve daos L ibavius,
d'ou
il
a palf¿ fucccffivernent daos les ouvrages de Bé–
guin, de Sgobbis, connu fous le nom de
Montagnana
la
patrie , de Lémery,
&
de M. l'abbé N •>ller,
t . LV.
de[<~
l<fOns de Phyfi'{· explrim.
mais avec
qudquc~
nccclfoirc> ditférens .
L e fecond, donr nous croyons le Févre l'invenreur,
ou rour- au- moins celui qui le premier en a donné la
d~fcriprion,
fo rrouve auffi
tome
11.
de la bibliotbe9ue
pharmac•ruit¡ue
de Maoger, PI.
XL.
fig.
2 .
On le voir
dans la
!l.
Pl:mthe
de le Fevre,
&
il eCl marqué
Ji·
gure
6;.
dans les nl\rres. Ce
fournea",
dir l'aurcur ou
nous l'avons pris, pcur fervir
ii
plufieurs opérarioos de
ch1mie capables de farisfaire
&
de p'quer les plus cu·
rieliX.
11
doit erre fait d:une bonne terre bolaire, COm·
paéte, bien pérrie, bien liée,
&
bién cuire, afin que la
chal~ur
de
la lampe s' y cooferve bien . Si
1'
on crai –
gnoit qu'elle ne tranfpir3t, on pourroit enduire
le
de–
hors
&
le dedans du
[o11rneau,
apres fa cuiiTon, avec
des blancs d'reufs qu' on auroit réduits en cau par une
conrinuelte agiration .
Ce
[o11rneau
doit erre de rrois pieces, qui auront en
tour
2
r
pouces de haur.
11
fera épais d'un pouce,
&
en
aura 8 de diamerre dans reuvre . La premicre piece ou
bafe en aura huir de haureur ; fon fol fera perc¿ d' un
trou de 4 pouces
&
demi de diametre. Cerre ouverru–
re en faite pour le palfage de la lampe qui en aura
3
de diamerro,
&
2
de profondeur. Certe lampe fera ron–
de
&
couvette d'uoc platine ayant dans foo milieu un
trou environné de fix autres également éloignés entr'
cux ,
&
de celui dn milieu . Chacu n de ces trous fera
a!Te1. graod pour admettre une mtche de r
2
fils au
plus. Le fecond corps aura- 7 pouce> de hau< ;
il faur
qu'il >'emboite june daos le premier,
&
qu'it ait qua–
tre partes de terre qui ayent un pouce de faillie daos le
fourneall, pour foOrenir -un vai!Jeau de terre ou de coi–
vre qui aura lix pouces de diametre
&
quatre de haor.
Ce vai!Teau de
terre e(\ une capfu le daus
laquelle on
mettra
a
volooté de l'eau , des cendres, ou du fablé',
pour í'ervir d' inrermede
&
faire un bain qui en tirera
fon nom . Ce que nous difans- ici, ell une modifica–
tioo qui ne fe trouve point dans
la
figure. Car on n'y ,
voit qu'un petit rebord faillant d'un pouce tout-auwur,
qui fourient un uépié; aioli oo pourra choifir.
11
faut
aufli que cette fcconde piece Oll corps foit percé de
deux trous a l'oppofitc l'un de l'autrc, d'un pouce
&
d~mi
de diameue. O o y ajuClera deux cryClaux de Ve–
Difc' Ces deux trous doivent erre prisa la hauteur de 4
pou~es
du fecond corps,
&
ne lui lai!Jer conféquem–
ment qu'un pouce
&
demi au ddfus d'eux . Tout vis–
a-vis, daos le vai!Jeau qui enferme !'ceuf phito[ophi–
que , feronr ouvertes deux
autres fenetres, auxquelles
.()IJ
a¡uClera auffi deux verres pour 'voir le changement
des cuuleurs,
&e.
dans l'opération, au moyen d' une
chandelle qu'on mcttra
a
la fencue oppo[ée
i
celle
a
laque!le on
re~ardera.
La troilie me piece du
fot~rneau
doit erre de
6
pou ces~
p0ur achever les
21
pouces de
13 hauteur enriere. Elle doir erre faite en di\ me ou en
hémiCphcre,
&
avoir daos fon milieu un trou d'un pou–
ce de diametre.
11
Cervira
a
recevoir plufieurs piecci
pyramidales de trois
ligues chacune, ayanr un rebord
qui s'appliquera fur
le bord du
trou, qu' on bouchera
par ce mayeo autant
tx
auffi pc;u qu'on le voudra. On
aura une autte piece nuffi pyramida1e , qui fermera le
milieu s'il eCl néceiTaire.
11
taur qu'il y ait encore qua·
tre autres rrous fairs comme le premier. l is feronr faits
daos le troiliemc
&
quatrieme pouce de la hauteur,
&
également éloignés les unst<1e1 auues. Ce font ces trous
qui fervent de regirre au
fourneau
de lampe, c'eCl-
a–
dirc au moyen
def~uels
ou gouverne la chaleur; fans
comprcr qu'on remplit encare les memes vOes par l'é–
loignemenr ou l'approximation de la lampe . Cette lam·
pe Cera pofée fur un rond de bois aJuClé fur une vis
qui l'élevera ou l'abailfera
a
volonté. On changtra en·
corc
le degré de chaleur felon les différentes opéra–
lion< , en allumant plus ou moins de meches,
&
les
faifaur avec plus ou moins de
fils chacune. Mais on
ne fixe guere bien le degré de chaleur au poinr ou il
conv1em, qu'au
mayeo d'un thermometre
qui peut s'in–
troJuire ail'ément daos le
fournetzll.
On pourra reéli–
tier les huiles dont on fe Cervira pour la lampe, fur de
l'alkali fixe bien calciné. Par-la elles donoeront moins
de fuie
&
plus de chaleur , paree qu' on leur enleve
· leur hum•dité
&
mucofité. Les meches doivent c!rre
d'ur • ou d'alun de plume , oo d'amiantc . On peut ce–
pendan! leur fubClituer la maellc de fureau OU de JOOC
FOU
I97
bien defi'écbée, qu'on changera toutes les 24 heures · ce
qui fait qu'il faut avoir deux
lampes qu' on
fubllit~era
!'une
3 1'
3Utre, afio qu'
il
n'
y
ait
:tUCune interruption
daos la cbaleur. Si on eruployc la m oelle de fureau ,
il faut qu'
il
y ait une perite pointe de fer aiguc , qui
foit
foudée au fond de la lampe,
&
qui réponde au
milieu du trou do couvercle qui doit courertir la me–
che. Ce couvercle peut cncorc
~rre
fiottanr , au moyen
de quelques per irs morceaux de liége ,
Celan
une mé–
thode qui dl trop connuc pour que nous en parlions
davaorage.
Au reCle, il cCl évident que ces
[o11rnearcx
de lam–
pe, particulierement ce dernier •
&
m eme tous ceux
dont
OOUS 3VUOS
parlé JUfqu'ici, fuot emplayés
a
d'au•
tt<s opérations. Nous en parlerons eo fon lieu.
Les
fournetz11X
a
capfule qui font
ind iqués dans les
anreurs !arios fous le nom de
furni caeinarii
, doivent
erre auffi placés avec les
fourneaux
á dilliller par a–
fcention, toir paree qu'ils y Jervent fou venr, foir paree
qu'ils font do genre d'autres bains , qui rrouveront ici
leur place . Ces
fourncaux
fonr principalement de deux
cfpeces ; ou ils fervenr par empruot aux capfules , ou
bien ils y fonr particulicremenr deClinés;
&
cerrc Cecon–
de efpece re rrouve quelquefois
comprife fous le nom
d'athanor.
Quant
a
la prerniere, elle di compo[ée d'in–
dividus femblables
a
quelques -uns de ceux que nous a–
vons
dé
pi
mentiouné!t,
&
~
d'au(res que nous verrons
dans la fuire Cous le nom de
[ ottrneau
de dinillation la–
rérale,
&
meme
d'athanarJ.
Auffi
n' en
3\' 00S-
nou;
repré[enré qu'un, pour l'ap parcil don t
il
e!l fuivi; c'efl
celui de la
fig.
13.
il reflcmble parfaitement
a
lafigtt ·
re
14. ainli nous n' en donnerons point de defcription .
Nous dirons feulemcnr un mor en pa!Jant du vai!leau
d'ou ils tirent leur dénomination .
Uue
eap{ttle
eCl
un petit vai!Tcau bémiCpbérique de
terre, de tille, ou de fonte,
&
Couvent une poele dont
un a coupé la
qucu~,
on ce que les otliciers appellent
un
diable
, qui fert
~
contenir l'intermede fec dont on
fe Cerr quand on ne veut pas expofer un corps
ii
feu
nud .
La fecondc cfpece eCl un genre particulier, dont nous
n'avons poinr encare v(l d'exemple jufqu'ici. Nous ren–
verrons
ii
leur place cenx dont quelqu'accelfoire a chan–
gé le nom. Ain(i nous ne patlerons ici que de la
{igtt·
re
23.
qui eCl un
fourneau
a
capfule propre , ou un
bain de fable uoiquemcnt employé
a
ce dont il pone
le nom. On
\'a
pris daos la
PI.
IV.
t.
l .
de Schlur–
ter, qui
l'
employoit
a
dépanir . O o apprendra par la
fuite que l' ufage du bain
de
fablc
eCl
tres - érendu .
L'auteur en queClion s'en fervoit
il
placer plufieurs ma–
rras ou cucurbites . Pour cet effer , on confiruira des
murs de briques , dont la longueur en-dehors fera de 4
piés fur
2
piés de large,
&
la
hauteur de
2
piés
3
pou–
ces .
11
aura en-dedaus un pié de
large fur
3
pi~s
de
long
a
l'endroit du foyer. Son Coupirail Cera de 9 pou–
ces en quarré. Le cendrier regnant dans .roure lo lon–
gueur du
fourneau,
fcra de méme largeur. Au · de!Tus
Ceroot des barres de fcr p
oféesCur un petit mur d' ap–
pui qui fe trouve tout fait p.tr cette conClruét ion. Ces
barres ferviront de grille
il
lachautfe ou foyer. A quel·
ques pouces au-de!Tus du foyer, feront
ma~onnées
au
m eme tems que la brique, des barres de fer pour foO–
tenir une plaque de róle épai!Te, Cur laquelle
<>O
mettra
le fable. A u- bout du
fottrneau
eCl un regltre pour l'if–
fue de la flamme
&
de la
fum~e
. On lui aJOCle
un
tuyau de poele qu'on pone dans une chemioée,
&c.
Les différentes efpeces de bains ne font que des
[ottr·
neaux
femblables
il
quelques-uns de ceui doot nous a–
vans déjil parlé, mais qui portent des norns dific rens,
relativement
a
l'intermede qui conClitue ce bain . 1\ iofi
nous oe par!erons pour le moment que d'un feu l
fo ur–
neatt
paniculierement deCliné au bam-marie. Ce
fou r·
neatt
ne ditfere do précédent qu'en ce qu'au lieu d'une
fimple plaque de róle ou de footc, on y
3
encafiré un
chauderon de cuivre pour tenir de l'eau . M ais ce chau–
deron pourroit également contenir du fable , . des cen–
dres,
&e.
s'il fe br(lloit tra p vire, on le fero11 de fa n–
te . Ce
fourneatl
eCl notre
fig·
1
r . On fair done des
murs de briques de relle épa¡!Jeur
&
longueu r qu' on
veut. La largeur en auffi indifféreote; mais on ne don–
De que peu de largeur
a
l'endroir ou l'on met le bois ,
pour
1'
épargner,
~
p3rce qu' il ne
fau~
pas un grand
feu. On luí donne, par exemple, un pté de large,
&
aurant de haul,
fi
ce
four>uau
eCl
de la meme gran–
deur que le précédent ,
&
fi on ne lui met poinr de
grille comme
a
notre
fig.
11.
&
quaod il eCl élevé
a
la hauteur coovenable pour admcttte un chauderon de
10
\