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FOU

diamelre; mais on biffe

a

cóc~

une échaocrure poor

patler fon cou, comme noos l'avons dh d la

fig.

I.

lcllc

rllla conllroaio'n do maffif du

[o11rneau.

O

o

cou–

vre ce maffi f d'une picce de terre mobile pour réver–

bérer la flamme; c'efl un dóme corome celuí

du

four·

,.,111

de la

jig.

r.

qui a un trou daos fon milieu avec

une naiUance de cnyau

a

hquelle oo en adapte qu.clque–

tois plufieurs piés. Ordioairemem on oe faít poínt

d'6-

chaocrure

a

ce dóme. paree que celle do corps du

foMIUQI<

en alfe:¡ profonde;

&

quand

00

veot l'emplo–

yer

~

d'autres ufages, comme par ex. au bain de fable,

avant qoe d'y mcnre une capfole, oo a une píece qui

remplit l'échancrure, comrue nous

1'

avo.ns

dit de la

fig .

1.

Ce dóme

&

ceue piece font faits de la meme p!te

IJUC

les aucres

foJ(rntau»

en terre .

11

efl bon d'obfer–

ver que commc ce

[oflrnea11

ell Cu¡et a re fendre en

cunféquence de la violcnce du

f~u,

on !'arme vis-a- vis

de la grille

&

a

fa partie (upérieu¡e' fous l'échancru–

re, de barres de fer larges d"'enviroo deux pouces,

&

~paiff(S

de cinq ou fix lignes , pliées coO)ttle il con víenr.

On les fcelle daos le mur aupres duque! le

fourn ta"

en

connruit; ou elles font le tour, s'il ell ifolé. On ren–

trc quelquefois les briques qui doivcnt

en

étre coover–

res,

afin

que les barres foient au mémc oiveau que le

{OIITIUMI ;

il n'y

3

OUl ÍOCOOVéOÍCD[

a

fe permettrC Cet·

te élégance, quand la chofe ell poffible do c6ré de l'e–

xécution .

Ln porte du foyer ell de

m~mc

largeur que celle du

cendrier, mais moins élevée ; o

o

les ferme l'une

&

l'au–

tre nvec des briques taillécs exprcs.

Choras

vouloit que la figure du foyer

mr

ronde non–

feulcment, mais encare dliptique par (e bas, oomme

nous l'avons dlt du

fmrneau

de Béguin, pour épargner,

difoit·ll, le charboo ,

&

pour que

\a

cbaleur pOI fe por–

ter vers le haut. Doerhaave auffi fair fon

fournM fl

el–

liptiquc: mais Ch.arns aprl:s a,voir

bien die, veut que

les quntre rcgitres qu'il fait :\

Con

fou rnea" ,

dans le cas

o\i il

l'emplo~e

au bnin de fable, commeocenl des la

grille. Ces quatro trous, quand on les fair, doívent 1'–

tre placés de

f.t~on

qu'ils pui(Jent érre recouven s pa r le

dóme, fnns quoi ils diOlioueroicnt la violcoce du feu.

Pag.

77·

On multiplic, pour ainti dire ,. ce

fourneau,

en le

cnnllruiflnt a!fe1. grond pour qu'il puitle conteoir plu–

lieurs cornues; on en voit uo

Pl. l.

de Lémery, qui

en comien t fix; íl reffemble affez

a

In galcre des di–

llillntcurs de París: Charas en a repréfenc é u

o

a

q.ua1re

cornues, qui

a

paiT~

daos la

PI. IX.

de Manget; ma,is

nous ollons décrirc le plus grnnd de tous, c'en celui

des dillillateurs de París.

·On l'1ppelle la

gakre

(

'VOJ<Z

notn (ig.

7· ) c'ell un

grjnd

fot4nuau

loug, confiruit en briques qu'on

JOÍot

cni~mble

3

plufieurs raogs. On éleve toul fimplemeot

lite le pavé deux

m~rs

paralleles de la longucur que

d~mande

la quantilé de vai!fenux qu'on veut y placer,

&

a

eelle díllance l'un de l'autre, que dcux de ces vaif–

fenux puiff<DI

f

aller de frmll;

a

UO

pié de haut, on

fcelle dans le mur du

follrllear¡

des barres de fer pin–

tes, de dillance eo dillance, pour foOtenir les vaiffeaux:

on l'élcve encare de

fa~oo

qu'il puilTe cacber ces

~aif­

fcaux,

&

on fsit le mur en talud extéríeurcment . L&

pone en de la largeur du

Jo~trneall :

eUe e!l couverte

par un ou deux rsngs de briques qui font une petite é·

IL

1

Vntion par-deffus, quí fe rrou ve précifémen1 de ni–

''eau ave

e

In pnrtle fupéríeure des vniffenux. A l'eltré–

tnit<i oppofée eO un topu de poéle de cioq ou

fix

pooces de diamwe. Quaod on veut di!liller, oo met

un double rnng de cuines tone le long du

fourveatl;

oo

les a¡ulle

a

d'nutres qui fervem de récipient

&

qui por–

teO[ for le mor en talud . Nous profcriroos ceue mau–

vnife pratiqoe en parlaot des vaiffeaux. O o coovre toos

les vailTenux qui foot dnos le

fournea u

avec des miles

&

des

CJtrreaux done on bouche les inrervalles avec de

la terre

a

tour,

&

l'on nllu rne le feu qo'on f•it de

bois; tel ell l'appareil avec lequel les dillillateurs font

l'e>u·forte

a

París.

_ La

fig .

67.

en non-feulernent

un

appsreil de dillilla–

tton

latéulc, mais eocore d'une dillillation ou l'on ex–

pofe le corps

a

difiiller au feu ood, Caos l'imermede

~·•ucun

vaiUeau: nous avons promis , en parlam des

rourneau. :\ aludels, de parler de la

fig.

66.

en méme

tem>; c'ell nuffi ce que nous aliaos faire, paree qu'ell.e

cll

~ans

le méme geore, quoiqu'elle foil pour la fobll–

m.uton-

floyez

Glauber,

fur~•.

,.•..,.

philo[opb. page

t .

L•

gran~eur

du

Jour,eau

fig.

6-.

n'eO poiot

6x~,

on peut

h11

donoer celle qu'on voudra ; cela dépend en–

core de

la

qoamité de rnatierc qu'oo a

a

uaiter; peo

To,.e

flll.

F OU

2-0I

imporrc auffi

qu'il

foit rond ou qoarré, en briques. OIS

en eerre. Sur un pan de dismerre, il doit en "'oir qua–

Ir<

de haut; oo depois le fol ;ufqo'a la grille, u

o

dc–

puis la grille ¡ufqu'au trou par od l'on ¡e

u

e le charboo,

&

les deox autres depois ce trou jufqu'a ce\ui qui ell

delliné au canal enfilé par les vapeurs, qui doit fonir

au-moins d'un pan hors de la paroi, pour empecher que

les récipiens ne s'échauffenr par la proximité du

[ol<r–

ntau .

Ce canal doit avoir

it

fon eurémité le tices du

diametre do

fourntau,

Caos comprer que la partie qui

y ell fcellée doit etre plus large.

11

fauc que la grille

foit telle qu'on ait la facilité de l'óter au befoin pour

la neuoyer; car comme elle en ailemeot obllruée daos

la dillillation des fe\s qui fe fondent a-travers les cbar–

bons, il

~nive

qoe la communication de l'air avec le

feu en inrerceptée'

&

conféquemmcnt la dillillation in–

terrompue. Pour plus grande commodiré, oo peut la

fai<e de

quatr~

ou cinq barres de fer ifolées, foíl teoues

par de>Jx autres;

il

y

aura entre elles un cravers de doigr

de dillance,

&

elles fort irom du

fotlr»ea",

afiJI qu'on

air la facilité de les en tirer avec une teoaille daos le

cas od il faudra les nettoyer; enfuitc de quoi on les

remet eo place: il efl metl)e a-propos que le

[otlrntat<

foit ouverr vis-a-vis la grille, pour plus de facilité.

Ce

fotrrneall

doit etre cooverr d'uoe pierre ou d'uo

carreau de terre ayant un croo au milieu, avec une rai–

nure tooc-autour pour recevoir ce couvercle

&

l'nppli–

quer plus ¡ulle,

a

l'aide du fab le ou des cendres qu 'on

y

mema : par ce moyen, le cercle bouchera,

&

empe–

che<n mieux la diffipation des efprits des corps qu'on

}Citera daos le

f•"'"'"";

ainíi ils ferom forcés de paf–

ler

totalewenc daos les récipicns : nous ne parlerons poitt l

ici de ces vai(feaux ' c'ell

a

kur article qn'ils dnivent

eue

renvoyés.

&

qu'oo

doil voir ce

que

nous a.vons

a

dire du manuel géoéral de la dillillation dans ce

[o11r·

neau.

Apres ce que nous avons dit de celui quo fert

pour la dillillation latérale, nous u'avons que peu de

chafes

a

a¡oOter au fu¡et de celui qui fer{

a

la fublimn–

tion: le trou. du premier, qu'on ferme d'un cooverclc ,

en daos la

fig

66.

ferm é par le bas du premicr alude!

qui

y

eoue; roo dóme n'a point de regitre, les ahr.1el¡

en ferveot.

N ous avoos déja parlé de la

figure

Ó9:

nous l'avons

mi.fe

au nombre des

fo,.rntaflx

de décoétions; mais elle

peut eocore trouver fa place ici en qualité de

fuurma u

feovant aox dinillations latérales, comme il paruir par

le vaiffeau done elle eO chargée. N ous ne nous éten–

drons fur €et article qu'en parlan e des vaíi:Teau¡:.

L i

figure

73·

n'c!l

a~

fond que la répétirion de la

prem íere , qu'on a mife ici plus pour l'appareil que poor

l'utilité: nous •n donnerons cependaot les proponions,

paree qu'elles font un pea dilférenres. La figure eo que·

Il ion a

2.2.

pouccs de haut, fur huit de dianietre en-bas,

&

neuf

&

demi daos le haut '

a

la partie la plus lar ge

de fon dOme, hors d'reuvre . Son épai!feur dl d'un

pooce

&

demi. Le cendrier

a

cioq pouces de haut,

y

compris l'épaiffeur du fol; le foupirail ell large de ttois

pouces,

&

hane de deux

&

demi . Le toyer en haot de

huit pouces,

&

a fa bouche arquée, fes pitaos

&

fa

grille, comme nous l'avoos détaillé on parlaot de la

fi–

gure premiere: cette bouchc eO hau te

&

Jarge de uois

pouces . L'ouvroir

a

foo échancrure pour la cornue;

il en haut de

quat~e

pooces

&

demi . Le d6me ell do

me

me hanteur'

&

a un trou ou reglere au milieu d'oo

peuce de diametre' qu'on diminue

a

volonté au mo–

yen d'un couvercle. Les portes onl leur fermeture

a

l'ordinnire.

La

figurt

t

4f·

en daos L ibavius.

pag.

3U.

qui l'a

prife dans

Evoo~mos,

pag.

90. C'ell

un

fo..rneau

en

brrqnes quarré' pone dilliller les acides minéraux

a

fell

oud: on y voi& denx matras pofés horifootalemenr,

dont l'un ell le vaiffeau diníllaLOire

&

l'auue le réci–

pient. Les barres foot courbées, pdur s'a;uner au vaif–

feau qui pn!fe par un uou, comme ooos l'avoos déJa

' (]

fig.

69.

tirée de Glauber. Le dóme a on

tro~

ou

r~gilre

au milie

u~

comme

il

coovienr; mais

on

YOit

.cn–

core quatre regicres iootiles

'&

nnHibies aux qoatre cotos.

On n ifolé expres une des barres pour eo donner l'idée.

La

meme courbure fe uouve auffi dans Doroa:us ,

oos n'eo dirons

pas

davamage fur ce

fMrneot• ;

ooe

plus longue explicatioo feroit ioutile. O o en peot

~oír

la 6gore.

La

figure

161 .

eO eocore un

fourmau

dont

DllOS

a–

voos parlé

~

la f<a oo de,

fourneall.r

a di{\iller par a–

fceo6oo'

&

daos fes fubdivi6ons eo

f•unuaux

a

ca–

pfule,

a

alude! ;

&

elle n'eft

~o

eifet auue chofe que

les

ulleofiles rtpréfeoté'

fiz .

n, 1:¡, 14.

L'appareil,

Ce