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II2

FOR

che

B

o'en fouvent pas ranr pour percer plus v?re, que

pour l'empécher de s' engager daos les panies du mé–

ral · ce que ron appelle en rerme de

1'

an,

gripper

.

Qu'and cela arrive, cela fair fouvenr caffcr le

foret,

pour

peo qo'il foil meou oo délié. On a des

foretJ

arfor–

tis

comrne des coivrors, de toures forres de gro!Teurs.

Quelquefois on a une efpece de manche rond

K

xr

(

voyez leJ

mému

Planchn ),

daos Jeque! on peor •JU–

fier

&

faire renir difrerens

foretJ K

:

par ce moyen, oo

feul CUiVrOl

r

&

UO manche

X,

ferven! pour

UD

grand

nombre de

foretJ.

Foret

a

noyon,

ell un

for<t

R

S (figure de la. mime

Planche) ,

donr les H orlogers fe fervenr pour fa1re

de~

noyurcs circulaires

&

plates dans le fond,

&

percées

a

leur ceorre. Les

foretJ

fon t percés pour recevoir le pe–

ti! pivot

S,

qui

(e

mer dans le trou autour duque! on

fair

13

creufure : du reO e, oo s'en fert de la meme ma–

niere que des précédens .

On fait fouvenr

1~

tige de ce

foret

d:égale groffeur

&

bien ronde, depUis

1

JUfqu'en fa parue

R .

On y a–

juOe alors un canon, au bout duque! e(! réfervée une

af!iette ·

&

l'on met une vis dans

le milieu de ce ca–

non·

d~

telle forre qu'apres l'avoir viffée

a

un ccrtaio ·

drgr~

elle puiffe prelfer la tige do

foret .

Cette vis fert

¡¡

arri:ter

l'af!iette dont nous venons de parler,

a

dif–

fé renres diOances de la meche oo du tranchaot, felon

que les cas I'exigeot . Ao moyen de la pirce précéden–

te, qo'on appeJie

[Hpport,

011

efi SUr

de

faire Je fond

des noyores beaucoup plus paralleles au plan

de

la pla–

tine

Oll

de Ja piece dans iaqueJie

00

Ja fait;

&

l'on en

en meme tems plus ccnain de la hauteur qo'on

Ieur

donne.

( 7)

F

o

R

E

T;

on nomme ainfi,

danJ 1'

lmpri~urie ,

une

rablet te divifée en dilférentes eelloles, dans lefquelles on

ferrc les bois qui f.rvent

a

garnir les formes pour l'im–

politiou; tels que les bifeaux, les tttieres, bois de fond,

&

nutres .

F o

R

E

T,

eO un ootil dont les

'I'onne

lierJ fe

ferveot

pour

~creer

une piece de vin: c'e(! une

efpe.ce

de vril–

le oo inllrumenr de fer pomtu qo1 fe t

ermme

en me–

che pa( oo bou t;

&

de I'autre efl emmaoché par

le

travers d'on morceao de bois qui rient Iieu de marteao

pour frapper le faulfet dans

le

trou qu'on a fait avec

le foree

.

*

FollE

T,

en parmi

leJ 'I'onáeurJ áe drap,

un in–

firurneot graod

&

eo forme de cifeaux, dont ils fe fer–

vent pour couper le fuperfiu du poi! qui fe trouve fur

une étoffe. Cet innrumen t

e

O compofé de deox brao–

ches tranchantes;

celle

qui e(! roornée vers le toodeur

s'appelle

Jeme/le,

I'autre

má/e.

A

1'

endroit ou com–

m ence le tranchant

de

la femelle,

ii

y a un poids qoi

la charge'

&

qoi aide

a

landre le drap de plus pres ;

&

uo

taffeau o o morceau de bois qui s'arrete delfous

la femelle par une petite verge de fer,

&

qu'oo relíl–

cbe o o ferre

a

difcrétion par le moyen d' uoe petitc

v is. Au haut de

ce

rarfeau en at1acllée une croix oo

bande de euir croifée qui répond

ii

la mailloche, qui

:tppuyée fur le mil le, tire la femelle

a

foi'

&

fait ainli

courir

le

foret

fur route la piece d'étolfe.

!7oyez l'ar–

ticle

M

A N U FA C T U RE. E N LA 1 N E,

a

/'

artic/c

L

At NE.

F ORE Z

(LE- ) ,

Glog.

province de France qui

:t

titre

de

conoté,

&

qui eO l'ancien pays des Ségufiens,

plaxa Segu./ianorum.

On borne

le Forez

au midi par

]e V élay

&

le Vivarez; au nord , par le duché de Bour–

gogne

&

le Bourboonis; au couchant, par

1'

Auvergoe;

&

au levant, par le Lyonnois propre,

&

le neaujoloi.l.

Le

Farez

en baigoé d'on affez grand nombre de rivie–

res, qui foot de cetle provioce un pays ferrile.

11

y

a des mines de fer, d'acier, de charbon

&

de pierre;

ce qui fait que I'on y travaille beaucoup

en

arquebu–

ferie.

Fran~ois

I.

a réuoi par fuccef!ioo ce comté

a

la

couronne. O o divife le

Forez

en haut , qoi efi au mi–

di;

&

en bas, qui efr au nord . Le haut

Forez.

a pour

v illes Feurs, Saint-Etienne,

&

Saint-Chaumoot: le bas

Forez

a R oüan ne

&

Montbrifon .

!7oyez l'hiftoire rmi–

'l!erf. civile

&

eccllf. du pays de Forez, par

Jeao Ma–

r ie de

la Mure,

Lyon,

1674, in-4°. Ce pays a pro–

doit des gens de lettres de mérite, cornme Jean Papan,

Papyre Malfoo, Amoiae du Verdier, ]acqoes-jofeph

Doguet,

&c.(D.']. )

F O R FA

1

RE, v. n. (

']r¡rifprud.) forÍJ facere,

fi –

gnitie

állim¡tter, fairc r¡uelr¡ue 'bofe hori de la regle

~

contre la /oí.

Forfaire fon fief, fa feignett rie, ou juftice ,

daos les

fOÜ tumes de Vitry, Seos, Haynaolr,

&

Cambray, fi-

FOR

gni6e

le commettre;

c'efl-a-dire qoe le valfal cncoort

la commife de fon fief.

Forfaire

!igoifie auf!i quelquefois

confifr¡uer,

comme

forfaire

le doüaire, dans les coGtumes de Clermont

Mons,

&c.

Forfaire l'amenáe,

dans

les

coílrumes

de

Béthuoc,

de L ille,

&

de N amur ; c'efi encourir l'amende.

Se forfaire,

!ignifie

dllinr¡uer; coflt.

Bretagne arl.

4f0.

(.1)

*

F

O

R FA

1

T, f. m. (

Gramm .

&

JYnon.)

On di–

ilingue les mauvaifes aélions des hommes rei3tivemeut

au degré d6 leur méchanceté. Ainfi

faute, crime, for:

fait,

défignent tous une mao vaife aéi:ion : mais la

faut~

e(! moins grave que le

crime; le crime,

moins grave

que le

forfait.

Le

crime

en la plus grande des

fautn;

le

forfait, le

plus grand des

crimeJ.

La

fattte

el! de

l'homme; le

&rime,

do méchant; le

forfait,

du fcé–

lérat. Les lois n'ont prefqoe point déceroé de peines

contrc les

fauteJ; elles

en oot attaché

:1

chaque

crimc:

cl~s

font quelquefois dans

le cas d'en inventer , poor

punir le

forfait.

La

fattte,

le

crime,

le

forfait,

foot

des péchés plus ou moins atroces . Dans une mauvaife

aélion, il y a I'offenfe

faite

a

1'

homme,

&

I'offenfe

commife envers Dieu :

la premiere fe défigne par les

mots de

fat<te, crime,

&

forfait;

la feconde,

en

gé–

néral par le mot de

pichi.

Le pretre donoe

1'

abfo–

lution au pécheur;

&

le joge fait pendre le coupable .

La médifaoce cfl une

faute;

le vol

&

la calomnie foot

des

crimeJ;

le meurtre efi un

forfait.

11

y

a

des fau–

teJ

plus ou moins graves; des

crimeJ

plus o o moins

grands; des

forfaiiJ

plus o u moins atroces. S i

le

mé–

chant qoi atteoteroit

a

la vie de fon pere commettroit un

horrible

forfait,

qoel nom donneroos-nous

:1

celoi qui

alfaf!ineroit le pere du peuple?

f7oye:;s

C

R 1 M

1!.

F o

R FA 1 T, (

Commerce )

vente en gros de plur.eurs

marchandifes pour un prix cou venu, fans entrer daos le

détail de la valeor de chacune en particulier.

Forfait

fe dit auffi des entreprifes ou fournitures que

des oovriers

&

artifaos s'engagent de faire pCJor une cer–

taine fomme, fans mettre

prix

for les pieces en parti–

colier. On dit en

ce

feos :

j'ai fait un forfail

avec mon

meouifler

&

mon ferrurier pour

les

oovrages de ma mal–

fon .

Diéfionn. áu Com>n. (G)

,

F O R

FA

1TU

RE,

f.

f. (

'}uri[prud.) foriJfaé1um

ou

foriJfaé1ura,

en la rransgre(fion de quelque loi pé–

oale.

La félonie du varfal eovers foo feigneor, efl quel–

quefois qualifiée de

forfaiture .

Mais on entend plus communémenr par

forfaiture,

une prévarication commife par un officier poblic dans

l'exercice de fa charge,

&

pour laqoelle il mérite d'e–

rre deOitué: on oe peut cependant obteuir aucun bre·

vet

ou provÍÍJous fur la

forfaiture de

l'officior, qu'elle

n'ait été jogée .

Forfaiture,

en matiere d' eaux

&

for~ts,

eCl

un dé–

lit commis daos les bois, comme Jarcio ou dégat,

&c.

ces

fortes de

forfaiturcJ

font punies de peines plus oo

moins graves, foivant la nature du délit

&

les circon–

ilances.

!7oyez le titre áernier

á~

foráonnance ác

r669.

(.1.)

F O R FE X, f. m.

terme áe Chimrgie,

qui tignifie

une paire de cifeaox dont ou fe fert pour cooper quel–

quc chofe.

/7oyn;

C

1 S

E

A U X.

On fe fert auf!i quelquefois de ce mot pour fignifier

pince

ou

pincctte

:

il en fouvem confondo avec

for–

ccpJ.

Blancard,

&

apri:s lui Quiocy, donoeot

ce

nom

a

un inOromant propre

a

arracher les dents .

17.

F o

R–

CE.PS

.

(Y)

FORGAGE,FORGAGEMENT,~FORGA~

f.

m . (

'}urifprud. )

efi le droit que le débiteur a, dans

la province de N ormaodie , de retirer fon gag

e

qoi a

été vendo par autoriré de JUOice, en rendaot le prix

a

l'acquéreur dans la hoitaioe

a

compter du JOUr qo'il a

ét~

vendu.

Forgager

e(!

la m eme chofe que

retircr

fon

gage.

Tcrrier fait mention de ce droit au

chap.

x .

du

Jiv. !7ll.

&

au

cbap. vij.

du

/iv.

X .

ce qui efl con

forme

a

l'ufage de plufieurs autres provioces de ce ro–

yaume, oii

le débiteur difcoté peut, dans un certain

tems, retirer fon gage,

en

payant ou rendanr le prix

qu'il a été vendu par le fergent, ainfi que l'obferve Ra–

gueau, fur

l'art.

átt tit . jx. áe la cozitume áe Ber–

ry

.

Le droit de

for¡;age

peot etre cédé par

le débi–

teor

a

qui bon lui femble .

Voyez

leJ commenta,ltJJTJ

de la coz¡tJ<mc de Normanáie .

(.1)

F O R GAG N E R, v. n. (

']urif¡r. )

c'en lorfque

le

bailleur renrre dans ron héritage, laute de payement

de la recre

a

la charge de laquclle

il

I'avoit

céd~.

Voy.

¡~