FOR
fp.cede
libertl qo'on
lui
lailfe poor
fe dt!placer de
)'uneou de l'autre maniere,
&
pour fe dérober ou pour
füir; mais
(i
le cavalier d'oilleurs inllruir de la ¡unelfe
des proponions qui cooniruenr la
fcience
&
l' habileré
de la main, en
al
cntif
a
prévenir ceue aél:íon, o
u
pl(l–
tllt s'il en fair.t fubrilemeot
le momenr précis, en éle–
vant
&
en éloignoot fa maio de fon corps dans le cas
ou le cheval voudra s'armcr , ou en la meuarH prcs de
foi
&
en la bailfanr dans cclui ou
il
enrreprendra de for–
rír de la ligne perpendiculaire en-avant, il rendra incoo–
rcllablement la renrarive do ranímal inurile.
Nous devons encore fuppofcr que ce rems
(i
nécef–
faire
a
rencontrer luí a échappé:
le che val s'encapu–
chonne, il fuit: alors on ne doir pas
le reofermer fur
le champ;
ii
impone au conrralre de diminuer prom–
prernent le poinr d'appui lcger que l'on renoir, pour en
revenir eniuire au mouvemcnt de la rnaín que ¡e vien;
de prefcrire,
&
pour reodre
&
repreodre de
nouv~au:
car le palfage fubír de ce méme point d'appui
a
un au–
tre qui conrraindroir davanrage !'animal,
lui préfenrc–
roit une occafion de faire elfon conrre la main, de la
forur,
&
d'en dérruire les ctfcrs.
11
en ell de méme du cheval qui s'empone en ten–
daot le ne?.;
fi
le cal'alier ne rcnd daos
lo momenr,
!'animal fuira toujours,
il
réfinera fans celfe
&
de plus
c11
plus; randis que s'il n'eil d'abord en aucune fa<; on
caprívé, il fe
replacera de lui-rnc?me,
&
fi
daos cer ín–
'iant le cavalier renferme le cheval, cerre aél:ion feule
!'ai re
~
propos fuffira pour
l'arr~rer.
Tour dépend done
rci du rems ou l'on doit agir,
&
uon d'une force d'au–
tarn plus mal-a-propos cmployée, qu'clle ne peor
1•·
mais frre fupérieure,
&
qu'clle ne
fert qu'a accrotlre
la défenfe, bíeo loin de la réprimer;
&
c'ell ainfi que
l'homme de che val en rriomphe, fauf
a
charier d'ail–
leurs )'animal colere qui s'élance avant de s'abandon–
ner,
&
~
fe conformer encore aux maximes déduircs
daos les arriclrs auxquels ¡'ai renvoyé .
(e)
• F
oRe
E
R
LA T
f
R R
E, (
llgrículwre)
c'en pouf–
ler le labour rrop profondémenr,
&
amener en-delfus
une mauvaife rerre qui fe rrouve en quclques canrons
fous
la bonne rerre.
F
ORe HE
1MB,
(
Glog
)
en larin
Vorchemium,
ville d' A llemagne forrífiée, en Franconie, dans
l'évc–
ché de Bamberg, fur la ril'iere de Rednir'l.,
a
fix
lieues
S
E. de 13amberg, huir de N uremberg.
Voyez.
Zeyler,
Francon. topograp. Long.
28d 40
la&.
49d 44·
(D . ] .)
*
F
O R
C
1
ERE
S,
f.
f. (
Péche )
on appelle ainli
les perirs élanlls ou on mer du poiJJon, principalemcnr
des carpes mHes
&
femelles pour peupkr .
F
O R C LO S, ad¡ . (
]11ri(pr.)
lignifie
exci11I
ou
dlehlt.
11
li: drr de ceux qui ont laillé pa!Ter
le
rems
de produire on de coorredire; ils en deme.urent
forcloi,
c'ell ·il-dire
dlchlti. Voyez
F
oRe
L
u s
ro
N.
(A )
F
O R C L U S 1O N,
f.
f. (
JurifP . ) qunji
a
foro
.xclufi•'
en une déchéance ou cxclulion de
la faculté
que l'on
voír de produire ou conrredire, faure de l'a–
voír faír daos le tems preferir par l'ordorrnancc, ou par
le juge .
Juger un proces par
forelufion,
c'ell le juger fur les pie–
ces d'une parrie, fans que l'aurre air écrir ni produir,
quoíque les délais donnés
a
cet efrer foíent expirés.
La
forelufion
n'a pas lieu en matíerc críminelle.
Voy .
l'ordonnan<e de
r67o,
tít. xxiij. (A)
F
oRe
L
u
Sr o
N,
m matiert dt (ucuffion,
fignific,
dans quelques
coílrume~,
txclufion
d'une perfonne par
une aurre qui en appellée par préféreoce; comme cela
a lieu dans la coílrume de Nívernois pour les
fuccef–
fions
collaréralcs immobilíaires , dont les
freurs
fonr
forclofes par les freres .
(A)
F
ORe O
M M
A N D,
í.
m . (
]11Yifp.)
rcrme uficé
daos cerrains pays en maricre réelle
&
de révcndication,
pour exprimer une ordonnance ou mandemer.r de ¡un í–
ce, qui Mpouille un polfelfcur de
Con
indíle dérenlion .
On appelle hérirages ou bíens
fortommandb,
ceux qui
fonr ainfi revendiqués.
Voytz aujly lt du payi de Lié–
/{<,
chap. jv. art.
20. 21. 22. 24.
chap. xxv. art.
f ·
&
6.
&
cb. xxvj.
(A)
• F
ORe
U
LE,
f.
m. (
Mythol. )
Les dívioirés s'é–
toient multipliées che?. les Rornaíns au poinr, que
1
a
garde d'une porte en occupoir rrois : !'une prélidoir
Tome
1711.
(
1)
U
fe
roble qn'on parle
ici
aux
Leac:nrs
idolatre,,
comme é:toient
les :wcic:ns Romai1u.
ador.uears
non pas d'un fcol mais de plufieuu
Dico
x Preremera.ent la
circonfpcaion
3 b.quelle s'aoncnt les hom–
lllCS
c.ft:
inutilc,
puce
que ront ce qae Dicu a rcvclt! . lk qu'il exi-
F OR
107
&U
l.
b:lttJns.
, c"écoit
f &rcule;
une autre ao x
gonJs ,
c'é–
roir Cardt•a ;
&
la u oilieme au feu il de la purre . Voih
rrois dien x, nú il
fa lloic
3
peine un homrne.
•
F
O R
D 1
1
DE
S ,
r.
f. (
Myth. )
ares que
les
Romaíns célébroienr le cirrquieme d'Avril,
&.
dans lcf–
quelles ils ímmoloknt
~
la rerre des vaches pleíne• .
For –
dicidt
vienr de
f orda,
vache pleine,
&
de
cd'do ,
¡e
toe;
&
forda
de:
<?Óf·~,
tr•t«fó, .
Ch::~q ue
curie
in1moloir
fa vache. Ce qui n'ell pas
inurile
3
remarqutr , c'eil
que ces Cacrifices furent innírués par
uma, daos un
rems de Clériliré commune aux campagnes
&
aox bc –
Cliaux.
11
y
a do l'apparence que le
légís lareur fon11eo
a
af!oibl ir une de ces calarnirés par l'autrc,
&
qn' il
fic
roer les vaches pleínes, paree que
la rerre n'arnir pas
fourni dcquoi les nourrir
&
leurs veaux: mais
la cola–
miré pafia,
&
le facri6ce des vaches pleines le perpé–
rua . Voil:l
l'inconvénienr des cérémonirs
li.lFerllítíeu–
fes, roO¡ours d:él:ées par quelque uriliré gt'néralc ,
&
re–
fpeél:ables fous ce poinr de vOe ; elles devicnornt oné –
reufes pendanr une longue luire de
fiecles
a
des pea–
pies qu'elles n'onr foulagés qu'cn momenr . S i l'inrer–
vention de la diviniré cll un moyen prefque sOr de plier
l'homme groffier
a
qudque ufage favorable ou coorraire
~
fes inrérers aél:uels,
~
fa paffion préfente, en re van–
che c'en nn pli donr rl
ne
revíent plus qoand
il
l'a pris;
il en a relfenri une uriliré palfa¡;ere,
&
il
y
perfine moi–
tié par crainte , m nirié par reco nnoíllance : plus alors le
législareur
g
monrré óe fagelfe daos le momenr, plus
le mal qu'il a fair pour la Ji.lire efl grand. D 'ou je
conclus qu'on ne peor
ccrc
rrop
circo:~lpeél
, quand on
ordonne aux
hommes quelque chofe de
la pan de
díeux.
(r)
*
F O){
LA eH
U
RE ,
C.
f. (
Are d'DtJrdijJage
)
défaur qo'on remarque daos les ouvrages de hamc-l if–
fe, qui provienr ou d'une corde mal ciréc, ou d'un lac
mal
pri
.
• F ORLA
N
'1
U
RE,
C.
f.
(Are d'ortrdijJage)
e'
di:
un déf.1ur qu'on remorque dans roure érofte ,
&
qui
y
provienr de la mal-adrefle de l'ouvrier
a
faire courir
fa
naveue, ou allcr fes marches.
• FORER, v. aél:.
(Arti mEchan. ,,¡,r, en buir,
en
tuivr<
&
en
mita11x)
c'en percer un rrou daos une
piece . Pour
f urtr,
l'ouvrier prend un forer (
VO)'<Z rar–
ticle
t
oRE
T);
il le choillr felon le rro u
&
la mariere
qu'íl doit percer.
JI
prend
la palerte (
Voyez tarticle
P
A LE T TE);
il monte le
forcr
fur l'arfon (
Voy tz
l'articlt
A
R
S o
N ;
i!
place
le bouc arrondi du foret
daos une des perires cavirés pratíquées au morceau de
fer qui occupe le milieu de la palene.
11
appuie la poinre
du forer conrre la piece
a
percer. qui doír erre arrerée
daos un érau.
11
fair mouvoir ou touroer fur lu í- meme
le foret, donr íl a foin de rremper de rems en rems la
poinre daos l'huile, pour empécher qu'elle ne
fe dé–
rrempe,
&
le rrou
fe
fair. Lorfqu'il ell fur
le point
d'ecre achevé, ce qui fe
reconoolt
a
une perire borre
ou lenrille quí fe forme au c6ré de la piecc oppofé
a
celui que l'o n perce, l'ouvrier rourne
le forer moins
vire,
&
le prefle moíos forr conrre la piece: fans cerre
précauríon ,
la poinre du
forer venant
a
rraverfer
la
píece fubiremenr
&
avec violence' le forer pourroit erre
ca!Té.
On appelle cette maniere de forer,
fortr
a
la palettt;
mais on fore
a
la machine. Subníruez
a
la palerre un
morceau de fer coudé des bours en équerre; imaginez
fur ces deux bours coudés perpendiculairement, pn fo–
rer
arr~ré
&
mobile, préciférnenr de la meme maniere
que l'arbre d'un rour ordinaíre l'ell fur le
rour; faíre¡
palfer la corde
d.:
l'arfon fur la bolre du forer ; faires
ruurner le forer,
&
appliqun. forremenr la piece
a
per–
cer conrre la pointe du forer .
Ainli en foranr
3
la palelle, on pre!Te le forer contre.
la piece; au conrraire en foranr
a
la machioe , on prelfe
la piece conrre
le
furer .
V uyez
,
dani noi Plancha de
Strrurtri~,
une
ma~hine
a
forer
.
FORESTA
G
E, (
Juri(prud.)
éroir un droir que
le foreflier d'un
fd~neor
<'roic obligé de lu í payer
a
ri–
rre de redevance . En Breragne, ce droir cona!loir
en
ralfes ou écuelles, que
les offi cíers des forers du fei–
gneur lui préfenroíerrr lorfqu'il
renoir fa cour pleniere.
Voyez <i-aprh
F
o
R
E s r r
l!
R .
(A)
O
2
FO-
ge de (C's vr:tis otdorJ.tcuu eft connO
;
&:
la revelarion Divioe a
él!
faite une foiJ pour toGjouu .
&
.a
~d:
maaifdlée aux
chr~tiens
de
I'EgliCe. qni cll la dérofiuuc 6Jelc de
toUt
ce
que
Dicu
edgc
de:•
llomme.. .