' '
104
FOR
lé diametre de la roae en couteau) de meme qu'on di–
minue la dillance do
~heval
au ceotre, la difficulté du
riroge Cera la me me , n'ayanr poim égard
a,
l'enrortille–
men t du cheval : mais ces ouvriers ne prennent pas
~arde
a
1'etfort qu'ils font fairo au che val par cene di–
fpofirion .
Ddaguliers croir que la m•niero la plus efficace d'em–
ployer les hommes
á
de s machines qui produifenr kur
etfer par le JeU des pompes qu'elles renferment, efl de
faire agir ces
h
>m mes en marchanr , toot le poíds du
corpl éranr fuccefli vemenr applrqué aux piflons des pom–
pes,
&c.
M.
Daniel Bcrnoulli,
p.
181-
2.
de fon hydrodyna–
mit¡u~,
rcgardt comme le plus
avantagcux
dt
tous
l'rf#
fer que produir daos les machines la preffion d'un hom–
me qui marche, vu que
e'
di
le gen re de uavail au–
quel nou, fomme> le plus accourumés.
J
1
crnit,
ibid.
p.
198.
que cct avamage peur augmenrer l'efl"er dn dou–
ble.
D efagoliers ,
a
la fin du
l l. tome,
détermine ainó
le
m~ximum
de la perfdlion de• mach ines hyd rauli–
que; . Un homme, dir·il, avee la meilleure machine
hydraulique, ne peor pas élever plus d'un muid d' eau
par minore
a
dí~
piés de haUieur , en rravaillant tOut
le JOUr ; maís
il
peut en élcver prefque le double en ue
tr2\·aillanr qu'une ou deu x minute;.
M .
DJn. Bernou lli
érablír qu'un hommc, avec la machine la plu, parfai–
re , pourra élevcr
i
chaqoe fccoude un pié cubique
d:eau
3
la ha01eur d'un pié.
l!
n'en e:l pas
des
forct! dn
animaux
comme des
forces
des corps inanimés .
t.J
ue
force anima/e
donnée
ne peut produire IOU< le< mouumens od le poids
&
la
vitelfe fonr en raifon réciproque Un h<>mme· ne peur
parcourir qu' un
cenaio
cCpac:.: dans un ct.:rcain
tt m~,
quanchmeme il ne rireruit aucun poids. Celui qui éle–
ve IOO" Iív res
a
dix píés de haureur' ne pourroit éle–
ver daos le méme lems une livre
a
1000
píés de hau–
teor.
Si deux hommes également robu fl es font d'abord le
Jnt nl«: eftl>rt avee
la
mCme
vitetfe;
que: l'un des dt>ui
cnfuire double fon efforr'
&
1'
autre ra vireffe;
1'
eftet
produir fcra rotqours le meme : mais la diffi colré qu'é–
prou-.rale fecond pourra érre beaucoup plus conlidé–
rablc. Cene remarque de
J\11.
Dan. Beruoulli éclaircit
ce que nous venons de dire touchant la dilférence des
Jorc a
animées
&
inanimées .
S 'Gravefande a rrcs-bien vO,
f?hyjices elm<enta ma–
ehematiea , t
l .
n°.
r8)6.
que
11
on cherche le
max•–
mum
de l'effet qu'un animal peut produire,
íl
faur d'a–
bord dérerminer un degré de vitdfe avec laquelle il
puilfe agir commodémeur : il f;;ut cnfuitc chercher le
maximum
d'ín tenóté d'une aétion qui puiffe etre con·
tinuél! un lem) alJez
long
.
M. Bouguer dil fort bie n, daos Con
traiel
Js¡
navi–
re,
p.
109.
qu'il lernit de la derniere imporrance dans
plufieurs rc:n cootres, dé connoltre com:,ic::n la
fo rc(
des
hnmm~s
d'minue, lorfqu' ils fonr obligés d'
a~
ir avec
pl us de promptitude: c'eil
ce
que I'Anatomie, quoique
extrCmement a!déc de la Géomérrie dan.s ces dernicrs
rems, ne nous a poin t encorc appris. On peu t
eipri–
wer, pourlÜÍ[-il, ce ue re\atinn par les coordounées d'u–
ne
ligue courbe, don¡ quelq ues-uns des Cymp romes fe
préfemem: mais cela n'cmpe: he pas qu'elle ne foit
é–
galemcnr
íncour.ue.1/oytz.
M
o
uve
M E N T
DEs
A–
NJMAUX .
J\11.
l\1artine '
prop.
'4·
&
2).
de ron livre
de fimi–
/ibtu artimalibru
1
alStire que
lt.,
[orces
contraétives
des
mufcles ,
&
les
forceJ
ablolues des membres mis en
mouvemenr daos de> onimau.l femblables, fom com–
me les racines cubes des qt.arricmes puílfances de leurs
maffc¡.
11
me paroir GU< l'auteu r fonde tes preuves Cur
on ¡;rand nombre
d'hypnrh~l<s
doureufes, ou qui n'ont
poiur
d'applic>~íon
daus la nawre
(voy<>.
A
J'
1'
L 1
e
A–
T
ro
N
dt la G fomltric
,¡
¡,,
P hyfi1'"):
maís J< crois
<¡u'il réuffi r rr és-bien a Jérruire la prérendue démon–
llrarion
de
C hcyn<, dom l"opinion adoprée par Freind
&
plr 'vVainew right,
el!
que les
for<es
des animaux de
la m.:me elpcce ou du meme anir,nal ' en dítférens rems .
tont en rai fn u rriplée des quaurítés de la marre du fang.
(g)
F
oRe
E '
v r
T" l Es , (
'J'hlrapeut. M<dicinale )
ce
fonr dans 1« malades quelqnn aélions quí accompa –
g~<?íen t
aupa ravam
la fant¿,
&
qu'on peat pour cc:tte
rarlor.• regaroer comme des reHes de l'état Caín qui pré–
cédort
&
des
dlers
de la vie préfente: c'eft pourquni
o R
leur darme le nom de
Joras :
elles dépendent
d<t
FOR
moüvement qui reíle aux humeurs dans
h
circu lation
par les vaiffeaux .
Or ce mou •·ement,
fi
petit qu'il puilfe erre, fuppo–
fe du-moíns eocore une circuladon par le cceur les pou·
mons ,
&
le cervele r, daos bquelle coo1féquemmeot coo–
liOe la moindre
force
de la vie , qui
di
futeeprible d'ac–
quérir divers degrés d'augmenraríon.
L'érar de la vie fe con nolr done par ces
Jorco:
cel–
les-ci fe maoifcll ent par les cffers qu'elle> produrfent daos
le mal ade ; ces etlers fout l'exercice qui
(e
fair des foo-
_élions encare permanentes.
Ces
foué'tions confilleot en
e~
que les humeu1> fout pouilées par les vaiffcaux
&
les •·rfccrcs . Pou r que cela (e fa lfe ,
il
faut une cerraí–
ne quonriré d'humeurs bien condirionnées,
&
une con–
rinuiré
de
mouvement de ces hu meurs par les vailfeaur
tnemes.
L 'aétion des vaiffeaux dépend uniquemeot de la con"
traétion des 6brcs, au moyen de laquclle conrraétion
les libres riraillées
&
difltndues en are par la liqueur
quí circule,
Ce
racourciflem, (e difpofcn r
en
ligne droi–
re, s'approchent vers l'axe de leur cavité,
&
poulfeot
les humeurs qo'elles conriennent : telles fonr par confé–
quent'
a
propremeot parler' les
forces
des vaificaur –
Voye:t.
F
1B R E •
Mais il efl évident que ces
foras
vienoent
d'
une
verru de relforr
&
de contraaioo, par laquelle la libre
réfille
a
Ca dittraétion : elles requíerent en meme tems
daos les membranes vafculeufes des grands vaiffeaux,
deux forres d'h:.mcors alrernarivcmenr pouffées;
1'
une
ires-rer.ue, dam les plus petits vailleaux nerveux; l'au·
trc plus épaífTe, daos les graods vaiiieaux.
L'art de prédire l'évenement d'une maladie, efl prin–
cípalemenr fondé für la connoilfance de la comparaifon
des cauCes dom dépeod ce qoi refle encare de
[orces
••ita/es
au mala de, avec les caufes qui ont produit fa
maladie aétuelle.
On connolr l'efficaciré de la caufe qui entretient en–
care la vie, par les fonét ions qui reflent principalement
virales, enfu ite animalts
&
narurell~s:
ce qui s'énonce
ordinairement pa r deux axiomes.
1°.
Plu s il y a de
fonét ions femblables aux memes fonétions qui ont coil–
rome de fe faire dan>
fa
ranté'
&
plus elles leur font
Cemblablcs , plus les
foreu
de la nature foot grandes
&
efficaces,
&
plus íl
y
a d'apparence de recouv rer u–
ne Canté parfaite.
1.
0
•
Plus el! faíne daos le malade
ceue fonélion dont pluóeurs autres dépendent comme
de leor caufe, plus les affaires du malade font en bon
rrain;
&
l'on tire des
conf'é~uences
oppofées des pro–
polítion; contraires.
(D .'}.)
F
o
R.
eh,
grandt f orce, petite-foree,
(
'Jt~rifi>rud.)
La coihumc: de Bnr commence
ain li
: ,
Premierement,
, la COUtu me e
JI
telle, que IOUS fiefs tenus du duc de
Bar, en Con bailliage dudir Bar , fonr fiefs de dan–
" ger. rendables
a
lui'
a
grande
&
petite-force
" ..•
M.
le Pníge, commentareur de cene coOrume, dit
fur
grande
&
pctite-fore.:
, L a coíl rume de S. M i–
" hrd,
tit. ij. art .
f·
oous découvre le fens de ces
mors, lorlqu'clle dit que tous chareaux , maifons,
, forrere!Tes,
&
autres ti ets , fonr rendablc> au feígneur,
, a
grande
&
petite-f<rce ,
pour la sOreré de
fa
pet-
fonne, défenle de fes pay> ,
&
pour la manutention,
,, exécution,
&
main-forre de fa JUfl icc; en telle forte
~.
que le valfal commeuroir fon tief, s'i l étoir refu–
" (ant ou dilayanr de ce faire. La
grande force,
con-
rinue M. le Paige,
Ce
fair avec artillerie
&
canon,
" me me avec gens de guerre:
&
la
petite-foree'
par
les •·oies ordiuaires de la JUO ice; par fairie
&
com–
,
mife
,.
• F
o R e
E
i, (
Artl
mlcban. )
cifeam< qui n'ont point
de clous au milieu, mais qui fnot JOinrs par on demi–
cercle d'acier qui fa ít refforr,
&
qui en approche ou é–
loigne les branches .
• F
o
R
e
E S,
(
Gantier)
ce font des efpeces de
ci–
feaux
a
reffort d'un pié de long' qui fervenr pour tail–
ler la pea
u
propre
i
faire des ganrs.
f/oy•z.
G
A N–
TJE IL
•
F
o
Re E S' (
Gaúer
) ce ront de pc ríts cifeaur
a
relforr d'environ un demi-pié de !ongueur : on s' en
ferr
pour
découvrir le brocher des gazes
a
fleur .
Voyez.
G
-~
ZE.
Cdles des manufaaures en foíe font
de
la méme e–
fpece.
• F
oRe
Es, (
Chandelier)
efpece de cifeauY dont
fe fervent les Chandeliers pour couper le bour des me–
ches,
&
pour les égalífer.
f/oyu,
C
HA N DEL
J
E
R.
C'eft
le taillaudier qui fait tomes ces forres de grandi
cifeaux ,
• FoR-