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lOO

FOR

';A"

mot

e

ENT

ll AL;

car

00

aura

9:

p::

2

h:

-!-·

On

peor voir les conféqoences de ce

théoreme

al<

mlme

mot

CE

N T R A L .

On !ir daos cenaios ouvrages que la

foru cmtriftt–

ge

efi

igaJe

au quarré de la virdfe divifé por le rayan,

&

daos d'autres qu'elle efi é¡lale au quarré de la viref–

fe divifé par le diametre: ceue différence

d'expre!li~ns

ne doir poinr furprendre; car le mor

lgale

ne figmfie

ici que

proportionnelle,

comme on l'a expliqué caos

l'ar–

ticlt

E

Q.

u

A

T 1o

N;

ceh figoifie done feulemenr que

les

forco untrtfugo

daos deux cercles différens font

comme les quarrés des virefTes divifés par les rayons,

ou ce qui efi la meme chofe, par les diametres.

Vo–

yez

lt

mot

E

Q.

u

A T 1

o

N

J

la fin .

.

Au rene la raifon de ceue différence apparente de

valeor que les aoreurs de Méchaniqoc ont donnée

il

la

force

cmtrif~tge,

vient de ce qu'ayant pris la ligne

DE

pour repréfenter la

foru

ctntrift~ge,

le rcms

d

t

éraut

confiaot, les uns oni confidéré

DE

daos la courbe po–

lygone, les autres daos

la

courbe rigoureufe. Daos le

premier cas

DE:::= A E•

divi(é par le rayan ;

&

daos

le fecond

DE =AE•

divj(¿ par le dia merre. Or

A E

en ici comme la virdle , puifqo'on fuppofe

d

t

con·

fiant ; done au !ieu de

A E•

,

on peur meme le quar·

ré de la virefTe. Done,

&c.

Ces ditfúentcs obferva·

tions comribuerom beaucoup

3

éclaircir ce que les dif–

férens aureurs onr écrir l'ur les

forc u

centrales

&

cen–

trifuges.

Puifque

2

p

h

=

11

t<,

&

que

--:

8

efi le rayan du cer–

cle,

il

s'cnfuit que fi on fait ce rayan

=

r,

on 2ura

,

=~:

,

foic que

11

&

r

foieo t

confiuns,

ou non;

c'eíl·

N U

l.//,

a-dire que J'équation

9

= -. ,

ou ,

= -

r

aura heu

daos roures les caurbes,

tt

étant la virefle en un point

quelconque,

&

r

le rayan de la developpée . R<marque?.

que la

force ctntrifllge

9

en ici fuppofée dirigée par

rapporr au centre du cercle ofculareur, qui

di

le point

o

u

le rayon ofculareur tnuche la développée. Si on

veut que la

force,

antrif~tge

ou

centra/e

,

!oit dirigée

vers un auue point quelconque, f011

F

ceue nouvelle

force,

foi r

k

le colinos de l'anglc que le rayon mené

d

ce pn nt fait avec

le rayon ofculareur; alors regar·

dant la

force

comme compofée de la

force

F,

&

d'une autre

force

dirigée fuivaur la courbe , on uou–

vera facilemeur par le principe de la décompofition des

fore<s

,

F:

• : :

1 :

k,

en prenant

1

pour le

/imu

10-

"

l.

ph

'

tal; done

F=-r;

done

F=-.c:

cefi la formule

générale des

fore<s centrales

&

antrifuges

daos une

courbe

quelcoo~ue.

Q u'oo nous permeue

~

ce fuJCI une réBexion phi–

lofophique fur

les progri:s de

l'efprit humain . l-Juy–

ghens a découverr la loi des

forces centudes

dans

le

cercle; le meme géometre a découverr la théorte des

développées. L 'on vient de voir qu'en 1éunillao1 ces

deux théories, oo en tirnit par un corollaire rri:>-faclle

la loi des

[orces anzrales

daos une courbe quelcon–

que : cependant Huyghens n'a pas fair ce dernier pas qui

paroir aujourd'hui li Cimple ;

&

cela ell d'aurant plus

étonnanr, que les dcux pas qu'il avott fait' étoienr beau–

coup plus ditliciles. Newton, en géoéralif.1nt

In

rhéo–

rie de Huygheos, a rrouvé

le théori:mc géoéral des

forces centrales

qui l'a concluir au vrai fyilcme du mun·

de; comme il • rrouvé le calcul dift'éretotiel , en ne

faifaor que généraliíer la méthode de Barrow puur les

tangentes; mérhode qui étoir, pour ainfi dire, infiniment

proche du calcul dilférentiel . C'en ainli que les corol–

laires les plus limpies des vérirés connues, qui ne con·

lifient qu'ii rapprocher ces vérirés, échappenr fouvem i

ceux qui íembleroirnt avoir le plus de facilité

&

de droit

de les déduire;

&

rien n'efl plus propre que l'excmplc

dont on vient de faire mentían, pour confirmer les ré–

flexions que nous avons !aires fur ce point

a:~

mot

D

t:.'·

COllV~RTL

Dons

In

formule que nous avons donnée ci· defTus

pour les

forces ce11trales,

nous faifons abilroélion de la

mafTe du corps;

&

fi on veur faire aHention i ceue

mafTe, il en évident qu'il faudra multiplicr l'expreflion

de la

fore< centra/e

par

la

malle du corps ; ou ce qui

peul-~lre

en

en~ore

plus limpie, au lieu de regarder

p

comme la pefaoreur , on

regarder~

cene quantité com–

me le poids du corps, qui n'efi nutre chofe que le pro–

do ir de la pefnoreur ou grav ité par lo ma!Te. Noos fai–

fons ce11e remarque, afin qu'on ne foit poiur embarrar-

FOR

~

\3

le

él

ore de /'

articfe

C

E N T R

A L

,

par la

COO·

fidérarion de la marre que nous avons fait entrer dans

le calcul des

forus

do

m

il s'ngit.

Ajoílwns qoe fi on veut une aurre etpreflion de la

force ccntrifu¡,e

• ,

que celle que nous avons donnée,

on peut fe fervir de celles-ci .:¡ui feront commodes en

plufieurs cas .

On

a

lrouvé • =

P ""E'

·

8 '

;

or comme le cercle

Aát1

.AB

efi fuppofé décrit uniformement, on peut, au lieu de

-~~

, meure un are quelcooque fioi

A

divifé par le

tems

t

employé

a

le parcourir ; done oo aura ,

=

p

.,Al

sz.

6i oo fait

t

=

8 ,

cé qui efi permis , on aura ,

=

'._,:'• . De plus , fi on nomme

1

la loogueur d'un pen–

do le qui fait une vibrarían daos le

tems

8 ,

&

2 ,.

le

rapport de la circonférence au rayan , on aura .-•

1

=

2

a

.

Voyn

PE N

D

u

L E

&

V

1

B

R

A

T

1o N. D one ,

=:._~

;

&

fi on fuppofoit de plus

1

= "'

8

,

ce

.A

8 . ,-1. 1

qui en permis, on auroit

.!.::::: ,

4

.A' ,-

p

1'"

.A

4

.

C'cfi par ces formules qu'on rrouve le ropport de la

force

cemrifuge

il

la pefameur fous l'équareur .

f/oy•z

p

E S A N T ll U R

&

G

R A V

1

T E' .

F

oRe E

M

o

T

R 1e

E ,

efi

la caufe qui mcut un

· corps. Aprcs tour ce que nous avons dit daos cet

ar–

ttele

fur

la notion du mot

force,

il en évident que la

forc• motriu

ne peut fe detintr que par fon effet, c'efi–

a

dire par le mouvcmeor qu'elle produit.

F

o R

e

ll M

o u

V A

N

T E '

en propremeot la meme

chofe que

forre motrtu

;

cependaot on ne fe

len gue–

re de ce mnr que pour défigner des

forres

qui agilfent

nvec avanrage par le moyen de

quel~uc

machine. Ainli

oo appelle parmi nou;

forus mouvantes,

ce que d'au-,

tres appelleot

pHi./fances m/chaniqsus.

Ce font les ma–

chines limpies dont on fait mentían daos les élémeos

de Starique,

&

de la combioaifon defquelles on com–

pare routes

les aarres machines; favoir

le

levier , le

plan incliné , la vis, le coin, la poulie. On peut me–

me les réduire

a

deux, le levier

&

le plan incliné; car

la vis fe réduit au plan incliné

&

au lev ier , 1• poulie

&

le coio au levier'

f/oyez

V 1

S,

e

o

1

N,

p

o u

L

1

E,

&c.

Ces différentes machines faciliten! l'aélion des puif–

fances pour mouvoir des poids , foir paree qu'ellcs di–

minuent en efiet l'aélion que la pui!fancc feroit obli–

gée d'exercer pour mouvoir le poids immédiatement ,

foit paree que la maniere donr la pui!fance en appliquée

favorife fon aélton . Ainfi daos la poulie, par cum–

ple, la pui!lance doit erre égale au poids ; cependant

la poulie aide la puifTance, paree que la maniere dont

la puiflance y efi appliquée f.1cilite

fon aélion ,

&

la

mer en état d'agir commndément

& fnus geoe

.

Voyez

P o u L1

E ,

&

e.

A ces cinq

forra

mo11var.ta

ou

ma–

chines limpies,

M.

Varignon daos

fon pro¡et

d• Mi–

chani1'",

-en aJoOie una fixieme qu'il appelle

la ma–

chme funi(JIIair.,

&

qui n'etl qu'un affemblage de car–

des par

lt

moyen

def~uelles

difiérenres pmtlances tirent

UD

roids.

f/oyez

Fu

N

1

e

u

LA

1

1\

1! •

Pour connoirre

1'

eflet de ces différeores machines,

il

faut le calco ter

daos le cas de l'équilibre; car des qu'on a la puifTance

capable de foOtenir un poids, alors en augmentant raur–

foit-pcu cene puiflance, on fera rnouvoir le poids. Or

pour cnlculer le cas de l'équilibre ,

il

fuffit d'employer

le principc de la

compo!itioo

&

de

la Mcompofiuon

des

forces

.

11

faur pour cela prulonger d'abord, s'il

en

n~cetraire'

les dirtélions de deux

!orces

quclcon–

ques,

&

chercher celle qui en réfulre; enfuire chercher

la réíultame de cene derniere

&

d'une troifieme

force,

&

ainfi de fu ite, Jofqu'i ce qu'oo (oit arrivé

a

une der–

niere

foru,

qui doit ou

~rre=o,

ou au-moins pafler

par un poi111 tixe, pour qu'il y ait équilibre. Er1 etfer,

fi cene deroiere

foru

qui réfultc de la réunion de mu–

res

les nutre<, n'éroir pas égale

a

'l.éro, o

u

ne pafToit

pas par un poinr fixe dont la réfifiance anéamir fon a–

élton, il n'y auroit pas d'équilibre, comme

011

le fup–

pofe, pmfque ceue

force

produiroit alors quelque mnu–

vement.

Ce

príncipe de la réduélion de IOutes

le~

[or–

ces

a

une feule, renferme toute la Statique ,

&

on pcur

en voir l'application aux articles des difl<rcores machi–

nes .

FoRcE RE'suLTAN TE . C'etl aiofi qne quel ·

ques aureors om nommé la

force

uoiqoe qui réfulte de

l'a-