FOR
chns
le mouvement uniforme tel qu'oo le fuppofe ici,
l'efpace rtl le produit de la vire11e par le tcms.
Voyn.
VITESSE.
Nou> ovons dit 3Uffi aux
mofl
A e
T
toN
&
e
O·
s MoL o e
1 E,
qoe ceue dé6oilioo de l'aO:t'oo prifc en
elle-mémc,
eft
abfolumeot arbitrairé
~
cependant nous
craigoom que les panifaos moderoes des
Jorca viva
o' ayer.t prércodu auachcr par cette définirioo quelque
réalué
:l
ce qu' ils appelle nr
aélion.
Car íelon eux la
torce iolbntaoée d'un corps en mouvem«H, efl le pro–
duit de la maffe par le qoarré de
la
vitelfe;
&
ils pa–
roiffent avoir
re¡;ardé 1' aélion comme
la
(o
m me des
Jorco iñjlantat,/e¡,
poifqo' ils
font
1' aél ion égale an
produir de la
foru vive
par le rems . On
peo~
voir for
cela un mémoire, d'ailleurs allh m édincre, du feo pro–
felleu r \Volf, inféré daos le
l . volume de Pettnbottrr.·;
&
l'on íc coovaiocra que ce profclleor croyoit en etlee
avoir
fix~
daos ce
m~moire
la véritable notioo de !'a·
élioo; cna1s
il dl aifé de voir que cel!e notion, quond
on voudra la regacdcr auerement que comme une déti–
nitioo de nom , dl
tout-
a-
fait chimérique
&
en elle–
m~me
&
daos lrs príncipes des paniíans des
foreei vi–
Wf;
1°. en elle-mame, paree que dons le mouvemene
uniforme d' un corps ,
il n'
y
a poinr de réGllaoce
a
valncre, ni par cooféqueot
d'~élion
:i.
proprement par·
ler; 2°. dans les príncipes des partifans des
for<l!'f
vi·'U
U,
paree que fdon
CU X ,
Ja
force v ive
C
fl cdJe
q.uife con fume, o u qo'on fuppofe pouvoir
Ce
confumer en
s'excu;ant. 11 n'y a done proprement d'aétion que lorf·
que cettc
foru
Ce coníume réellemene en agiffane con–
ere des obllacles. Oc dans ce cas, felon les défenfeurs
mame des
force¡ .,ivef'
le tems doie erre compté pour
rico' paree qu'il en de la nsture d'une
forre
plus g<an–
de
d'a~re
plus long·tems
a
s' aoéantir . Pourquoi done
''euler.e·ils fuire entrcr le eems dons la coofidération de
l'acrioo? L'aélion ne dcvroit etre daos leucs pcincipes
que la
force <•ive
m~me
en
e~m
qu'elle agit c0ntre des
obflacles;
&
cene maniere de la conGdérer ne doir ríen
cha:1ger
a
fa mefure, puifque íclon eux ceue
for<e
n'efl
reg~rdée
comrne proponionnelle au qoarré de la vitef–
fe, qu'autant qu'on fuppoíe cette
for<e
an~anrie
infeoíi–
blerneot par des obllacles comre lefquels elle agir.
Reconnoilfons done que cette définition de 1' aélioa
donn!!e par les partiíans des
foreeJ 'tJPvef
ea
purement
arbitraire,
&
me me peu conforme
a
leurs príncipes. A
l'égord de ceox qoi comme M . de Maupertuis, n'ont
poinr pris de partí dans la difpure des
forta viw1,
on
ne peue leur contefler 13 défiuition de l'aélion, Cor·toot
lorfqu'ils paroiffent
la
donner comme une Mfinition de
no.m; M. de Mouperwis dit luí- méme
a
la page
~6
du premier volume de fes noovclles reuvres imprimés
o
Lyon;
Ce t¡He
j'ni nppcllé
aélion,
il
auroit
pc~tt·é·
t rt•
mintx
1.1n/rt
l'c1ppell~r
force;
mois
ayat~t ~TOI!'Vé
ce
mot to11t
ltabli par Lcib?Jitz
&
par T-Volf, po11r ex·
trimtr In
mlm~
idit,
&
trouvnnt
qt~'il
)' ripond bitn
J'
,·,¡
paJ
'DOHitt
rha11gtr
In
termef.
Ces paroles fem–
blcut fJíre connoirre que M . de Mauperluis, quoiqu'il
croye que l'a&ion pout· Ctrc reprélentée par
le produit
du quarré de la
'ltelfe
&
du tems • croie en meme
tems qu'on pourroir :lttacher 3 ce
ffiOI Ulle
aurre
00-
tion;
a
quoi nous ajoOeerons relatlvement ao.t
articln
J\
e
T
1
O N
&
C
O S MOL O
e
1 E,
qoe quand il regarde
l'aélion eovilagée (ous ce poiot de vue, comme la
di·
¡mf<
de la oature, ce moe de
Jlpmft
ne d<>ie point
fans doute ctre pris daos un fens métaphyfique
& ri·
gooreux, m•is daos un feos pure¡;nene marhématique ,
c'ell
·~·dire
pour une quantité mathémaeique , qui daos
plufieurs cas en égole
á
un
mínimum.
Par les
m~
mes raifons,
je crois qu'on peor adopter
~¡;alement
toute autrc détinition de l'aélion, par ex cm–
pie celle que M . d' Accy en a donnée daos les Mém.
de l'acad. des Sciences de 1747
&
17p. pourvu (ce
qui ne contredit e n cien les príncipes de M . d' Arcy)
qu'on regorde auili
ceue détinition comme une fimple
définition de nom . On peor dire daos un fens aveo M.
d'A1 cy, que l'a.&ion d'on
(y
fleme de
deo~
corps égaux
qui fe meuvcm en fens
coorraire
avec des
vicecr~s
éga–
l!'s. dl nullc' porce que l'aélion qui feroit équilibce
a
la
Iomme de ces aélions feroie nulle; mais o o peue aulli
Tome VIl.
·
(A)
Je crois m'erre e,xpliqué ovec beaucoup d'exaélitude fur
la
qucfiion de
)a
moindrt ..aélion
a
l'artidt
CosMO.LO–G
1
~.
L'efpece de reproche qu' on femble m'ovoir fait
du Controire dans le mém. de i'Académie de
175~,
di–
fparoltrn.
entieremcnt
fi
on
veut
bien
Jire avec
2.ttention
cet •nicle
&
le ,..,
e"
o
S E
S
FIN" L 5
S.
Par exemple
FOR
97
daos un aotre feos regarder l'aélioo de ce fyficme
co~·
me la fomme des aélions féparées ,
&
par coníéquenc
comme cédle. r\inli on peut regard<r comme tri:s-réelle
l'aélion de dcux boulets de canon qui vonr en
(ens
con–
eraires . Au rene M. d'A rey remarque nvec roifoo que
la coofavorion de l'aélion, pril<: dons le fens qu'íl lui
donne, a Jieu en général daos le mouvement des corps
qui agilfenr les uus fur les aotces,
&
11 s' e11
(ervi a–
vancageuíemenr de ce príncipe pour faciliter lo folution
de plulleurs problemes de Dynomiquc
(a).
Comrne l'idée qu' on attache ordioairement au mot
aéliOI'J
(uppofe de la réfillance
a
voincre '
&
que no us
ne pou vons a
voir
d'idée de l'•éHon que par
Con
efret ,
J'ai ero pouvoir définir
l'aélion
daos I'Enqclopédie, eo
di(ane qu'elle en le moovemene qu' un COfpS produ it ,
ou qu'il tend • pcodo ire daos un nutre corps. Un au–
teur qoi m'ell inconnu prétend daos les
mém.
de
/'a.–
cad.
dr
B<rlin
de r 75'3 , qne cene définition ell
vn·
g11e.
Je ne fai s'il a prétendu m'en faire un ceproche
~
en tour cas, je 1' invite
a
nous donner une définit ion
mathématique de l'aélion qui repréfente d'une maniere
plus exoéle
&
plus préciíe, non la notion méeaphyfique
du moe
aélion,
qni ell une chimere, mais l'id ée qu'on
attache vulgairemcne
a
ce mor .
Tout ce que nous ve!lons de dire for 1' aélion
avoi ~
un rapport néceffaite ao m or
forct,
&
peut-eue re¡¡nr–
dé comrne
llll
rupplérnent
301
mol!
A e
T
ro
N
&
e
o –
s MoL o
G
1 H ,
aoxquels nous renvoyoos
.
lUfle.xÍoJti Jur la nature dei [orees m ortn,
&
j11r
lwr1
diftlrmta
rfpueJ.
En adopeaoe comme une lim–
pie définition de oom l'idée que les défenfeurs des
foP·
ca
vivo
nous denneot de la
force morte,
on peue di–
llinguer deux Cortes de
forceJ morteJ;
les unes ceffent
d'exifler dl:s que leur elfee ell arre té' comme
¡¡
anivc
daos le cas de deux corps durs égaux qui
Ce
choquene
direélement en feos contraires avec des
''Ltelles égales.
La [ecoode eípece de
Jorco morees
cenferme cclles qui
' périllent
&
renaiffene
a
chaque inllant, enfurte que
li
on íupprimoie l'obllacle, elles auroienr leur plein
&
en–
eier effet; telle ell celle de deux relforts bandés,
tan–
dis <¡u'ils agiffene 1' un contre l'auHe ; relle el1 encore
celle de la pefanteur.
Voyez
ltl
·fin
de
/'M~ .
E Que–
L (
n
RE'
e
Mécban.)
ou noos avons comarqué que le
m or
fquiltbre
oe conviene proprcmenr qu'
a
1' aélion
mutuelle de cette derniere Í<>rte de
force! morta
.
Cette diflinélion entre les
jorca mortef
nous donne–
ra ficu d'eo faire encare une amrt: o u la
[9r c~ mo,-t~
efl relle qo'elle produ iruit une vltclfe tinie,
>'11
o'
y a·voit poin t d'obllacle; oo elle efl telle que l'obllacle ó.té¡
il n'eu réfulceroie d'abord qu'une vlre(]'e infinimene pe·
tite, o u pour parler pl us e xaél ement , que le corps
commenceroit fon mouve ment par 1.éro de
vheffe,
&
augmemeroit enCuite cene vlteiTe par degrés . Le pre–
m ier cas ei1 ceJuj de deu
X
corps égaux qui Íe cho–
quent , ou qui fe pouffenr , ou qui
íc tirent en
feos
contraire al·ec des viteffes égales
&
finie s; le fccond
en celui d'un corps pel3ut qui efl appuyé íur un plan
horifontal.
e~
plan Óté'
le corps defrend ca ; mais il
coromencera
il
defceodre
l'<C
une vitcfle nulle,
&
l'a–
élion de
1~
pefanteor fe ra croirre enCuite
a
chaque in–
flaor cette vlrelfe; c'ell du moins ainfi qu'on le
fu~~o
fe .
f7
o
y.
A e e
¡;:'
L
E'R A
T
1
O
N
&
D
E
S
C E
N
T E •
De–
l
á
les Méchanicirns one conclu que la focce de la per–
cullion étoir inti nimcn e plus grande que celle de la pe–
íanteu r, pulfque la premirre rfl
a
Ja feconde comme
U·
ne vireífe
Mnie
cll
:1
une vireffe
infini1nent perite, ou
plútóe
a
?.éro ;
&
par-1;\ ils one expliqué poorquoi
00
poids énorme qui chorge nn clou
a
moitié enfoucé dans
un.e
rabie ne fait pas avancer ce
el
o u, ¡ondi' que íoo·
••ene
une percuffion atle2 legere produic cet eff<t. Sur
quoi
t'DJ.
f'art .
pE R C
lJ
S
S 1 O
N.
FoReES ACeE'LE'R ATR
ICES .
Les forcnmor–
tts
prifes dans
le deruie-r
reos ' devieuoent des
Jorca
liccélératriceJ
ou
retardtllrÍCeJ
,
lorfqu' ellts
for.t
t"ll
pleine liberté de s'exercer ; car alors kur aél:oo conti–
nuée, o u accélere le mou vnnent , ou le reta1de, fi elle
agit en fens conrraire .
f/•y.
A e e e'L
E' R A T R
1e
E •
Mais ctue maniere de conlidérer
les
f(}rces acclUra·
trica
paroir íuJette
a
de grandes difficultés. En etfer ,
N
pour-
en
parlant
du }evier .daoS .cet
.llrt~cit
C
0
1
S MOL O G l_E,
je me fuis exprimé amfi,
l
,,ppl~<atro1l
e:r-
l ufage du prm–
tipe ne eomporttnr pas une ginéralitl plus grande
&
au
mor
e
Au sEs F 1N AL
Es,
j"ai
remarqué
9~e
le
chemin
de
la
réftexion efl
fou.vent
(.
&
non pas
toUJOIITJ)
un
mll–
ximu1n
dl.n
s
les
IDliOITS
concaves.