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Page Background

FOR

c"nd

membre de

l'<~quation

qui exprime

la

valeur de

~

7

.

Voyez. farli<i<

A

e e

I!'L

~:.'R

A T R 1

e

E

&

tnDII

trtrrtl

de Dynamit¡ue

dé¡il cités.

L'équation

~ d~

=

~

fait voir que pendant un

inflam

...

l'effct de tnotc

f urce

accélératricc quelconqoe efl com–

me le qua1ré du tems; car la

~uantité

variable

'1'

pou-

• •

r

O

d

·

fl

,(J,

vant ctre ccth(e con ante pcy ant un m ant,

;¡--;--;

efl

done conflant pcndaot cet inflant ,

&

par conféquent

d

de

efl comme

át•

.

Ainfi pendant un inflant quel–

conque les pcdts efpaces qu'une

f•rce

accélératrice quel–

conque fait parcourir, fon1 entr'eux comme les quarrés

des

tems ou pllltót des

infl•ns correfpondans ; toore

caufe accélératrice agit done daos un infl::nt de la mé–

mc

maniere

&

fuivanr les memes lois que la pec•nteur

agit dnns Dn

tems lini; car les efpaces que la pefameur

fait parcourir font comrne les quarrés des tems.

Voy.

A

e e

1!'1. E'R

AT

1

o N

&

DEs e

E

NTE. Done

li on

nomme

a

l' efpace que

la

peCaltleuJ

p

ieroit parcourir

pendant un tems que!conque

8

,

on aura

p:

::

--¡-, :

,¡ ¿,

&

(i

ptldt

az.

;¡;;:

,

par con i!quent

~

=

~;

formule gé-

nérale pour compar(r avcc

h

pefaoteur

p

une force se·

célér3trice quelconque " ..

Mais

il

y

a Cur cene formule une remarque impor·

taote

a

faire; elle ne doit avoir lieu que quand on re–

garde comme courbe rigoureufe la combe qui auroit les

tcms

t

pour abfcilfes

&

les eCpaces

e

pour ordoooées ;

ou, ce qui rcvieot au méme, qui repréfemcroit par l'é·

quation entre fes

coordonn~es

l'équation entre

e

&

e

.

f'oya.

E

Q,

u

A T

1

o N. Car fi on regardo cette courbc

comme polygone, alors

d de

prife

a

la maniere ordi–

naire du calcul différeotiel aura une valcur double de

celle qu'elle a daos la courbc rigoureuCc,

&

par coo-

féquent

il

faud ra fuppofer

~= ~.

afio de confer-

~"

J

rl

ver

a"

la

m~

me valeur.

Vuy. fur <cla lu

moiJ

e

o u

R–

BI! POI.YGONE

&

DIFFI!'RE'NTIELpage 32r.

<ol.

2.

C'étoit fa01e d'avoir fait cene anentioo , que le

célebre

M.

Newton s' étoit trompé fur

la mefure des

foreer

c~nlrales

daos la prcmiere édition de Ces

flrill–

tipa;

M.

Bernaulli l'a prouvé daos les

mémoirer de

l't~cadlmie

da Scimccs dt

t

¡

11 ; on faifoit alors en

Angleterre une nouvelle éd•tion des

principes

de

M .

New10n;

&

ce grand homme Ce corriges Caos répon·

dre.

~our

mieui faire fentir par un exemple fimple

cambien ceuc ditlinétion entre

les deux équa tions e(l

nécclfaire, jc fuppofe

'1'

conlhnte

&

égale

3

p;

on au·

d

á

d

•• ••

1

.

.

&

ra

onc

1

=

-e>

par

a premtere équatton;

en

inrégrant •

=

~

.

D one

fi

e

efl

=

a ,

on auroit

e

=

•8'

;; ce qui ell contre l'hypo1hefe, puifqu'on

a

íuppofé que

n

cfll'efpace décrit daos le tems

9,

&

que par conféquent

li

t

=

8,

on aura

t

=a;

au cotttraire en faifan t

e

=~,

oo trouvera, com1ne

on le doit,

e

=

a.

9'

Ceue remarque efl

tres-eil~ntielle

pour éviter bien des

paralogiCmes .

L'équation

'1'

á

t

=

á

u,

donne

'1'

á

e

=

u

á"

,

il

cauCe de

d

t

=

!..•;

done

u" =

2

(

'1'

á

e;

autre équation

entre les vltetfes

&

les efpaces pour les

forces

accélé-

ratrices. D one

li,

par exemple,

q.

efl conflant, on au–

ra

11

"

=

2

'

e;

c'efl

1'

équation entre les efpaces

&

les vl1elfes, dans le mouvement des corps que la pc–

fant~ur

anime.

FoReES ei!NTRAI.I!S

&

CENTR I FUGES.

Nou• avoos donné la détinition des

forccs cemraler

afl

mol

C

1!

NT

R

AL

(n),

&

DOUS

y

renvoyons, ainfi

qu'~

la divifion des

forra eentrales

en

centripetes e<ntrifu·

ges.

felon qn' elles Jend<nt

3

approch<r ou

a

éloigner

le corps du point lixe ou mobile aoque! on raopone

l'aétion de la

foree &entra/e

.

Ce méme mot de

f oree

crntrifuge

fignifie eocore plus ordinairement cene

f orce

par laquelle un corps mu circulnirement teod continuel–

lemem

ii

s' éloigner du centre do cercle qu'

il

décrit .

Cene

{urce

fe manifefle aiCémeot

a

nos feos daos le mou-

Tome

V Il.

FOR

99

vemeor d'unc fronde; car nous fentons que la fronde

efl

d'a~tant

plus teodue par la pierre, que cene pierre

efl tournée avec plus de vitelfe;

&

cette tenfion fop–

pofe daos la pierre un effort pour s'éloigner de la main

quí efl le centre du cercle que la pierre décrit . En

ef~

fe~

la pierre moe circulairement tend contipuellement

a

s'éch3pper par la

~angente,

en venu de la

force

d'i·

nenie. comme on

l'a prouvé

au mot

CE N

1-

R

1

p

u –

G

e. Or l'effort pour s'échapper par la tangente, tend

á

éloigner le corps do centre, comme cela ell évident,

puiCque

fi le corps s'échappoit par la tangente,

il

s' é–

loigotroit toüjours de plus en plUS de Ce

me

me CCO!re .

Done l'effort de la pierre, pour s'échapper par la tangen–

te, doit tendre la fronde. Veut-on le voir d'une maniere

encare plus diflinéte? Le corps arrivé

a

o poin t

A

(ftg .

24,

M <ehanitj. )

tend

a

fe mouvoir par la tangente ou por–

don do tangente infinimen t petite

A D .

Or par le prín–

cipe de la décompolirioo des

f•reer

(

voyn

De'

e

o~~POSIT 'ION

&

CoMPOSITION), on peut regar–

der ce mouvement fuivant

A D

comme compofé de

deux mouvemcns, l'uo fuivant !'are

A E

du cercle,

l'autre Cuivant la ligoe

E D,

qu'on peut fuppofer di–

rigée

a

u centre.

D:

ces deux mouvemens, le corps

ne conferve que lo mouvement fuivaot

A E;

done le

mouvemenr fuivant

E D

efl détruit;

&

comme ce mou–

vement efl dirigé do centre

a

la circonférence, c'efl en

venu de la

tendance

a

ce mouvement que la fronde

efl bandéc .

U

o corps qui fe mcut fur

toute autre courbe que

fur un cercle, fait effort de meme

a

chdqoe ioflant pour

s'échapper par la tangente; ainfi on a nommé en gé–

néral

cet

etfort

fo rre centrifuge,

que\le que foit la cour·

be que le corps décrit.

Pour calculcr la

fora cmtrrfuge

d'un corps fur n–

oc courbe quclconque, il fuffit de la favoir calculer dans

un cercle; car uoe courbe quelconque peut

~tre

re–

gardée comme compoCée d'une in6nité d'arcs de cer–

cle, dont les centres font daos la développée .

Vaya:.

D e·v

E

Lo

p p

!!"e

&

Os

e u

t.

ATE

o

R. Ainfi connoiC–

fant la loi des

Joras

cent•·ift~ger

daos le cercle, on con–

noitra celle des

foreer tmlrifuges

daos une courbe quel·

conque. Or

il

efl facile de calculer la

force

cmlrift~ge

daos un cercle; car fu ivant ce que nous avons dit

ci-deífus , fi on nomme , la

force cmtrifug• ,

&

á

t

le

tems employé

a

parcourir

A E

ou

DE

(fig.

24.

Mé·

h

.

DE

¿

d

1

<

anr'l· ),

on aura

~

:

p

::

M :

T>,

en regar ant e

cercle comme rigoureux . Or daos cette hypothcfe on

n

DE=

~!_:par

la propriété du cercle ; done

rp

~

p .

..A

E1 .

61

..

dtl

.

.A

4

D ans le cercle polygone on a

DE = '~;··

paree

que regardaot

A D

comme le prolongement d'uo petit

cóté du cercl e, oo a

DE : A

E : :

A E

efl au rayan

~

8

&

daos cctte m

eme

hypothc!fe on a IP:

p

::

:,~

:

2

6:

done on

aura~

=

P

·'..A

E'

·

9 '

=

P 8 '

..A

E'

;

équa·

2 "

á

el. •

.A

B

4

rl. .

..A

B

tion qui efl la meme que la précédeote. O o voit done

qu'en s'y prenaot bien, la valeur de la

for<e «ntrifuge

fe

trouve la

me

me daos les deux cas.

Si on appelle

11

la viteile do corps,

&

fi

oo fuppo–

fe

11

égale

a

la vltelfe que le corp auroit acquife en

tombant de

la hauteur

h,

en venu de la peCanteur

p,

on

aurauu=~ph.

Voye<.AeeE' L!!'RATION,PI!·

S

A N

T E

U R,

&

&<

'JiiC 110tiJ a'IJDIIJ

dit ci-de.lfur

a

l'oc·

cafion de l'équation

0

a

e'= u

á

u.

De plus on aura par la

me me raifoo

..¡

~

p

a

pour la vitelfe que le corps ac–

querroit en tombaot de la hauteur

a

pendant le tems

8;

&

comme cene vitelfe feroit parcourir uoiformément

l'efpace

1.

a

peodant le

m~

me tems

8

(

v oyez.

A

e e E'-

1.

E' RA T

1

o N

&

D

1!

se

E

NT E ) , oo aura

A E

:

2

a

--

----,

-- d

.A

E

:: "

d

t

:

8

..¡

2

p

a

::

á

t

..¡

2

p

11

:

8

2

p

a

;

o

oc

d-;

1• Yb

~ ~' •h

..A EI

-

~ - d

-p97.

=

~

=

-

8-;

done

--¡;;:-

-

62

,

ooc

9-

4

::;8

X

i.!.! -

'!.1..!: ·

&

voila la démonflration do rhéore-

el.

-

..AB,

me que nous avos dooné d' apri:s M . Hoyghens

au

N

2

mot

(A

N . B.

Dan< cet article,

No.

!l.

au lieu d'! rnifoll

inverfo

de la triplée ,

i1

faut lire raifon

four-dol4bl<e

de la triplée:

&

0

' 3· :.

1,,

fin,

il

faut lire

finur

pour

r.fin,;r.