Table of Contents Table of Contents
Previous Page  129 / 922 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 129 / 922 Next Page
Page Background

FOR

J'a~lion

de plorieurs aurres. Cene

force rl{tdtantc

fe

rroove par le príncipe de la diagonale du parallélogram–

me.

f/oyez

C

O M PO S

1T 1

O

N . Quand deux

OU

plu–

fieurs

f oren

fon1 para\leles , on fuppofe que leurs di–

reétioos concourent

a

l'iofioi,

&

par ce moyen on trou–

ve totljours la

rifuleante;

car deux paralleles peuvcnt

erre cenfées coocourir

:i

l'in fioi .

f/oycz

P

A R A L Le–

LH. (

0)

F o

R

e

E D E S

E

A

U

x ,

(

Hydraul.

)

Saos eotrer

ici daos le détail des

foral

mouvaorcs, que l'oo ren–

voye

a

la Méchanique oo

3 la

Géométrie, nous ne par–

Jerons que de la

force

deJ

caror

.

La

force ,

la dépeofe

&

la vl1e1Te des eaux font fou–

veot coofoodues chez les autcurs ; c'efi l'effort que fait

l'eau pour fortir

&

s'élancer cootre la co\onne d'air

qui rérilte

&

pele deffus ; elle dépend done de deux

chafes , de

la colonne d'eau,

&

de la colonoe d'air .

Voyn

e

o r. o

N N E

o

Les vitclles loor entre elles comme les ricines qoar–

rées des hauteurs, ou en raiÍ<>n fnu doublée des hauteors.

Soit la hautcur d'un r éfervoir fuppofée de

16

piés,

&

nne autre de

2f,

les virefTes de ces deux

réferv oirs

font emr'elles comme 4 efi

a

f,

paree que '1 efi raci–

ne de

16,

&

f

efi racine de

2f.

On évalue la

force

d'un homme qui fcrt de moteur

a

uoe pompe

a

bras' enviran

a

2f

\iv.

quan:l il

fair

marchcr ceue pompe fans effort; celle d'un che va\ qui

fait tourner la manivel\e, fuivan t l'expé'rience qu'on en

a faite, efi efiimée valoir la

force

de- fept hommcs:

ainr. elle vaut fept fois

2f

liv res , qui foot

I 7f

livres.

VoJeZ l'article fttivant.

On fait de plus que

10

\ivres de

forre

fo6t iennen!

eo équilibre

10

Iivrcs d'eao ,

&

qu'il faut un degré de

force

de plus pour l'entrainer

&

la

faire monter. Sur

ce príncipe, un homme qui efl la

force

motrice d'une

pom pe

a

bras,

&

qui en fait aller la rnanivel\e; s'il em–

ployc

11

livres de

force,

en\evera

10

liv.

d'eau en

l'air, en Cilppofant qu'i

1

n'y a point de frotemens, pour

lefquels on ajotlte toOjours un tiers en fus daos le cal–

col .

Si, par exemple, la pefanreur du corps que l'on veut

~le

ver pefe

9<'

livres ' il fao t aJoOter

a

cene Iomme fon

tiers, qu i ell

30,

pour l'élever

&

furmnnter la

r~li fian­

ce des frotemens; ce qui fait en tout

!

20

livre• de

for–

«,

pour faire monter une colonne d'eau de

90

Iiv res

pefant.

On évalue la

force

ou la vitefTe d'un cour1nt, d'une

rivierc , d'un ruiífeau , d'un aqueduc , en

dérermioant

fur fon bord une bafe

a

difcrérion ,

&

par

le moyeo

d'une bou\e de cire mire fur l'eau'

&

d'une peodule

a

fecondes, on faa cnmbien de tems la bou\e eorralnée

par le couraO!.

a

été

a

pnrcourir l'efpace de la bofe fup–

pofée de

20

toifes . Si la bou\e a été

30

fecondes, moi–

tié d'une m;oute, daos fa coorfe, ce Ceroit

20

toifes ou

1

20

piés en

30

fecondes,

&

4

piés par feconde; vous

m oltiplierez cette vltefTe de

4

piés par

la largeur do

roi(feau, qo'on fuppofe ici de

1 2

piós , ce qui doonc–

ra

48

piés quarrés par fecoude poor la fuperficie du ca–

nal . Prenez

la profondeur de ce canal ou roifTeau ,

par exernple de

2

piés, qui en multipliant les

48

piés

de la fuperficie , vous donneront

96

piés poor

!J

fo\ i–

dité de \'eau qui s'écoulera dans l'efpace d'une fecon–

de: ces

96

pié> cubes moltiplié; por

35'

pintes valeur

du pié cube, font

336o

pintos, qui s'écouleronr par fe ·

conde.

11

y

a

une aotre mérhode que la boule de ci–

re, pour connolrre la vire(fe d'uDe rivierc; on la trou–

vero daos

les mémoires de l'académie des Sciences ,

annle

1733,

pag.

363.

Voyez

auffi le mot

F

LE U V E.

(K )

F

oRe E DE S A

N

1M A u x

.

L e premier aureur qui

ait

examiné la

fo rce

de \'homme avec quelque préci–

Cion,

&

qui

l'ait comparée avec ccl\e des aurres aoi–

maux, c'efi fans doute M . de la H 're, doo t \'écrit fur

ce fujet efi imprimé parmi les mémoires de l'académie

des Sciences,

annle

1699.

M .

Defa~u licrs

a

traduit

&

critiqué plufleurs endroits de ce mémoire, daos les no–

tes fur

la quatricme \eyon de la phylique cxpérimenta–

le,

page

246

&

fuiv . de

l'ori¡;inal angloii.

Je vais

donoer un réfultat des obfervauons de ces deo¡ céle–

bres méchaniciens.

M. de lo Hire fuppofe qu'un hommc ordinaire, mais

fort, pefc

140

Iivres . Cet homme ayant

les ¡arrets

un peo pliés , peut

fe redreffer, quoique chargé d'on

poids de

1

f2

livres . L es mufcles des ¡ambes

&

des

cuitfes élevent done un poids de

290

\iv.

mJis feu le–

ment de. deu.x ou uois pouces. M. Defaguliers trou••e

t;et!c

efltmauon f:un ive

&

trop médiocre, puifqu'il efi

FOR

IOI

ordin3irc de voir des portefaix monter un

efcali~r,

ayaut

un fardeau de

2fO

livres . lis ne peuvenr le deCcendre

a

la vériré étam chargés d'un auffi grand poids . L a li–

vre

aveYdupoÍI

des Anglois efi entre un onzieme

&

un

douzieme moindre que la n6tre . D aos un homme char–

(1.é qui 1mrche , le centre de graviré de Ion corps

&

du

fardeau réunis , décrit un are de cercle, qui a pour cen–

tre le pié immobile;

&

la 1ambe mobi\e qui pouCfe en

avant

ce

cen rre de gravité , décrit auf!i un are de cer–

cle de meme étendue. M. de Fontanelle (

Hr¡f.

de la

mlmc annie, pag.

97· )

a

tres-bien remarqué, que plus

cet are etl grand par rapport au flnus verle de fa moi–

tié, plus la force mouvante a d'avanrage

a

caufe de fa

vlteffe

&

do peu d'élévation do poids. C'efi ce qui

:1

fait penfer :\

M .

de

13

Hire, qu'un homme chargé de

1fO.

liv.

ne pourroit monrer u

u

efcalier dont les mar–

ches feroient de cinq pouces, comme elles Ion! ordi–

nairement; ce qu'on a dé¡3 vii

~tre

cootraire

a

l'obter–

varion de M . Defaguliers.

Si un homme qui pefe

140

liv res faiGt un point fixe

vlacé fur fa tete' il peut par l'effort des mufcles des bras

&

des épaules ' él ever tour fon corps'

&

meroe un poids

de

20

livres, dont il

feroi t chargé. Sufpendu a\ors

il

une corde, qui paOant fur une poulie fourient par Ion

aurre exrrémité un poids de

160

livres, il fait équilibre

avec ce poids,

&

le furmonte, r.

l'on augmente un peu

Ion fardeau de

20

liv rcs.

Ce

m~me

homme prenant avcc les mains UD

poid s

de

100

liv res, placé entre fes ¡ambes , l'élevc en fe

redrefTant. Commc les muleles des lombes foCttiennent

la

moitié fupérieure de fon corps, on peut évaluer ku r

effort

a

I

70

liv

o

Mais M

o

D efaguliers af;Ore que les tra–

vailleurs en général élevent avec lcurs mains uo poids

de

l

ro'

&

qoelquefois de

200

liv

o

Un homme, le corps panché

&

les geooux pliés, ne

pourra lever de terre un poids de

r6o

liv . que fes bras

foOtiennent d'ai\leurs; les mufcles des jambes

&

des cuif–

fes devroient a\ors fotltenir le poids de

r6o

liv.

&

celui

de tou r le corps. Or

il;

ne le peuvent pas, fuivanr M .

de la H ire, paree que daos cette difpotirion de tour le

corps , la

force

fe difiribue par la difiribution des efprits

daos roures les porties. Cette raifon

n'éclair~

pas l'efprit;

il

femble que pour

fe former une idée plus neue des

réfl fiances immenfcs que la nature aurott

a

furmonter

daos cettc fituation, il fao r rappe\ler les propotirions de

Borel\i for une fuite d'articulations fléchics. Je me con –

tentorai de cit er la propofition

f4,

l.

part . dtt traiti

de motll rmimal.

ou Bnrelli prouve que daos un porte–

faix panché en-avant, qui auroit les Jarrets pliés

&

qoi

>'

dppuycroit fur la pointe d'un p;é (ce qui efi leu r attitode

ordioaire en ma<chant); l'etlor t combiné de

tous les

mufcles qui concoureot

a

rourcnir fon fardeau' feroit

cinquanre fois plus grand que ce fardeau.

f/oyez

/'

article

MouvEMENT

DllS

AN IMAUX .

M . de la H ire avoi! va

a

Venife UD homme jeune

&

foih\e, qui foOtenoi t un ane en l'air par un moyen

flngu\ier. Ses chevcux étoient

liés de córé

&

d'autre

par des cordeleues , ao,.quel\es on attachoit par des

crochets

les deux exrrémités d' une

faogle

large qoi

pafToit par-deffnu> le veotre de cet ane. Monté fur une

perite rabie, il fe bartfoit pendant qu'on attachoit les cro–

chets

a

la fangle;

il

fe

redrelfoit eofuite

&

élevoit l'ane

en appuyaot fes mains fur fes genour.

ll

é\cvoi t de me–

me des fardeaux qoi paroiffoienr plus pefans,

&

il difoit

qu'i\ y rrouvoit moins de peine,

a

caufe que l'ane fe dé–

battoit eo perdant terre.

M . de

b

H ire a confldéré d9ns ce jeune homme la.

grande

force

des muleles des épau\es

&

des Io m bes.

M,

Defaguliers prétend, avec beaucoup de vroiffemblance

1

que les muleles des \ombes fon! incapab\es d' un parei–

effort; il aime tnieux avoir recours

a

la

force

des exten–

feu rs des ¡ambes , qu'il dit

~tre

fi1

fois plus coofidé

rabie.

11

afsllre que ce Jeune homme avoit le corps droit

&

les genoux pliés ; de forre qu'il mettoit les treffes

de fes che••eux daos

le meme plan que les

tetes des

os des cuifTes,

&

les chevH\es. La ligne de dire&ion

do corps

&

de tout le poids paffoit ainli

cnt~e

les plus

forres parries des piés, qui fuppnrtoient la machtne; alors

il

fe

rclevoit fans changer la ligne de direeinn. La rai–

foo pour \aquel\e \'ane en fe débattan t, rondoit le far–

deau plus incommode, c'efi qu'i

1

laifoit vaciller la lignc

de dircélion . Q uand elle étoit portée en-avaqt ou en-ar–

riere, les mufcks des Iombes fe mettoienr en Jeu poor

la rétablir dans fa premiere liruatioo.

M Def"gu\icrs raconte des tours d'adrefTe, qu'un al–

lemond monrroit

a

Londres pour des tours de

f•rce,

&

dont il fut fpeétateur avec MM. Stuart, Pringle,

&

mi-