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FOR

• f

O

JI.

e

e S,

ou

J

A M

D

1!

S De P O R

e

E ,

(

Char–

pml

)

font dei pieces de bois qui fcrl'ent

:i

foOtenir

)'entr3ÍI daos Jeqoel elles (ont

a

tenons

&

ffiOrta!fes,

••ce

gouflets.

f7oyez no¡ Plan<hu de Charpmterie.

F

o

R.

e Es, (FA

r

RE LE S·)

Man<ge.

L 'aéliun de

{aire

In

foretl

coo(ifie de la part du cheval dans celle

de mou voir fans ce!Te de c6ré

&

d'aorre la michoire

pofiérieure. Par ce moavemeot contiouel

&

defagréa–

ble, le point d'appui varie

toíl¡ours;

&

les etfets de

rnain ne peuveot ¡amais etre ¡unes

&

certains. Puifque

ce n'efi que dans les infbos ou cette

m~me

maio veut

agir, que !'animal fe livre

a

cette aélion,

il

me parolt

que l'on doit c.:.nclure qu'il chcrche alors

a

dérober

les barres, ou les nutres pauics de fa beoche qui

fe

!COUVCnt eJpofées

a

J'imprc(Jion du morS, fans doute

a

raifoo de la doulcor que luí fufcite cene impreffion, ou

d'une incommodité quelconquc qo'elle luí apporte. Or

cette doaleur ou cene incornmodité me met en droit

de fuppofer rrop de fenfibiliré dans cas memes partics,

de l'irréfolotion, de la leoteur, de la dureré,

&

de l'i·

gnornnce des mains auxquelles

il

a d'abord été foumis.

On peut encore chercher !'origine de ce défaut dans la

mauvaik ordonnance des premieres embouchures, daos

l¡: pcu de foin que l'oo

a

eu d'en fairc polir

&

d'en

faire ;oindrc esaélement les pieces,

&

plus fouvent en·

c01c dans le peu d'3ttention de l'éperonoier

:i

fixer le

canon avec une telle précilion dans fon ¡ufle lieu, qu'il

ne repofe point immédiatement fur la portion tranchan·

te de

13

barre,

&

qu'il oc tréboche pas fur la gencive. Des

mors trop étroirs qui ferreront les levres; des gourmet–

res trop coartes qui cornprimcront la barbe, occalioo·

ncront auffi ce vice, auquel on ne peut cfpérer de re·

médier qu'autaot que l'on fubfiituera, daos de fembla–

blcs circonUances, des embouchurcs appropriées

a

la con·

formation de

la bouchc du chcval;

&

qu'aotant que

daos les nutres cas, une main habile en ménagera la dé–

licatciTe,

&

enrreprcndra de corriger ]'animal d' une

mauvaife habitudc qu'il ne perd que difficilemcnt. Du

relle, fi quclques parties telles que les lcvres, les bar·

res, la langue, le palais, ou la barbe, font blelTées ou

emamécs, il n'efl pns domcux que le moiodre contnél:

qu'elles fouffriront fera

toujours fuivi

&

accompagné

d'une douleur

plu~

ou moins vive: on aura recours aux

onédicamens par

1~

moyen defquels ces

partie~

peuveo t

erre rappcllées

:1

leur état naturel. (•)

F

o

R

e

E' •

voyez

F

o

R

e

1!

R •

F

o

R.

e

E' ,

[e

dit,

en Peinttlre,

d'uoe

fi~ure

doot l'at·

titode

&

l'e~preffioo

font contraintes: ce peiotre oe don·

OC

que des tOUrS> des Cipreffions

forc!tl

a

feS figures.

(R)

• F

ORe

EAU ,

f.

m.

termt de Cha.D•;

c'efl un

piquct fur Jeque] un filet efi eoticremeot appoyé,

&

qui

le retient de torce .

• F

ORe

EN E',

adj. (

Gramm.)

qui a l'efprit trou–

blé par que!que paffion violente;

il

ne fe doit dire que

de

l'homme : cependaot le blafon l'a tranfporté aux a–

nirnaox;

&

l'on dit, un che val

forani,

pour un che–

val qui paroit emporté

&

furieux.

FORCE

IJ

S, m Cbirurgit,

mot larin qui fignitie

linérale¡nent

une paire de tenailleJ:

il convient géné–

Jiqucmcnt

a

routes les cfpeces de pincettes' cifeaux'

cifoire', tenettes ,

&

aotros inl\rumens avec lefquds on

lailit

&

l'on tire les corps étrangers.

f7oyez:.

e

Q

R.

P S

ETRANGER,

Exe' RESI! .

On a coufervé particolierement le nom de

forcepi

a

une efpecc de tcneue deflinée

a

faire l'extratl,ion d'un

enfant dont

In

téte efi enclavée

no

paiTage. eet inll ru–

ment a éré appellé long-tems

le tire·tite de Pa/fin,

du

norn de cet auteur, cbirurgien

&

leél:eur d'anaromie

ii

Gand. Noos avoos peu d'innrumeos qni ayent fouffert

plu de changemens dans leur connruélion. On peut Ji–

re

~ve

e

fruit l'hinoire

trlls-détaill~e

des différeos

foretpl,

dans on traité de

l\<1.

Levret, de l'académie royale de

Chirurgic, intimlé

obftrvationl jur la cauftJ

&

le~

nceiden1

¿,

pl,.fit¡trJ accotubemen¡

laborieux

,

París

1747,

&

dans la fui te de ces obfervatioos doooées au

public en \

~rt.

Cet ioflrument en compofé de deux branches' no

quelles on con lidere un corps

&

deux extrémirés; !'u–

ne ant€ricure' pour fairir la rete de l'eofaot;

&

l'aotre

pof\€rieute, qu'on peot appellcr

le

manch~.

La JOil·

Ron des dcux bnnches :\

l'endroit do corps.(e fait par

cntn.blemeot. A l'uoe des branches,

il

y

a oo bou10n

cnmquc q oi entre daos une ouverrore pratiquée daos le

corps de \'nutre braoche,

&

o o les aiJoJellit par le rno–

y<n

d'.one couliffc

il

mortaife, laqoeJle engage le col–

let

qUI

cl1

o

l'exrrémité do boutoo. M .

Srnelli~,

cc!-

7•m•

f'll.

FOR

IOS

lebre praiicien de Londres, fe

fert d'un

forapr

dont

les deux pieces fe JOigoeot par encochore; on les

fixe

par un lac oo lieo qu'on noue for

les manches.

1\L

Levret avoue que cene jonélioo par deux coches pro–

fondos qui fe re<;oivent rnutuellemeoc, c(l plns commo–

de dans l'ofage que la ¡onélion par l'eorablement :\ mi–

fer: mais

il ne

la croit pas

6

fiable, non·feulement

par le défaut d'oppolition exaéle des parties fupérieures

de l'inrtrumeor, mais eocore par le vaeillement des bran–

ches , que le lien ne peut empccher.

L'eitrémité antérieure de chaque branche e(l une cuil–

lere fenetréc ; la

tete s'eogage naturellement daos ces

vuides,

&

donne par-la une bonne prife

a

l'innrument.

Dans les

for<epl

anglois le plein de la partie intérieura

étoit demi-rond for fa largeur.

M .

Levret

y

a fait pra–

tiquer une perire canoelure bordée d'ooe petite levre le

long du bord interne le plus éloigné do vuide des bran–

chcs, afio qoe l'iof\rumem pOt s'appliqoer encore plus

iotimement fur les parties latéralcs de la

tc!te de l'en–

faot,

&

que la prife fnt plus folide.

Les manches ou panies ponérieures de

l'inf\rument

n'ont pas befoin de defcription: la

figure

I.

Planche

X/7. de Chirurgie,

repréfente cet infrrument

a

la moitié

do volume naturel.

L e

forcep'

en un ioflrumenr indlfpenfable dans la pra–

tiqoe des accouchemens .

11

efl fon avanrageux pour ti–

rer un enfan t dont la rete en cnclavée au paiTagc' ou

lorfque l'accouchement traine en longoeur,

&

qu'il de–

vient impoffible par l'épuifemcnt des forces de la me–

re. Son ufage n'en poior dangereux; on

tire par fos

moyen des enfans vivaos fans aucune irnpreffion fooefle.

On ne doit pas to\l¡oois fe propofer d'amener la tere

en·dehors par l'ofage du

foretpl:

il peut fervir r.vec (oc–

ces

a

la reponiTer eo-dedans

lorfqu'elle n'eU pas trop

avancée ; ce qui fe

fait en donuant

a

l'inflrument qui

embralle la rete des petirs mouvemens en·hnur, co-bas,

&

laréralement;

&

lorfqu'on efl parvenu

a

faire ren–

trer la tete, on peor porter la main dans

la m

a

trice

pour aller faifir les pieds de l'enfant,

&

tcrminer l'ac–

couchement foivant la mtrhode ordinaire en pareil cas.

L es anciens accoucheurs, faute de cet inflrumenr, at·

tendoieot rout des forces de la natore daos les accou •

chemens, ¡ufqu'il ce que le freros étant mort ils fe fer–

voient du crochet.

f7oyez

e

R

o

eH E T.

Souveot me–

me

a

raifoo do péril ou la mere fe trouvoit, ils étnient

forcés d'avoir recoars

a

ce dernier infirurnent,

&

de

facritier l'enfanr vivant; procédé généralement condam–

né par les modernes, qui prévieonem tous les defordres

qoi peuvent fuivre de l'enclavement de

la

tete de l'en–

fant, en fe fervant do

forcepi.

Le tigne le plus pofitif

qui doit dérerminer l'accoucheur

a

employer prompte–

ment le

foreepl

,

c'eU la formntioo d'uoe tumeur fur

la tete enclavée de J'enfant , qui

o'

avance plus quoique

le travail ne foit poinr ioterrompu, mais feolement ra–

lenti . La circooUance la plus ordinaire,

&

dans laqoellc

011

fe fert le plus utilemen t do

jorup1,

fur une fe mme

bien conformée,

e'

ef\ lorfque la bafe do craoe ef\ eocore

placée ao-deiTus du détroit (upérieur des os do baffin,

penda

m

que le cafquc oiTeux efi daos le vagin,

&

que

!'orífice de la matrice en prefqu'eotierement effacé

pa~

fa grande dilaration: il efi bon d'obferver qu'i\ quelque

degré que la tl'te foit enclavée, elle permet tou¡ours.

l'introdu8ion des branches do

for<epl,

paree qu'elle fe

prete fuffifammen t

a

leur paffage, fans qu'il foit be[oio

d'ufer d'aucune violence capable de nuire

a

la mere ni

3

l'enfaot .

Auffi

fe fert-on fort utilement de cet inUru–

ment daos les cas ou la difficolré de l'accoucbement

vient do volume trop coolidérable de la rete de l'cntilot

fans hydcocépbale; cat a

o

moyen do

forcepl

on facilite

peu-i\-peu fon alongement,

&

l'on procure enfin fa fortie.

Pour faire ufage du

forctf!',

il faut d'abord placer

convcnablement

la malade !ur le bord de fon lit, leE

cuiiTes

~levé

es

&

écanées, les piés

rapprocbé~

des fef–

fes,

&

maiotenus en cette fitoation par des a1des . On

t5che enCuite de reconool!re daos l'inrervalle d.e deux

douleurs,

s'

il

y

eo a encore, avec l'er rrémité des

doigts, dans que! point de

fa circonféreoce la rllte de

l'enfaot paroit le moins ferrée; e' ef\ ordioairement la

panie latc!rale do baffio;

&

par ce rneme eodroit on in–

troduit la braocho du

for<epl

qui porte l'axc,

Íl

c'efl

du c6té gaucbe, en l'appuyant plus fa< la tete de l'eo–

fam que cootre le baffio de la mere, afin de conduire

cette braoche eotte ces parties fans

les blciTer. 11 faut

pour cct etl:et tcnir obliquement la braoche qu'on veut

introduire,

&

la diriger de bas en baut ¡ufqu'a

ce

que

fon enrém1té fopéricorc fe trouve placée daos l'échan–

crure de l'os des

il~s

de ce c6té : alors

il

faut fa re

G>

d(·