ESJ)
aes príncipes aon! ils fe COO[
for.~ bi~n
a,eeommodés,
&
jI,
OQt ,enriehi eux-memes la Phyfiqu e, de ,plulí.urs fuq–
llaDees de eettq,.nature: I'archée, le bias " la
magna/e
de
V anhelmont, Ifs
enf
de Parac,elfe, &<- ,font des phall–
tÓmes philoCo,pJ¡j::Iues de cene
clafle,.
ri
c~ ·
ne Com poi'!t
.cependam
,de~ e~preílions
énigmatiques, ou fimplemcllt
tjg urécs .
>1'
,
'
D es etres
tr~s-exitlans
qui mériteJ oien! émine!1)me\!!
la qoalité
q'eJp.rit ,
ce font
le~ ex~alairo{ls.
qoi s'é le v.ent
des corps
fcrm~lltans
<'le
p,?,u
,rrilf.ns-- de c;ef.taines
cavj\~s
fo,üterraine~
••
g~
.charbo'n embraCé
,'1~
P.e
plufi eors' aUf
tres matieres. Ces corps fqn!, vériJablement
i~co.~r,cir
hles, invili l¡le,s,
&
impalp~bles
¡
mais, on n'a pas cpu–
tU,me 9ª-ns le langage chilJlique, ¡le les cléligner par ce
1\.0111. ,Nous les cOllnoilfqlls
fo~s
,c"'ui ,de
gt¡f.
VOJe~
,G
A
5',
D epuis que notre maniere plus fage de philoCopher
I
!l0os a f?il rejelter lous
CI'S
eJPriq
i!)'laginaires don!
noos avons parlé ao commellccmílllt de ce! article , nous
;le donnons plus ce litre qo':l
~ifréremes
Co brIallces beaor
c;oup plus
n¡~t!!:rLel\es
meme que les, gas;' Cavoir
a
oer–
tains cqrps ,Gxpanfibles ou yolatils, dODt I'état ordinair.
fuos
I~
tempéra!pre de nos c1imats etl celui de liqui–
<;Ijlé, & dont les différentes
efpe~es
qui Cont clarTées
par ce peti[ n9mbre de qualités commones, COn! d'ail–
leurs erTenticllement
différent~s,
e?forte ql\e c'en ici une
qoalification
tres-gén éri~ ue,
elprimaO[ une qoal ité treS–
cxrérieure tr1:s-vaguement délerminée.
L es diYetCes fu baaoces' qo'on trouve défi gnées dans
les povrages des
Chimitl~s,.
par le I\om
d'eJpri~ ,
font:
Premierement , un etre fon in¡lélerminé, conno plus
génér-alement fous le nom de
macure,
qui
'ell
compté
dans l'ancienne Chimie parmi les principes ou produits
généraux de I'analyfe des corps .
Voye::.
M
E R e u R E
& P RIN CI P E .
Secondemcm , la plupar! des liqueurs acides retirées
des minéraox, des végélaux, des al1i maox, pa r la di–
(till alion .
Voye::.
V-,", R I o L, NI T R E, S EL MA–
R I N , ANA L YSE Ve'GE'TALE,
alt m ot
VE'GE'- '
TAL, V I NA IGRE , S UDS T ANCES AN I MALES,
& FOURM I .
- Troirtememen! , les fels alkalis volalils foos for me
Ii–
qoide.
Voyet.
S E L AL
K
A LI Vo L AT I L .
Ql1atriemement, les liqqeurs lnflammables retirées des
vios.
Vo)'ez
E s PR I T DE V I N
a
I'article
V I
ti .
Cinqulememen t, les eal\x el\ontiellcs ou
e{prits
re–
éteurs.
Voy .
E A UX D I S T I L LE'E S .
Sixiemement , les huiles elfemielles tres-fabtiles, re–
'!irécs des baumes par la ditlillation
a
feu
dou~
.
Voyez
HU I L E & T EREBEtl T H I NE .
SeptiememéDt , entin les
eJpritf
ardens chargés par la
dilli llalion de la partie aromatique , ou alkali "(llatil
de certains végéiaux.
Voyn
E AUX DI STI L LE'E S ,
E
s P R IT A R D E
N
T , C I T R o
ti ,
C o e HLE'AR l A,
& E S P R I T v o LA T I LAR o MAT I QUE H U
1-
LE UX.
N ota.
Que dans le langage ordinaire
l-
on ne défigne
le plos fouven! les
eJpri/s
partieoliers que par le 110m
de la Cubtlance qu i les a fou rois, Cans délerminer par
une qualiti cation fpécifi que la na to re de chaque
eJprit .
A in(i on dit
eJprit de vi/rio/ ,
&
non pas
eJprie acide
de vitrioJ ; 'Jprit de Joie ,
&
non pas
eJp.rit a/kali de
Joie; eJprit -de-vin,
(c'ell-a-dire de foc de railin fe r–
menté, felon la fign ificalion vulgaire
do
mot
vin) ,
&
non pas
eJprit ardent de vin de raifin ; e[prit de tere–
be>!thine,
&
non
p.aseJprit ·h"i/eux d. terebenthine;
e(prit de citron,
& non pas
eJprit-de-v in
chargé de
¡'.rQmate du citron. Ain(i toote ce lte nomenclature etl
preCque abfolumen t arbitraire;
&
d'amam plus que di–
verfes Cubllaoces, comme le fel ammoniac, la tereben–
thine , le cin on ,
&c.
peo vent foornir plofieors prodoits
qui mérite¡oient également' le nom
d'eJprit,
quoiq o'il
ne [oit donné qo'a on feul dans le langage
re~o :
on fe
familiariCe cependan! bien-tÓt avec oes dénominalions
vagoes; on les apprend cemme des mots d'une langoe
inc9nnoe .
eb)
Esp
R I TA R DE NT ,
( Chimie ) . Voya,
E SPR IT–
D E-
V
I N,
(OUf le mot
V IN.
ESP RI T R ECTE UR,
( Chimie ).
Voye~
E AUX
DI ST I LL E'E S .
E s P R I T - D E- V I N,
(Chimie
).
Voye z au mot
V I N .
ESPR I T VOLA TI L,
eChimie).
Tootes les fub–
llanees aoxquelles les Chimitles ont d'onné le nom
d'e–
Jprit
, [on t volatiles
(voy ez
E S P
R
I T) ;
iI
a plu ce–
pendan!
3
quelques-ons de prendre la dénomi.nalioo qui
fªi t le fuj et de cet anicle , dans un Cens partieulier; de
E 'S'Q
PaJlr\buer aux alkalis yolatils Cous formo fl oide ; & de
les
.dil:lin~uer
par ce tilre , des olkalis yolalils , COllcrets,
qu'i ls Ont appellés tou t au(fi arbitrairement,
Jeh vo/a,
tih. Voye::.
SEL A,LKA LI VO l AT I L.
eb)
E
s
P R I T - D
E
-Jl I
N A" G
R E,
JpirieuJ aceti. Voyn
.V
I
1;'.1\
I G
RED 1ST
I L L E' ,
au mot
V
I N A I G
RE .
E
S P R I T S S A U
v
A G E S,
( Chimie). JpirieUf
[y/–
vefl rtJ
de Vanhelmoní .
Voye::.
G
AS,
FE
RM
E N
T A-
T ION , & V I N..
•
E SPR IT VOLAT II. AR OMA TI QUE HUI–
:Il
E'U:;X ,
( P harmac•
.
,&.
bl at. med. )
On a dOllllé ce
.ooro ,3
o~e
prépa¡afioll officinale, qui nlell proprement
qu'on mclange
d'eJprit vo /atil
de fel ommoniae , &
.d'un
e(pril IITo,niaii,l'''
compoCé . Voici Celle prépar3-
tion, tdle qu'ellc
el!
décrite dans la noul'elle phar–
macop¿e de Paris .
Prenez
(ix
drag mes de 'le rIes récens d'orallges, ao–
-tant de ceux de citron; deux dragmes de vaoille , deux
drag mes de macis , uoe demi-dra¡;mc de
~éfOfle ,
une
dragmc de callellc, quat•• ooces de Cel amlllnniac : cou–
pez en petils moreeaux les urIes
&
la vallille: con–
carTez
le
macis , le gérotle
&
la canelle: puhrérife? le
.[el ammoll iac'," & melte? le lout dans une cornue de
verre , verCant par-derTus qua[rc onces d'eau limpIe de
canelle ,
&
qoatre oneeS
d'eJprit-de-vin
reétifié: fer–
me? le vai(fdu , & laiH'e7.
dig~rer
p.eodalll quelques
jours, al'ant foio de remuer de tems en tems.
Ajoílte7., apres deux ou trois joors de digerIion,
qoatre onces de
CtI
de larn e ;
&
fur le champ ajou tez au
bec de la cornoe un récipien! convenable , que vous
luterel (eloo les regles d.e I'art : failes la di(l-illation au
bain de fable. Vous garderel la liqoeur qoi parTera,
daos une bao leille bien bou ehée.
L'e./frie vo/ati/ aromatir"e h"i/etlx,
etl un cordial
tres-vit, un fudorifiqoe tres-efficace, un bon emmé–
nagogue, un hyrIérique alfe? utile . On le fait elltrer
ordinairemen!
11
la doCe de Irenle OU de quaran le gout–
tes , dan¡ des pOlions de qualre
a
cinq onces, dell illécs
:l etre prifes par cuillerées .
(b)
ESPR I TS AN I MAUX.
V oyn
NERFS, FLUI –
D E
l'
E R V E U X,
&c.
E S
Q
U A
I N ,
Q
U E 1
N ,
Q
L 1 N ,
(Marine).
C e COO[ les planches qoi bordent les deux clilés de
1'0-
catl illage de I'arriere , au-derTus de la lifIé de \'ibord;
,elles fOn! beaocoop moins épailTes que les aUlres bor –
dages,
&
voo t en dimiooant vers le hau t .
L 'eJ'luain,ou
le bordage de I'acall illage, erI lout ce
qo i fe poCe du cÓté de I'arriere, au-derTos de la lirTe
de vibord . La premiere planche qo'on met, au-deCJils
de celte liH'e , doit
e
tre de chéne,
&
é'pairTe, 3 caufe
du calfatage : il fao t qu'elle ait au moins
.13
moilié de
l'épairTeor des plaoehes du franc-bordage . On )' fait une
rábl'ure fur le cÓté qui etl par le hau t , pour
y
faire
entrer la premiere planche du véritable
ef'lllai,¡
.
D ans
les grands vaifIeaox, les plaoches de
l'eJquain
Oll t d'or–
dinaire un pouce ou un pouce &
00'
quan d'épailfeor ,
& vOn! uo peu en diminuam de largeur de l'arriere
:l
I'avam ; mais c'en peu de chofe; car
(i
la premiere
planche de
I'e('lflain
a dir pouces de large vers l'ar–
riere , elle o'aura que neuf pouces & de mi eo-aVani .
f7o)'n
A e AS T I L LAG E .
:
E S Q
U
I F,
(Marine).
C'c'tl on petit bateau de–
t1.iné pour le Cervice d' uo ...irTeao ,
&
que I'on embar–
que dans toUS les voyages . On le f'laee ordinairement
fo r le tillac,
&
00
le mel en mer lorfqo'oo en a be–
foio pou r aller a terre , Coit chercher des pro vi(ioos,
foit
y
débarquer quelqu'on .
Vo)'n
C HALO
lJ
PE &
CANOT,
E S
Q
U 1L
L E,
r.
f.
e
Chirflrgic )
petit morceau
délaché d'uo os dans une fraCtu re. L orfq oe les
eht,;/-
1"
pieoten!
&
irriteu t le périotle
0 0
les chairs qlli en–
toureO[ I'os,
&
qo'on ne peUl pas les réduire & les
appl iquer
a
l'os dont elles
Cont
une contiouilé , 011
en
obligé d'en faire I'es n aaion;
&
pour cet eltet , s'il o'y
a poiot de plaie, on fait une inci(ion.
'
O n appelle auCJi du mol
d'ef'l1lillel,
des peliles por–
·,ions d'os qoi s'exfolient les unes apres les aulres .
Voy.
EXFOL I AT I ON.
ey )
E S
Q
U I L
r
E S,
f.
m.
pI.
e
H ijl,
allc.
)
V.
E
s
Q
U 1-
L I N.
E S
Q
U 1L
I N, adj .
e
I-Jifl.
al1c ,)
L e moO!
Ehrti–
¡in
ell uoe des fept collioes de l'ancienne R ome ; c'ell
aujOllrd'hui le
qoarti~r
de la mOOlagne de Cainte
Ma–
rie majeore . Co fut Servius Tullius qui
I'enfe~ma
dans
Rome. 11
Y
ovoit la porte
eJt¡1Ii/ine,
la rribo
_Jqt,;/i–
lIe .
e'etl
aux ECq uilies que (e fa iroieO[ les exécutions
des criminels ,
&
que leors cadavres retl oient expofés.
ESQU I-