mis d'indépendance en ne fe refllfant rien de ce 'lui
s',,1I
préfenté
:l
fon eCprit, I'lus iI doit faire un 'examen
r igoureux de e<s produétiol1s Iibertines 10rC'lu'il veut ar–
rer« Ca eompolitian; c'eil par les regles de , eeue partie
de la peinrure, e'en-a-dire par les préeeptes de la eom–
po(jrion, & au ([ibuoal de
\.a
raifon
&
du jugement,
qu'il verra termioer les ' iodécilioos de I'amour propre,
&
decider' du jufle mérite de fes
eF¡ui./l'es, Cee ,m iele
ifl
de M,
W
A T E L E l' ,
E S
Q
U
¡
V E,
on
term ,
de
R II,{fineur en fuere,
e'e!!
peopr·ement la terre dOH! al! a couvert les paios, 'lui a
peedu fon eau,
s~ea
ratfermie, & forme uoe eCpece de
iromage. Touroer l'
efrl'lÍ ve,
c'ea
Ja meme Ceos-def–
fus-delrous quaod elle o'a pas la premiere fois produit
l'eff_t qu'oo eo amudoit,
Voye;:.
TER
RE ,
E S S A ¡,
f.
m,
(Gram.)
épre\lve que I'on fait pour
juger ti une chofe
ea
de la <¡ualité dan! elle doit etre,
Ce ter·me ea fon ufité daos le
Comme1'Ce,
& parti–
eulierement dans eelui des deorées qui Ce confomment
pour
)a
nourril'lre. 00 dir eo ce feos: doonez-moi uo
eJ!ai
de eetre huile;
ti
je fuis eontent de eet
eiJai
ae
fromage, j'en eovoyerai preodre telle <¡uaotité,
&e,
(G)
E s s
Al,
(Litt lrat , )
ce mot empl0yé dans le titre
de plu!ieurs ouvrages, a différentes aeeeptions; il fe dit
ou des ouvrages daos leCquels rauteur traite ou efReure
différeos Cujets, tels que ¡es
eiJah de Montaigne,
ou
des ouvrages daos leCquels J'auteur traite un filjet par–
tieulier, mais fans prétel1dre J'approfondir, ni J'épuiCer,
ni enlin le rraiter eo
for.me& avee tout le détail &
toute la diCeu,llioo que la matiere peut exiger,
U
o graod
nomb,e d' ouvrages modernes ponent le titre d'
e./lai;
dl-ce modeaie de la part des aureurs? ea-ce uoe ju–
fiice qu'i1s fe rendeot?
C'ea
aux leéteurs
a
en juger.
(O )
,
E s S,l\
1,
(Chi'mie mltal/urgiqtle)
e xamen d' un mi–
néral, dans lequel on a pOiH but de conooi tre les dif–
férentes fubfl anees qui enrrent daus Ca eompolitior) ,
&
la
quanrité en laquelle elles y Coot cOntellues, Telle
en I'acceprion partieuliere de ce nom en Chimie, ou on
l'employe encare dans un
Cens
plus gélléral, pour dé–
ligner une expérienee faite fur un objet de I'Qn des trois
regoes.( Coir pour connoirre la qualiré des marieres dOn!
jI en eQlP.poCé, ce qui eona ime la Chimie anal ytique ;
foit pour Cav oir la quantité de ehaeuoe d'eIles, eondi–
tion qui caracrériCe propremem
l'eiJai
des mioéraux, &
le dia;ngue de toute
~urre
opération chimique, :\ I'exee–
ptioo pourtam de celles de la M'étallurgie, avee laquel–
le il fe trouveroit <Dnfondu,
ti
I'on n'ajoutoit a Ca dé–
fi"ition qu' il fe rait Cur de tres-petites qu.otités de ma–
tieres; & avec un appareil, qni, en meme tems q'u'¡¡
en le plus en petit qu'il
Ce
pu itre, répond au deilein qu'
on a de eOll no1tre aveella plus grande exaétitude les pro–
portions des Cubilan ces du eorps examiné, atl lien que
dans la M éral lurgie les travaux Ce font
ti
en grand qu'
i!
peut eo réru lrer de tres-gros bénétiees,
11
ruit de ce
que nous venons d'ex porer, que les
o~érations
des
eiJaís
n e tOllt autre
choCe
que l'analyCe chimique de certaitls
corps ,
a
laquelle on applique le calcul, Leur poiO! de
réunioll, ou plarllt ces me mes o pérations ram:.mblées
en un corps de doétrine prennent le nom de
Docima–
fti que,
qui tignilie
art des eiJait,
art purement ehimi–
que, quoiqu'il puitre etr'e irolé par I'exercice, de Ca Cour–
ce comme les .utres branches qui partent du meme trone,
telles que la Teinture, la Peinture en émail, la Mé- '
tallurgie,
&e,
il
ea
vrai que la plppart des auteurS ne
1'0nr
pas toaJours regardé
Cous
ce poilll de vae; e'efl un
reproche que I'on peut faire eo particulier
a
M , Cra–
m«, Cet i!lufire artiae, tout éclairé qu'iI efl, tombe
13-ddTus dans des eontradiétions perpétuelles , S'íl eat
.été bien convainelJ que la Docimafiiquc n'efl qu'une
branche de la C himie, eomme il avance au eommen–
cemenr de fa préface, il n'ct.t pas intitulé Con Iivr.
¡–
limens de rart des eiJais,
Celoo la judieieuCe remarque
d. M, R oüe!le ; parce que les éléméns de eer 3rt doi–
vent erre puirés dans la Chimie, & ue foot en efle r que
ewe
fd enee elle-meme,
dohe
les
el/ais
ne difierem qu'
en ce gu' oO
y
employe le ealcul,
&
quelques inflrumens
portien/le" n\!edJaires
a
Con exaétitude. JI ne fe fUt pas
c . u obiigé de meme
a
la tete de
Con
Iivre une rhéo–
rie,
4 111
o'eo
el!
poioc une, puiCqu'elle oe con[¡ae preC–
que qu'en one deCer iption de,s mioéraux, qui appanien–
nellt
a
I'H 'floire uaturelle, doot I'étude doit précéder
eelle
de la C himie ; d'ill/lrumens, dont le plus grand
nombre n'app.rticnt qu'a la Chtmie; d'opérations, dont
deux ou ¡rois Ceu lement COtll fl riétcment des
eiJais,
&e,
I I e ut (ll ppoCé, comme
iI
le devoit, que eeux qui vou–
loient elercer J'art des
e./lais,
devoíent apporter
a
eette
ESS
étude la connoitrance préliminaire de ¡'Hifloiré naturelle
& de la Uhimie, Caos entrer dans un détail de ces Cciell–
des, qui ne peut etre d'aucune milité aux
eommen~ans ,
paree qu'il y efl trap abfirait, & dont peuvent rres-bien
fe patrer ceux qui Cavcnr la Chimie , paree qn'ils u'y
rrouvenr preCque ricn de neuf; avec ces díCpolitions il
erlt abrégé úne bonoe partie de ce qu'il appolle Ca théo–
rie, & 'eOt pa s'étendre davaotage du e6ré de ia prati–
que, quoiqu'il Coit alfez eomplet de ce c6té-lá,
&
qu'
on n'y voie autre choCe
~u'<lI1e
eCpeee d'affeétation
a
ne
lui vouloir donner pas plus d'éteoduc <¡u'a Ca théorie,
Gependaot ces legers défauts fom effaeés par mille bon–
ues chafes qui ferom toOjours eaimer Coo ouvrage,
eomme le premier que nous ayons en ce genre.
Avant Agrícola, la docimanique dont Kiesling attri–
bue l'invcntion au travail des mines, n'av.,it exifié que
dans les laboratoires , Perroone o'en avoir rien écrir;
les auteurs oe faiCoieO! que la nommer : ainfi elle ne
fe commuoiquoit pour lors que par I'expérience, & el–
le parroít du malrre
a
I'éleve Cans que perConne Congoot
a
la tranCmettre autremem; Cans doute faure de modele
a
fuivre dans ce genre, C'el! lui qui le premiet en a
Caiti l'eCprit, & 11 qui I'on a I'obligaríon d'avoir comme
tiré du chaos ce qu'on peut apopellcr
la baje de la Mi–
tallflrgie,
AuparavaU!, eeux qui eultlvoient les
eiJah
éroienr les memes qui exeryoiem la l\1étalturg'ie, eom–
me cela Ce Platique encare preCque
p~r-tout:
ear une fon–
derie ne va jamais fans un laboraroire d'
eiJais :
& l'on
eonnoilfoir feufement ti une rache contenoit une matíe-
re métallique óu non, fi elle recéloit plufieurs métaux
ou s'il n'y en avoir que pour un feul,
&
quelle en étnit
a-peu-pres la <juanrité; on Cavoit Céparer les parries qoi
eontenoient le ' métal, d'ayee celles qui n'en donnoient
poiot; & par¡ni eelles-Ia ,on difiin'guoit les plus riehes,
fans quoi ron auroit riCqué de dépenCer inutilemenr des
fommes immenCes pour mellre Cor pié
It s
lrav aux de
Métallurgie. Les Arriaes occupés de cerre rdonee ,\u–
jourd'hui, ne difTerenr nullefflenr de eeu ): qui
ex iiloi~ nt
du tems d'Agrieola; M, Cramer leur fair le meme re–
proche que eet aureur, & attribue aCetre néglicence
l'ignoraoce ou 1'00 ea for la narure de la pll.part des
mioéraux , Mais eommenr donner le gour des belles con–
noillances
a
des gens dont
I'iorér~t
etl I'unique mobi-
le, & q"i n'en ont d'ailleurs nulle, idée, ou
a
quí le
défaut d'édueatioo interdit eetre acquitition?
,
Le~
auteurs qui COOl venus apres Agrieola, oot per–
feét iooné ce qu'il n'avoit pour ainti dire ' qu'ébauché,
00 efi principalemen! redevable du degré de perfeétion
otl cet art a été porté de nos jours par M M , Cra-
mer &
Gellea
fon traduéteur allemand,
a
Lazare Er-'
cke,r, Modenin Faehs,
a
Shindler que I'illullre Sthal,
appelle
il1gl nieux
a jufle titre, a Sthal lui - ml'me, 11
Juneker, a K iesling, &
a
Schlut~er,
On , ne fait aueune
m ention des autres qui ont éerit Cur eetre matiero, quoi–
qu'en atrez grand nombre; paree qu'ils n'ont ríen aj o,,-
ré
a
eeux qui les avoienr préeédés, ainli que le remar-
que M , Cramer,
/7oyez
Do
C I M A S lE,
Ercker étoit
premier elr.yeur de ¡'cmpire d' A lIemagne; Model1in
F achs etoit etrayeur ' des minéraux du prioee d'Anhalt
en Saxe:
Con
ou,'rage a été imprimé
a
Léipiiek eo
1f67,
& a eu pluGeurs éditions. L'ouvrage de! Shindler por-
te pour ritre ,
traie_ des e./l"ais :
eelui de Kiesling
ca
,intitulé ,
relalÍo praé/ica de arte probatoria mineralium
&
metallorto",
L éiplick
1742,
iI
n'a fait que meme
en ordre
&
augmeorer les
le~ons
de Jean Schmieder pro–
fetreur daos le laboratoire de Ca majefié poloooiCe, apres
les avoir eonfirmées de
Ces
proRres expérienees , L'ouvra-
ge del Gellert a pour titre,
ehimie métallurgique,
Léi–
ptiek
17fO;
iI
ea
'Ccrupuleufcmcnt divifé, comme eelui
de
, Cramer, en deux parties, la p-remilHe théorique, &
la Ceconde prarique, Quaot au Jivre de Sehlutler, doot la
tradoaion
fran~oiCt
viem d'etre publiée par M, Hellot,
jI el! eOlre les mains de tout le monde, ainli que celui
de M, Cramer dont j' ai donné la traduétíoo depui.
q". lque tems , Le traité de Srhal fe trouve dans Ces
í
o purcnles : celui de Juncker, daos Ces tables de Chi-
mie, Malgré la loi que je me Cuis impoCée de réduire
le catalogue des auteurs de docimaaiquo au pelit nombre
donr je viens de parler, je doonerai eneore une noriee
des Cuivans . Daos le deuxieme volume de I'ouvrage,
qui a pour titre
otia metallica,
ill1,prim~
a
Schneeberg en
S.-xe eo
1748,
on trouve une docunanlque fans feu ; el-
le eoofiae a fe fervir d'uhe balance /;lydroflarique, pour
eonnoltre le poids Cpécilique des minérais, au moyen
de I'eau ,douec, de I'eau Calée, de la balance de Swe–
dcmborg, & de Con peCe-tiqueur , L'inflruét ioo fur les
m ínes eje Lohneyfs eomiem aum un pelit traité
d'eiJais;
J'au-