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(

ESS

e

&

á

deaioés

1'1

recevoir l'ale du fléau, filO! garnis in–

férieuremeol d'un COUmllel d'acier en queue d'aroode,

&

mobile en cas qu'on veuille le chaoger: ce coumnel

ea

fail de fa\on, qu'il ne peul eotrer plus avanl qu'il

ne convient ,

&

il

ea

relenu en-dehors par la goune d'n–

Eier, dont on a la liberté de placer les différens poiols

de In furfnce vis-o-vis de l'ex lrémilé du fléau, au cas

que cetle extrémilé s'y pralique uo trou. Le fléau

&

íon axe fool fails d'uoe feule piece d'acier, trempé apres

qu'il

ea

poli ;

00

ne lui doooe de grofTeur que c

e

1e

qui lui ea uéceffaire, pour l'empecher de fe recour er

par le poids qu'il doil fupponer; chacune de fes ex ré–

milés

ea

lerminée par un quarré, donl le cÓlé devant

foCllenir le pone-bamn ea Isillé en couleau : ce quarré

n'ea cependant pas d'uoe OéCemlé indifpenfable ;

00

peul

lui fubaileur une aUlre figure. L'extrémilé du fléau,

par exemple, recourbée en avant en crochet horifontal"

peD! en tenir lieu, pourvu toutefois que ce crocbet Coil

en droile

li~e

dans la panie taillée en couteau

Coate~

naO! le pone-ba.ffin. Si une ligne droite tirée par le mi–

lieu des couteaux ne paffoil pas par le cemre du fléau,

alors il faudroil le recourber en-arriere ou en-avaot,

juCqu'a ce qu'on

fUI

parvenu a lui donner la difpolition

convenable; car fi la ligoe paffoit le fléau eo-devalll,

la

partie antérieure de l'axe poneroil

&

froteroit plus

que la poaérieore;

&

réciproquemeot,

{j

la ligoe droile

failloit en arriere . Uaxe du fléau ert triangulaire,

&

tranchant du cÓté qui' pone, afin qu' il y ail le moins

de frolement qu'il ea pojlible; mais comme il n'auroit

pas maoqué de froter par une Inrge Curface, fi foo ex–

trémité er.t été Inillée perpendiculairemeol a Con axe,

on I'a coupée en talud; eoCorte que la feule partie qui

peul toucher la gou lte d'ader, el1 celle du centre du

mouv ement. La lallguette

b

ert tres-tine

&

affe. haute

pour marquer le moindre mouvemem,

&

00

lui a don–

ué un coolre-poid,

e.

11

ert inulile d'avertir qu'elle doit

élre affe. longue pour fe trouver vis-:.-. is des divifions

de la chape, ou que celle-ci doit

~tre

alfe. courte pour

que les divifions de fOil

~rc

de cerc le nc i(¡ient pas plus

hau t que l'extrémilé de la langueue. Les porte-baflins

font fails d'un til d'acier poli

&

trempé; leur extrémité

fupérieure Ce termine en un crochet applali de delrus en–

deffous,

&

alfe. large pour que le porte-bamo ne fe

tourne Cur le couleau, ni d'un cÓlé ni d'un autre; I'in–

férieure ert eomournée, de fayon que le ccntre de gra–

vité fe trouve a-peu-pres le .méme que eelui du bamo ,

&

dans la meme direélion que Ja verge du porte-bamn;

je dis

fl,peu -prt!,

parce que comme ce bamn el! {(,ate–

nu fur un cercle Coudé horiColllalement a I'ex trémité du

porte-bamo, auquel

iI

manque un arc d'env iron

4f

de–

grés, pour empécher que la brufelle oe lOuche au cercle,

on veut que le porte-bamn oc louche que par uo pelit

ta–

Ion qu'i1 porte a fa partie poflérieure, de craime qu'il oe

vlnt

a

adhérer au fol de la lamerne, eomme cela ne man–

queroit pns d'arriver, s'il

y

élOil appliqué par une large

furface . Les bamos Com d'eoviron trois quarts de pouce

de -diametre,

&

foor fails d'uoe lame d'argenl tres-min–

ce: on pourroit les faire de lOure autre maliere; cepen–

daot I'argent mérile la préférence, par la fac ililé qu'oo

a d'appercevoir les plus pelits corps qui rom deffus,

quand il ert poli

&

bruoi comme il doit I'elre pour ces

bamos . Ceue balance , quoique ruCceptible de dilférentes

graodeurs, doir lOurefois ne pécher par aueuo exces. L es

dimenlioos de celle de

nOJ PlancheJ ,

fonr les memes

que

'de

la balance copiée d'apres nature .

Cetle

b~lance

&

Con Cupport doi"eol elre placés daos une

I~nterne

gar–

n ie de glaees de tous cÓlés; la partie amérieure Ceule

poit s'ouvrir,

&

en coulilTe: pour cet eflel la glace

qui

y

répood ert garnie d'un pelil bOUlOn par le bas, au

moyen duquel

00

la lev.e. Cette lamerne ell amCe fur

uo petit coffret, doot les piés fom en vis pour lui don–

ner le niveau de I'horifon ,

&

qui comienl uoe layeue

on

ijfjn

met les poids, pinces ou brufel les,

&

les au–

tres uflenjiles qui fonl de la fuite de la balance; com–

me, par exemple, le balIi o de verre

&

fa tare,

&e.

fer.am

pour les eaux falées. On voil un poids coulan!

fur la tablette pour leoir la balance daos le degré d'é–

lévalioo qu'oo veul . D ans la balance qui s'appelle rtri–

élement

balance á'e.!!,,;,

&

qui n'ert deflinée qu' il pe–

fer des fraélions de grains,

1'00

Ce contente de coller

deffous ce poids un moreeau de peau ou de drap, pour

l'empecher de gliffer li aiCément fur la petite lame de

cuivre

e

;

au lieu que daos celles qui doivent pefer de

plus fons poids ,on

fa~onne

la partie fupérieure de cet–

te lame de cuivre

e

en crémaillere, atio de retenir le

poids eo fimarion, au moyen d'un pelir crochet qui s:a–

baiile par

un

reilot!, Ce crochet efl [u[pendu horifon-

ESS ,

talemeot en bafcule,

&

fe leve'eo comprimant un pClit

boulon

f.

JI

taul obCe rver que le cardan de foie

ne

doil pas elre btaucoup au-deffus du niveau du peti! cro–

chet, Caos quoi le poids de la balance feroil Coülever le'

cÓlé do eootre-poids roulant. 00 voit dans la

mi",e

Planche

une fuile de

fr~élions

de In

dr

~s.me

.

QUllnl

ir

ces poids

&

les aUlres qui rervent aux

el/ah,

doO! i!

y

a plulieurs cfpeces,

vovez

PO I D S F

l e

T I F S ;

&

quant

a

la maniere de

don~er

:i

la balance

d'e.!!,,;

la juaeile

requife,

voyez

P

E S E'E •

L'ujage qu'on fail encare aujourd'hui des balaoces de

Hollande que

J

uncker dil fe trOuver peul-étre les meil–

leures de tou tes,

&

dont la defcriplion

Ce

Irouve dans

M.

Cramer, m'eogage

.¡¡

la

tranCcrire ici, avet d'autant

plus de fondement, que je memai le leéleor a portée

de juger par lui-mcme de I'avantage de la balance ' cor–

rigée.

Sao fltau doit etre le plus long qui Ce puiffe, afir)

d'el re plus fenlible au moi ndre défau t de juflefTe. Une

longueur de dix ou dou7.C pouces lui efl pourlant fu f–

tifan:e;

&

comme le plus fort poids qu'oo met dans

chacun de fes plaleau! (j'appelle ainli le bamn plopre

de la bal<lnce,

&.

fuis obligé de réferver le mal de ba[–

fin pour défigner ces petirs fegmeos mobiles qu'on char–

ge des pefée s) excede rarement celui d'une drachme,

la groffem de fon Hénu doit etre telle que pareil poids

fufpendu

a

chacupe de fes extrém jlés

ab,

le faffe preC–

que fléchir.

H

ue doil elre chargé d'aueun ornement,

parce qu'il n'el) feloil que plus pefant

&

plus fujer

a

am.ffrr des Caletés . On renferme ce fléau dans/ une

ch~r­

f~

(f/.

1"

fig .)

d'ader trempé, d'uo.e feule.

&

~éme

plece, achaque branche de laquelle

ti

y

a lDférteure–

ment deux trouS

aa,

pour recevoir I'axe du Héau. Un

braier ou bride

(f/.

les fig.)

.

flexible de laitoo que l'on

inlroduit dans deux nutres trolls inférieu rs aux précédens,

le mainlient en fa place, en rendanl par.lldes

&

appro–

chanl

a

deux lignes

&

demie I'une

de

I'autre les deoI

branche, qui tendent

a

s'écarter par leur rerron '\L'are

de la chappe (era garni intérieuremeOI d'une aigúille

e

Ires-tine

&

tr es-oigue , donl la poillle Cera lournée vers

le bas, la chílffe étanl fufpenaue,

&

donl la longueur

fera telle qu'elle atteiodra prefque le fommel de la lan–

guwe

(f/.

1"

fig.)

le fléau élam en équilibre: comme

celte aiguille doil fervir

a

I'nnnoncer, la partie de la

h.ppe ou elle ea

'~Iacée,

fera écartée de deux ou tLois

lignes

b,

de plus que le rerte; atio que I'artille, élant

vis-o-vis, puiffe obferver fa difpofilion, On peul don–

ner

i1

cene chappe tel ornemeo t qu'oo voudra, pourvu

qu'on ne geoe poinl le mouvement du fléau.

A

cha–

que extrémilé de celui-ci Cera altaché un crochet figmo"i- ,

de , qui tiendra fuípendu au moyen de Irois pelils cor–

dons de Coie prefque aum longs 9ue le fléau, un plateau

d'argent fe n mince, tres-peu coocave,

,&

d'un

pou~e

&

de mi de diamelre. Chaque plateau doil elre garni d'un

pelil bamn d'argent d'un pouee de diamelre.

C'ea

dans

'ces bamns qui doiveBI etre de meme poids, que I'on

Inet , avant que de les placer

eJlx-m~mes

dans les pla–

teaus de la

~alance,

les colps qu'on veut pefer . On

les prend avec une brufelle uu une pelile euilliere on

couloire, .'ils . Con t en poodre. L'ufage de ces bamns

ert de doooer la facilité d'Óter

&

de meme dans

les

plaleaux ce qo'on doit

y

pefer, fans elre obligé de

les

toucher, parce que comme ils

10 01

forl minces, il pour–

roil arr,ver qu'on

les

bO.ffueroit; ou qu'on les Caliroi!,

&

qu'on leur feroit perdre leur Jurteffe en les .lfuyant .

U

n~ porte-balaoce

mobile de laiton ou de cuivre, fou –

tieo t la balaoce en queaion .

11

ert compofé d'uo pié–

d'ertal

(voy. In

fig.

)

qui foutieO! une colonne

a

d'eo–

vira n vingt pouce, de hauteur,

11

la partie fupéricu!e de

laquelle ert auaché a angles aroils un bras

e

d'un pou–

ce

&

demi de long . A I'extrémilé de ce bras ert em–

brafTée une poulie

f

de trois ligoes

de

diametre; one

aUlre

e

ert pareillemcm logée daos le fomme! de

1:1

co–

lonne,

&

'une troifieme dans la bafe

á:

ces trois pou–

lies doivenl lOurner avec facililé aUlour de leur axe ou

boulon.

U

o pooce

&

demi ao-deffous du bras fopérieur

ert alt3ché un fecood bras

g

long de deux pouces , dont

l'extrémité ert percée perpeudiculairement Caos la poulie

f

du bras fupéricur, d'ooe monaife

h

loogue de deo!

lignes

,' &

large d'oo quart, poor recevoir une lame;

d'un pouce

&

demi de long , de lelle largeur

&

de tel–

le épailfeur , qu'elle puiffe fe mouvoir dans la monaife

filos vaciller. Ceue lame fera minue d'un crochel

a

Ces

extrémilés.

L"

balan"

d'e.!!n;

élant li délicatc que le moindre

mouvement de l'air efl

cap~e

de I'agiler,

&

d'y por–

ter des faletés qui la. reodroiem faulfe; on la renferme

avec