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ESS

lumé's

d~ns

le canal de lole du fourneau , on

1i

1'em–

buchure meme de la moufle du fourne au (

'Voy'z la

figure

) "

auqutl cas il o'ea

pa~ lIéc<ff~ire

de I'allu'

ma., la chaleur de la moufle fum lan l pour cela , L a

mallere de chaque ldl veUl

élee

remuée avec un cro–

chel panicolier , qu'il faul placer dans le meme ordre

qu~ I~s

fcorificaloires, afio que cdle de I'u n oc paffe

pOllll -dans I'amre,

&

réciproquemenr: la couleur ler–

Ile

de

la

mine annonce la diOi palion d'un e panie de fon

foufre; quand il 1'a perdue prerquc loute, alors il cn

d'un gris lir.m fur le jaune.

011

réduit en poudre fine la mine lorréfiée, afin que

chaque pelire mnlécule de plllmb foil, pour aiufi dire,

env ironllée de plu(ieurs molécules de flux; ce qui en

néceffaire

a

la réduaioo .

f7OJ<Z.

F

L U

x. On y ajoíl–

le le flux noir pour lui doriner un réduaif Bvec un

fondanl, parce que le plomb qui a perdu fon phl ogini–

que avec foo roufre fe vitrifi croil , au. lieu <le paro;tre

fous la forme métallique _ Le fi e l de

v~rre

rert :l don–

ner. de

la

fuflbililé nu flux noir ,

~aucoup

plus réfra –

aalle que lui: la limaille de Cer ren

a

abrorber le fou–

fre qui peut reller,

&

1'00

ne doil pas cra illdre qu'elle

préJ udicie :l

l'ejr4i;

le fer pur ou fulphuré ne peut

conrraaer d'ullilln avec le plomb. reu importe que le

fer eOlre en foote, il. n'en abforbe pas moins le fou–

fre;

&

d'ail leurs ce minéral le rend fnfible, ourre

qu~

le flux noir produir le meme effet . Sans I'addi–

rion de la limaille la mine ne fe conveniroir point en

plomb , elle fe précipirernil ,3 - peu - re:s dans le me–

me élar qU'OD 1'3 mis calciner, 011 bien le boulOo fe–

~oit

cavemeux

&

blanc comme de l'arge nl , parce qu'

JI nairroil de l'unioo do foufre de la mine

&

de j'al–

kali du

t1.u ~ ,

un foie de foufre, qui en le diffo lvant

des mélaux, qui curroder oil I'exlérieur du culor , M.

Cramer met deux parties de fl ux noir conrre une de'

mine ; ce qui ea inutile,

quoiqu~il

n'y nir

aucun

incoo~

véniem d'en mellre plus que moios . Une

tUl<

( 'Voyez

Ú

m o.t

)

ea préférable au creufer

ii

pié ordillaire, ou

au creulel uiangulaire fa os pié , parce que fon cou–

verele

y.

enrre comme un bOllCholl,

&

o'e(l pas fi ai–

a

dérang~r

que celui des creufcls 3 piés , que le

moindre charbon délu re quelquefois . Sans compler que

le feu dilalant plus le creufer que le couverele,

&

fai·

fam fécher le lo r,

il

arrive que celui-ci e(l forcé d'a–

ban donner le c"üvcrele , qui ne ferme p10s

e~aarmeol

pour lors,

&

lairTe confumer une partie de la maliere

charbonnrufe du fl ux : il faut fécher les creufels avaot

que d'y mome la madere 3 réduire. Les fc:ls qu'on

empl oye dans les

eJJaiJ

doiveOl eue bie,n ' recs auffi;

c 'e1l Cou

venl

fame d'avoir pris ceue précaur ion que le

creuCer fe dél ule: le meme illcoovénient doir arriver

il

ces artiU es qui employent le HUI cruó au Jieu du flux

noir, pcndaol la délollnadon duquel il ,'éleve des va–

peors épairres capables de faire fa uln. le couv.erc1e, C'en

par la meme rairon qu'i1 faul faire décrepiter, le fel ma–

fin, avant que d'en couvrir la

m3ticre

dt:

I'effai

;

&

il e(l élonnanr que M . C ramer , qui e(l coovaioeu de

l~

néceffil é de faire bien fécher lOUS ces fondans , laiHe

ce Ii:! loure fon humidiré .

11

en inmile d'y eo mel–

tre une cooche éle quatre doigls, felo n que le prefcril

cel au rcur; un feul fuffi l pour garantir la matiere [ubJa–

cellle du COIJl3a de l'air : il n'clC¡>as 000 plus nécc[–

laire que le creufel rene !es deux tiers vuides ; quand

on

f~il

gouv erner le feu ,. deu x d"

ig.ls

de bords foO!

tOUl ce qu'il faut: ainli l'on ne doil pos eeffer de fai–

re une opérarion de ceut! efpece, parce qu'on n'aura

que des creu fels donl le vuide ne pourra erre

plu~

con-

(idérable ,

011

peul faire plufieors rédua ions d'une meme foor–

née , comme plulieurs fcor ifiealÍons, pourvO

q.ue

les

degrés de feu foient les memes; on doil

m~me

fai–

re plus d'un

e([ai

il

la fois de la meme mine, afio de

choilir celui qui . aura le mieux réuffi : pour cel etret

on rerire les creufels du feu ,

a

quclque tems les

UIIS

des aurres,

&

l'on fe délermine pour les deux qui ap–

prochcOl le plus l'un de I'aulre, en meme tems qu'ils

s'éloigneOl da vanrage des exrrcmes ,

11

en évidenr que c'en, pour éehautrer peu-a' ?eu

les creufers, 'l u'on aIlume le feu par le haut :. en éloi–

guan! les charbons ardens des creufels, on fal l en

un~

leule fois ce que

M ,

Cramcr

f~it

en deux , en pre–

nallt la peine d'rn l'écher le lut avan! que de les mel–

He daos Je fourneau. Quand la réduaion fe fai t , el–

le en accom pagnée d'une etr<rvefcence qui produi! le

fiffte mellt qu'on emend, pendanl leque! il

f~u!

ralemir

J'aaion du feu, fi

1'00

De veu! que la mallere fouleve

le cou vercle

&.

paffe par-def[us les bords du creu[el •

T.me

V.

ESS

Ce!

inconv~nient

peut arriv er meme quelques minu–

tes apres que le bouiIloonemcOl en cerré ,

fi

l'on f.e–

donne lOut d'un coup UI1 feu rrop forl.

011

a des in–

dice. que la

mati~re

s'cn répandue, pa! une Hamme bieue

&

violelll',

&

qui a odeur de foie de fnufre :

iI

faut

bien fe gurdcr de la confondre avee la Hamme jauna–

Ire ,

m~lee

d'une fumée un peu épaiffe

&

renralH Je–

geremelH l'bépar, qu'on VOil wOJours qualld on fait

une réduaion, ou qu'en général J'oo allume uo fo ur- '

neau . Ce phénomene vieor de. vapeurs [ortaot du creu–

[er ii ' lravers fon lur,

&

[a ceffalion annonce la préci–

piralion du régule: il ne fau l cepeodan! pas croire que

l'opéra lion dOlve erre recommencée lOUles les ioi, que

la malieie furmome les bords du creulel ;, li cel a,cei–

deO( n'arrive que fur la fi n de la réd ua ion,

&

que la

maliere perdue ne foil pas eo grande quantilé ,

l'elJai

peul rr es-bieo fe lroover de meme poids que ecux quí

ont bien réuffi, paree que Ce n'ell fouve nl que le

[el

marin, melé d'Ull peu de nux, 'lui s'en répandu .

E n frappant le creufet de quelques pelils coups , a–

pres qu'il a élé reliré du feu , on a pou r bU l d'ache–

ver de précipiler les petils grains mélalliques qui peu–

vent erre nichés dans les fcories, pour les faire reve–

nir au eulol priocipal ,

11

faut laiffer refroidir le creufet do lui·meme, car

(i

on le plongeoil dans l'eau, ou rrouveroil de, grains de

régule épars dans les fcories ;

&

fi on le calToil enco–

re chaud , on rifqueroil de meme en meme lems le

r.égule en morceaulf .

.

L'opéralion eH bieo faite quand les fcories n'OUl point

touché au couvercle ni parré a-lravers fon lur; quand

on o' y rrouve poior de moléeul". régul ines; que le eu–

IOl en lirre, liv ide

&

malléable ; que les [cories fonr

compaa . s, exceplé dans leur milieu . U ne fcorie fpon–

gieure

&

parfemée de grai", mélalliques ,

&

un culor

caverncux, ou méme re(fc:mblant cncore

a

ln

I'lline ,

indiquenl que Je fe u n'a élé ni affn. long ni affez to n:

3U

conlraire on e(l cenain qu'il a éré

IrQP

violem ,

quand le rég ule en d'un blaoe brillanr , quoique ce phé–

nomene arrive en core en cnnféqucnce de ce qlle le

flux n'éloir pas

afr<~

réduaif,

&

éroi l rrop ca ult ique ,

&

qUBnd il en reCOllv erl d'une croa le fcnrioée .

Il

m'en arrivé quelquefois de trouver lOule blanche la

maCre du rel marin fondue qui furnage les fcories fa li–

nes : mais ce phénomc ne n'3 rien de mauvais eo foi ;.

l:elJai

e(l lOUl auffi ex. a de ce!!e

fa~"1l

que d'une au–

Ire, pnu rv('1 que cet inconvénient foit arrivé, fe ul .

00

peul l'auribu•.r

a

ce que le rel marin , qui o'dl noireí

que par le Hux ooir, a prrdu ceue coulenr par l'ac–

ces de l'air qui a dooné lieu

il

la maliere charbonneu–

fe de fe conlumer

&

de re diffi per .

Ceue opérarioo peul égalemenl fe fatre dans l'aire

d'une forge fur laquelle on imire avec des pie rres. ou

de briqucs la eaUe' d'un

~

ur!leau:l <em .

M . Cramer préfere en ceeté cireonnance le fourn eal!

de fufi on, animé par le jeu de I'air ,

~

celui qui l'dt

p',ar le vent du [outRel; parce que

i

dil-il, on en plus

le ma;"e du feu dans' celu i· U

~J""dans

celu i-ci; m,'¡.

je crois que c'ea rout le conlr.,.e . .Q uand on a U[)

bon foutRer double, on peul doone.r un feu tres· vir

dans on fourneau

a

venl,

&

le ralen lÍr

11

volonlé; au

Jieu qu 'un fo urneau de fuli on en. fouvenl coullr uir de

fa90n qu'on ne peur Je fermer exaaemenl, ni par le

hau r ni par le bas .

O n 'peut réduire la mine de plomb grillée , en la nra–

tifialll avee le s charbons, Ce trav áil

d!

un modele de

ce qui fe paf[e en graod daos le fou rneau

11

manche_

On prend pour cel etrel un quimal fíaif de mine ro–

rie, donr chaque ¡¡•.re foir d'uoe demi·once , un quart

d'once ou un gros. On le mel lir fu r lil a_ec du

charbon daos le fourneau dc fulioo (

'Voye.. leJ

fig. )

gami de ron baffin de réceplion, accommodé avee de

la

brafqu ~

pe fanre ,

&

accompagoé d'un fecood ealin;

la dcrnicre couche doil loOJours erre de eharoon . G o

a la précaulion de meme la mine du C6lé opporé

a

la

lUyere, aon qll 'elle ne puilTe erre refroidie par le vent

du fOUmel,

11

en bon d'averlir que les del1x calins de

réceplÍon doi venr élre fechés avam, au moins pendant

une heme .

1I n'cn POiLH de plomb daos la. oature qui ne con–

rien ne de l'argeot . Souvelll la

q uan lÍl~

en en allez coo·

(Jdérable , pour qu'oll pnille l'affiner avcc bénéfi ce dans

les rravaux en grand, On ne fe donlle pas ceue pei, e

quand le produit n'en

p~s

capable de Mfrayer de la

dépenfe. Soit donné le régule précédelU , dOll r on vcut

conn01 tre la quanrilé de fin.

Prene~

une eoupel le ca–

pable de paffer le culot en quenion; vous le eOf\n ot-

90000

trez