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ESS

git de les réduire,

&

ont conféq uemmcnt béfoin d'on

geand feo . L 'érain nu conteaiee fe Mreu ie au me me feu

qui I'a eéduit . On peut juger en quelque fa,nn

ti

une

TIline d'érain ea fiche ou pauvre, ou

Ii

elle eiene un

milieu eneee ces deux é raes; m ais cela n'd l prefque pas

poffible

a

une livre pres ; car on n'a aucuo ligoe , pen–

dam I'opéeaeioo, qui indique

Ii

la peécipiealion d i faile ;

enforte que l'on n'a de refiource que dans les cOlljeél:u–

res .

11

faue fe rappeller

a

ce fujee les indices qui ont

éeé donnés de I'iifue de l'opéraeion du plám b , qui ea

la

m eme que cclle-ci . lJ'ailleues le flux falin, dont

l'efree

eH

de facilieer

I~

fcoeificaeion, n'a de maeiere

fue laquelle il puiife agir, que l'éeain lu i-meme, vu

qu'on fépare de fa mine les maeieres eereeflres qui y

udherene, avec beaucoup plus de foi n

&

d'exaél:itude

q ue de touee autre m ine.

11

n'e,a donc pas étonnane

que le flux auaque promplement l'éeain,

&

le vilrific

en conCéquenco de la diffi palion du phlogiflique occa–

lionné par un feu continué benucoup plus long-tems

qu'il ne conviene , Cans compeer que l'étain deviene

d'au lane plus mauvais, qu'i! ea expofé plus long-eems

11

l'ardeur du feu . N éanmoins on peue jugee de l'exa–

él:ilUde ou de l'inexaél:ieude de l'opéearion par la perfe–

étion ou l'imperfeél: ion des fcories falines , la di(fémi–

naeion des grains mélalliques dans ces fcories ou par

les Ccories, provenant du m éeal dérruie

&

réduél:ible qui

fe trouve principalemene dans le voili oage du culot . O n

peue ioférer de tout ce qui viene d'c'hre die, qu'il faur

avoir recoues

a

une auere mélhode par laquelle on puifle

voir ce qui fe pa(fe dans les vaiifeaux pendant I'opéra–

liDo . Elle contifle

a

placer un creuCee daos un foueneau

de fufion,

a y

jeHer en deux ou eeois fois eappeochées ,

·quand

il

Cera d'un rouge de cerife, le melonge de mine

&

de, flu x ,

&

de le eecouvrir; quelque minuees apres ,

o n en élojgne les charbolls 3vam que de le découvrir •.

Alors fi l'on voie le tlux en fome bien liquide

&

bonil–

lant pailiblement faos écumc,

iI

fam I'Óeer

&

le lailfee

refroidir . On le calfe poue en 3voie le culoe .

La m ine de fee Ce grille comme celle du plomb ,

m ais plus foreemen!,

&

on la loeréfie une feconde fois . .

On la mele exaél:emene avec trois pareies de flux, com–

poré d'une partie de veeee pilé , d'uoe demi-parcie de fiel

de verre

&

de pouffiere de charbon: on couvee le toue

de fel commun. On place le ceeuCe! dans le foueneau

avene: 00 le caITe qU3nd

iI

ea refeoidi pooe en avoie

le color .

Qooique la torréfaél:ion enleve la pl us geande pa,!ie

du loufre

&

de l'aeCeoic

ii

la · mine de

f<r,

oéaomollls

il en palre encoee dans le boueon une quaorité qui l'ai–

grit. C 'efl poue lui eolever ces dernieees poreioos qu'on

m ele aux mioes de fer des abforbans eeeeeux dans les tea–

v aux en grand,

&

qu' on forge enCuite la fonte , com–

m e auffi poue lui enlevee la eerre oon m éeallique qu'elle

c omiene .

Cet

arti.le

efl de

M .

D

E

VIL L

l E

R S. ( 1)

E S S A 1M,

r.

m .

( R ifo. "at. ¡nfeélolog.)

volée

d'abeilles qui Coneor d'une ruche ou d'un tronc d'arbre

pour aller Ce loger aill enrs ; c'efl ce qu'on appclle un

ei!aim

ou un

jetton .

L es

cffaimJ

qoiteene la ruche en

différeos eems, relaeivemenr

a

la eempérature do climar

ou de la CaiCon. Dans ce pays-ci c'ea au plutÓe

a

la

mi-Maí.

&

au plus caed apees la mi-Juio . On fai, qu'

une ruche efl en éeae

d'effaimer,

~fI-a-diee

de donnee

un

effaim,

lorfqu'on

y

voie des abeilles

m~ les

que I'on

Domme

faux-bourdonJ .

S 'il ya une tres-geande qoancilé

d'abeilles daos une ruche,

&

Ii

on en voie une

p~Clie

<jui

Ce

eienoe ao-dehoes contee la eu che ou Cue le fup–

p ore , il efl

a

croire qu'i l en foreiea un

effaim ;

majs

ce ligne efl éq uivoque:

I~

plus grande certitude efl loef–

q ue les abeilles ne fortene pas de la ruche poue allee

dans

la

campagne en au ffi grand n0l1'!bre qu'a

l:~rdi­

naire , alors on peut compeer Cur un

c.Dalm

poue le Joue

m eme .

D aos les ruches qui doivenr bien-eIJe

effaimer ,

il fe

Tome

P.

(1)

11 dI:

a

fI,apos de r.:lppottcr

ici

un moyen "etr pour éprouver les

pien es .

&

le Cable.

&:

conno1tre d'abord par un cífai en

petil

(i

contiennent poinr d'or.

Be

d':lrgeoe . ce qui peut (ervir

a

ceux qui

s'cmploicnt aux

mines .

Prcnez. qu:ltre onces de

f;'lble .

ou pierre

a

fulil, ou aurre

que

vO\u voudrcz. éproQvcr, faites les chauffer dans un crcuree. depuis les

jettez. en eau froide pOllr les meme en poudre Cubríle . Vous mee.

Hez

cene poudre dans une cucurbite de verre . 00 jcne Cur

CeUC

pondee de

l'

cau fortl! enCone qu'elle Curnace de

dCllx.

ou trois

cloigts. 00 la

fait

boLtillir

Be

paree que

pellt.~tre

que la poudre

condennc dn cuivre

Otl

quelqu' atltre metal,

&

puirque I·cau. fone

diOout

auparavant le met.11 plus douce laUf;¡nr les plus fortes ,

3Um.

aupres quelqucs bouilloUl

il

taut l' éter dll feu 8G dccanter dacs

ESS

84'3

fait pour l'oedinaiee un

bou;dono~ment

le foir

&

pendan!

la nuie; quelquefois dans la meme circonOance on n'en–

eend, memc eo écoueane de pres , que des Cons c1airs

&

aigus qlli Cemblem n·ctre produies que par l'agiraeioLl

des ailes d'une Ceule mouche , Ordinaircment les

effaims

ne paroiifen! pas avam les dix ou onu heuees du, ma –

eio, ni apres les eeois heures du

Coir ,

felon I'e¡¡pofition

de la euche , L a chaleue que les mouches y prod uiCenr

pae leue grand nombre étanr :!ugmentéc par 'I'ardeur

du foleil , oblige

I'effaim

a foetie; quelqoes heuees d'on

tems chaud

&

couveCl ne

Cone

pas móins effi caces pour

cee effee, qu'un coup de foleil tres-chaud ·. au conlraire

des joors trOP froids pour la Caifon empechene la fonie

des

effaimJ .

L orCque

l'c.D'';m

efl proe a prendre I'elfor,

il fe faie un grand bOllCdonnemene dans

b

ruche ,

&

plufieurs m ouches en for tent: mais

I'c./Jñim

ne fobtifle–

roir pas s'j( oe s'y_ trouvoit une reine ,

c'eCl-a-dire

une

abeille femelle. D es qo'elle quitlc la ruche , elle ett

fu ivie d'un grand nombee d'abeilles ouveieres ,

&

en

moins d'une minute touees celles qui doivenc com pofer

l'cffaim

s'élevent en I'air avec

I~

rei ne , elles voltigent,

&

quelques-unes fe pofent Cue une branche d'arbre pour

l'ordinaiee , d'aueres s'y raflemblenl ; ' la eeine Ce tiene

a

quelque diflance de ce gruupe,

&

s'y joioc lorfqu' il a

groffi

a

un certain poinr. Alors toutes les abeilles· s' y

réuniifenr bien-lIJe ;

&

quoiqo'elles foien!

:i

découvert,

el les y eeaent en fe eenane cram,ponnécs les utles

au ~

aueees par les jambes: on ne voie voltiger autour du

geouppe , qu'aueanc de m ooches qu'il s'en erouve aueour

d' une ruche dans un eem's chaud : m ais 10rCq u'il n'y a

point d'abeille fe melle dans un

cffaim,

i1 reviene bien–

e6 e

a

l'ancienne euche .

S'il ne fe erouve pas aU"pecs des ruches quelques ae–

bres nains auxquels les

eJJaimJ

poiifenc s'atlacher, s'il

n' y a qoe des arbees élevés ,

l'cffaim

prend Con vol

fi

haoe

&

v a

Ii

loin qu'il ea [ouven, difficile de le

Coi–

vee. L e mei ll eue moyen pour l'am! ler, efl de jeteer

en I'aie du fahle ou de la eerre en poudre qui retombe_

for les mouches ,

&

les oblige

a

deCcendre p lus bas

&

Ce fi xee, On erl auffi dans 1'0r:1ge de frapper fur des

chaudeeons ou des poeles , fan s doole pour elfrayer les

abeilles par ce broie comme elles le fone pae celui du

tonneeee qui les faie eetouenee

a

Icor euche lorfqu'elles

fe IrUUvenl dans la campagne; mais

iI

ne parole pas qoe

le beoit des chauderons fa(fe beaucoup d'impeeffion Cur

les abeilles, car celles qui Com fue des fl eues ne le.

quitlel1l pas

11

ce beuie.

L orCque le Coleil n'ea pas trop arden!, 011 peut m el–

tee

I'~f!aim

dans une euché une demi-heure apres qu'il

efl eaUemblé,

&

que fes plus grands mouvemens ont

élé calmés ; on peue auffi aHendee . juCqu"

une heure

ou deux avane le couchee du foleil . M ais

Ii

I'~Oi,;m

étoie ex poré

a

res rayons,

iI

pooreoie changer de place,

&

fe meme dans un

li~u

ou

¡¡

Ceeoi e plus diffi ci re

a

peendee: dans ce cas il n'y a pas de tems

a

peedre .

L orfqu'i1 fe trouve fi xé Cor une branche d'arbre peu

é–

lev~e,

iI

efl aiCé de le faire palfer f ans une ruche. On

la renverfe,

&

00 la tiene de

fa~·on

que l'ooveCluee

foie fous

I'effaim,

0 11

[ecoue la b,·anche qui le foütienr ,

&

il

tombe dans la ruche;

'iI

fu fli: meme que la plos

grande partie de

l'ejJizim

y eneee des qu'on a reeourné

la euche

&

qu'on I'a porée

a

eerre pees de l'aebee , le

eerle

y

vieue bien-tÓe . M ais

(j

plufieors mouches reroue–

noieór foe la beanche on étoir

I'cffaim,

il faudeoie la

frotlee Ilvec des feuil les de fureau

&

de eue done elles

craignenr I'odeue,

y

auachee des paqoees de ces heebes,

ou enfin

y

fai re une fumigaeion avec du linge brillé ,

poor faiee fuie les mouches

&

les obliger

a

allee dan.

la euche .

L orCque

I'cffaim

efl fur on arbee

Ii

élevé ou dans

des branches

!i

coutrues qu'on ne puiife pas en appro–

cher la euche, on le faie romber Cue une nappc ,

&

on

1'enveloppe poue le defcendee ; en développanc la nappe,

00 00 0 2

00

un aurre vai(fcau ¡'can-forte

I

qui fera chargée de cnivre . ou

d':H1..

tre metal douee

fi

ji

Y

en

ai~.

EnCuite il fJur rem::ttrt: de ¡'autre

cau.fortc fur la pandee,

&

la faire rcbouillir .

jufqll'a

ce qu'elle :lit

diífon,

toUt

\'argcllt : ee qu'on connoftra :mffi-tot

qu'une

t!Cpecc de

fumée caufée par

le

bouillonnement

cene.

Alors

OD

I'órc

dLl

feu

&

011 déc.1ntC

I'cau Ch.lfgée de l':trgent dans un autrc vailleau .

&

on

klve

1::\

pondre avec

trois.

0 11

quatrc

eal1x.

chaudt=$

qu'on

conCcrvc , pa.rce qu'clle5 om toutes un pel.l d'argem . On ("ondnue

cene

opérl tion

juCq:l':\ ce qne ,'cau

!lC

blanchiOe plus ,

Alors

il

fa.lle

dilfouJrc I'or .

&

on reeu it au feu 1::\ pondre imbibée

d';lUtrC

ea.L1-

fone

Jans l:tqucllc

on

jea e

une once de

Cel

Commlln

pa.r cinq

0 0 _

ces d'e:1u.forte, Cene cau perd la force ql1'clle

avoit

de diífoudre

l'3r"cnt.

8c

acquicrt cc:llc de diJ10udcc l'o,r . qu'il eft un (ecret

~~u'!