:
ESS
'on pofc la ruche fur I'endroit on
il
fe trouve le p1us
de monches,
&
par des fumigations 011 oblige les nu–
tres,
~'il
efl néeeLfaire,
a
entrer dans la ruche. On peut
auffi emporler
I'~ffaim
en eoupant
la
branehe a laquelle
jI tiell t, les mouches ne fe difperferont pas Ci on arrcnd
pour eerte opération que le fole il foit eouché. Lorfqlle
¡'eilaim
efl rlltré da ns le trou d'un arbre ou d'un mur ,
"- on pellt en retirer les mouehes avec une euillere,
&
les
jemr dans la ruche; elles y reflent, fur-tout
Ii
c"efl le
foir dans un tems frais .
Pour cngagor les abeilles
a
demenrcr dans la ruche
on 011 veu l loger. un
effaim,
on la frote avee des fe–
uilles 'de mélin'e on des /len,s de feves ,
&c.
ou on
euduit Ces parois avee du miel ou de la 'creme , mais
lOutes ces préeautions oe font pas abfolumeu t néeenai–
res, il
en
plus imporlant d'empeeher que la ruche ne
foit trap expofée an [oleil apres que
l'eJlaim
y efl en–
tré, une trop grande chaleur l' en feroit Cortir; e' efl
pourquoi fi elle ne fe trouve pas
~
l' ombre, il fau!. la
eouvrir avec une nnppe ou des feuillages jufqu'a ce qu'
on la tranfpo rte dans l' endroit on elle doir rener fur
un Cuppon, ce qui fe fait daos le tenH du eoneher du
foleil ou quelque Icms auparavau r.
(] ne mere abeille en en état de eonduire un
eJltlim
quatre ou cinq jaurs apres qu' elle efl métamorphoCée
en mauehe, 10rCqu'elle fort de 'ra ruche d Ie ell pre le
i\
pondre,
&
on eroit,que fes ceufs font Mj
a
fécondés .
C omme
iI
nalt ehaque année plu lieu rs abeilies femelles
,dans une ruche, il s'en rencontre toujejurs pour con–
duire
les taimI,
&
quelquefois il y en a plulieurs dans
un feu l ,
aim.
S'il s'en trouve deux,
iI
arrive fouvent
que l'
e(Jai",
fe parlnge en deux peloloos , dont l' un
ef!
.beaucaup plus f>e lit que I'autre; chaeuo a fa reine ,
mals les mOl1ehes du petit peloton fe réuni!fent peu-a–
peu
:l
I'autre ,
&
la reine elle-meme les [uit
&
s'y mé–
le; maís
iI
ne doi, en rener qu'une dans
l'eJlaim,
I'au–
tre en bien- len tu¿-e; s'i\ y en a plufieurs de fu rnull1érai–
res elles onl le meme (on, & les abeill es ne s' arrao–
gent & ne Iravaillent dan's
la
ruche qu'apres celle exé–
cution , 1I s'en fai t une fcmblable daos I'ancieone ruche
apres que
l'
effaim
el1 fo rti; s'íl s'y trouve plus d'onc
abeille fe melle , íl n'en refle qu'une; on trouve les au–
tres mortes hors de la ruche ,
1I (ort quelquefois trois ou quatre
effaim I
d'une me–
me ruche , maís le premier efl le meilleur; les aUlres
fom peu nombreux,
&.
la ru che fe troove dépeuplée ;
dans ce cas íl eonvieot d'en réuoir deux dans une feu–
le ruche. Pour empeeher qu'une ruche trop foible oe
~
don oe un
eJlai",
, 00 que pll1fieurs
eJlaimI
ne fortent
d'une meme ruche , on relourne le paoier de
fa~on
que les parois quí ¿tOienl en·arriere fe trouvenl cn-de–
Vant: on
t~ ehe
par ce moyen de les engager
a
remplir
de galeaux le vuide qui étoit avan t ce déplacement
c Ontre les parois ponérieures de la ruche; ear les mou–
ches eommencelll coOJours par garnir eelles de devan t :
o n ex haufTe auffi la ruche en l' al loog.ant par le bas ,
afín de donner un nouvel eCpaee pe,ur I',c mplacement
des ga leaux ; mais ces expédiens [on t fort inccrtains.
Q uelquefois deux ruches donnellt en méme tcms cha–
euoe un
eJlaim ,
& ces deux
eJlaim!
fe réuni(ft nt en–
f.mble: 00 peut les metere dans une meme ruche s'ils
11e fon t pas trop gros; on peut auffi le; féparer eo fai–
f3m comber partie du grouppe qu'ils forment dans une
r uche ,
&
partie dans une aUlre. S'il y a uoe mere dans
.chaque ruche , les
~U;'¡mI
réuffiront; mais s' il n' y eo
a poiOl dans I'uoe de ruches , il faut nécetTairement
r éunir, le 10U t,
&.
le parcage r de nouveau jufqu'
ii
ce
qu 'i1 fc trouve une mere dans ehaque
eJlaim;
pou r ce–
l a 00 fait entrer tOules les mouches daos une [eule ru–
che,
&
enfuite 00 en fait tomber une partie dans une
aUlre : 00 el1 fUr qu' il y a ooe mere dans chacune,
10rfque les mauches ,y anangent
&
y travaillen t .
11
y a des
eJlaiml
qui ne pefe nl qu' une livre, ils
font tres-foibles; car le poids des médioeres el1 de qua-
v.! par
M.
B:¡,ba . Rcmuez 1:1 cucurbite.
&
apre., étre
¿té
quel..
que Ollltrc
tem~
en
digeCHon
fut
le f.,blc chaud. décantez
cene cau
&
la filtrez P;\t le
p3pit:r
gris .
Be
,'call
pa{fcra avec J'or dilfous .
Ver(cz encore de l'c:m p:ucillement pr¿paréc
[Ut
vorte poudre ; met..
tez. - la en J·gcftion.
&:
fihrcl. Je mérne. jnClIu' :i ce que l' cau fe
mai.ntiendra de coolCllt jaunc .
Vous amez troie eaux
diflerentc.,
La
prcmiere
de couleut liv ide
tCIl:1nt fUt
le
vcrJ.:arc s'
il
y
aurJ
elu cuivrc
difTous . La
reconde
de couleur b..anchatre qui
comiendra ¡'argent . La
troifieme jaullc
qu'e1Je cfl: In díffolution de I'or.
D:ms la djífolnrion de I'or menez de I'e(prit d'urine.
&.
l'or fe
precipitcra
olU
fond en
pondre
jaun~.
AdouciCfez cene poudre
aYe~
ESS
tre livres, les bons doivent pefer cinq livres,
&
les
e:\~
eellens fix livres: on en a va un ·qui peCoit jufqu'
a
huit livres
&
demie . On fait par expérienee que cinq
mille mouches pefenc environ ulle livre.
.
D es-qu'un
effaim'
efl dans une ruche on il fe trouve
bien, les mouehes
y
font des ga reaux quoiqu' elles
y
paroi(fent en repos; & des le lendemain, ti le tems el!
favo rable, on en voit Coreir pour aller dans la campa–
gne ; quelquefois en moins de vingt ·quatre heures elles
on t formé des gateaux de plus de villgt pouees de
longueur fur fept a huit
poucc~
de largeur. Elles net–
toyell! auffi la ruche,
&
en olent lout ce qui leur dé–
plalt~
elles bouchent les ouven ures qui ne leur [ont
pas nécenaires \ ,nvee une efpece de réfine rougeatre
que I'on appelle
propoliI.
U n
eJlaim
peut dOllner un
autre
eJlaim
dans la meme aonée; mais cela n' arrive
pnur I'ordinaire · dans les enviroos de Paris que I'année
fllivante.
M lmoir. pOlir Jervir
,¡
I'hifloire del inJeéleI,
tomo V. Voyez.
A
B E
I
L LE,
R
U
e
HE, PRO
P
°
LIS,
(1 )
.
• ESSA LER,
V.
aa.
(Font. Jala"te)
e'eíl une
opération qui
le
fait fur In poesle, pen avant que de
h
mem e entieremen! au feu. On prend de la muire
qui provient des égouttures dn fel formé: eeue muire
en
forte
&
gluaote ; on en arofe la poes le, tandis
qu~
le feu s'all nme de(fous; elle forme avec la 'Chaux dont
1:1 poesle ell en duite, ulle efpece de matlia qui empe–
che les coulis. Ceue précaulion s'appelle
eJla/er. Vo–
yez I'artide
S_A [. 1
N
E .
E S S A R T S,
(L E S )
Gh g.
modo
petile ville de
Poilou en France.
E S S A R T ER,
('Jard.) Voy.
D
E'F R le HE R •
E S S A Y E R [E ,
r.
f.
(Art mich.)
c'ef! dans les.
foul s del mononies ¡'attelier on f. font les e(fais.
E S S A Y E U R, [ubr!. m.
(,¡
la Monnoie)
o ffi–
cíer de monnoie qui ait l'eCTai
.&
reconlloit le titre des
mélaux que I'on veut employer, ou qui ont été fabri–
qués. Cen fur le rapport de l'
effayeur
géoéral des
1ll01noies de Franee ,
&
fur celui de
l'eJlay" "
particu–
lier de Paris, que la cour juge
(j
les pieces fabriquées
Cont
an litre prefcrit;
&
fur Icm rapp0f[, eQ cas d' é–
charCeté , on procede
a
cOlldamllation .
E S S E ,
r.
f.
(Cayr;er.)
c'di un marteau eourbé
&
formall! le croifTant;
iI
fert
a
(()\I
-
~Ie ver
les pierres,
L e picot
ii
deux poiotes des memes ouvriers, ne ditfe–
re de
I'elre
qu'co ce qn'i l el1 double .
E S S
E
A U,
í.
m.
(Olivrierl en bo j¡)
c'er! une
pe~
tile hache recourbée ,
¡,
l' ufage des
Tabletier~,
des
Charpelltiers, des Menuiliers,
&c.
.
E
S S E A U ,
(Cot<v. )
petit ai qu'on employe dans [a.
couverture des to¡ts.
Voyez.
B AR D E A U •
• ESSEDUM,
r.
m.
(Hifl. anc. )
efpeee de cha–
riol en ulage (hez les Belges
&
d' aUlres peuples des
G aules; il éloil
a
deux. roue6 ,
&
liré par deu" che–
vaox ou deux mulets , marchant I'up
a
la queue de
I'au lre. On s'
~o
fervoit
a
la guerre . Les combaltans
appellés
¡¡'Jledain!
étoiem deboUI dans leur
effedum,
Les gens du peuple
1
les perConnes
~iIl.ing.u~es
voya–
geoient daos celte vmture ; on y meltOlt Illdlnlllaement
&
des hommes & des bagnges; on en conduil'oit daos
les triomphes; 00 en 61 courir dans les cirques ;
(11'
en
tit memc monter par des gladiateurs , d'ou i1s eombat–
[oient .
E S S E 1N,
í.
m. (
e omm.
) mefure de continence
pour les grains , dont 00 fe fert a S.oilTons .
Le mmd de blé, mefure de Soiffons, en compofé
de douze C"pliers , .& le fept ier de
deu~ ~I!einl .
Ji
faut
trente-hoit
eJleim
pour fa ire le muid meture de Paris ,
mais feulement pour le blé.
( G)
E SS E K,
( Giog.
modo
) ville du eomté de Wa[–
pon dans l'ECc1avonie, en H ongrie ; elle cf! lituée [ur
la Drave .
L ong.
36. 30,
lat.
4i·
36.
E S S E L I E R ,
f.
m.
chez lel Broffeur!,
c'efl une
des pieces du faux - fond d' une de leurs cuves : eeue
pie-
c:m tiede. {echez·la {ur
du
papier
3.
une
tres.douce
chalenr.
ou
am
{oleil de peur de fiilminarion. Joignez.y
un
peu de foufre
&
mer...
rez
en
un creu[cr pour
faire
bríih:r le
foufre ;
8c
vau.!! trauvere:t
&lU
fand
I'or
cantenu
dans
les qu atre ances
de
f:'lblr:
Otl
de caillau.
Si ,'or étoit aigre
:1
caufe de quclqucs parties de fce qui
y
[eroir.
vous pouvez le
pJífer
a
la coupelle .
Dans
la tliOolution de 1';1rgcnt .
&:
d:ln.t J"aunc de cuivre.
0 \1
d'aurre
rn~tal
mcttez quamité de {el
('ornmun: ;\
l'inll:ant l' eiUl
fon
lncher3 ":trgent
&
le rui\,rt!
~ui
tombera
;'11)
fooJ,
8c
¡'e.'lll
fane
dcvenue can regnle
pourr:'l :\ '
une :lutre reprifc fervir pour la
diOolulion de I·or. r ai de
10UI
¡ai<,l·cxpérience. ·(
D)