ESS
file par exe mple , avee eelui du
~.
497,
faos aller plu6
1oio:
Primúria qu,eviJ optrat;o
d~dtn(1flicfl , a~ Flge;l~
.di
modo Clmnib/lJ
'Ommltnl,
vocan
p otefJ
f",/¡alo"
&c.
ce 'l UI tigOl ñe
'l~e
la ailfolution, c?mme
é13nt
~ne ~.élioo eOOlOluoe a tOUres les opéralloos de D oellnalll–
que, peut erre m ife • leur te 'e . Nous feron s graee •
Sehluuer, quaod
iI
dit
pago
73.
/igne
2.
par en
-
baJ )
" que quicooque n'en pas dan
s
I'babitude de eoonollre
" les minéraux m ér.\Iiques
a
la fimple infpeélion, doit
.. aequérir ceue eonnoilTanee par I'analyfe chim iq ue,
¡¡
~,
laquelle
00
a doon é le nom de
D oc;ma{te" ,
paree
que nous oe .confondoos point l'artiOe avec
le
dial.élr–
cieo.
00
concevra airément que quoi'] ue 'out
e./Jai
loit
lllle aualyfe ch;miquc, il ne _ 'enfuit pas pour cela que
l'aoalyCe ehimique feule eooO ilUe
1'4[a; ;
il fnut de plus
<¡uolques opératioos part
ieu:i.res11
la Doeimnt1ique ,
&
\In appareil tourné du e6té de I'exaélitude que deman–
de le calculo Nous lui parrerons encore la fupPOlition
qu'il fai!, qu'oll peul avoir l'habitude de eoonoone les
minéraux m étalliques
a
la feule inCpeélion, parco qu'il
,ea
eonvenu
(pag.
7 2,)
que ce n'dl pas toOJours poi"..
lible,
En décrivan! ces opératioliS
1
nous ferons
en
Corte que
la premiere Cerve de cié
a
la Cu ivaote;
&
e'el! Cur ces
principes que nous commeneerons par le plomb, M ais
~vant
que
d'e./Jayer
une mine de ce métal, il fau! l'a–
v oie lotie, au eas qu'on veuille r.1voir eombien un tas
de eeue mine non triée , ou
a
vee
toute Ca roche, peur
fournir par quintal
(Voy,
Lo.
1
S S A G E) ;
ear il arri–
ve gu'on fai! aum un
eJ/ai
pour Cavoir ce que cootien!
un quimal de mine lavée ou
f ;h/;ch;
ou bko encore
ce que comien! un quintal de mine pure, Soit don–
né
pour ex emple la m ine de plomb
a
faceltes fpécu–
hires, ou dc eelle autre eCpece que ce foi t, pourv,¡
<¡u'elle Coit fulible: mettez-la en petits morceaux gros
c omme des grains de chéne vi ; pe(ez-en trois quill eaux
tiétifs
('Voye..
POI
D S F
te
T I F
s);
éeendez-les avee
les doigts Cur un teO que vous placerez (ous la mou–
fle du
fOflrneau d'eITai,
couver! d'l1ll autre retl qui nc
lailJe aucun intervalle entre lui
&
l'inférieur : vous au–
re'l eu la précaution d'allumer le feu par le haut,
&
vous Caifirez l'inOan! pour placer votre !eO fous la mou–
fle, ou elle n'aura pris qu' un rouge un peu obleur:
vou s augmenterez le fe u juCqu'au point ou le ten (era
au
me
me ton de chaleur,
&
vous ne le découvrirez
que quand la décrépi!ation de la m ine aura eelfé , La
mine alms paroltra terne
&
livide,
&.
par(emée de pe–
tites molécules blanches, qui ne Cont autre chofe que
fa roehe qui a pris cette couleut, Con tinuez le me–
me degré de feu pendan! deu! heures,
&
la m ine Cera
pour lors d'nn jaune grisa tre
11
(a Curface , Retirez-Ia
du feu quand elle fera refrnidie ; mettez-la en poudre
tine ,
&
lui ajoueez une partie de flux noir,
&
une
demi. pnrtie de limaille de fer non rouillée, avoc autan!
de fi el de verre:
m~lez
bien le tOut dans le mortier;
chargez-cn une tute ou creufer
d'e(j,,;,
don t la m oitié
leOe vuide quand vous l'aurez coUV ert -d'u n doigt de
fel mario déerépité, que vous tallerez bien: adapeez
a
ce creuCet un co.uvercle, dOn! vous luuercz bien les
join!ures avec de la terre
11
four: place? ce creu(e!
aiolí chargé , dans la ealfe d'un fourneau
a
vem; cou–
v rez -le de charbons jufqu''\ fon ' couverele ; allumez le
feu par le haut avee quelques petits eharbons ardens ,
que vous éloignerez du ereufet le plus que vous pour–
Tez : donne? quelques coups de CoufAet, atin de rougir
m¿dioerement vOtre vailfean: eontinuez jufqu':} ce que
v ous enteudi.? un peti! fiffl ement; ti-teH que ce brui!
fera eelfé, Coufo ez de nouveau, apres avoir remis
aC–
fez de charbon pour exeéder le eouvercle du
er~u
fet de
2
ou
3
doigts, Si le bouillonnement reeommen–
<;oit, il faudrpit couvrir la calfe,
&
eeller de fuufller
jufqu" ce qu'il mt palfé ; apres quoi vous donneriez
un bon feu de fonte pendan! un quart d'heure ou une
petite demi -heure: au bou t de ce !ems retlrez votre
ereufet du feu,
&
le frappe,/: de quelques pelits eoups
par le e6té, en appuyam vos eenailles de la main gau–
che fu r le eouv<rcle, pour l' empecher de tom bcr ,
Quand
il
Cera refro idi, ealfez ' le; (on poids
\'OUS
indi–
quera la quantité qu'on peu! ret,;rer de la mine,
Ii
l'e./Jai
.en bien fai! ,
S i au tieu d 'une m ine fufible vous avc?
11
en
t./Jayer
une réfraélaire par lc:s pyrites qu' elle eontien!, vous
pourrez la torréfier
a
un feu un peu plus fore,
ii
deux
OU
trois repriCes: vous lui aj uutere'l. égale quan tité de
fiel
de verre
&
le double de RUK ooir ;
&
proeéderez,
Iluan! au relle, comme poor la m in.e fufible,
Si c'ell une mine réfraélaire, en conCéquence (je ter-
ESS
re
&
de pierre
inC~parables
par le ¡avnge, lIjoO tf"Z, hfi
parties égales de tiel de verre,
&
trois ou quatrc foi,
Con poids de flus noir, que vous ml:lerez bien imime–
ment par la tritura rion,
&
proeéderc? ainti que nous
l'a"ons di!,
On diviCe la mine de plomb, afi n qu'elle perde plus
aiCément le Coufre qui la minéra li(e:
il
en pourtan! de
ee rraines bornes qu'il ne flut pos palrer; fi elle élOit en
pondre erop (ubeile, eUe Ceroit plus Cujcttc
a
pft,er,
&
le Coufre ne Ce dilliperoit pas fi bien, C'eO pour
~vi
ter cet ioconvénient qu'on
reconllnande
encare de bien
éeendre la mine dans le retl, ati" qu'elle communiquc
par une plus large Curfaee avee l'air, qui eO le véhicu–
le des vapeurs, On a la préeaution' de eouvrir ce teel
d'un autre renvcrle, ou d' un eouverc!e , pour empeeher
que la mine en décrépitant ne r.utille
&
ne rende l'cC–
r.1i faux; .utrement il s' en perdroie une bonne partie,
fur-toue fi la roehe étoit ahondante , fai ro ti quc1que–
fois des m ines de plomb
(j
abondantcs
eu
Coufre , que
je voyo is [.1 Romme leeher
la
Curfaee de la mine dans
le prem ier inOant que je lavois le teR Cupérieur ,
Avam que d'allnmer le
fOl/ rnta" d't.D'a;,
on a(fuje!–
Ii! bien la m ou tle Cur res deux barres.
&
on en lutte
l'embouehure a"ee
I~
porte du foyer, de la grandeur de
laquelle elle doit
~rre:
on a Coi n de ealfer le eharb
n
de
la
grolfeur d'un fl? nf de pigeon, Cms quoi il ne s'af–
failferoit pas égaleme11l, On allume le feu par le hau!
poor échaulfer lentement:
il
en bon de paCrer de tem, '
en tems par l.'reil du fourneau une verge de fer pour
remuer le eharhon
&
lui fa ire rcm ptir les vuides qui peu–
vent (e faire; on en rem et Couvent, de crainte qu 'une
trop gralld quantité foumie tout-a,eoup ne refroidiCre le
fourneau
&
nt dérange I'opér.,ion, Si le ftu éwit tro(>
vif qu and on place le teO Cur la m ouAe , on donnero i!
froid en ferl11ant
les
foupirau~ ,
jufqu'a
ce
<\o 'il fat du
degré requis,
11
faut leni r ce tell d'un rouge obfeur.
fur-tout au eommencemen t de l'opé"li"n, pour empc–
cher que la mine ne
p~tc
&
ne s'y au aehe; ear
(¡
ecla
arrivoit ,
i\
faudroit
recom lncnccr
\'op~r:lt¡lln.
Ql1and le
Coufre s'en diffipé en partie, alors
011
peue I'augmentcr,
mais tofijollrs avee diCerérion ,
1'1'1 .
Cralner eonrcille de
froter le Ccoriticawire de fanguine ou de colchotlllr;
mais eelte pr éeaurioo eO inutilt quand on eO exereé:
il ne faut pas
s'inqui~ter
de la prérenee des grains de
fable, peu adhérans
a
la Curface ineerne du teO , que
les FournaliOes de Paris faupoudrel1l pour leur eo m–
modité; i1s nc peuvent que Ce vitritier avee le pl" mb :
mais la rédnétion s'en faie pendant la fome, en meme
eems que eelle des partieules vincuCes du tiel de verre,
11
rO bon d'ob(erver que
la
m ine ne doir et re pcr¿e
que -quand elle a été broyée, parce qu'il s'a!tache toO–
jours quelq ues molécules de la mine au m ortier ou au
porphyre
des
'.DaY"'rI,
que lque polis qu'iis roiene I'un
&
l'autre, ou qu'il sen détaehe Il,OJ our qudq ues pe–
tites m oléeules qu i faut ent de cÓ,é
&
d'nu"c ; ce 'lui
rend
1'~l!ai
faux.
11
faut encore avoir un Co il1 tOut par–
tieulier
a
n'employer aucun vairreau qui pu ilre porter
dans
l
'e.Da;
une matiere étrangere ,
~
moins qu'on ne
le
(oucie ¡>eu de l'exaétilUde en pare illc cireonllanee ,
ou <j u'on Coit sOr du réCulrat 9u eorps qu'on
effi'ye;
car les phéno menes penvent ct re tous dllfé rens , en eo,, –
Céquenee du nouveau eorps i"troduit. Si l'on pere la
m ine de plo mb rOlie, on trouve que le poids
ea
le
me me qu'avan! de la griller, quelquefois plus foible
&
quelquefois plus fMt , quoiqu'elle aie «pendant
per~
du une bonne quantit é de fuufre. L e meme ph¿nome–
ne arrive eneore au plomb calciné: quelques per(onnes
auribnenr l'augmentation de eerte gravité Cpéeifiquc au
rapproehement des parties; mais il me paro,t qu 'il en
plus raiConnable de eroire qu'elle eO due
11
la Curabon–
dance de ph logiOique qu'il prend dans eet ét. e, quoi–
'qu'il (emble qu'il l'ait pcrdu, Mais la dilierenee de
eombinaiCon produit eelle de l'état; on voit une aug–
mentation de poids dans le fer qu'on a réduit eo aeier,
en le mellan! daos un ereufet tout feu l,
&
ferman!
bien ce ereuCet ;
&
l'on voit en m eme tems qu'une
furabondanee de phlogillique n'eO pas toulours la eau–
fe d'une plus grande fulibili té, quoique combinée de la
fa,on re'lui re, eomme il y a (Oute apparence,
11
n' y a nul ineon véniont
a
faire pl ulieurs torréfa–
a ions
it
la fois, pourvu que ce Coit des mioes qui ne
demandent pas des degrés de feu fort dilférens: on peu t
placer Cous la mouR e autant de Ceorificatoire qu'elle
en peue eontenir, obCervant de meme vers Con fond
eeUK qui demandent un plus grand feu, ou
~ien
em–
plo)'"" e les inOrumens (
'Voyez
M o
U F L
1! ),
s'ils exi–
gene tous un feu doux , ou mettan! des eharbons al,
lu-