/'
).
'
I
~
/
ESS
tit mouvement, en l'inclinant tantÓt en arriere,
&:
tan–
rÓt en avant; quaDd il fera ql1eflioll de le mettre ou
de I'Óter, vous arracherez aux parois intérieurs du four- ,
neau; '
a
la hauteur du bord fupérieur du foupirail
'!
une bande de tole forte qui régnant tout autour, for–
mera lIn quarré dont chaque eÓlé fera large d'un pou–
ce
&
demi. Ses fonélions feront de fOlItenir
la
grille
du eendrier
&
le garni du fourneau. Vous la fere2 de
( deux pieees , afin d'avoir la eommodité de I'introduire
dans le fourneau, ou elle fera folttenue par .des clouS
qui le pereeront de toutes parts,
ii
la hauteur dont nous
3Vons pa¡lé,
&
f~ílliront
d'un pouee en -dedans. Re-
1\e maintenallt a lui dODner le garni que nous avons
indiqué ci-derfus _
f/oy'z
G
A R N' •
_
Le fourncI/u 'd',jJá; des Fottrnalijle! de Par;!
efl aum ,
repréfelHé dans
no! PI.
Il di
tout en terre
&:
a
trois
portes
a
fon cendrier . Sa pyramide n'e!l pas aum hau,
te que celle du fourneau de Cramer;
& .
iI
n'a point
de dqme,
a
moins qu'on ne donne ce Dom
a
fa py–
ramide.
11
efl fufeeptibl.e de reeeuoir un tuyau p,?ur
augmenter le jeu de l'air
&
la vivaeité du feu.
II
en
un peu plus long d'arriere en avant, que large. Du
refle" les proportions font a-peu ·pres
les
memes dans
l'un
&
dans l'autre, oa nous remarquons -le meme dé–
faut _ II eonfifle en ce qu'il ne peut tenir fous la mou–
fie qu'une
eo~ehe
-de eharbon de
2
pouces tout au
plus, au Iicu qu'il en faet
4
ou
5'
pour le moins; fans
quoi on aura de la peine ¡¡ y fondre du euivre _
JI
fe–
roit néeelf.1ire aum de pratiquer une petite fenetre en
e.Óté vis-a-vis de eeUe couche, atin de voir fi le
eh~r
bon s'aftairfe. F aute de ce foin, on fe donnera
des
pei–
nes inutiles pour faire la plupart des opérations . Dans
le fourneu en queflion, peu importe que le feu puirfe
devenir de la dernlere
viva~ité,
puifqu'on efl le mai–
Ire de le diminuer
&
m~me
de le fuflo quer tout-:l-fa it.
L es barres de fer qui font la grille du fonrneau de
Cramer fonr aifujeuies en lo fange \>,ar le garni; au !ieu
que dan s le fonrneau en terre il y a achaque cÓté
deu x rebord s faillans d'ul1. pouee, immédiatemenr au–
de(fus des foupiraux, dans lefquels on a fait des ,en- '
tailles propres
a
tenir les barres dans la meme lilUa–
tion .
f/oyez danr no! Planche! le fournetlu de
Sehlutter .–
O n n'en voit que la coupe tranrverfale ou
d'~n
cÓré
a
I'autre, paree qu'on eroir qu'elle futEra pour dOl1ner
l'iMe des différences qu'¡¡ a avec les autres. Cet au–
teur veut que le
[01
ou bas du fourn eau foi t quarré ,
c'en-a-dire qu'i1 doit al'oir
12
pouces
de profondeur
&
'aurant de largeur . M ais eomme il l1'efl pas rOal OUrS né–
ceiTaire qu'il 'Coit li grand, an lieu d'en régler les pro–
portions felon un ' ccrtaio nombre de pouees, on pour–
ra fe ferv ir de panies plus petires ,
&
ces parties indi–
queront de meme les haUleurs
&
longueurs; mais de
deh" rs en dehors . Ainli fi le fourneau a douze de ces
parties en bas ,
iI
faut qu'il en air dix de hauteur juf–
qu' ¡¡ l'endroit on
iI
eommenee
a
fe retrécir el1 forme
de talus ;
&
ee talus entier aura fi x parties de AaUteur
perpendieulaire; en forte que la hauteur totale du four–
neau Cera de feize porties: I'ouverture d'en haut rera de
hUlt parties en quarré . Du pié du fomeau en-m0J11am
vers le haut,
011
eómpte une partie pour I'épairfeur du
fond ou fol qui reyoit la braire
&
les cend res;
&
deo.
H
trois porties pour la hauteur du foupirail ou porte
. d'en bas, laquelle en aura quatre de large. Au-derfous
de ceue porte, on laiffe une efpeee de deux parties ,
I'on
y
fait deux trous pour les barres de fer qui fo'u–
tieunent la ma uRe. Chaeun de ces trous
~ura
une par–
t ie de diamerre. On donner.
a
I'embouchure de la mou–
fle qui en au-derfous de ces deuK Irous quatre parties
de largeur fur trois de hauteur. Plus haut
&
a
la di–
fh nce de deux parties au-deITus de I'are ou voute de
I~
moufie, doit étre le trOU de la Ramme qu'on nomme
3Um I'ceil du fourneau,
&
on lui darme une partie
&
demie de diametre _ On
mel
des coulirfes de tole forre
prifes dans des rainures, pour fermer en les coulant la
porte du eendrier, I'embouchure de la mouRe,
&
le
!rou de la flamme ou I'ceil. C'en felon . que le four–
neau
d'ej[a;
doir etre grand ou petit, que la longueur
de ces parties fervaot a ces proportions doit étre dé–
terminée ; on les fait de ro lignes, d'un ¡iouce, d'un
pouee
&
demi ou de deux pouces: cependanr,
fi
ces
parties excédoienr le pouee , la porte du cendrier, I'ou–
verture de la mouGe ,
&.
l'ceHdu fourneau deviendroicllt
trop gran ds
&
meme ditformes, en leur donnant le
nombre de parties indiqu é ei-derfus pour leur hauteur
&
leur largeur : ainli il faut diminuer ces ouverlUres
&
les faire felon une. autre proponion . Daos les hótels
/
E SS
des monnoíes d' Allemagne , les
f ourneawx d',j[a;
fe
font felon le meCures d' un pouce, mllis dans le fon–
deries pour les mines, on les fait plus grands,
&
or- .
dinairement de
, 8
pouees en quarré; en rorte qu'on
y puilJe pa'ITer jufqu'·a quinze
ej[ah
de mine a la fois_
Qoand le fou rn eau efl en tole,
il
faut le garnir de tcr–
re en-dedans,
él'
c_
II faut bien que le
¡o"rmiau d'ej[ai
fans grille ne foit
pas tour-a-fait dépourvl¡ de tout avantage, puifqu'otl
n'en employe prefque point d'autre en Allet1lagne,
&
meme dans les monnoie. de France; ear celui de Boí–
zard reITemble
a
eelui de Schluuer: mais pourquoi
oe
pas protiter dans le fourneau en queflion eomme dans
les autres, de l'utilité qu'on peut retirer d'une grille ?
On fait qu'elle efl néeelfaire pour donner du jeu'a l'air,
&
augmenter la vivacité du feu, qui doít etre quel–
quefois conlidérable dans les
e([ah
,
mais qui
n~
peut
manquer d'etre ralenti par la prérence des cenares qu'il
n'efl pas poffible de tirer _ 1\.inli quand on a travaillé
un certain tems dans le fourneau de Seh luuer, le feu
nc
doit
plus
etre fi vif, fans compter qu'i1 n'a qu'un
foupirail pendant qu'on en fait trois a ces Cortes de four–
neaux. D 'ai lleurs l'erfayeur efl bien alJe'l. inenmmodé
par
la
chaleur qui lui en dardée .de la ,mauRe comme
d'un canon defulil, fans avoir encore a erfuyer celle du
foupirail, dont
H
doit tomber de
te.msen
t~ms
quelques
eharbons qui peuvent troubler fon auenrion _
1'.
E
e
R A N _
On
con~oit
que le fournean de Schluuer efl a la gril–
le pres le 'meme que celui de M. Cramer. Les dehors
de l'un
&
de I'autre font les
memcs,
excepté que dans
celui de Sehluuer, l'intervalle compris entre la panie
inférieure de la bouche du feu'
(Ir
la fupérieu re du fou–
pirail efl un peu moindre qu e
dans
I'autre ; On peut
obferver íci que le rourneau des émailleu rs efl auffi fans
grille, quoiqu'il leu r faHle un feu alkI. vir. N ous
ne
parlerons poi
n!
des autres déF.!urs; cien
a
I'articlequi
Goncerne
1eur
art, qu'on pourra lrOUVer ce
qu'il
y
a
a
dire ¡a-denus .
I/oy.z c;-devane I'article
E
M A
J
L _
L e·
f Olmuau
d"iTa;
,¡
I'angloife
(
I/o)'ez no!
PI.
de
Ch;mie)
n'a aueun rapporr avee les préeédeos, quant
3 fa conOruélioo. C'ell tOur-a-la fois un fourueau de
fufion, 'tel 'que celui
~e
G lauber,
&
de reverbere, dans
le goat du grand fourneau anglois, fo. les principes du–
<¡uel il en conflruit, quant au reverbere. On ne fait
quel a été le premier ·inventé ; mais
iI
y a toute ap–
parence que I'un a da mener .3 I'aurre. Oll le con–
nroit de ditférentes grandeurs _ -Ceux qui ferv ent dans
les fonderies fom de bri'lue,
&
OOt ordinairemem
r
piés de long
a
peu-pres, fur
2
piés 8 pouees de large ,
&.
2
piés 8 ou 9 pouee de hauteur _ On ,ne dorme qu'
environ moitié de ces dimenÍ10ns
a
ceu" qu'on veur placer
dans les laboratoires philofophiques,
&
on les fait pour
lors en (erre . N ous Meriroos celui dts' fonderies _ D 'a–
bórd on éleve une ma,onnerie en brique
( I/oy_le! jig. )
a
la panie
b,
de laquelle on lairfe un efpaee vuide long
de
2 1
pouces,
&
large de
10.
A ,8 pouees de haut
on place quatre barres de fer plales, pour terminer I'ou–
"erture du ·.cendlier,
&
roatenir les briques qui doivent
en former la parti. fupérieure.
00
doone ¡¡ ces barres
2
pouees de large,
&
on leur lailJe achaque fx trémi–
té un excédent de
ó
pouces qu'oo réAéehit en-haut
&
en-bas, pour fervir d'armure au fouroeau. L a calJe
0 11
foyer efl large de dix pouces en· quarré,
&
protonde
d' un píé. Elle commuoique avec le reverbere par I'e–
fpace
e
(
voyez le!
fig.
) ,
qui en entre re. earreau ;
&
le pont,
&
qui a la meme largeur que la eaITe, 09 ,un
pru moins, lilr
2
pouces
&
demi de haut . L e rever–
bere efl un efpace long de
2
piés 3 pouees, fur
10
de
large dans le milieu. 11 en, aiol; qu'on peu t le voir
dans
la
fig.
en ovale,
&
fe termine par une irfue de
5'
ou 6 pouaes de large fur 4 de hau[, 'au bout de ls–
quelle il y a aum un petit pont de
2
POUCe$ de hau–
teur, qui le fépare de la partie inférieure de fon tuyau
auquel on donne la meme largeur. On fait enforte de
batir ce fourneau pres d'une cheminée, pour y eondui–
re fon tuyau; auq'Uel cas on bouche le refle, ou bien
on Ini adapte un tuyau de tole de 18 ou
20
piés , pour
aogmenrer I'ardeur du feu. Le reverbere a de ·hauteur,
depu is les
carreau ~
, qui le reeouvrent
Juf~u',
fon fol,
t O pouees. On
y
a aeees
a
la faveur d' une porre
g
( voyez le! jig.
),
de meme haureur que le reverbere,
&
de 7 !,ouees d' cmbrafure, qui fe termioent a
'5'
en–
·dedaos. D ans la eireonflance
(1U
le tuyau eo ma\ on–
nerie du fourneau fe trouve fous ur.e chcminée qu' il
ferme, ou reyoit un tuyau de tole aJuOé
~
demenre,
on pratique rout vis-a-vis la parde inférieure du tuyan,
uoe porte
Q
(
vOJez
¡el
jig.)
de méme largeur que ce
fond,