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EST

moreeau d aeier trempé

&

reveou, eoulcur

de

paille,

, uquel on doone diflérentes figures, fel o n les pieces

..ue l'on veu t

eflamper.

TanlÓt on le fai, cylindriq ue,

&

on lui dOllOe peu d'épailfeur, pour

_flamper

des roues

<le cl1,1mp ou des roues de reneontre : t'I1II\t on le

f~it

~lua"é

&

un peu long, pour pouvoir

eflampcr

des trouS

<juarrémen t: .cnfin, comme nouS l'avons dit , f.1 figu–

{".e varie felon les différens ufages auxqucls on veut I'em–

ployer.

Voyez

R

o U

E

J)

E

e

H

A

M

P,

R

o U

E

D

E

n

E N

e o

N T

RE,

&e.

&

la fig.

70.

Planche ·XI/I. de

.j'

HorloJ!.erie.

('1)

E S T A

M

PE,

(Man/ge, Maré.hal/.)

inarument dont

les Maréchaux fe f.rven< pour percer, c'ea-o-dire pou r

eflamper

les fers qu'ils forgent ,

&

qu'ils fe propofent

d '3uacher aux piés des chevaux. Cet iní!rumenr n' en

autre chofe qu'un morceau de fer quarré d'env iron un

pouce

&

demi,

&

d'un dem i-pié de longueur, fonement

,ctré par le bout , lequel e(l form

'é.en

pyramidc quar–

ré., tronquée d'un tiers , ayant pour bafe

13

moitié de

la longueur qui lu i re(le. On doir en acérer

13

rete ,

1I0n-feulemcnt pour af,urer la durée de cet outil, mais

cncore pour mertre a profit [Oute la, pereuffion du mar–

teau. Quand

la.

rete o'eí! point acéré'e, une partie du

coup fe perd en l'écachant,

&

t.',foampttre

en ea moins

franche . Communément au t,iers inféricu r de f., lon–

gueu r

d i

un cei l dans lequel ell engagé un manche dan!

s'arme la m ain gauche du, maréchal qui doir

eflamper ,

I3ndis que de l'autre il. eCl occupé

ii

frapper fur

l"flam–

pe

avec le févretier.

I/oyez

Fa R G E R .

(e)

E S T A MPE,

en terme

d'Orfiv~e

<n

gr.~(ferie,

eCl

encare une plaque de fer gravée en creux de quarrés

continus, fur laquelle on frappe la feuil lc d'argent dunt

on Veut eouvrir le baton d'uoe crolfe,

&e.

On appel–

le cet outil

poinfo n

Jeftilln,

plus ordinairemen qu'

eftamp, .

E STA'

M

p.¡¡ ,

en terme de R-afinettr d, jftere ,

n'en

nutre chofe qu'une poignée de fuere qu'on ma(lique dans

le fond d'uoe forme

ii

vergeoife .

Vayez

V

E R GRO

1-

SE

&

ESTAMPER.

,

.

E

S T A M

PE' ,

llYoqttette eflampé-e, terme de Clou–

ti,,;

c'eCl la plu forre

d~

toutes les broquenes: il '

Y

en a de deux forres ; la pre m iere, qui , pe fe deux, livres

le m illier;

&

1'3-IJtre qui _va de deux ti res

&

demie

11

trois livres le m iltier.

I/o)'.ez

B

R o

Q

u

E

T'

TE.

Ces fones de broquettes ont la t ete hémifphérique :

on fait ces teres avcc un

,(lampe

qui eCl au

poin~on,

qui, au tieu d'etre aigu,

a.

une eavité de la fo rme

&

grandeur que l'o n veut dOOller aUJe !.étes.

I/oy.n. la fi,

.flirt

26.

P.lanehe. d,., clofttier..

.

EST AMPER, v. aél:,

I/oy. /'artiete

E'ST. AMPE.

E S T A

M

PE R ,

terme de Chapelier;

c'eCl parrer fur

les bords des ehapeaux l'outil qu'on ap.pelle

pieu ,

afio

d'en Óter les plis ,

&

en faire en m e me tems fonir tout

ce qui pourroit y etre rcClé d'eau . C.ene o pération fe

fait lur la fouloire._ dans le moment qué le chapeau

v ienr d'Qtre drelfé

&

enformé.

I/oy.

PIE

e

E

&

C

ti

A,–

P E A

U..

I/o)'ez lcs, Plan,h". d" Chapelien.

E S

T

A·.M·PE R,

en terme d'Eperonpirr;

c'eí! donner

de la profondeur

a

un morceau de fer plat dont 00

veOt fafte uo foneeau. On le met fur un cerele auffi

de

f~r,

dont les, bords de delrus'\tombelll loajou rs en

fe retrécilJant vers ceu! de delfor}s;

&

par le moyen

d'un fee arroDdi p¡u: le b.out>

0 0

l'am boutit fur eerre

eClampe.

E

s

T A

11

PE R,

en H orlogerie,

lignifie

donner la

fi–

J!.ure

~eq"ife

1me piece

tj'

,m trou., par le, moyen

¿',me eflampe.

On appelle

eflamper

IIn

Irou. quarré.-.

m~nt ,

y faire eotrer

a

coups de, manl!au une e(lampe

<¡uarrée. On dit encare

efoampu une rotte pe champ',

pour. /ignifier l'aétion par laq,uelle

00

lui donue laJor–

m e qu'elle doit avoie avec une eClampe .

l/ay.

1:;

STA

M:

P 6 ..

(7)

*

E

S T A. M P E R

,m Jer,

(

M anlge" M ar/chal/.

}

c'eí!. y pereer

&

y praliquer huit trous , quarre de cha–

que cÓté

a

J'effet de fournir un palfage aux lames qui

doívent IÚre brocbées dans les parois du fabOl ,

&

qui

fom deCl inées

~

maintenir

&.

i\

fi xer d:une maniere ioé–

branlable le fe. fous le pié de J'animal. Pour cet effet

le maréehal repofe le fer cAaud fur la bigorne; il place

l'eClampe,

&

eo préfente la poilHe fur les endroits de

e~

fc.r qu'iI doit pereer·; il frappe enfuite de

fa~on

que

cen e poiote s'in linue

&

oeealionoe une · élevatlon en–

dda

des HOUS qu'i l

~

eommencé$,

&

qu'il acheve en

retournnnt le fer qu'il tiem avec des tenail les ,

&

en frap–

palll de nouveau fur toutes les bolfes au xq uelles fes

premiers coups ont donné tieu. Alors l'e(lampure

di

p'{.~:c

11 reeevoir la . lame; ou

Ii_

elle o'e(l pas nene,

il

Tome

17._

EST

la perfeétionne par le fecours d'un

poin~on ,

l/ay.

F

O

R–

G

Ji:

R •

Eftamp_r graI ,

c'efl pereer les trouS tr es-pr!:s du re–

bord i"lérieur du fer.

Efl-amper maigre,

c' eCl le pratiquer pres du rebord

eXlér icLlr .

.

Quelqu'clfentielles que foienr ces différenecs dans' la

pralique, les Maréchaux ne fonr pas forr arrentifs fu r

les cas ou il feroi( néce{faire de les obferv er .

1/.

FE

R–

R URE, FERRER .

(e)

E

S

T A M

PE

R,

en terme d'Orfh're en gro.f!erie;

c'eCl

faire le cuilleron d'une cuillere, par le moyen d'une e–

flampe qU "on frappe

a

coups de maneau dan s

la

euil–

lere , fur un plomb qui

re~oir

ainfi qu'elle l' empreinre

de I'dbmpe.

I/oyez

E S T

A M

PE.

E

S T A M P E R,

en terme d' OrJé-vrt en :abatiere;

c'eCl forme r les conrours d'une boite en I'ambou rifrant

fur des mandrins , dans un ereux de plomb fm lequd

on a imprimé la forme du mandrin, qui y

ea

renfa–

m é;

&

a g'rands eoups de maneau qu'on frappe fue

l'efla mpe , la matiere prelJée entre le plomb

&

le man–

drin, prend

la

forme de celui-ci.

Voyez

E S T A

M

PE

&

MANDR r N.

.

E

S

T

A

~I

P.E R,

en term. de P otier;

c'

eCl

l' aétjon

d'imprimer dans un creu x telle ou telle panie d'une pie–

ce.

Voyez

C

R E U X .

E

s

T

A

M PE R,

en terme de R-afineur ,

ell

l'

aétion

de maniquer une poigllée de fu ere dans le fond d'une

b~arde ,

<Ju 1'0n veut

je [[~r

de la vergeoi fe

(voy.

V

Ji

R–

GEO ISE); ce fuere

y

forme par -l a une efpeee de

crofrle enpable de fontenir retret de la mariere. Si la

mariere avoit alfa de corps, on

o'eflamperoie

point

la forme. '

.

ESTAMPES ,

(G/ag. mod. )

ville de la Beauce,

en France; elle e(l, /ituée fu r la Suine.

L ong .

19· 45'.

lat.

48.

24.

E S T A M P E lJ R,

r.

m.

en term'e de R afi'1eur,

efl une fon e de piion de bois , furmonré d'u n manche

d'environ deux piés

&

dem i . Oh s'en ttrt pou r eaam–

per, les formes

011

l'on veut fai re des , n rgeoifes.

Vo –

yez

V

E R G E

o

I

S E

&

E

S T A M P E R .

E

S T

A M PO

[R

d" anehú, ( [; ueherie)

out;l dont

les F aéleu rs d'brgl1e fe ferv en t pour ploye r l'es lames

de cuivre dont les anches fom faites . C'eCl un mor–

ceau de fer fondu, repré fenré

fig.

5'4,

PI. de /'orglle ,

dans lequ6l fOn! plul, curs gravares de forme helllicy–

lindriques de ditterenres grandeurs, dOO1 on fai t pren–

dre la for me aux lames de Gui vr,e re€ui", en les frap–

panr dedans avec la chcvil le de fee

F

ou

l~

mand¡i n

G,

qui n'oCl arrondi que d' un eÓté . On commence

par po fer la plaque de coivre fUf

l'eftampoir;

delfus o n

poCe le mandrin

G ,

fur lequel on frappe avec un mar–

teau, pour faire enfoneer le cuivre dans le moule .

&

en fo rm« une anche;

0 0

viel .r enfuire

ii

la picee, qui

n'¡:CI q ue dégroffie avec le mandrin, en y pa Oant la che–

vill e

F,

qui aeheve de lu i d"tonner la rGndeur qu' elle

d<Jit. av.oir. Les enrailles

de

l'ef/ampoir

do;vent fuine

la propon ion du diapalbn.

E S T A M P U R E ,

r.

f.

( M an/ge,. Mar/chall.)

terme par Jequel nous délignons en g'::néral rnus les

rrous pereés dan s un fer de

~heval.

Une

eflampur!:

.gralfe , one

_flampur;c.

llIaigre .

I/O-yez

E S T A

M

'PE R •

Ce,)

E S

T A N

C E

S ,

(IVIart"e

~

ce font des pieees de

beis J

oUJpilief~

pofés venicalement rout le long des hi–

loires',

&

qui fou riennent les barrotios; i1s ont de 100-

gueur toure la hauteur '<1ui fe trouve entre deux pOOlS_

{(o~'.z

PI!

JI/.

de Marine, {ig.

1.

nO.

39.

efoances

du

fond de cale;

nO.

T10.

eftan"s

d'elHre !leux pontS;–

,,0.

135'.

eflan"s

des gaillards .

'

.

Eftan"

eaquets,

c'e(l l'

eflance

du fond de cale,

figttre ei·d_.f!us nO.

39.

qui eí! enraillée .. erans pou['>

fe r.vir d'échellé, avee une cerde

a

r

clhé

qu'on nomme

tirev,ieille.

E S T A

NG,

( G,og: mod.)

petite ville du bas Ar–

m agnac. en F rance.

E

S,T

A N G U E S,

terme de M omioyet/rJ ,

efpeee·

de grandes tenailles,

á

l'ufage de ces ouvriers .

, E

S

T A NT, participe préfent ,

(JttrifR.·)

du latin

ftans,

'terme d'

Eoux

&

Foréts.

qlli fe diL en parlant

des bois qui fon t debout

&

fur pié ;

on

les appelle

boi$>.

en efhmt:

¡'ordonnance de

1669,

tit, x vij. arto v. M–

fen d au garde-maneau de marquer,

&

aux offi cicrs de

vendre aucuns arbres en

eflant,

fous prérexte qu'ils al}–

roieO[ é té fourehés ou ébranehés par la chure des oha–

blis, mais veut qu'ils foieO[ eonfeeyés 11

e~rne

d'amen–

de adlitraire_.

( A)

,

Ppppp

ESTA·