EST
aux légumes, quand les gra!DeS {out eemées trop rer–
rées ,
(K)
E S T ( \' E,
(il'Jar, )
c'ellle julle contre-poids qu'on
donne a
chaqu~
cóté d'UD vaiITeau , pour balancer ra char–
ge avec tam
de
juneITe , qu'un cóté ne pere pas plus
que I'autre; ce qui ell nécelraire pour qu'il filie
&
mar–
che avec pI us de facilité,
E S:r ( R
~,
e
f,
(Corro)'",,)
c'ell lIn morceau de
fer ou de CUlVre , de I'épailreur de cinq
a
fix lignes
de la lltgeur de cinq
3
fi x pouces, moins large par
en~
haut que par en-bas ,
La
parrie la moins large eert de
, poignée
a
I'ouvrier,
•
Le corroyeur étend, abat le graió de fieur , ou décraC–
fe res . uirs
i1
l'
eflirc ,
L'eflire
de fer ell pour les cuirs noirs: celle de cui–
vre, pour ceu. de couleur qu'on crain t de tache r ,
. *
E
~
T
1
S S E U S
~
S,
e
f,
(il'Jantl¡' en fo ie)
pe–
lites trlllgles de fer qUl retienncn! les roquctins
&
les
canons dans les cantres .
ESTISSU,
r.
fu,
( Rllban,)
c'efl la meme ' cho–
fe que les eniaeures de l'artic1e précédem,
E S T OC, r, m,
C'jurifprud, )
lignifie
Iron,
OU
fou·
che eommune,
dont plulieurs perronnes Com ilrues, Ce
mot viem de I'allemand
/foc,
ou de I
'anglo.eax.on/foc –
ce,
qni veut pareillemem dire
tro"c'.
00
Ce Cert de ce terme en malierc de propres Coie
réels ou fiél ifs, pour
e~pri mer
la rouche commune 'd'ou
filrtoit celui qUl a poífédé le propre ,
Dans les coOtumes de limpIe cóté ou de cóté
&
ti.
gne, on confond rouvene le terme
d'efloc
avec celni
de
cóe;;
mais dans le cOllmmes Coucheres le terme
d'e/f oc
s'emend , comme
011
v'enr 'de le
di~~,
pour la
fou che COlnmune,
La coutume de Dourdan, qui ell du nombre des CPII–
tomes roucheres , explique bien
(art,
117,
) ,Ia differen-'
ce qu'il y a entre
efloc
&
coel
&
ligne;
&
Coot elllen–
du~,
dil cel anicle , les plus prochains de
l'eJlvc
& ti·
- goe, ceux qui fon t deCeendus de eelui duque! les héri–
lages fom proeédés,
&
qui les a mis dans la ligoe;
&
ou ils n'en reroient deCceodus; encare qu'i ls fuUem ,pa–
r~os
du défuoe de ce cóté , i1s ne peuv-en! préteodre
les héritages contre les plus prochains ligoagers d'icelui
défuOl, pofé qu'ils ne fuU'ene lignagers dudit eóté dont
les héritages fom procédés ,
V oy,
ReouU'on,
traitl des
pro¡Trs , ch. vj .
f d l,
f.
&
aux ,,-" Ols
C
ó
TE',
C
o u–
TUMES S O UC HERES, LI GNE, PROPRES.
(A)
E's
T
o e
-I!
T -
L
I G N E,
( a
la M onnoie
1.
les eofans
&
les petits-enfans des monDoyeurs, taillerelTes, oovriers;
enfio de ceux qui oot été
re~us
&
qui
001
preté fe1- .
mem, rom dits étre d'
efloc
-
&
-ligne
de lllonooyage :
les alnés
0 01
le droie d'etre
re~us ,
en cas de more ou
de réfignat[on, 11 la place de kurs peres ou meres, fe–
Ion
I~
fex e
&
la. place, L es cadet¡ ne peuvem avoir ce
droit , mais on les
re~oit
dans les places ioférieures,
&
jls avancent feloo les évenemens, les occa!ions,
&
leur
habilct~
.
E
S T
o e ,
(Art, milit,
-)
c'efl ain!i qu'on exprime fou–
vcpt la poiote d'un fabre ou d'uoe épée,
Frapper d'e–
floc,
c'en pointer ou poofT'er I'épée ou le,cabre pour
le faire emrer par la poime;
&
'í(apper de taille,
c'en
fabrer ou doriner des coups avec le rrancham du fabre
ou de
l'
épt!e , D ans les différens exercices des Coldats
romains, " on leur montroit, die Vegece, principale–
" mem
a
poimer; 'avcc Quel'1ue force, qu'un coup de
tranchan! Coit appuyé,
il
tue raremem, parce que les
" armeS défen!ives
&
les os I'empechene de péoétrer;
" tandis que la poiote, enroncée feulement de deux doigts,
:: fait rouvent une blelTure mortelle , D'ailleurs il n'efl
pas f>omble de donner un coup de fabre Cans décou–
" ,vrir le bras
&
le c/lté droit; au lieu qu'on peut poin–
:: ter, raos donner de jour
a
fon eonemi,
&
le percer
avant qu'il voye venir I'épée" ,
N Ol<v. trad, de Ve –
gace,
par M, de Sigrais,
(Q)
E s
T
o e
( Com. de bois)
-on dit une coupe
a
b!ane–
ejl~c,
quand on abat tous les arbrcs d'une foret, raos en
réCervc r aucun.
'1
ESTOCADE
01<
BOTTE,
( Efa;me)
efl ,un coup
ce poÍlae quelconque qu'oo allonge
a
I:enneml,
On peot termioer une
e/focade
de cmq
fa~ons,
de–
dans les armes, dehors les armes, deCfus les armes , Cous
les armes,
&
en fl ancooade :
*
E S T O IR E
Otl
A S TER O T E S, f, f,
terme
de Pécl" ,
u!ité daos le reffort de I'amirauré de Ba·
yonne , efl uoe Corte de tilet qu'on peue rapponer
a
I'e–
fpece de; bretelliercs,
,
' _
•
Le r"t que les p€cheurs Tillouers (compagme de Pe-
EST
853
chcurs de
Bayon~e)
nommeot
aflerote
'ou
rte
a
pli",
efl un tilet travalllé comme les tramaux de dreige; il
a environ une braITe
&
demie de chute,
&
cioquante
a
foixante braCfes de long;
il
fe ¡end par fond comme
les brelellieres, ou fiems tramaillées
3
la mer des
Pe–
cheurs hauts
&
bas Normands;
&
la manceuvre de
l:t
Peche ell 'la méme que celle qui re fait avec le
r~t
de
trente mailles;
iI
[ert pour
prend.rele poiaon plal ,
&
les P€cheurs s'en fervem co-dedans le bouchaut dans la
rivrere ,
&
hors la barre
a
la mer; le
éalibr~
de ce tra–
mail efl le meme que I'ordonnance de
168
I
permee
pour la dreige
~
13
mer : ainfi c'ell un tramail fédemai–
re, qui
a
les hameaux ou I'émail de ' neuf pouees en
quarré,
&
la toile , nappe, ou ret du milieu , de
21
li–
gnes en quarré .
ESTOMAC,
:ITOMAXO:I ,
ven/ricl/llIs, en A na–
tomie,
en une panie creure , memhraneuCe,
&
organi–
que de I'animal, qui efl deflinée
a
recevoir la 110urri–
ture apres la déglmition,
&
a
la convertir en chYle.
VoyeZo
.N
o
U R R I T U R
I!,
DI G E S T ION ,
C
I!
y
LE,
& c,
II efl d'uné forme loogue; quelques-uos le compa–
rent
a
une citrouille; d'autres a une1mufene.
11
ell filué
dans la région épigaflrique, un peu plus panché du 'cóté
gauche que du eÓlé droit ,Sa pan ie fu périeure ell jointe au
diaphragme
&
au pelit épiploon; fa partie inférieure au
grand épiploon; le cóté droit au duodenum,
&
le cóté
gauche
a
la r3Ue, Le cartilage xipho'ide répond prefqu'u
la partie moyenne de
I'eflomac,
iI
a deux oritices; un 11
chaque extrémité, L'orifice gauche efl appellé proprement
~óp.lZ.x.o,
,
de
f'ÓP.d,
vou&he;
on le nonune aom
If.:LpJ'í. :
il
fe
joim
a
l'cefoph3ge, dont il efl en quelq ue
fa~on
une con–
tinuation, C'ell par cel orifice que les alimens
~ntrem
dans
I'eflomac , ou
étam digérés , ils momcm obliquemem au
py lore , ou vers I'orifice droit qui en joim au premier
des inteflins , L'
.flomac
efl combé; il fe forme en eoo–
féquence derrx ares entre ees deUI orifices, un plus
grand, convexe, tourné vers la partie inférieure, lorr–
que
I'e/fomac
efl vuide,
&
en-devant, lorfqu'j\ efl rem–
pli, I'autre plus peti! , fupérieur, concave, fi tué entre
les deux orifices , Les vifceres , voifins de,
I'.flomac,
fom la ratte agauche, le foie
a
droite,
&
le pancreas
derriere
&
inférieuremem ,
Voyo:.
F o
y
E,
R
A T TE,
P
A N
~
R E A
S, OE
S
o
P HA G
I!
&
PI
LO RE ,
L '
e/fomac
ell comporé de quatre membranes ou en–
"eloppes; la premiere
&
la plus imérieure, efl formée
de
fibres courtes, qui Com fitu ées perpendiculairement
au-deITus oes, tibres de I'enveloppe voifine ,
&
peuvent
etre manifeflemeni apperc;ues vers le pylore: quand I'e–
flomac
ell tendu par la nourriture, ces fi bres devieonenr
épaifT'es
&
counes; tandis <iu'elles s'efforcem de fe ré–
tablir dans leur éta!, par leur élaflicité naturel\e, elles
con:raélent la cavité de
I'efl.m!,c ,
&
lui font broyer
& ,
expulCer
~es
alimens, Cett _:1veloppe en plus large que
les autres,
&
ell remptie de....plis
&
de rides, principa–
lemem vers le pylore : ces plis arré:tene le chyle
&
I'em–
peohenl de rortir de
~eft:q,mac,
avam que d'etre ru ffi–
fammem digéré, 1I
y
a _dans ,ccne enveloppe. un
gran~
nombre de petites glao es qOl CéparelH' une hqueur, qm
hu meéle toute la cavité de
I'e/fomac ,
&
aide
a
la co–
étion des alimens: c'efl pourquoi cette enveloppe eíl:
nommée
Itmi,!tte glandttleufe,
L a fecon de tunique ell plus mince
&
plus délicate;
elle efl toue-a-fai t nerveu Ce; d'uo [eotiment exquis,
&
[e nomme
tlmi,!"e nervettfe,
L a troifieme efl mufeulaire,
&
compoCée de libres
droites
&
circulaires; celles qui ront droites, avancent
[ur la partie
fupérieur~
de
I'.flomac ,
eO!re I'orifice fu–
périeur
&
I'inférienr;
&
celles qui rom circulaires, vdnt
obl iquemem depuis la partie fupérieure de
I'./fomac ,
juf–
qu'au fond, L es plus intérieures de ces tibres defcen–
dem vers le , cóté droit ,
' &
les plus extérieures, vers le
cóté gauche: de Corte que
pa~
leur aélion ,
~e,s
deux
ex trémités de
I'efloma<
Com atllrées vers le mlheu,
&;
le toue efl également comraélé; c'ell par leur C<.lOtra–
él ion
&
leur mouvemem coutinuel, que I'anri¡ioo
&
la
digeflion des alimeos fe fait bien,
Tomes ee s membranes Cont unies entr'el\ es par
UII
tifT'u eellulaire, que quelques-uns ont rcgardé comme
des membranes partieulieres ,
(J
n grand nombre de vaiffeaux Ce rendent 11
l'
eflo–
mac
&
i1s vienncO!
a
dilférens trones, afin qu'aucune
premon ne ptlt
intercep~er ~e co~rs
des
Ii~ueurr.
"qu'i,ls
renfermem; ce qU/ C.rOlt tres-nlCemenc arn vé, ; II
11
Y
avoi¡ eu qu'un feul eronc: toutes Ces arteres vienllem en
général de la creliaque: la coronaire flomaehiq ue en u–
ne branche de la e<l!liaque , fe dHlribue eDlre les deux
ori-