850
EST
E
s
T A P L E S,
(G/~/J.'
mod. )
vil1e du Boulon–
nois , dan. la Picardie, en
1-
ranCe: elle
dI
firu ée
a
l'em–
.bo.uchu; e de la Canches .
Long.
19. 18'. 16-.
lat.
50.
3°.44.
E::, T
A PO ,
(Giog . mod.)
ville de la nou velle E–
fpagn e, da os l'Amérique: elle
dI
firuée
a
l'embouchu–
re du T laluc .
Long.
273.
4o. lat.
17· 50.
E
S T A R
K
E' ,
( Glog. mod. ),
ville du Farlií!an, en
Ped'c .
*
E S T A S E S,
r.
f.
partie du mlti" d'étoffe de
(oie .
Les
eflafes
font deux pieces de bois de meme
Jongueur
&
grorreur ; elles OO[ ordinairemen[ Irois au-
lles
*
de loog [ur
6
a
7
pouees en quarré; elles fer–
veo[ a tixer les qualre piés du mérier .
ES T ATE U R,
f.
m.
(Commerce)
on nomme
ainlt un ceffioonaire, e'efi- a-dire uo oégociant qui ayao[
mal fai[ Ces altaires , fai[ eeffio o eo Julliee de 10US Ces
ieos
a
Ces
eréaoeiers.
Quelques-uos croyent que
ee
nom vieo[ du lalio
fia–
r e,
.
Ce
[eoir debou[ , paree que le ceffioonaire doil pré–
fenter debou[
&
lele découverte Ces lem es de bénétice
de ceffion. D 'auues penCeo[ qu'il efi dérivé du verbe
<fler,
aoeieo lerme de JuriCprudeoce, qui fignitioil com–
paro1rre
perfonne/lement en j/lftice
•
D iaionn. de Com–
m"". l/oye<. /'artitle
E
S T A N T •
E
S T A
V
A
Y
E R,
(Glog. mod.)
ville du can Ion
de Fribourg , eo Sui(fe;
elle
efi liruée Cur le bord
0-,
rien lal du lae de N eufchalel.
L 011g .
24. 30.
lat.
46. 46.
E S T A
VI L
L O N,
terme de Gane;er;
e'
eí! un
morceau de cuir laillé
&
diCpoCé pour faire un gao[.
E S TE,
( Glog. modo
)
pelile ville du Padoüao,
dans l'éla[ de VeniCe, eo Iralie .
L ongit.
29. If.
lati–
t lld.
4f.
lf·
E S rE L 1N
Otl
E S TER L 1N,
C.
m. poids d'Or–
févre qui peCe ving[-huil graios
&
demi ; c'efi la ving[ie–
me p!lrlie d'uDe once, Le mare conrieOl 160
eftelin¡
ou
~f1tr'inJ.
.
On a auffi oommé
efterlin
une eCpece de monooie
ancieooe,
a
cauCe de la tigure d'uoe ¿(Oile qui
y
éloi[
empreio[e.
E
S T EL LA
0/4
L'E T 0 1LE,
( G;og. modo
)
pe–
lile ville du royaume de Navarre, eo EJ'pagoe; elle ell
f1lu ée fur l'Ega .
L on/}.
If· fO.
lat.
4
2 .
3f ·
ESTEPA ,
( Grog. mod.)
ville de l'Aodaloufie,
en ECpagne,; elle efi lilUée Cur uoe moOlagne .
L ong.
13.
2.f·
lat,
37.
l O.
ESTER EN JUGEMENT,
(JlIrifprt<d. )
(j–
gnitie
étre m tauf., inflance
ou
prOteS
avec quelqu 'uo
devan[ un juge,
Coi[
en demandant ou défendao[,
flare
;n j udic:io.
11 Y
a des perConoes qui oe Can! pas capables
d'efter
en j1lg,meut ,
o'ayao[ poiot ce que I'on appelle eo droi[
per(untlm ftandi in juditio
,
c'efi-a-dire la facullé de plai–
de< en leu r oom.
Tels COU[
10US
ceux qui oe fOn! pas capables des
effels civils, comme les morts civilemeot, du nombre
deCquels Con! les religieux qui OUI fai[ profeffion : néao–
moins eo ma[iere crimioelle ces derniers
100l
obligés
de répoodre 10rCqu'il s COU[ affignés pour dépoCer dans
uoe ioformarion,
.
Les mi¡Jeurs, meme emancipés , ne peuveOl
efler
en
j/lgemcnt
Cans erre affillés de leur [uteur ou curateur;
il
~u
efi de meme des ill[ordi[s.
Les tils de famille, m me majeurs, ne peuvenl pas
nao plus
efter en ¡ugement
fao s l' auroritalioo de le ur
pere ou ayeul en la puillance duquel ils Con t .
L es femmes eu puilfance de mari ne peuvenl auffi
efttr en j ltgemmt
Cans l' affillaoce
&
I'au[ori(~[ioo
de
leurs maris, a moins qu'elles oe Coiem Céparées de bieos
&
la lt!pararioo exéculée , ou qu'elles ne Coieu[ aUlOriCées
par lull ice all refus de leurs maris.
E s TER A'
D
RO l T , fe di[, eo maliere crimioelle ,
d' un accule qui efi ad mis eu juflice
a
l'effe[ de r,épon–
dr,e aux fai[s qu'oo lui impule,
&
de recevoir uo ju–
gemell[. Un aecuCé cooda mné par coommace, qui a
lai(!,¿ parrer ciu,q aos Cans Ce repréfenrer, ne peu[ plus
efter
,i
droit ,
c'ell-a-dire qu' il n'ell plus écou[é, a moins
qu'il n'ail oblellU
l
ce[ effe[ des lemes du prioce, qu'
oo .appelle
letlres pour efter
a
droit.
Voye'L
le eit...
xVf·
de /'ordunnance de
1670.
CA)
.ES rERRE,
( Marine)
00 fe
Cm
de ce leome
.lans pl ulieu rs eodroils Je l' Amériq ue, pour déligoer uo.
pe[il port (lU un endr(lÍt dans le4uel la mer s'enfo09ao[
dans les lerres , les peti[, balimens peuvem aborder
&
[e
m~ure ~
l'abri .
ESTEVAN DE GORMAS ( SAINT),
EST
G éog. modo
ville de la vieille Callille, en ECpagoe; elle
el!
1;luée Cur une haureur proche du Duero.
E
S T
H
E
R,
(TMoJ.)
lio re de I'aocieo Tellameo[
qu i tire Coo oom de celui d'une tille juive célebre, ca–
Plive eo PerCc, que Ca beau[é éleva
juCqu'~
la quatilé
d'épouCe d' Alfuerus ,
&
au ¡hrooe de PerC.,
&
qui en
cw.
qualilé déli vra les Joifs fes compatrioles d'uoe pro–
fcrip[ioo générale , dans laquelle Aman mioifire
&
fa–
vori d' Alluerus vouloi l les en veloppe r . L'hií!oire de cel
éveoemem fai l le CUJe[ du livre
d'Efther .
Les criliq ues rOn! pan agés Cur l'auteur du livre¡ d'E–
flher.
S. Auguí! in, S. Epiphane ,
&
S. lfidore 'ami–
bueOl
3
ECdras, mais Eulebe le croi[ encore plus ré–
ceO! . Q uelques-uos le doo neo[
:l
J
oachim grand -
pr~[re des Ju ifs,
&
peli[-fi ls de JoCedech; d'aulres c
)iCe.otque c'el! l'ouvrage de la Cyoagogue,
a
laquelle Morde–
cha'¡ ou Mardochée écrivoi¡ des lemes pour l'infiruire de
[OUS les éveoemens conleou, dans ce livre .
Mais
b
plnpar[ des iO lerpre[es hébreus , grecs, la–
[ins,
&t.
l'auribueol • Mardochée lui-meme. Elias lé–
vi[e, daos
Coo
ma.ffhamum , pr",¡'
3.
parle de ce
Ceo–
[imem comme incoolertable.
1I
ell fondé fm-[out fur
le
Y.
20
du ch. j x.
du livre
d'Efther ,
oii
iI
efi di[ que
M ardoth!e lerit teS chofes
&
m '/Joie les lettres
a
tous
les Juifs 9u; font difperfés dans toutes les pro'/Jintes ,
&c.
00 fuppoCe au lIi que la reine
Efthu
y eu[ quel–
que part, comme il paroi[ par le
j¡ .
29.
du mime tha–
pitre,
oii ceue prince(!'e
&
Mardochée écriveo[ une
j¡'conde leure Far ordre d' Aífuerus , poor ordolluer de
folenoiCer taUS les aos la fe[e appellée
purim
,
c'efi·a–
dire le
;our des forts,
eo mémoire de ce que les Juif!
avoiem '(élé déiiv rés des Com qu'Aman avoi[ conCul[és
pour Cavoir quel jour devoi[ elre fatal
a
la nalÍon joive
&
I'exlerminer .
00 croil que le livre
d'Eflher
a
d'abord élé com–
poCé en hébreu, puis amplifié par quelque joif helleoi–
ne', doO( les additipos on[ élé inCérées en leur place
dan s la verfion greque,
&
miCes par S. .! érÓme lOutes
enCemble
¡¡
la tin du livre depuis le
24
verCe¡ du cha–
pilre
X.
Origene a cependan! conjeéluré que taules ces
pieces avoieOl élé aU lrefois daos le [exte hébrtu: quoi
qu'il en Coir, le livre
d'Efrher
éloi[ compris daos le
caooo des anciens ]uifs.
11
n'efl cependao[ POiOI dans
quelque¡ oncieos canoos des Chrétieos, mais
iI
Ce lrou–
ve dans le concile de Laodicée
&
dans plufieurs autres .
S. Jéróme a rejerté hors do canon des liv res facrés les
fix deroiers chapitres ,
&
plufieurs au[eurs calholiques ,
juCqu'li Sixle de Sienne, OO[ é[é de ce Cenrimen!; mais
le concile de
Tr~Ole
a recoonu le livre .enrier pour ca–
oonique. Les Pro[efiaos COIl! de l'opioion con[raire,
&
n'admeueo[ ce livre que jufqu' al! [roilieme verCe[ du
chapilre
X.
L e relle JuCqu" la fin du chapilre xvj . el1
mis che'L eux au oombre des livres apocryphes .
Voye:;;.
ApOCR YPHE.
(G)
• E
S'T
I
E R ,
C.
m.
terme de
P lche,
caoal, ache–
nal, boucau[. 00 appelle aioli,
en term.
d.
P éthe ,
les peli[es fo(fes des condoilS de aommunicalÍon des
lacs
&
des eaus
de~
marais daos les grandes ri"ieres ou
a
la mer.
E S
TI
L
LE,
r.
f.
(Manu¡' en lai"•
. )
c'en la me–
me choCe que
mltier.
Ce terme en ufité dans les Ca–
yeuerie" d'Amiens .
E S
'if
I M A T E U R,
r.
m.
(Gram . )
celui qui ell
choifi ou nommé pour faire uoe enimalion .
V oyet.
E–
STIMAT I ON.
Les huiffi ers foOl jurés-priCeurs, veodeurs,
&
eflima–
t<un
des bieos meubles.
E S
T I
M A T I ,F,
(Juri{p . )
Ce
di[ de ce qui con–
lÍen[ I'e(lima[ion de quelque choCe, comme un proces–
verbal ou rapporr d'experrs, uo devis
eflimalif
d'oul'ra–
ges .
( A )
E S T 1M A T I ON,
(JuriJp.)
fignifie quelquefois
la
pri(l e
ou
¡valuaeion
d'une choCe; quelquefois on en–
[end par le [erme
d'eftimation ,
la lomme
meme
qui re–
préCe llle la valeur
de
la choCe.
Tou[e
eftimatim
doi[ elre faite en conCcieoce
&
en
la maniere ufitée. Les
eftimation¡
frauduleufes
&
:l
vil
prix oe CGIl! jamai. autoriCées; cependant 00 ne fai t pas
IOlljOurS
I'rf/imatión
lt
jurte valeur, par exemple, dans les
pays oii la crue des meubles a licu 00 les e(lime 11 bas
prix , parce que celte
eftimaeion
cu prifte' o'efi que pré–
paraloire,
&
que l'on lai[ que les meubles feroOl portés
plus hao[
a
la chal eur des encheres, ou que li on .Ies
prend Cuivant
l'eftimation ,
00
y
ajoO [era la crue .
D ans les licilalioos des immeubles appanennos
ii
des
minews,
l'eftimation
doi[ eo érre préalablemeo[ fui[e
par aUlorilé de juJlice ,
&
le juge oe peuI adjugc r le,
bieos