EST
plur,eu" liges ou verges a la haueeur de deux piés ,
r~meu fes,
&
pon am des fe uil les longueue , odorames,
d'on goae t'llTe, mais agréable . Ses Heurs qui fom Jau–
Iles, IUIl! fi pel:lcs qu 'a peine les
dé~ou"rc-l-on;
elleS
f.ormenl de pelils bouquets,
&
fonl
f~ i vies
de pelils
frui lS ronds qui en confetvem la femence: on I'em–
ploye dans les foumilures de falad e ,
&
on en mee dans
le vinaigre pour le fa ire fenlÍr bon.
L'eftragon
fe mU\liplie de l",nafres ou bOUlures,
r~remenl de femenee,
&
r<pou(fe quand il a élé coupé :
fa eullu,e n'a rien de parlielll ier.
( j(
1
E
s
T R A G
o
N , (
M ati"e mltiic. Chim.
)
Ceue
pInn(e dI pui(fammenc ineillve, apérilive , digeOive ;
,' lIf donne de l'appélie , difli pc les
v.ms, excire les
,mines
&
les regles , leve les obll ruébons : ér31l1 ma–
ché'e , elle fail fon ir la pilOilC
&
la fali ve, comme la
pyrc,hre; e'eO p.ourqlloi elle appaife les dOll leurs des
dellts,
&
purge le cerveau h\lmide. On en fail ufage
Ircs-fréquemmene parmi nous dans les falades; elle
t empere le froid
&
la crudilé des aUlres plan les a"ec
lefqueIlcs
00
la mele . G eoffroy ,
mato mido
L 'eftragon
conl ieol une panie mobile, vive
&
pi~
quame, qui
a
que1qu'analog ic a,'ee l'efpril volali l des
crueiferes , msis qui n'a pas les caraéteres efreneiels de
ces fels .
L!c(Jrajon
doil elre rnngé ;\ cee égard avec ' l'ail ,
I'oignon, le poireau, la capueine,
&
quelques aUlres,
que
M .
Buerhaa ve
&
fes copifles plaeene mal-a-propos
p3rmi les pla ntes qui eomiennen¡ un alkali vo!aeil nud .
O" prépare avee ceue plame un vinaigre qu'on appeIle
.'¡naigrc d'c(fragon .
~
L e vinaigre
d'eftrr.¡r,.on
eOlre dans I'enu prophylaélique
de la pharmaeopée de Paris .
(b ) .
E
s
T
H A G
O
N, (
D iete
)'.
O n mange les feqj\les de
eelle planco en falade, raremene feules ; ordinaircment
nVee la lailue , donl elles relevene admirableOlefll le
gon, . Cwe efpece d'n(faifonnemene peul devenir RUm
f orl ulile pour I'ellornae,
&
coneourir effieaecmen! a–
v.eele rel , le poiv re
&
le.. vinaigre, a corriger la fadeur,
)'Inen ie d'une plante aqueufe
&
infipide , lelle que la
\a¡ ue .
V .yn
L A IT UE
ES
SñLADE .
L'cftrago"efl
t-rels-peu employé a lilre de remede.
(b)
E
s
T R A G
O
N,
( Chimic)
.
L 'eftragon
eooeiene une
panie vive
&
piquanle au goul
&
a l 'odorae,
&
aum
" ololil que l'efpril des eruciferes, auquel
iI
efl d'aiIJ eurs
eres-allalogue . L a naeure de . ce principe mobile o'efl
pas a(feo!. délerminée jufq u'a préfent; les Chimifles in–
IIruils' fav enl feu le meOl que ce n'ell pas un olkali vola–
ti! .
(b)
E S
l'
R AM AD U R E E
s
P A G N 'O L E
(L'),
G ttJg. modo
provinee d'Eípagne, qui a environ
70
Iieue.
de longueur fur
40
de largeur. Elle efl bornée au fe–
plenlrion par le royaume de L éon
&
la vicille Ca(\ille ;
a
l'orienl par la nouvell e Caflille; au midi par l'Anda-
101lr,e,
&
~
l'oecidem par le Portugal.
L ' Andaloulie Portugaiíe e(\ uoe provinee du Ponu–
gal , r, lu ée vers I'embouchure du T age.
~lIe
efl bur–
née au feplenrrion par l:t provinee de Beira;
a
!'orieo e
l't.
au midi par l'Alen léjo; a I'oeciden! par I'oeéao
A–
tlantigue . Elle fe divife en cioq eerriloires, Sétuval,
A languer , Sanearen, Leiria , T orna . L isboooe en e(\
la
capi,ale .
E S T
R A N ,
(Marine)
c'efl une !'eendue de eer–
rein le loog de la ctl,e, laquelle efl tres-plaee
&
fa–
blonneufe,
&
don e fouvene une parcie efl couven e par
les haules marées; mais ce terme n'cfl en ufage que le
long des e61es de F landres
&
de Picardie .
E S T
R
A N
GE L , ad .
( L ite"at.)
cenains cara–
áleres de l'alphabee fyriaque, qu'on eo peul regarder
aUJourd'hui cornme les lellres majufcuLes. On a cru
que ce s majufcules avoieoe éeé anciennemene le vérila–
ble earaaere enu ranc.
E S T R A P
ADE,
f.
f.
( Are milit.)
efl une efpeee
de punilion mililaire, dans laquelle, apres avoir lié nu
criminel les mains derriere le dos, on l'élevc av ee un
cordage jufqU/;lU haul d'uoe haule pieee
dé
bois , d'ou
On le lai(fe IOmber jufqu'au pri:s de lerre, de maniere
qu'en IOmbanl la pefanleur de foo corps lui disloque
les bras. Quelquefois il efl eondarnoé
a
recevóir trois
¡:ftrapadel ,
.ou méme davaotage .
Ce mOl vienr-, dil-on, du vieuK mot
eft"per,
qui
lignifi e
brifer , arracher;
ou bien de I'jtalien
ftrappata,
do verbe
[trappare.
IOrdre par force,
T rév011l1
ES
C h
"mb.rs.
EST
L'e(frapade
n'efl plus d'ulage , au mojons en. Franee,
E
s
T R
A P A D
l! , (
Marine)
e'ell le chaliment qu'on
·fail foulTrir
á
un marelol, en le guindant
¡
la hau,eur
d'une vergue , en le lai{Jant eofuile lumber dans la mer
ou I'on le plonge un e ou plufieurs fois fe Ion que
l~
porte la fencence. C 'cfl ce qu'on appelle aucrement
donner la cale . f/oyez.
C AL
(! •
E
s
T
R A P A DE, (
Manlge)
expreffion aneienne,
&
par laquelle on entendoie un eh5 1imenl dOllllé avee les
renes du
cave~on
ou de la bride.
11
fer oil a fouhailer
po", les chevaux , que !'.aion de ehalier ainfi fU I aum
inufilée qlle ce mOl . Quelques-uns lui donoenl une au–
ere fignifieal ioll! ils. prélendenl qu'¡¡ n'a élé
employ~
&
imaginé que pour dén nir des íorles de eOtllre-lemS
communément appellés
falltJ de mOTltrm
.
Ce qu'il y a
de plus cenain , c'efl que s'i l a ex primé quelque eho[e
acnefois, il a lellemen¡ viei lli qu'il ne nous efl, pour
ainfi dire, plus eonnu .
( e)
ESTRAPASSE R
UN
CHEV.AL,( Manrge )
c'efl en oUlrer I'exerciee fans eonfidéralÍon de ce ljU'i1
ne peUl, ou de ce qu'il ne fail, relalivemenl a ce qu'
on lui demande . Celle cxprefli on quelqu'at1eienne qu'elle
foi l n'a point vieilli _
&
vrai{Jemblablemenl la brulalilé ,
I'ignoranee,
&
la lémérilé , d'un eommun aceord en
perpéluerotll l'ufage.
( e )
• ESTRAP O IR ES, ef.
(Agrimltllre)
ce fone
de longucs fcrpe s en forme de croiflam, aHaehées
a
l'eurémilé d'un long ba lOn. donl on fe fe n pour con–
per le coaume'_a ras de eerre. Celle manreuvre s'ap–
pell e
eftraper.
E S T R A P O N T 1N
011
H AM AC,
(Marint)
c'efl une efpeee de lil faie d'un eirru de COlon ou avee
de la roile ,
&
fufpe ndll avec des cardes entre les pones,
fur lefqurls 00 eouehe daos les vai(feaul<.
f/,
B
R A N-
L E
ES
HAMA C .
•
*
E
S
T R
A
Q
U
E L L E, fub.
f.
(Verrerie)
c'eft
ainfi qu'on 110mme la pelle
~
enfouroc r . Elle a fepe
piés
&
de mi de long . L es T ifeu rs s'en íerveOl
i\
lirer
la mariere cuile des anfes
a
cendriere
&
la poner aux
monceau x , d'Ol on la verfe dans les poes .
1I
fau l cinq
eftra'f1lell" .\
L es plis de
I'eftra'fuelle
aurnne oeuf pou–
ces de
largeu~ ,
un peu plus de longueur ,
&
qualre pou–
ces de profondeur .
L 'eftra'fuelle
efl de fer
00
de tole.
E S T R
A
S S E, e f.
( Comm. )
bourre de foie, qu'on
appelle aua;
cardaff• .
E S T R E A
F
L E', adj . (
Venerie )
fe dit d'un ehien
qui a un os de la hanehe hms de Ion lieu.
E
S T R E
J
U
R E S,
('}1IriJp . )
font des ehofes a–
baodonnées
Cf/oy.
L indanu m de T enereinonda
,,P.
218. )
11
en efl aufli parlé dans les coO lumes parlieulieres dtl .
bailliag e de S. Omer,
art o
7.
Vo)n le gloffaire de
L auriere, au mOl
e/fre
'''''1 ;
&
ei-devant le
mot
E–
s
T
R A Y E
R
S, ( 1)
qni a qudque rappon
a
eelui-ei.
( ,1)
ESTRE L AGE, e m.
( Comm.)
droilqui fe leve
fur le fel par quelques (eigneurs, Joríqlle les voilur• •
des fermiers pa/Ten l fur leu rs lerres . L a panoane du
dl oil
d'efl.relage
doi! erre plaeée en un lieu éminenl,
pres de ¡"endroil ou on doil le lever . Ce droir fe ' le–
VOil aUl refois en nalure, mais par l'ordonnanee de
16~7 ,
pour l'adJudieation des gabelles ,
l'eft"lage
a élé appré–
cié en argent, 3ufli-bien que 10US les aueres péages au¡–
quels le.s fels des gabelles íOn! fujels fur les eerres des
feigneors.
D iélionn. de Comm. de TrEv.
&
Chamberl.
(G )
.
ES T R.E
M
OS
011
E XT REM OS ,
(Gé.g. mod.)
ville de l'Alentéjo , en Ponugal: elle e(\ fieuée fur la
T era .
L ong.
10.
46.
lat.
38. 44.
E S T R
1
BO R
D
011
8
T RI BO
R D ,
(Marine )
c'e(\
le C61é droil du vaiOeau, eu égard
~
aelui qui elt
ams
a
la poupe .
00
dit ordinairemen!
ftribord .
f/oy.~
STRln oR·o .
E S
TR I
QUE R,
v.
aét.
en ttrme de R afinertr d.
fl/ere,
c'eO boucher les fenles
&
les crevaOes que la
lerre fail eOUl-aUlour des bords de la forme en fe fé–
chan!. C ela fe fail en y mellane de la nouvelle lerre ,
que l'on unil au oiveau de l'aUlre avee un eOriqueur .
f/oyez.
E
s
TRI
Q
u
E U R •
Celle opération préeede le ra–
fraiehi
(Voytz.
R
A F
R
A 1
e
H'/ ) ,
parce que !'eau qu'on
mee alors rur la lerre pourroit couler par
ces
crevafres,
&
faire des cou!i(fes au paio .
Voyez
C O
U LIS S E •
E
S
TRI Q
U
E
U
R, fu bfl.
m.
en
tume de Rafine.
rie de fuere,
efl un morceau de eerele de bois plié en
croehel, dOn! on fe ren pour fermer la eerre aUlour. de
le
¡,)
L'JuJ:;cu, de cet
anide
renvoic
ª
cellli d'
lE
s
T
JI.
A Y
E lI.
s ,
&
il
De
fe '
trOllve
p:u .