•
EST
aife'z.
liqu ide pour fe rraofmeure
3
utre fub(lance fouple
&.
humide , lel le que le popier, la foie,
lo
vélin,
tic.
On applique ceue Cub(laoce fur le lrairs ereuJes ,
&
r" mplis d' ulle eouleur délrempée .
011
prdre, au mo–
yen d'une machine, la fub(laoee qui doir recev<)ir I'cm–
preiole, COlllre le corps folide qu i doir la donner; on
les tepare enfuile ,
&
le papier, la foie ou le vélin,
dépotiraire¡ des u ails qui vieonenr de s'
y
imprime ,
preoneur alors le 110m
d'eflampe .
Cene malla'Uvre ( dOnl J'ai lu pprimé les dérails, pour
le, réterver aux pl. ces qu i leur fout de(l inées , relles
que les anicles IMPR ESSION, GRAVURE
tic,)
fuffir pour faire emend re d'ulle maniere générale ce que
figuiñe le mor
,[lampe ;
mais co.mme il
y
a pluócurs
forres
d'eJlampo,
&
que I'art de les produire , par une
fi ogulariré ué,-remarqOable, e(l moderne
¡
landis que la
Gravure a une urigine ti ancienne qu'on ne peu! la fi–
xer, Je vais entrer dan; quelques dérails.
00
oe peue doueer de J'ancienner/! de la Gravure ,
puiCque , fa
o,
parler d'une in fin ilé de ciealions
&
de preu–
VeS
de 10Ules efpeees, les ouvrages des Egypr iens, qui
exill enl enca re, fur-r our leurs obélifques arnés de fi gu–
res hyérogl ifi ques gravées, fooe des preuves
ineoor~rta
bies que eer art éroir en ofage chez un des peoples les
plos alleiens qui 110US (oienr connos. JI e(l
m~ me
vraif–
femb,lable que pour fi xer I'origine de 'cee art, il fau–
drol! remomer
a
l'époque ou les premiers hommcs on!
ch<rché
le, moyens de (e fa ire enrendre le.s uns aux
aUrr es Cans le reeours des (oos de la voix . La premie–
re erpece d'éerirure a éré fans doore un ehoix de figu–
res
&
'de trnirs marqués
11<
enfoncés (ur ·une matiere
dure, qui pur, eo rétin unr aux inju res de I'air, traní–
mellre leur rig nifi carion;
&
ri certe eonjeaure e(l plau–
li ble, de quelle ancienocré ne peur pas fe glorifier I'art
de graver? Cependanr l' uo de fes .ffers ( le plus um ple ,
&
eu me me rem, le plus précieux ) , I'art de mu triplier
a
I'iofi oi par des empreinles, les trairs qu'il fair former,
ne pre nd nailfance que vers re milieu du xv. (jec\e ,
L es llaliens dllenr 'loe ce
fl11
un orfévre de Florenee,
Dommé
M af o
ou
T humas Finig f"rra,
qui tir eelle dé–
couve" •. Les Allern ands prérendenr au €onrraire que
la pe1Íre ville de Bockholr daos l'éveehé de Mun(ler.,
- 3
¿ré le berceau de ran des
<flampeJ:
ils nommene
celui
a
qui I'or. doir I'honoeur de celle découvene; ce
fu r ,
a
ce qu'il, als urcO[, un lim pie berger appellé
Fran–
f', j¡.
Ce qui p"o;r cerraio, c'ell que de quelque cÓré
qu'elle foit venue, elle fur uniquemenr I'e!fer du hafard.
Mais li l' indullrie des hommes fe voir ainu humiliée
par I'origine de la plus gra11de partie de fes plus 110-
gu lieres il1veorions, elle peur s'eno'rgueillir par la per–
feélion rapide
a
laqoe lle elle conduie e11 peu de rems
les moyeos nouveaox don r le hafard I'eorichie.
~
n orfé vre ou un berger s'
apper~oir
que quelques
trallS creurés fonr reproduirs (ur uoe furface qui les a
touchés , il oc fau r pas trois ri"cles pou r que eoures les
eon onilfances humaines s'enriehilfeol par le moyen des
e[lampes.
Ce
COor~
efRace de rems ruffit pour que cha–
con des hommes qui s'occupcnt de
Cdences
&
d'arts ,
pu iHenr joüir
¡)
tres-peu de frais de rout ce qui a e–
xi(lé de ptus précieux avam lui dans le genre qu'il cul–
tive. E ntio e'en eH alfez pour que d'avance on pré–
pare
a
eeu" qui 110US fu iHone uo amas prefqu'inrarif–
Cable de vérirés, d'invenrioos, de formes, de moyens
qui érerniferom oos Sciences, nos Ans,
&
qui 1I0US
donncrnnr uo ava!llage rée1 fur les anciens ,
En cffer, eomme on ne peur pas dourer que des rou–
tes par lefquelles les idées parviennent
a
oorre eonee–
plion, celle de la vae ne foir la plus eourte, puifqu'il
e(l eerrain que les explicarions les plus e1aires parvien–
DeO! plus lenremen!
a
ooue c(prir que la figure des
chofes décrires ; combien ferioos-nous plus inllruirs fur
l es miraeles de I'aoriquilé,
ri
a
"'urs ou vrages ils avoieor
pu joindre des carres géographiques, les plans de Ieors
monumens, la repréfc11!arioo des pieces délaill ées de leurs
machines, eofill des ponraits
O¡
les in;>ages des
f.111S
les plus rillg ulien? Cependanr il
ell
oécelfaire, com–
me on le fenr aile menr, que les feeours que I'on tire
des
e[lampes
pour ces dirférens obJers foieor fnodés fur
la pertLétloo de leur travai
1;
ce qui les foOme! a l'ar!
de
~a
Peiorure doO[ elles fonr partie,
L'.eflampe
peu! dooe auffi fe définir
fine efpue de
peintllre .
dans laqoelle premieremellr 00 a
ti
xé par des
¡iglles le eOluour des obJers ;
&
fecondemen t l'eff"t que
produi(en! for ces obJers les JOurs
&
les ombres qu'y
r épand la lumiere , Le noir
&
le blaoe (on t les mo–
yens les plus ordio.ires don!
0 11
re fert; encare
lel
blA11e
p'e(l-il que
né~~livemell!
cmployé , puifque e'el! celui
EST
du papier qu'on a foin de réferver pour tcnir H¿u de
l'e!fer de la lumiere (ur les eorp' ,
Ceue lumiere dans la narure frappe plus ou moins
les (urfaces, eo raifon de leur éloigoement du poim don!
elle pan
&
f~
répaod .
.
JI
réfulre de-l:i que 'les (urfaees les plus éclairées fon!
iodiquées (ur
l'e/lampe
par le blanc pur: celles qoi fon!
Imoins lumioeulés,
y
fonr rcpréfeorées foiblemcll! ob–
(eurcies par quelques traÍls legers;
&
ces rrairS qu'on
appelle
tai/les ,
dev ieooenr plus noirs, plus preLTés O"
¡edoublés,
a
mefure que l'objer doir paro;rre plus en–
veloppé d'ombre,
&
p'lus privé de lumiere.
On
fenri–
ra aifémem par ceue expliearioo, que ceue harmooie
qui réfulre de la lumiere
&
de fa privaríoo ( cfrer qu'
en rcrme de Pciorure on appelle
elair
-
obfcur
),
&
la
juflelfe des formes, fonr les principes de la perfeétion
des
eJlampeI,
&
du
pl~ifir
qu'elles caufem. L'on croi–
ra aifémeoe aum que les deu" cou.leurs auxquelies el–
les foor bornées, les privene de- I'avaotage précieux
&
du feeours brillant que la peinrore tire de I'éclar
&
de
la diverñré du eoloris; eependanr
I'~rt
des
eflampes,
eo
fe
perfeétionnant, a fait dcs effor!'s pour vaioere ce!
ob(lncle, 'lui parolr iofurmonrable. L 'i drelfe
&
l'io–
tell igence des habiles arri(les onr produir des e(peces de
miracles, qui les OO! fait fraochir les bornes de leur
art.
.
.
En e!fet, les exeellens graveurs qu'ont emplnyés Ru–
bens, Vandeyck
&
Jordans , fe fOn! di(liogués. par leors
effi.)rrs daos ecHe partie . Si l'impoffibilité abfolue les a
empechés eje préfenrer la cou leur locale de chaque ob–
jer, ils fOn! .parvenus du moios, par des !r3\'au x va–
riés,
&
.analogues
a
ce qu'i1s vouloieor repréfeorer,
a
faire reennno;ue la narure 'de la fu b(laoce des ditte rens
corps . Les chairs repréfenrées dans leors ouvrages, fom
naltre l'idée dc la peau, des pores ,
&
de ce duver tin
donr I'épiderme etl couven . La nar ure des érolTes fe
difl ioguc daos leurs
eJlamptI ;
on y déméle noo-feule–
meo t la roie
d'
avee la laioe, mais eoeore daos les
ouvrages ou la foie en ernployée , 00 recoono;r le ve–
lours, le fatio, le rafferas . R,epr¿feoreot-i1s un ciel ? leurs
travaux
m
imireo;, la legereré, les eaux
(001
[[anfpareo–
res, E ntin il
ll"-'
faur que s'arrefer fu r les bel les
e[lam–
pe!
de ces gra veurs,
&
fur celles de Coroeille Vifcher,
d'AlI roine Manoo, des Naoteu ils, des Dre"ers,
&
de
eaO! d'aurr s , pour avnüer que l'art des
e[lampn
a 'éré
porté a la ptus graode perfea ioo , .
Ponr ápprofondir davanrage cee art. il faudroir eo
déc(1mpofer les moyens , décrire les ourils, divifer les
efptces de produétioos. Ceue divitit>n s'érendroir
&
dani
I'exéeurion méchaoique dépendanre des marieres qu'on
emplnye,
&
dans les genres de gravure, qui foor les
mure¡ dittérenres qu'on peur prendre daos uoe exécurion
raifimnée
&
femie . M ,)iS il me (emble que ces ehofes
appartie1loenr plus di" ét menr
3
la ea ufe qu' . l' cfrer;
aioli oous dirans
a
I'artiele
G
11
~
V
URE, ce qui pour–
ra dOllner oo e idée plu, ex aéle de ce> dérails ; fao s ou–
blier dans.
I'artiele
J
M P R
~
S S
t o
N,
ce que 1'(1pérarion
d' impritncr produir de ditterenee fur les
eJlampes,
pour
Leur pl us ou moios graode pelf"étion .
J'aJourerai
a
ceue oeca li on que l'
e[lampe
regardée
con:n~e
le . produ ir de l'i1llpreffi on , 'apptl le
¡p"",ue :
aloll l oo dl[ d'une
eflampe
mal impri mée ,
e
efl fin e
motlva;fe ¿preuv.e;
011
le dir aum d'uoe
eflampe
doo!
la pla nche
ell
ur ée, ou deveuue imparfai re ,
Ilrtiele de
M.
WATELET.
*
E S
T
A
M PE,
(Gram
)
omil quelquefois d'acier,
daos lequel il tour d,¡lollguer trois parties ; la rere la
poignée ,
&.
l"flampe. L 'eJlampe
e(l la partie
con ~exe
OU eoocave
GUI
donne
3
la pieee que J'on
e
/f.mp'la
forme qu'elle a; la poignée e(l la partie du milieu que
I'ouvrier riem
a
(a
main eo
eJlampant,
&
la
r~le
e(l
eelle fur laquelle il frappe pour d0011er
¡\
la pieee la
forme de
I'~[lam)'<.
E
S T A M PE
Q
u
A, R R
E'E,
outil d'llr'lfl eb"jier;
c'er.:
u~
morceau de fer ex. a emenr quarré, fur l<quel on
pi le un morceau de fer plal, auqu<1 nO prarique des
cÓ rés qoarrés, Pour cer e!fer on pole
I'eflampe
fur I'en–
ctume; 00 nier une plaque de fer rouge deiJus,
&
I'on
frappe avec uo
m~rteau
a maio jufqu'a ce que la pla–
que de fer (oir pliée en deux ,
E S
r
A
M
PE,
en terme d'Eperonnier,
c(l un poin–
~on
de
fa
qui a quelque grulleur, doO! l' ex rrem iré
arrondie fert
11
ambourir les fonceaux ou autres pieces
fur I'am.booriffoir .
V:
F
o N
e
E
A
U
x ,
A
M B
o U TI R,
A ~!
B
o
U T I S S
o r
R .
V oye" lajig1lre
2,.
Plan,. de i'E–
peronni~r
.
E
S
r
A
M PE,
OIllil d'Harloger;
e'en
en
général un
moro,