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ESS

, E S S 1E

u,

f.

m,

(Méchan , ),

appellé' auffi ehez les

~Ilcicos

calhele,

en la meme: chofe

qu'axe , Voyez

A-

XI!

ti

CATHETE,

-

On pe. fe ren plus de ce. lerme qu' en parlam des

roues , pour défigner la ligoe aulour de laquelle elJes

10ltroem ou ronl eenfées lOurner,

Voyez

R o UE ,

EjJiw dan¡ le totlr,

efl la meme chofe

qu'axe dans

le tamborlr, V oyez

ce

mot, Voye>:., a1lffi

T

O U R ,

TREUIL, CABESTAN,

Les aociens G éometres Frallcrois, par exemple De–

fcanes daos

r.1

Géometrie,

donn~nt

le nom d'

ejJietl

a'

J'nxe des c01lrbo, I/oy...

A

x

E

ti

C

o

U tI

BE,

( O)

E

s

S I

E

U,

(Charron)

c'eH en général une piecc de

bois de charrooage qu'oo débile

&

qu' on envoye en

grume , Les

ejJiOlx

fonl pour I'ordinaire d' orme ,

&

<jnelquefois de eharme.

1I Y

en a de fer .

E S S I

M

E R , v.

áél.. (

Falt(onner;e

)

c' efl oee r la

graifre exeemve d'un oifeau par diverfes cures,

&

r h–

maigrir ; c' efl comme . 6 on difoil

eff,,;mer ,

Oler le

fu if; c'efl aum le metlre en éeal de voler, 10rCqu' 011

J'a drdfé, ou qu'il fon de la mne.

ESS.OGNE

ou

ESSONGNE,

C.

f.

(JuriJ. )

efl un droil ou devoir feigoeurinl da par' les hériliers

nu fuccefreurs du défuol aux feigoeurs daos la cenfi ve

defquels il pofrédoir des heritages au jour de foo dé·

ces. Ce lerme vienl de

fonniala ,

'qu i dans la bufre la–

linité ligoifie

procuration

fon niere,

[m

ho[pitio excipe–

re

,

proCtlrare

.

Dahs la ru iee ce lerme fut pris pour la

preflacioo qui fe payoil au, lieu du droit de procura'

lioo·.

.

Ce droil efl d'un ou deux deoiers parifi. en quelques

endroies, c'efl de dou7.e eo d'autres: c'efl d'autanl, ou

du double, ou de la moicié du ceos annuel .

Vo)'ez le

proces'7Jub,,1 de la cor1t"me de R eims.

L e droil de mcilleur, c:uel uGeé dans les Pays-bas a .

quelque rapporl ice' droil

d't.f!ogne;

l' uo

&

l' aulre

foo r uue fu iee du deoil de maio- morre . Comme les fei–

goeurs prélendoienl av oir les biens de leurs fujets décé–

dés ,on les rachetoit d' eux moyenoalll uoe cenaioe,·

fomme.

Voye>:. le Gloffaire de

M .

'de L amiere, au

(1)Ot

effongnt.

(A)

ESSONN I E R,

f.

m.

terme de B lafon ,

double

orle qui couvre I'éeu dans le feos de la bordure. C'é–

loil au trefois uoe eoceinte OtI I'on

pla~oil

¡es

chevaux

des ehevaliers, en aHendao l qu'ils en euffenl beCoio

pou r le lOurooi.

11 Y

avoit dans eelle enceinte des bar–

res

&

des Ira ve-fes pour les fépare r les uns des autres,

D iE!. de 'ly./7Joux.

.'

• E S S O

R,

e.

m.

( Grnm.)

I'aa ion de. l'oifeau par–

tant librement pour s'élever daos les airs. O n I'a tranf–

porté au figu ré,

&

1'00 dit d'un auteur

'lO!

a débulé

hardimeor , qu'¡¡

3

pris fon

tffor.;

d'u n poete qui eom–

menae avec liberté, qu'il prend fqn

elTor:

011 die 3Um

l'effor

du génie,

tic.

E S S O

R

~

N

T,

p3r1icip. pree.

en

terme de Bla–

Jon,

fe die des oifeaux qui n'ouvreo t les ailes qu'a de–

m i pour prendre le ve

111 ,

&.

qui regardenr le foleil .

Gauthior au Comté de Bou rgogne, d' azur au Gau –

Ihe rot, oifeau

efforane

d' argene, armé

&

courooné

d'or .

E S S O R E', parro paffé,

en lerm., .eh Blafon,

fe

die de la couvercure d' une mai!O¡, ou d' uoe lOur,

quand elle efl d'un aUtre émail que celui dl1 corps du

ba e im~oe

.

Grog ou Lefwye en Polngnc, de gueules

3

une cou–

verlme de grains de -qualre pieux d'argc,nr ,

efforle

d'or,

E S S O R E R, ( s')

(Fauconnerie)

c' en prendre

l'efror Irop forr, mauvaife qualilé dans un oifeal1 de

proie.

E s s O'R

I!

R

'}ardinage.

00

fe ferr de ce mot pour

- ex

primer ce qu'¡¡ convienl de faire

á

des oignoos de

lieu r qui Cortene de eerre . Cela veut dire qu'¡¡ fauI les

élelldre fu r un plancher, les y laiff" s' efTuyer ,

&

fe

fécher a valle que de les ferrer daos des hoi ees.

(j()

E s s o R

1!

R

In eauJ< , tcrme de

C

hamoí!",r;

c'efl

les faire fécher fur des cordes, dans uo eodroit qu' 00

appelle

tln hendoir. Vo)'ez

E T

E

NDo IR.

Vo)'ez I'ar–

tiele

C

H A M

o

l S

l!

U R •

ESSOURISSER, v. aa .

(Manége)

opération

d(,nt Ires·peu d'auteurs Con e men tion ,

&

'lui coofiile ,

felon ceux qui en on t parlé, dans l'extirparion d'un po–

Iype .dans le

llCZ

du cheval .

Voyez

Po

L

y

PE.

La rai–

foo de cetre déoomioalion n'efl autre chofe que la dé–

oomination

m~me

du

polype

qu'ils. o.m jugé

á

propos

d'appeller

la fotlril. (e)

E S S U 1,

f.

m .

(Art. mEe.)

il. fe dit én général

EST

d'nn \ieu defline!

Ir

faire fécher. Les Tanneurs ont leur>

efftt;

;

les C hamoifeurs, les Papetiers Clnr le leur.

E

S T,

e.

m.

en Co[mogrnphie,

efl I'un des poinrs

cardinaux de l'horiCon, celui OtI le p,remier vertical cou–

pe I'hori fon,

&

qui efl éloigué de

90

degrés du poior

nord

0 11

fud de I'ho(ifon.

I/oyez

O

R

l

E

NT, PO I NT

S

CARD IN.AUX, HORISO N,

tic.

Pour trouver la ligne

&

les poillls

d'eft

&

d'olleft , 7Joy.

LI GNl! ME·R I DIENNE.

.

Le vem

d'eft

en celui qui fooffle du poinr

d'eft . I/o)'ez

V

E

N

T.

11

s'appelle en latin

Eurltl,

'&

en italieo

L e-

7Ja"te ,

vent de levant.

L e

ffld-eft

fouffie entre le fud

&

I'ef/,

a

4j' degrés

de ces poinrs , le

"o~d-ef/

a

4j' degrés du cord

&

de

l'eft,

&c.

Voye::.

V

E N T ,

R

H U M D.

(O)

ESTACADE,

r.

f.

terme de R i7Jiere,

file de

pieux rnoifés, alTemblés

&

conronnés, pour cm hher

les glaees d'cntrer dans un bras· de riv iere., OtI [·ou a

mis les bateaux

11

l'abri,

1I Y

en a une

a

la lele de

I'Ile Louv!er .

E S T A D O U,

e.

m.

en

terme- de T abletier C or–

neti"

,

efl une efpece de feie

a

90U1

lames, entre

leCquelles il u' y a de diflanee que cell e que I'on veur

mertre enrre les de11ls du peigoe.

Ce~

ioilnlm<llI efl

1'00 1'\–

lé fu r un mI de bois doo! le manche efl droie,

&

la

partie qni conde n! ces lames, un peu' courbée .

L :efta–

dotl

fen, eomme on. peut le voir, á ou vrir les den!¡

d'un peignc .

.

E

S T

r\

1

N,

( G/og. mod.)

ville du duché de Bar,

en Francc.

L ong.

23 . 18.

lal.

49.

I j'.

ESTA I NS ,

f.

m. pI.

oli

C;;oRN eERES,

{Ma,–

rine)

f011l deux pieces de bois qui par

Icur

courbure ,

formeo l une efpece de doucine; elle prend fa nai(faoee

fur I'éeambor, :\ I'é léval ion des

fa~ons

de I'a(riero,

&

va aboutir aux exerémirés de la lille de hourdi.

Voye..

MAR I NE,

Planche IV.fig .

J.

nO. 1 2 .

Les

eftain¡

fOlle unis

it

I'é¡ambor

&

aux excrémieés

de la IifTe de hourd i par des

en!~i\les

&

de graud. clous

chafTés par-dehors,

&

comme ils fOil! par Icur reunion

une varangue fo n aculée avec une portion des gOlJoux

du couple eurerne de I'arriere', leur dimenlion efl

pa–

r.eille

:l

eelle des aUlres varangues. Par exemple dans

un vaiITeau de

176

piés de lonll fur

48

pié> de large ,

I'eftnin

a

d'

épaifreur iur le droie uo pié deux pouces

fi x lig ues ; largeur fur le tour au pié, Ull pié trois pou–

ces;. large ur fuc le lour au bouI d'en-haue, uu pié un

pouce.

Dans deS vaifreaox de

T

SI

piés de loog fur

40

de

large, l'

cftain

aura d' épaifTeur fur le dróil

11

pouces

cioq lignes de

larg~u r ;

(ur le tour

al}

pié,

10

puuces

huir ligues de Iargeur; fur le tour au bou r d'en-hau t,

fix. piés

10

Iig nes ,

&

ainti

a

propon ion de la force du

vaifleau.

.

E

S TA l RE ,

(G /og.

,~"".)

ville des Pays-bas; el–

le efl

fieu~e

fur la Lis.

E

S TAL A G E S,

r.

m.

pI.

(Forg,n)

panic du fout–

neau des grofres forges.

V oyez

l'

areiel.

GR OS S

ES

FORG ES. .

.

ESTAMBOT,

7Joyezo,

ETAMBO T .

E S T

f\

M E,

f.

f. (

Comm . )

Le 61

d'ejlame

qui

s'appelle 3Um

jil d'ef/aim ,

efl un ti l de laine, plus

IOn

qu'a I'ordioairc, qu'on employ.e

a

tabri'l.uer des bas, des

boonees, des gans, foir au ericoI, foir nu mélier. L es

gaos, les bas, les bonnels, &c. fails de ce til, s'appel–

len!

gá'JI d'eftame, bas d 'eftame.

E S T A M E S, f. m.

(Comm . )

'perites é[Otres de

\ai–

ne qui fe fabriquen l

it

Chalons-fur·Marne . Leur lu–

geur doil eere fur le méeier d'uoe aulOe fepl huieiemes,

&

de erois quares

&

demi, au relOur du foulon .

E S T A M O Y ,

e.

m. Les

V itriers

appellent ainfi un

ais fur Icqpel efl atlachée une plaque de rer, ou I'on

fa il fond re la foudure

&

la

poix-r~line.

E S T A M PE ,

e.

f. (

Gravr1re

.)

O n appelle

.f/am–

pe,

une empreinte de tra ies qui on e élé creuCé dans u–

ne matiere folide . Pour par venir

3

m'expliquer plus dai–

remenr, je vais remoneer

a

la Gravare, comme :\ la

cauCe doo e

I'ejinmpc

el! l'etrc I,

&

j'employerai dans cel–

le explica rio n les feeours généraux qui m'om éré· four–

nis par M . M arienc. Cel illun re amateur travaille

11

I'hinoire de la G ravare,

&

a

celle des fameux arcifles

qu i om gravé. Cet ou vrage , doo t on penl

juge~

d'n–

vance par les connoilTances de I'auteur,

oou~

fou roira

fa ns doute des matéria ux pour enrichir un . fecond arei–

c1e que nous doonerons

atl mol

G

R

A

V

URE, com–

me un fup plémem oécerraire

ii

cclui-ci .

Pour produirc une

.cftampe,

on creufe des Irails fur

une maliete folide; on rempli[ ces lrailS d'uDe eouleut:

a(-