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832

ESQ

bnttement des forces annonce que le volume dés hu–

rneurs en ruffiramment diminué, que les vai(feaux ront

afrai lTés,

&

que I'elfort du fang vers la lumeur

o'

en

plus a(fc7- eonfidérable pour 1'3ugmenter

&

rendre les

v airfenu" plus diflendus dans les parties enflammées:

00

doil faire ufage dans la meme vlle des purgalifs, lant

émétiques que calhartiques,

&

des lavemens de ces der–

lliers fur-tout, rend us alfez aétifs dans les cas on le

m alade ne peul pas avaler,

-&

on i1s doivent par COI'l–

féquent fu ppléer

11

tous évacuans de l' eflomae

&

des

imeflins, fur-tou t lorfque les remedes Cont partieuliere–

menl indiqués par les lignes des mauvais levains dans

les premieres voies ,

lefquel~

venant

¡¡

pa(fer -dans le

fang, peuven t contribuer

a

augmenler la cauCe du mal:

c'elt ainli , par le moyen des lavemens, que I'on doit

fouroir, dan, ce cas , au malade

la

nourriture qui lui

efl nécelTaire, vil qu'il efl démoOlré par I'cxpérience

&

J'analomic , que les gros boyaux onl des veincs Iaétées,

propres

¡¡

tranrmellre

11

la malTe des humeurs , tam les

remedes quc les alimens,

&

ceUl<

ci

fu r - tout, de ma–

niere qu'ils peuvent fuffire pendan t plulieurs, jours pour

foíltenir les forces du malad., pou rvu qu'ils foient de

nature

a

n'avoir pas beroin d'ctre préparés dans les vi–

fceres qui fervent

a

la confeétion du chyle,

&

qu' ils

con tiennen t un Cue oourricier tout pre t, tels que les

bouillons de viande, les ceufs délayés , le lait coupé a–

'\'ee de I'eau, le petil-Iait ; les décoétions de pain; ces

trois deroieres efpeces d'alimens liqu ides font préféra–

bies dans

I'angine,

relon Sydenham, qui défend I'u fage

de ceux qui lont préparés avec la vian de,

a

eaufe de

la

di fpofilion qu'i1s on t

a

fe pourrir :

voy,z les obferva–

'$ionI del auttUYI [UT

lel lavemenJ nOlirrijJans,

recueil–

lies par Stal part Wanderwie!,

11

faut en mcme tems employer des médieamens ni–

treuK

&

lirans (ur I'acide , que I'on fai t entrer dans la

compo(i tion de, gargarifmcs aVee le miel, dont on hu–

m eéte (ouven l la gorge pour ramollir le ti(fu de

Ces

parties

&

le relilcher: e'en pour remplir la meme in–

dic"ion que I'on fai t auffi recevoir au malade la vapeu r '

humide

&

tiede de quelque préparation a-peu - pres de

m eme naturc"'que les gargari(mes .mentionnés; on doit

répeter, pre(quc fans dircominuer, l' urage de ces fe–

cours , qui peuvent etre d'autant plus effieaees, qu' ils

foot appliqués aUI parties meme enfl ammées: on doit

-ene" re faire des applieations extérieures fous forme de

fomentalion, de catapla(mes; les épirpafliques propres

a

faire dérivation vers quelq u'autre partie moins impor–

tante

q~e

eelle, qui roO! enftammées, les ventoufes,

les linapirmes appliqués au eou

&

a

la poitrioe, peu–

vent auffi produire de bpns effets,

Si e'efl le voilioage de I'os hyo'!'de

&

I'extérieur du

larynx qui Cont enftammés, on doit employer les me–

m es remedes, mais plus legees

&

d'une man iere moins

preffante: les cataplarmes adouci(fans

&

relachans,

&

loute application extérieure qui peUl ramollir , font plus

particulierement reeommandés daos les

angines

de cet–

te crpece _

L'inflammation du pharynx ne demande que les me–

m es remedes indiqués dans les

cas

précédeos, mais (ur–

tout les gargarilmes

&

les fuffumiga tions, dont on doit

fa ire un urage eneore plus fréquen t, avee .nention de

n e t)1eme en mouvemeot les organes affeélés , qu e le

m oins qu'¡¡ en pofli ble: aiofi la matiere des gargari–

fmes doit etre retenue dans la bouche faos I'agiter,

&

les vapeurs doivenl etre

re~ues

fans faire autre chofe

'Gue teoir la bouehe ou vene

&

immobile.

Si

I'angine

efl (uffocatoire,

&

que les remedes

ind~qu és ayent été employés Irop tard, ou qu'nn ne les alt

pas mis en ufage, nu qu'on I'ait fait inutilement; fi la

maladie oe fait quc commeneer ,

&

qu'elle meoace ce–

pendant d'étrangler le malade; fi les (ymptomes, quoi–

que tres-mauvais, n'anooncem pas que

l'

inftammation

fo ir dev enue gangreneu(e, dans ce cas il fau t 3voir re–

cours

a

I'opération qu'on appelle

bronchotomi"

pourv6

que l'in6ammation

&

\'obflacle

a

la rerpiration ne (oi–

ent pas ¡itués au- delTous de I'endroit on I'on peu t fai–

re I'ouverture de la trachée an ere, pour fuppléer par

cette i(fue au défau t de la glone qui en fermée dan¡

c e cas,

Voyez

B

R

O

N

e

H

O

T

O

M

J

E •

Si I'iofl.mmation

angine1ifc

a fai t des progres ,

&

qu'

il

(e roit formé un abces , on tachera de le faire ou–

vrir par des appliealions émollientes , relachantes, qui

puiaent aftoiblir le tilTu du (ac qui contient la matiere

de la fuppuratioo ; les gargari rmes , les cataplafmes ap–

propriés, doivenr ¿tre employés

a

eme fin: on pour–

m

aum dans ce cas rani mer les forces du malade , pour

s ue

le

-mouvemem des rumeur, au¡¡mentl! fa(fe e60rt

ESQ

daos I'intérieur de l' abces,

&

en déchire les parois .

pourv 6 qu'on o'ait rien a craindre par cene augmenta–

tion de volume de la compreffion des parties voifines

de I'abces; s'il (e trouve • portée d'etre oHerv é,

&

qu'il ne paroi(fe pas aflez-tÓt dirporé

11

s'ou vrir, apres

qu'on s'eft afsílré que la tumeur efl moll e, que la ma–

tiere comenue efl au point de maturation convenable

pour (:tre évacuée avec faciliré, on noit en faire l' ou–

Verture de la maniere que I'art le pre(crit

(voyez

A

B–

e

E'S);

s'il arrive que la matiere de I'abces (e répande ,

par quelle caufe que ce (oit, dans I'intérieu r de la tra–

chée artere, ¡¡ fam (e hater de I'évacuer en lui don–

nant i(fue par le moyen de la broncholomie qui dégor–

ge les poumons pl us promptement que par la voie de

la feule glotte: apres I'ouverture d'un abces, dans que!–

le panie de la gorge que ce pui(fe ctre , on doir faire:

ufer au malade de gargari(mes

&

de ti(annes propres

¡¡

déterger les ulceres,

Lorfque

I'angine

devient gangreneufe,

&

que les par–

ries ne Cont pas a(fe7- profoodemenl affeél ées pour que

la

mor! fuive de pr!:s, il convient d'empeeher Ics pro–

gres de I'inflammation , pour arr.!ler ceux de la gan–

grene; ce que l'on rait par les fa ignées a llérieures,

li

les

forces le permellent, par les laxatifs propres

a

pro–

Curer une douce évacualion par la voie des felles, par

les lavemens , par les autres remedes appropriés.

Voy_

G

A N G R E N J! ,

L'oximel délayé avec la décoétioo de

/lcur de fureau , peut etre'employé tres-utilemen l eo gar–

gari(mes,

&

..[ous forme de vapeurs

re~ues

dans la bou–

che pour fac iliter la féparal ion de I'efcare .

La curalion des

angines

humorales froides, relle que

l' aqueufe, l' cedémateure, la catarrheufe, la skirrheufe ,

s'exécute,

1°_

par le moyeo des remedes qui relaehe nt

les orifices des vai(feaux excrétoires de la Iymphe oa

mucofité, s' ils

001

été re(ferrés par le froid, par des

aflring ens employés mal -

a-

propos; tels

(0 01

les émol–

liens appliqués Cous forme de eal3pla(me eXtérieurement,

&

(oos forme de gargari(me, de \'apeur dans la bou–

che:

2°.

par le moyen des réfolutifs , ou des cor–

rofifs, ou des incifiolls , fi I'engorgcment des vailfeaux

Iymphatiques efl oecafionné par des obllruétion"

de~

concrétions qui genent le eours des humeurs,

ti

l'

an–

gine

efl caufée par un ;kirrhe:

3°,

par le moyen de,

purgatifs hydragogues, des fudorifiques, des diurétiques.

des apophlegmatifans , des veucatoires , des (carifications .

&

de la reétion des parties qui eo Com (u (eeptibles ,

&

par l' abflinenee des liquides

&

un régime échauffaot.

ddféchao.r, li l'

tlngine

efl cauCée par une inti Itratioo

du ri(fu cellulaire qui fe remplir de Cérolités_

L 'angine

chanereufe efl incurable ,

&

ne tarde pas

a

faire périr ceUK qu i on l le malheur d'en etre aff, étés.

L'ang ine

qui en cau fée par un reliehemem paralytiq ue,

fe guérit par les remedes contre la paralylie.

Voy.

P

A-

RA LYS IJ!,

'

Celle qui dépend du rcUchement des organes de la

gorge par épuiremenr,

d

la (uite de quelque grande é–

vacuation, de lon&ues maladies, efl ordinairement mOr–

telle; la diete eardlaque analeptiq uc (eroit le feul moyeo

que I'on pourroit employer pour en temer la guérifoll ,

en fairao t ce(fer la caufe occafionnelle, fi on eo avoi!

le tems ,

L 'ef<¡uinancie

qui eft l' effet d'un re(ferremeot eon–

vu llif, fym ptome de la paffi on hypocondriaque ou hy–

fl érique, doit ctre traitée par les remedes antiCpamodi–

ques

&

anti-flériques,

L'

angine

qui el1 oeealioonée par la eompreffion des

vents arretés

&

raréfiés dans l'ce(ophage, qui pre(fent

Il

Irachée-artere ou re(ferren! le larynx, doit etre trai–

tée par les remedes contre le fpafme

&

la flatulence_

V oy,

F

L A TU L E N

e

J! _

~a

plus grande partie de cee

m'ticle eft extraite des aphorifmes

de Boerhaave,

&

dll

commentaire de cet ot<vrage,

par Wanfwicteo _

(d)

E

S

Q

U 1

N

E,

r.

f,

(Manlge )

terme qui a été em–

ployé par touS les aUleurs aneiens ,

&

qui néaomoins

n'efl pas tombé dans I'oubli, ainfi que quelques perron–

Des fe le perfuadeO! . N ous eo faifons un ufage fréqueo t

en parlant du dos

&

des reins. non d'un cheval qui

en dans le repos , mais d'uo cheval qui manie

&

qui

en en mOllv ement , Lor(que, par exemple, un cheval

voOle en quelque maniere Coo dos en (aurant, nous di–

fons

'fft'il fallte de I'ef'fuine,

nous vaolons la force ou

la foiblelTe de fon

ef<¡ui"e ,

pour vanter la force ou la

fo ible(fe de fes reins,

&

e, (e)

,

E

S

Q

U 1

S S

E,

r.

f_

(PeinttlTe.)

Ce terme que

nous avons formé du mot irnlieo

r, hizzo,

a panni naus

une lignificalion plus déterminée que dans ron pays na–

tal: void celle que donne. au mot ¡talien

¡ehiz<.o,

le

di-