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DOT

nles,

ou la valenr,

Ii

elles ne fom plus eo oature: le tout

~pplieable

aux hÓpitaux des !ieul .

Entin le Roi Melare qu'i1 n'entend pas comprendre

dans eette prohibition les

áoeaeiotu

qui

f~roient

faites

aux monafieres, pour une rétribution jufie

&

proportion–

née des prieres qui

y

pourroient etre fondées, quand

rueme les fondateurs y auroient des parens,

11

quelque

degré que ce puilfe etre.

"

Cette

déc1~ration

a lieu eontre les eommunautés

d'hommes, de

m~me

que eontre les eommunautés de

filies.

Elle n'efi pas obCervée

~

la rigueur au grand-conCeil

a

I'égard des religieufes d'ancienne fondation; on

y

ju–

ge qu'clles peuvent recevoir pour

áoe religieufe

des

fommes modiques.

11

nous refie encore quelques obfervations

a

faire fur

cette matiere.

L a premiere, que les parens qlli héritent des biens d'u–

ne fille qui fe fait religieuCe, doivent contribuer

a

pro–

portiou de l'émolument au payemcnt de fa

doe,

foit en

penfion, ou en une fomme

a

une fois payer, ou en

' fonds; parce que c'efi une charge n!elle qui affeae tou–

te la fucceffion.

La feconde obCervation efi qu'un couvent qui aren,

voyé uue religieufe, ou qui De la veut plus recevoir,

ne peut retenir fa

doe.

.

La troitiemc efi qu'en cas de translation dans un or–

dre plus aufiere , fa

dot

la fuit, fur-tom fi cela a été

ainfi fiipulé.

La quatrieme efi que la

doe

doit 8tre rendue au re–

Iigieux ou religieuCe qui a élé r.levé de

Ces

VCl!ux.

flo–

Jn

le¡ loir

ucllf.

de

M.

d'Héricourt,

tito del V(1!UX

folenneiJ; le r«ueil de j/tri[pr. lan. d.

M.

Lacombe;

&

allX motI

R

E L I G I E U X, PRO F E S S ION,

S

I M 0-

N lE,

V

OE U

x.

(A)

DO TAL, adj.

('Jl<riJp . )

[e dit de ce qui appar–

tient

a

la dot; on dit

"n bitn

ou

fond dotal,

des de–

niers

doeaux,

e'efi -

~

- dire qui font parti

e

de la dot .

l/oJe.. ,i-devant

Do

T.

(A)

DO T A,T ION,

r.

f.

('}lIriJp . )

fignifie

l'aélion de

doter.

11

fe prend

~uffi

pour les biens doonés en dot.

On ne [e fert ordinairement de

ce

terme que pour ex–

primtr oe qui efi donné aux églifes, h()pilaux, eom–

munamés,

&

aUI religieux

&

religicuCes, pour leur in-

greffioD en .religion .

.

L es eoneiles

&

les ordonnances ont pourv{\

~

la

do–

latio"

des cures.

Voya.

ce que dit

a

ce fujet M. Huet,'

Jiv.

ll.

ch.

x .

La

dotaei. n

d'un bénéfiee efi UD des moycns par le[–

quels on :eD aequiert le droit de palronage.

l/oye..

P

A,–

TRO NAGE .

ün diaingue en ceuains eas les biens provenaDs de

la premiere

dotation

ou

fond~¡jon

d'une égliCe, de

ee~x

qui lui on! été donnés depms ; par exemple., en matle–

re de dixme, Pancien domuine de la cure en efi exempt

envers les décimateurs; mais nOD pas les fonds don–

nés

a

la cure depuis fa premiere

dotaeion. l/aye.. ei-de–

'lJane

D

I X M E

&

Do

T.

(A)

DO TER EL LE,

C.

f.

(Hifl.

nato Ornitb. ) mori–

mll'M

angl.

Willughby, efpeee d'oifeau dont les ma–

les Coftl plus petits que les femelles, al1

t~oins

pour Ie.s

indi\'idus que I'auteur a obfervés. La temelle pefOlt

quatre onces,

&

le male

a

peine Hois onces

&

demie;

il n'avoit que Deuf pouces

&

demi de longueur,

&

la

fe melle preCqoe dix pouees,

&

un pié fix pouees d'en–

vergure, au lieu que eelle du male n'étoit que d'un

piá,

f

pouees 3 lignes . Le bec avoit un pouee de lon–

gueur, priCe depuis Ca pointc lufqu'aux coins de la bou–

che , La eouleur des plumes de la lete étoit melée de

Manc

&

de noir, di[pofés par taches,

&

la couleur

noire oecupoit le milie u de la plume.

11

Y avoit au–

derrus des yeux une longue bande blanchatre, Le men–

tan étoit de la méme eouleur,

&

la gorge de cou–

leur blRnche

m~lée

de gris cendré: avec de petites ban–

des brunes . La couleur des plumes de la poitrine

&

de eelles de la face inf6rieure des a¡les, étoit jauna–

tre;

&

celle des plumes du ventre, blanehatre.

11

Y

avoil dans ehaque aile environ vingt-cinq g<andes plu–

mes: la premiere élort la plus longue

&

la dixieme la

plus eourte ; les dix fuivantes av oient

a

peu-pres la

me–

me longueur,

&

les quaHe dernicres étoient plus lon–

guos que eelles qui les précédoiem. La premiere de tou–

les avoit un tuyau ferme, large,

&

de couleur blaneha–

tre; les trois plumes elltérieures éwient plus foncées

que les amres qui avoient une eouleur brune,

a

l'ex–

eeplion oes bords di,. la poime qui étoient blanchiltres .

¡'es pelites plumes des ailes étoient d'une couleur plus

,

Tor,,~

V.

DOU

57

brune qué celle des grandes plumes qu' elles rceou–

vroient; leurs bords étoient

blaneh~tres

&

m~lés

de

jaune. Vefpace qu'il

y

a

entre les deux épaules éloit

preCquc de meme couleur que les petites plumes des ai–

les; mais les plumes du oroupion avoient une couleur

plus eendrée. La' longueur de la queue étoit de deux

pouces

&

demi;

il

y avoit dou?,e

plum~s,

eelles du

milien 6toient un p.u plus longues que les autres: tou·

les ces plumes avoient une couleur eendrée :\

l~

bafe,

&

blsnohe

a

la pointe,

&

tout le refie étoit noirátre.

La

premiere plume de chaque eÓté avoit de plus que

les nutres les bords

blaneh~tres.

Les panes étoitnt dé–

garnies de plumes

ju[qu'~u

- delTus du genou; elles

a–

voient une couleur jauoe mélée de verd,

&

eelle des

doigts

&

des ongles étoit noirc. Le doigt extérieur

tenoit par une membrane épailTe au. doigt do mi–

Iieu . jufqu'au bout de la Ir" phalange. Cet oifeau n'a

point de doigt de derriere, non plus que le plo–

vier. Le bee 6toit noir, droit,

&

[emblable

~

eelui du

pluvi~r.

La

doterelle

[e nourrit de fearabés. Le male

efi

Ii

relfemblant

~

la femelle par les eonleurs

&

par

le pOr! extérieur, qu'il n'efi preCque pas poffible de les

difiinguer. Cet oifeau efi fort parerreux; 10rCqu'on a

tendu des

tilets

pour le prendre,

il

faut l' y

conduir~

en ehoquant deuI pierres {'une eonrre I'nutre: au pre–

miee brqjt, il femble s'éveiller, il 6tend une aile

&

u–

ne patte . Les eharreurs, par un préjugé arrez ridicnlc,

font dans l'urage d'imiter alors les mouvcmens de cet

oifeao, en étendant un bras

00

une Jambe: mais il

n'y a pas lieu de eroire que ce jeu eomribue en rien

a

aette [orte de ehalfe. Willughby,

hift. avillm. ( 1)

DO T T O , (

Hifl.

nat.)

pierre dool on nc nou¡

apprend rien, finon qu'elle efi verte

&

tranfparenle.

Ludovico D olce préte!1d que e'efi une variété de la

ehryfolite.

I/oy<..

Boeee de Boot.

D O

U

AD

E,

f. f.

('}urifPrtld.)

dans le pays de

la Marche, c' efi la corvée d'uo homme pendant un

jour,

l/oy. le Iraité de la chambre des lompees, in-)

1..

pago

97.

(A)

.

D O

U

Al,

(Glog, mod.)

viIIe de

la

Fíandre Fean–

~Qife

aux Pays-Bas ) elle efi fitu ée fm la Scarpe,

&

com–

munique avec la Deule par un caual.

·LOIlg.

lodo 44'.

47".

lat.

fod.

22,',

lO".

D O

U

Al RE, f. m.

('}lIriJpruá.)

efi une efpece

de penlion alimenta:r. pour la femme qui furvit

a

fon

mari;

&

dans la plOpan des coillumes; c'en auffi une

efpeee de légitime pour les enfans qui [urvivent

a

leurs

pere

&

mere,

&

De font point héritiers de leur pere.

Quelques auteors ont défini le

doüa;re prll'mium

d~

florala! tJi'g,.."is:

défioition qu'il o'efi point jufie, puif–

que le

áoüa;re

en aeeordé au

1

veuves qui fe remarient,

auffi bien qu'aux tilles

¡

ce Ceroit plOtól,

pr.(1!m;um de–

libat,. p"di<ili",.

En effet autrerois la femme oe ga–

gnoit fon

d.Haire

qu'au coucher, c' efi -

a-

dire apres

la confomrnation du mariage. lIy a encore quelq ues

eoOturnes qui apporent cettc coudition: eelle de Char–

tres,

art;cI,

p, dit que le

doüaire

s'acq uiert des 111

premiere nuit que la (emme a eOllehé a'vee [en mari:

eelle de Normandie,

arto

367; de Clermool,

arto

lS9;

Boulonois ,

artie.

98,

s'exprimem de meme: celle de

Ponthieu,

arto

32, rcquiert Ceulement que la femme aie

palfé les piés du I.j¡ pour eoucher avee ron mari: eelle

de Bret9gne"

arto

4fO, dit que la femme gagne Con

dOHaire

ayant mis le pi6 au lit apres elre épóufée a–

vee Con Cdgneur

&

mari, eneore qu'il n'ait Jamais ea

affaire avec elle, pourvil que la faute n'en advieon. par

impuirraAee lIaturelle

&

perpéruelle de I'un ou· ¡'autre

des mariés , pour laquelle le mariage ait

été

déelaré nuL

Mais dans le plus grand nombre des eoOlUmes, le

Joüaire

efi acquis

a

la femme du momem de

la

béné–

diaion nuptiale, quand meme le mariage n'auroit pas

élé coofommé,

&

que la femme o'auroit pas eouché ·

avee Con mari·.

Ce droit efi qualifié de

dot

en quelques coil'tumes,

comme dans calle d' Angoumois,

art.

8t;

&

daos la

barre latinité, il efi appeIlé·

dotar;IIm , doa,i"m, dOM–

litirlm, 'lJÍtalieiHm.

Les deUI objets pour

lefquel~

il a éré établi, favoir

d'a(fürer :\ la femme une [ublifianGe honu':te

apr.es

I·a

mort de fon mari,

&

allx enfalll une efpece de légiti–

me,

001

mérilé· I'attamion de preCque toules les. lois;

ruais elles

y

0111

pourv(l. dilféremmeDt.

Le

doriaire

n'efi lIfilé que dans les pays eoütumiers,

&

n'a point lieu dans les pays de dr.oit écrit,

a,

moins

que ce oc mt en vertll d.'une fiipulalion expreíre por–

tée par conttat de mariage. Cet ufage étoit abR¡lument

¡ncoJlllu aux R'Oruains, duomoitlS juCqu'au tems du bas

~

em-