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DOU
" [eroo[ de droits, ce qoi fai[ un vrai pro6t pour I'c!–
" [al. "
e
eS arei"e e(l de M. D
1)
F O
1)
1\...
DOUANNIER,
r.
m.
(Comm.)
fermier ou
commis de In doüanne. Ce [erme
ea
peu ufi[é en Fran–
ce,
ou I'on dit plus communément
employé ou' ,omm;1
dan! les fermes d" ro;. Dia. dTl Comm. (G)
D O U A
1R l
E R,
f.
m.
(1urifprted. )
fignífie
UD
des enfans ou petíts-enfans qui pour res droi[s dans la
fueeetIion du pere décédé, prend le doüaíre de fa
mere.
Pour favoí. comment on peut
~tre
do.lai,ier, voye>:.
ce qui ea dít ci-devant
au moe
D
o
U
A
1
RE.
(A)
D O U
B
LAG E, f. m.
(Jurifp.)
ea un droí! que le
feigneur prendra extraordinaírement en cenaín cas, dans
quelques coutumes, fur fes hommes ou fujets. On ap.
pelle ce droir
dOllblage,
parce qu'il confifle ordinaíre–
Inent
a
prendre en ce cas, le double de ce que le fu–
jet a coiltome de payer
~
fon feígneor.
Ce droit en connu fous ce nom dans les coOmines
d'Anjou
&
do Maíne; dans d'aulres íl
ea
nfité [ous le
pom de
Jouble-,enl, double.tailJe,
&c.
La coutome d'AnJoo.
article
128, dít que la coa·
turne entre nobles en qoe le fcígneor noble peot dou–
I>ler fes devoirs for fes hommes, en trois cas; pour fa
ehevalerie, poor le mariage de fa fiUe atnée emparagée
Jloblemenr,
&
pour payer fa ranyon . .. que le filJel en
tenu payer
a
fon feigneur, dans ces cas, pour le
dO/l–
bJagt
de tous res devoirs, tels qu'ils foient, apres la
proehaine f€te d'
AO~l,
jufqu'a la fomme de
2$
fols
tournois
&
au-delTous . Ce
doubla!.e
s'entend de ma–
Jliere qge li le fUJet fur qul lo devoir fera doublé ,
dolt avoine, blé, vin,
&
plufieurs autres cens, ren–
.es ou devoirs
a
fon feigneur de ficf, montans :\ plus
grande fomme que
2$
lols rouenois,
il
ne fera pour-
1301
tenu de payer pour le
doublage
de tous ces de–
voirs, que
2$
fols tournois; li au eontraire il doi! un
denier. deux deniers, ou autre fomme de moins que
Jes
2f
fols tOurnois, il De doublora que le devoir qu'il
doit
a
la proehaine fete apres AoC.t:
&
s'iI ell di} cens ,
Ítrvke
&
rente pour railon d'une meme choCe, le cem
&
fer>ie~
fe pourront doubler,
&
non la reute .
L'areic!e
Cuivgnt porte que pour les trois caufes du
áoublage
expliquées en I'anicle préeedent, l'hornme de
foi fimple doít le double de la taiJle annueUe qu'il doit;
ce qqi s'entend de la tailfe feigneuriale; que s'jJ ne doit
poim detaille, il pavera le double du devoir ou fer–
vice annuel qu'il doit
a
fon feigoeur, auquel fera da
le double;
&
que s'iI ne doit ni [aille, ni devoir ou
fervice annue!,
iI
fera tenu de payer
25"
fols pour le
40llblage.
Encn
l'article
'30 porte que les hommes de foi li·
ge ' doivem payer ao feigneur auquel ' fera
díi
le
dOllbla–
ge,
les tailles Jugées
&
abonnées qu'ils lui doiveOl; que
~'íls
uc doivent point de taiUes jugées, i1s payerom eha–
cun
loS"
fous tOurnois pour le
dOllblage;
&
qu'en pa–
yam ces
dOllblag<J,
les hommes de foi fimple
&
lige
peuvent contraindre leurs fUJ ets eoatumiers a leur pa–
yer autant qu'ils payem ¡, leur feigoeor,
&
non plus.
La coutome du Maine conticnt les memes difpoficions,
~rt.
'38,
140 .& 141.
L'
article
139 conrient une difpofition paniculiere fur
le
doub/age,
qui n'en point en la coCnume d' AnJou;
fwoir, qu'a I'égard du
dOllblage
appelfé
relief,
dom
on uCe en quelques baroníes
&
ehhellenies do pays du
M aine, qui en le double du ceos ou rente qui fe paye
par l'béritier par le trépas de fOil prédéeelTeur tenant
l'héritage
a
eens, eeux qui 1'001 par titres
&
aveuI, en
joüiront
&
prendront le droit de
dOt<blage,
tel qu'ils ont
aeeoutumé ufer.
Voye>:.
les commeOlateUrs de
c~s
cou–
tumes fur lefd. artieles,
eS¡
,i-"pr.
D o u BLEC
E N
S,
D o
U
B
L
E
D
E
v
o
1
R, D o
U
BLE RE L
1
E
F,
Do u–
BLETAIl:LE.(A)
D o UBLAG E.
(Marine )
e'en un fecond bordage
ou rev tlemem de planches qu'on met par-dehors aux
fonds des vailTeaul( qui VOOl dans des voyages de long
eours , on !'on crainr que les vers qui s'engt!lidrent dans
ces mers ne pereent le fond des vai{feanx . Ces plan–
ches om ordinairement un pouee
&
demi d'épaí{feur;
on .les prend ?e ehene, mais plus communément de
faplO. u orfqu on pofe le
datlblage ,
on met entre lui
&
le frane-bord duo
na~ire
une compofitioo qui en uoe e–
fpeee
d~.
courrO! qu on appelle
pla,:
pour bien défen–
dre le va!treau contre la piquiíre des vers , on y met
quelque~ols.
des pl3ques de euivre. lJ fau [ que le
dou –
blage
fOlt bIen.
a~rété,
&
~ue
les clous o'y foient point
épargnés. M als
11
y a une mcommodité e'en qu'il rend
le "ailTeau plus pefant, en gate les
f3'i~ns,
&
retarde
beaueoup le ¡¡Ilage .
(Z)
DOU
D o
U BLAG E.
terme d' /mprimerie ,
e'en !or[qu'un
mor ou plulieurs mors, unt ligne ou pluHeurs ligues
10m
marquées a deux différentes loís fur une
feoill~
de
papier .mprimé, ce qui
ell
un défaut de la prelTe ou
de I'ouvrier.
D o
U B
LAG E,
(ManufaEl. en foie)
c'en I'aaion
de Joindre deux Iils limpIes de foie, pour en faire un
til compofé.
D
O U
B
LE, adj.
( Giom. )
Une quantité en
dou–
ble
d'une autre, lorfqn'elle la contieut deux foís
;folll–
doublc,
10rflJu'elle en eH la moilié . Une raílon
dt
do«ble
quand l'amécédeO!
dt
dOllble
du con réq uent , ou
quand I'expofant du rappon en
dotlble.
Ainli le rapport
de
6
a
3
en uue raifon
dotlble. 170)'<>:'
R A
1
So N
011
RAPPORT.
.
La raifon
fouJ-dol.ble
a lieu, quand le conféqucDI ell:
dOllble
de I'amécédent, ou que I'expofant du rappon
ea
";. Ainfi
3
en
a
6
en raifon
Jo,,,-dol/bl<
.
f/oy<:¿
R
A
P–
POR
T
O"
R
A 1 S
o
N .
(O )
D
o
UB
LE, (
Point
)
ea un terme fort en ufage dans
la
battte Glomterie.
Lorfqu'une courbe a deuA bran–
ches qui fe eoupenr, le point ou fe eoupeO[ ces braa–
ches en appellé
point double .
On trouve des
points
doubles
dans les lignes du troifieme ordre
&
dan.
les
eourbes d'un genre plus élevé.
11
n'y en
a
point dans
les fcaions eoniques.
V oy<<.
C O
U
RBE.
Si on cherche la taagente d'une courbc au point
dou–
ble,
par la méthode que I'on verra
a
l'arG.
T A
N
o
~
N–
TE, I'expreffioo de la foatangente devient alors
&.
On
trouvera dans la
J<aian ntllvieme der inji,,;ment pe–
titl
de M . de I'Hópilal, ce qu'íl fnut faire alors pour -
déterminer la pofltion de la [angente ;
&
on peut voir
aotIi plulieurs rematques importames fur cene ma–
tiere dans
1"
mlm. de !'acad. de
1716
&
1723,
ainfi
que
dans
1"
uJages de t'analyfe de Defeart"
par M.
l'abbé de Gua,
IX
dans les
mlm. de !'aead. de
1747.
Nous parlerons de tout cela plus au long
all mot
T
A N-
G E
NTE, oú nous expliquerons en peu de mOlS la mé–
thode des tangentes aux poims mulliples . En aHendant,
vo)'-e<.
1"
o"vrageJ ,itú
.
(O)
D
o
U B L E F E U 1 L LE,
f.
f.
(Hifl.
nato bot. ) o–
¡bril,
genee de plante ,\ /leur anomale, comporée de
fix pétales différens les uns des autres. Les oinq du def–
fus font difpofés de fayon qu'i1s repré(entent en quel–
que fo.rte un eafque . Le pétak du delTous a une liga–
re de lete, ou meme une 6&ure appr chante de la 6-
gure humaine . Le calice devlenl un fruit • qui reITem–
ble en quelque
fa~on
a
une lamerne ouverte
p~r
t¡ois
cÓtés , dont les panneaux fOll t ehargés de femences auffi .
menues que de la (ciare de bois. T ouruefolt,
inp. re;
herb. Voye>:.
P
L A N
TE .
(l)
D
O U B
LE-
M A R
e
H E U R,
r.
m.
(Hift. nato Z oo–
log.) amphisblJma,
ferpem qui en ainli lIommé, paree
qu'on eroit qu'il marche en arriere comme en aVal¡t .
On a auffi eru qu'il avoit deux tetes, 3 eaule de la
gro{feur de la queue. 11 en de eouleur brune. On le
trouve en Libye
&
dans I'He de Lemnos. Ray.
Jyn.
animo '1"ad. page
288.
(1)
D o
U B L
I!,
(J"rijpr.)
Lrs loís romaines eontien–
nem pluheurs dilpofltions fur eetle maliere : par excm–
pie,
la loi
1.
al< eode tiv. f/Il. tito xlv;,j,
explique la
maniere dont le
double
éLOit eflimé,
&
eomment
il
pouvoit étre payé pour les iméréts
&
ii
titre d'éviaion :
mais en ce dernier cas,
il
n'étoit pas da, s'il
s'a~illoit
de biens fubllitués,
&
que l'aeheteur eilt eonno'lfallce
de la (ubnitution. Celui qui olfroit le libelle,
il<
ne
contelloit pas dans deux mois, devoit payer le
dot<ble,
fuivalJl l'autbeD!.
libel/um.
L'offre du
duuble
fa ile par
le vende ur, n'étoit pas un moyeu pour faire refdnder
la vente.
e ode
4.
t.
xljv. l.
6.
V oy .
L E'S ION, R
E–
SCISION, R eST fT UTION.
On l1ipoloit autIi quelquefoi< la peine du
dotlble
dans
les arrhes que fe donnoient les 6ancés , en eas d'inexé–
eution de la promelTe de mariage.
Codo
$.
t.
j.
l.
1.
§.
1.
f/oy.z, ¡,i-devant
D
E'D 1 T •
D ans notre ufage , le
dMble
Ce eonfide,e par rapport
a
plufieurs obJet!, comme on va I'ex pliquer da11S les
fubdivifions fuívantes.
(A)
D o
U B L
E Ae T IO N, s'emend de trois manieres:
lO. De l'aaion qui tendoit
a
faire payer le
dOllble
de
la chofe, appellée
aaio in d"plum ,
eomme cela avoit
!ieu en cerrains eas ehez les Romains; par exemple
pour I'aaion do vol commis par adrclTt
&
fans
vio~
lence, appellée
aElio furti me mamJefti .
Ces Cones d'a–
aions étoient oppofées aUi
~aIOOS, fimpl~s,
triples.
ou quadruples .