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62

DOU

" [eroo[ de droits, ce qoi fai[ un vrai pro6t pour I'c!–

" [al. "

e

eS arei"e e(l de M. D

1)

F O

1)

1\...

DOUANNIER,

r.

m.

(Comm.)

fermier ou

commis de In doüanne. Ce [erme

ea

peu ufi[é en Fran–

ce,

ou I'on dit plus communément

employé ou' ,omm;1

dan! les fermes d" ro;. Dia. dTl Comm. (G)

D O U A

1R l

E R,

f.

m.

(1urifprted. )

fignífie

UD

des enfans ou petíts-enfans qui pour res droi[s dans la

fueeetIion du pere décédé, prend le doüaíre de fa

mere.

Pour favoí. comment on peut

~tre

do.lai,ier, voye>:.

ce qui ea dít ci-devant

au moe

D

o

U

A

1

RE.

(A)

D O U

B

LAG E, f. m.

(Jurifp.)

ea un droí! que le

feigneur prendra extraordinaírement en cenaín cas, dans

quelques coutumes, fur fes hommes ou fujets. On ap.

pelle ce droir

dOllblage,

parce qu'il confifle ordinaíre–

Inent

a

prendre en ce cas, le double de ce que le fu–

jet a coiltome de payer

~

fon feígneor.

Ce droit en connu fous ce nom dans les coOmines

d'Anjou

&

do Maíne; dans d'aulres íl

ea

nfité [ous le

pom de

Jouble-,enl, double.tailJe,

&c.

La coutome d'AnJoo.

article

128, dít que la coa·

turne entre nobles en qoe le fcígneor noble peot dou–

I>ler fes devoirs for fes hommes, en trois cas; pour fa

ehevalerie, poor le mariage de fa fiUe atnée emparagée

Jloblemenr,

&

pour payer fa ranyon . .. que le filJel en

tenu payer

a

fon feigneur, dans ces cas, pour le

dO/l–

bJagt

de tous res devoirs, tels qu'ils foient, apres la

proehaine f€te d'

AO~l,

jufqu'a la fomme de

2$

fols

tournois

&

au-delTous . Ce

doubla!.e

s'entend de ma–

Jliere qge li le fUJet fur qul lo devoir fera doublé ,

dolt avoine, blé, vin,

&

plufieurs autres cens, ren–

.es ou devoirs

a

fon feigneur de ficf, montans :\ plus

grande fomme que

2$

lols rouenois,

il

ne fera pour-

1301

tenu de payer pour le

doublage

de tous ces de–

voirs, que

2$

fols tournois; li au eontraire il doi! un

denier. deux deniers, ou autre fomme de moins que

Jes

2f

fols tOurnois, il De doublora que le devoir qu'il

doit

a

la proehaine fete apres AoC.t:

&

s'iI ell di} cens ,

Ítrvke

&

rente pour railon d'une meme choCe, le cem

&

fer>ie~

fe pourront doubler,

&

non la reute .

L'areic!e

Cuivgnt porte que pour les trois caufes du

áoublage

expliquées en I'anicle préeedent, l'hornme de

foi fimple doít le double de la taiJle annueUe qu'il doit;

ce qqi s'entend de la tailfe feigneuriale; que s'jJ ne doit

poim detaille, il pavera le double du devoir ou fer–

vice annuel qu'il doit

a

fon feigoeur, auquel fera da

le double;

&

que s'iI ne doit ni [aille, ni devoir ou

fervice annue!,

iI

fera tenu de payer

25"

fols pour le

40llblage.

Encn

l'article

'30 porte que les hommes de foi li·

ge ' doivem payer ao feigneur auquel ' fera

díi

le

dOllbla–

ge,

les tailles Jugées

&

abonnées qu'ils lui doiveOl; que

~'íls

uc doivent point de taiUes jugées, i1s payerom eha–

cun

loS"

fous tOurnois pour le

dOllblage;

&

qu'en pa–

yam ces

dOllblag<J,

les hommes de foi fimple

&

lige

peuvent contraindre leurs fUJ ets eoatumiers a leur pa–

yer autant qu'ils payem ¡, leur feigoeor,

&

non plus.

La coutome du Maine conticnt les memes difpoficions,

~rt.

'38,

140 .& 141.

L'

article

139 conrient une difpofition paniculiere fur

le

doub/age,

qui n'en point en la coCnume d' AnJou;

fwoir, qu'a I'égard du

dOllblage

appelfé

relief,

dom

on uCe en quelques baroníes

&

ehhellenies do pays du

M aine, qui en le double du ceos ou rente qui fe paye

par l'béritier par le trépas de fOil prédéeelTeur tenant

l'héritage

a

eens, eeux qui 1'001 par titres

&

aveuI, en

joüiront

&

prendront le droit de

dOt<blage,

tel qu'ils ont

aeeoutumé ufer.

Voye>:.

les commeOlateUrs de

c~s

cou–

tumes fur lefd. artieles,

eS¡

,i-"pr.

D o u BLEC

E N

S,

D o

U

B

L

E

D

E

v

o

1

R, D o

U

BLE RE L

1

E

F,

Do u–

BLETAIl:LE.(A)

D o UBLAG E.

(Marine )

e'en un fecond bordage

ou rev tlemem de planches qu'on met par-dehors aux

fonds des vailTeaul( qui VOOl dans des voyages de long

eours , on !'on crainr que les vers qui s'engt!lidrent dans

ces mers ne pereent le fond des vai{feanx . Ces plan–

ches om ordinairement un pouee

&

demi d'épaí{feur;

on .les prend ?e ehene, mais plus communément de

faplO. u orfqu on pofe le

datlblage ,

on met entre lui

&

le frane-bord duo

na~ire

une compofitioo qui en uoe e–

fpeee

d~.

courrO! qu on appelle

pla,:

pour bien défen–

dre le va!treau contre la piquiíre des vers , on y met

quelque~ols.

des pl3ques de euivre. lJ fau [ que le

dou –

blage

fOlt bIen.

a~rété,

&

~ue

les clous o'y foient point

épargnés. M als

11

y a une mcommodité e'en qu'il rend

le "ailTeau plus pefant, en gate les

f3'i~ns,

&

retarde

beaueoup le ¡¡Ilage .

(Z)

DOU

D o

U BLAG E.

terme d' /mprimerie ,

e'en !or[qu'un

mor ou plulieurs mors, unt ligne ou pluHeurs ligues

10m

marquées a deux différentes loís fur une

feoill~

de

papier .mprimé, ce qui

ell

un défaut de la prelTe ou

de I'ouvrier.

D o

U B

LAG E,

(ManufaEl. en foie)

c'en I'aaion

de Joindre deux Iils limpIes de foie, pour en faire un

til compofé.

D

O U

B

LE, adj.

( Giom. )

Une quantité en

dou–

ble

d'une autre, lorfqn'elle la contieut deux foís

;folll–

doublc,

10rflJu'elle en eH la moilié . Une raílon

dt

do«ble

quand l'amécédeO!

dt

dOllble

du con réq uent , ou

quand I'expofant du rappon en

dotlble.

Ainli le rapport

de

6

a

3

en uue raifon

dotlble. 170)'<>:'

R A

1

So N

011

RAPPORT.

.

La raifon

fouJ-dol.ble

a lieu, quand le conféqucDI ell:

dOllble

de I'amécédent, ou que I'expofant du rappon

ea

";. Ainfi

3

en

a

6

en raifon

Jo,,,-dol/bl<

.

f/oy<:¿

R

A

P–

POR

T

O"

R

A 1 S

o

N .

(O )

D

o

UB

LE, (

Point

)

ea un terme fort en ufage dans

la

battte Glomterie.

Lorfqu'une courbe a deuA bran–

ches qui fe eoupenr, le point ou fe eoupeO[ ces braa–

ches en appellé

point double .

On trouve des

points

doubles

dans les lignes du troifieme ordre

&

dan.

les

eourbes d'un genre plus élevé.

11

n'y en

a

point dans

les fcaions eoniques.

V oy<<.

C O

U

RBE.

Si on cherche la taagente d'une courbc au point

dou–

ble,

par la méthode que I'on verra

a

l'arG.

T A

N

o

~

N–

TE, I'expreffioo de la foatangente devient alors

&.

On

trouvera dans la

J<aian ntllvieme der inji,,;ment pe–

titl

de M . de I'Hópilal, ce qu'íl fnut faire alors pour -

déterminer la pofltion de la [angente ;

&

on peut voir

aotIi plulieurs rematques importames fur cene ma–

tiere dans

1"

mlm. de !'acad. de

1716

&

1723,

ainfi

que

dans

1"

uJages de t'analyfe de Defeart"

par M.

l'abbé de Gua,

IX

dans les

mlm. de !'aead. de

1747.

Nous parlerons de tout cela plus au long

all mot

T

A N-

G E

NTE, oú nous expliquerons en peu de mOlS la mé–

thode des tangentes aux poims mulliples . En aHendant,

vo)'-e<.

1"

o"vrageJ ,itú

.

(O)

D

o

U B L E F E U 1 L LE,

f.

f.

(Hifl.

nato bot. ) o–

¡bril,

genee de plante ,\ /leur anomale, comporée de

fix pétales différens les uns des autres. Les oinq du def–

fus font difpofés de fayon qu'i1s repré(entent en quel–

que fo.rte un eafque . Le pétak du delTous a une liga–

re de lete, ou meme une 6&ure appr chante de la 6-

gure humaine . Le calice devlenl un fruit • qui reITem–

ble en quelque

fa~on

a

une lamerne ouverte

p~r

t¡ois

cÓtés , dont les panneaux fOll t ehargés de femences auffi .

menues que de la (ciare de bois. T ouruefolt,

inp. re;

herb. Voye>:.

P

L A N

TE .

(l)

D

O U B

LE-

M A R

e

H E U R,

r.

m.

(Hift. nato Z oo–

log.) amphisblJma,

ferpem qui en ainli lIommé, paree

qu'on eroit qu'il marche en arriere comme en aVal¡t .

On a auffi eru qu'il avoit deux tetes, 3 eaule de la

gro{feur de la queue. 11 en de eouleur brune. On le

trouve en Libye

&

dans I'He de Lemnos. Ray.

Jyn.

animo '1"ad. page

288.

(1)

D o

U B L

I!,

(J"rijpr.)

Lrs loís romaines eontien–

nem pluheurs dilpofltions fur eetle maliere : par excm–

pie,

la loi

1.

al< eode tiv. f/Il. tito xlv;,j,

explique la

maniere dont le

double

éLOit eflimé,

&

eomment

il

pouvoit étre payé pour les iméréts

&

ii

titre d'éviaion :

mais en ce dernier cas,

il

n'étoit pas da, s'il

s'a~illoit

de biens fubllitués,

&

que l'aeheteur eilt eonno'lfallce

de la (ubnitution. Celui qui olfroit le libelle,

il<

ne

contelloit pas dans deux mois, devoit payer le

dot<ble,

fuivalJl l'autbeD!.

libel/um.

L'offre du

duuble

fa ile par

le vende ur, n'étoit pas un moyeu pour faire refdnder

la vente.

e ode

4.

t.

xljv. l.

6.

V oy .

L E'S ION, R

E–

SCISION, R eST fT UTION.

On l1ipoloit autIi quelquefoi< la peine du

dotlble

dans

les arrhes que fe donnoient les 6ancés , en eas d'inexé–

eution de la promelTe de mariage.

Codo

$.

t.

j.

l.

1.

§.

1.

f/oy.z, ¡,i-devant

D

E'D 1 T •

D ans notre ufage , le

dMble

Ce eonfide,e par rapport

a

plufieurs obJet!, comme on va I'ex pliquer da11S les

fubdivifions fuívantes.

(A)

D o

U B L

E Ae T IO N, s'emend de trois manieres:

lO. De l'aaion qui tendoit

a

faire payer le

dOllble

de

la chofe, appellée

aaio in d"plum ,

eomme cela avoit

!ieu en cerrains eas ehez les Romains; par exemple

pour I'aaion do vol commis par adrclTt

&

fans

vio~

lence, appellée

aElio furti me mamJefti .

Ces Cones d'a–

aions étoient oppofées aUi

~aIOOS, fimpl~s,

triples.

ou quadruples .