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66

Dau

mes iln'y

a

de préférence qu'. l'égard de! propres, pour

ceux qui COI1l de la Jiglle dont ils .procedent.

2,0.

Quelques eoOmmes rejeneot indireél:ement le

áou,

bI.

lim,

eo ce qu'elles par[ageot les meubles

&

ac–

que[S entre les héri[iers pa[aoels

&

les ma[ernels, doo–

llal1[ les [rois quarts des meubles

&

acqué[s au frere

germain,

&

un quart

a

l'u[ériD ou au ,eonfaoguin : telles

foo[ les ellO[Um<s du M aine,

arto

2.86.

eelle d'Anjou.,

eelle de Lodunois,

ch. jx. arto áerni.r.

00

p~urrOlt

uéaomoins dire de ces eou[umes \ qu'elles renralgoeot

felllemenr l'eff,t du

double lim,

pllltlll qu'elles ne le

rejeneot.

3°. Pl.utieurs eoutumes oe f?ot

aucu~e ~enlioD

du

d01/bl. lten,

&

dans eelles-la

il

n'a pomt lIeu; telles

fon[ les coí'atumes d' Amiens, de Brelagoe,

&

autres.

4°. Quelques-unes au cOlltraire l' admelleot .expref–

fém eot, eonformémeot

a

la diCpo(ilion du drolt, tel–

les que Bu ry,

tito XII/. artide

6.

Bayonna,

titre Xl!.

art o

12. Saintonge,

arto

98. Tours,

arto 289.

f O.

11

s'eo trouve d'autres qui limiteot ce privilége

nux freres

&

Cceurs germains , fans l' é[eodre ¡¡

leurs

eofans : [elles COllt les coOlumes de Poi[ou,

arto

29r·

Troyes ,

tito

1/[.

arto

93.

Cha~mollt,

tito

1/1

arto

80.

Saill l-Quelllin,

art o

fO. Grand- Perche,

arto

1

n .

Cha –

leauneut',

art o

126 . Dreu x ,

ar/.

90. la Rochelle,

arto

fI.

la D oull,

tito Xli. artiele

61. Bar,

arto

119 . Anois,

arto

10f.

6° . Quelqu es couttlmes loin de refiraindre l' exerci–

ce de ce pri vilége,

l'

¿Iendem jllrqu'aux coufins ger–

m ains, [elles que les coO lumes du duché de Bourgo–

goe,

tito v ij. arto

18, N ivernois,

ch. xxi u. arto 16.

7°. D'autres portenl

ce

privilége juCqu'aux oncles

&

tao[es ; telles COIl! les co O[umes de Cambray,

titre

i¡.

arto

f,

&

Orléans,

art o

330, qui porte que les eolla–

térau x , co nJoi ots des deu x cÓrés, excluent en pareil

degré ceuK qui Cont co ljoints d' un cÓté Ceulemeot,

jut'qu'au degré des oncles

&

tantes, oeveux

&

nieees

du M oedé inclulivement. M. Berroyer a pré[,ndu que

eer article éloir mal

con~tl,

&

que daos ceue COUIU- .

me l

'on.cl

e oe peur prétendre le privilége du

áMble lien;

il

a fait

a

ce Cujet uoe diO"erration gui di

a

la fin du

fecond tome des arre[S de Bardet, cependan[ les auteurs

I q ui oot commenlé la coOtume d'Orléaos, [ieonent pour

le texle d. la coulume .

8°. Dan< guelques C()Otumes le

double lien

a !ieu

a

I'iotioi ; telles Con l les eoulum<s de Perrooe ,

arto

189;

eeHe de M OOlargis,

ch.

xv.

are.

12; celle de BI"is,

arto

1

H;

Bourbonnois,

I/rt .

317; POiIOU,

arto 295'.

9°. L e

doublc lien ,

dans que1ques eontumes, o'en

adníis que pOllr cer[ains bieos. La coOtume de Berry,

par exem ple , oe I'admer que poor jes propres, fans par–

ler des meubles

&

acqu~ls ,

&

eelle de Sailll-QucOIin

ao contraire ne I'admc[ point pour les propres, ce qu i–

en conforme au droit commuo, qui o' admer ce pri–

vilége que pour les meubles

&

acquéts.

10°.

Ce privilége eil ti xé daos quelques coutumes

" une eertaioe quotité de bieos , comme dans eelle de

Reims ,

art o

311 , qui donne les trois quam des meu–

bies

&

aeque[s au frere germain,

&

uo quart Ceulem, nt

au eonranguio: les coulumes de la [econde c1a(fe fem–

blent auffi rentrer daus cdle-ci.

11 °. Eofio le

áOl/ble lien

en admis pour tous les

bieni fans dia inél:ion dan, quelques co('ttumes , telles

que celle du duché de Bourgogoe,

tito v ij. arto

18 ,

&

Bayonoe,

tito xi;. arto

12.

Ouue le traité de Guioé Cur le

áouble lien

,on peut

voir encore celui de Jeao Vineau;

de juY< prd!cip;'o

duplieiJ vineuli,

&

ce qu 'eo diCcut quelques aUleurs,

tels qu ' André G ailJ.

li'/J .

ll.

obferv.

1

fl ,

OU

il

traite

la queaion,

an in f;" do [rater "trinque ,eonjltnE/¡u

exclrtdat fratr,m ex uno lattre

t antllm;

L ebrun,

des

fu u.J!. liv. l . ch. vj. f ea.

2;

H <orys,

tomo

l.

li'/J.

f/.

chapo ;'/J. 'lUd!ft.

2f,

&

liv. l/l. qu41.

1 ;

le

recueil

d, queflionJ d.

M . Bretoooier, au mor

double lien,

&.

les eOtnmentateurs fur les coutumes qui en parlem ,

(A)

D o u

B L E- L

I

G

N

E,

en la meme choCe que

dOl/bl.–

lien ;

ce [erme ell. uli té en quelques coillUmes, com–

m e eelle d' A rtois ,

arto

roro

I/oya. ei-devant

Do u-

' nL E- LI EN.

( A )

_

D

o

U

D

L E D 'U N E M A N

o

E U V

RE: (

Marine ) ha-

l.

fur le

d~uble ,

cela fe dit lor[qu'une

mar~uvre

en

arrcrée par le bour,

&

qu'on veu[ faire force

&

tirer

dellus faos la dé[acher : on la prend par le milieu ou

par quelqu'autre partie '. Cur laquelle plufieors hommes

tireol de cooeert , tandlS que le bou! demeure roUé

&

dans fa

pla~c.

(2)

' DOU

D

o

U D L

I!,

r.

m ,

(Mufi'lue)

inlervalles

¿o"bles

ou

redoublb, COO!,

eo Mulique, IOUS ceux qui exeedeot

¡'éteodue de l'oél:ave.

I/oyell;

1

N

T

I!

R V A L

L·E.

00

appelle aum

d01lJ,1tJ.,

des airs, fimples en eux–

memes, qu'on figure par l'addition de p\ufieurs odtes.

qui variem

&

oroeot le chan! faos le

g~ler.

C'en ce

que les l[aliens appelleO!

'IIaria"iol1i. I/oyez

V

A R

1

A–

TI ON

S.

11 Y

a

celle différence des

á01lbles

aux broderies

011

~eurtis,

que eeux-ci Coot ii la liberté du

m~(jcie~, q~'

I1 peul les faiee ou les abandonner quand II lUI plalt

pour repreudre le fimple: mais le

double

oe Ce qu,itre

poiot,

& .

des qu'oo l'a c:>mmeocé, il faut oécellalfe–

meor le pourCuivre jufqu'¡¡ la fin de l'air.

(S)

D

o

U B L E-C R

o e

HE,

femi-chroma, (Mufi,!ue)

en

une nole de mufique qui ne vaut que le quart d'une

noire, ou la moitié d'uoe eroche.

11

faut fei.e

dou–

bleJ-crocheJ

pour une ronde, ou pour uoe me[ure

a

qua–

tre tems.

I/oy.

M

E S U RE,

V

A

L E

U R

n

E

s

N

o

T

l!

5 •

~

quand elle

ea;

La

double-croche

fe figure ain"

b

feule, ou aiofi

fffl

quand elle en liée,

&

fuil

en

cela les mémes regles que la eroche.

I/oy."

C

R

o-

C

HE.

Elle s'appelle

doublt-eroche,

o eaufe do double cro–

chet par lequel

00

la déligoe .

(S)

D o

U B L E

Fu

G U E, (

Mufi'lue

)

en, en Mufique

une Ceconde fugue d'un delfein différenr, qu' on fait

entrer ¡¡ la Cuite d'uoe fugue déjii annoncée,

&

iI

faut

que ceue Ceconde fugue ai[ Ca réponCe ainli que la pre–

miere.

l/oye:G

Fu

G U

I!.

00

peut meme faire eoten-.

dre

a

la fois uo plus grand nombre eocore de diffélen- ,.–

tes fugues; mais la confufioo efi toiljours :\ craindre,

&

c'en le chef - d'Cl'uvre de l'art de les bien traiter .

Pour cela il faut, dir M . Rameau, obCerver autant qu'

iI

eil poffible, de ne les faire eotrer que l'uoe apres

l'autre, rur-tout la premiere fois, que leor progrelJioo

[oil renverfée, qu'elles foient caraaérifées différemmeO!,

&

que

Ii

elles ne peuvent erre cntendues eoCemble, au

moios une portion de l' une s' entende avec UDe portian

de ]'autre.

I

DouBLE EMPLOI,

(Mufi".)

M. Ralneau appelle

ainli les deux ditf'éren[es maoieres c'employer l'accore!

de fous-dominante . Prenom, par exemple, la Cous-do–

minaote

fa,

du mode

d'ut :

I'accord de la rous-domi–

nante efi

fa la ut

';,

aceord de grande fixte, daos

leque! r é ea la diO"oooance, ou eoofidérée comme

[el–

le ; eerre dilfonnance

rl

élaO[ portée au-delfous de

f l1,

d? noera I'accord de 7"

ré fa la ttt ,

dans lequel

rl

de–

vlent uo Coo fondamelllal,

&

Itt

en diO"onnaoce. Cec

accoed

ré fa la l,t,

qui n'en que I'aecord

fa la 1te r¿

renverCé, peut ';tre Cubfi imé

a

l'accord

fa la 1It rE

daos

certaines oecalioos Oll I'accord

fa la I/t rE

ne peut

e- '

tre employé; aioli de l'accord parfa it

d'"t,

on peut al–

ler ¡¡

rI

fa la ttt,

pour deCcendre eoruite

a

l'accord

de la dominaote

f ol:

mais

00

ne pourroit aller de: I'ac–

eord parfai[

d'l/t,

¡¡ l'accord de la domioaole

f ol

par le

moyen de l'accord de Cous-dominante

fa la

lit

r< .

f70-

y e:G

D O

M 1

N

A

NTE . Dans le mode mioeur , par e xem–

pie, dans celui de

la ,

la fous-d ominante

donne de

méme I'accord de fixte

rl fa la fi,

qui fe reoverCe

de

m~me

eo accord de Ceplieme

fi rE fa la , I/oyell;

daos les

chapieru xjj.

&

xiij. d.

m~J

élimenJ de .11u–

fi,!ue théori" ue

&

prati'!1Ie,

un plus grand délail fur

le

dOllble emploi,

(ilr

Ces regles

&

fur fes ufages.

• Un des prilleipaux eU de pouvoir porter la Cuccef–

!ton du mode diatonique juCqu'¡¡ l'oaave, e'ea-o-dire

de pouvoir donoer ¡¡ notre échelle dia[ooique

lit

rI

mi

fa f ol la fi ue,

une balfe foodameotale qui [oil toute

eoriere daos le meme mode;

&

eetre balfe fera celle–

ci,

1t1

rol Itt fa I/t ré

[01

lit,

dans laquelle le

rI

por–

[era I'accord de Cep[ieme.

f7oY'1l;

E

CHE

L LE , M

0-

nI!,

&c.

Dans ccue baile fundamentale tout en daos

le meme mode ; car

00

[uppoCe que les deux

J91

y por–

teoc I'un

&

I'autre l'accord de Ceptieme ou dom iuan–

[e tnnique

f ol fi rE f a ( 'IIoye"

D O

M

I N

A

N

TE ),

&

que la note

fa

y

porte l'accord de Cous-domioante

f a

Iq

1It

( 'IIoy,'"

S O u s-D

O M 1

N

A

N

r

l! ) ;

l'aecord du

double emplol

rE f a la ue,

porté. par la note

rl ,

o'ea

que l'accord de Cous-dominante reoverCé.

L'aecord parfaít

ttt mi fo l "t

peut etre fuivi de

r!

f a

1"

l,t

Cubfi irué

a

fa la l,e rE,

pourvO que la dilloo–

naoce

I/t

de \'accord

ré f a la Itt

Coit enCu ite Cauvée Cui–

vant le' regles ordinaires

('IIoy<:G

DI S S o NN

A

Ne

lE

&

SAIJ-