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68

nou

s'appdlc

a01lb/mltlfl :

telle ell la diCpolilion de I'ordon–

nance des eaux

&

for~ls,

lit.

xv. arlitl,

~r.

Nhis en fail d'adJudication des ferlnes

domaincs

du roi , le

áoubl,m",t

s'enlend aUlrcmelll ; car cornil'.

dans ceS fortes d'adJodications le l icrccm nI

di

de trois

fois en-fos de ¡'cnchere , le

doublm""I,

qU\lR

appel–

le aoffi

t,.ipl.mem,

di

de tix fois le montant de la

premiere enchere ; par cxcmplc,

ji

I'enchere

di

de 10000

livrc~,

le

áo" bI,mm t

efl de 90000 livres.

Voy.z /"ar–

ri:

dI<

12

'J,';"

172f,

qui preferil les délais pour fai–

re les tiercemens

&

do"bl.mml

Cur les adJudicalions des

domaiocs.

(A)

D

O

U B

LE

R,

v. nél. (

Sp,l1ado)

pour prcndre la

place , ou ponr tenir In place,

termo

¿'Oplra

.

Les pre–

miers aaeurs font

dO/lblél

par les feeonds,

&

ceuJ-ei

par les

trOiliemc~ ;

enfort. quc quelqu'necident

q~i

arri–

ve , I'opéra de Paris efl 10ílJoun rcpréCenté.

L es, aélcurs cn fou s - orere ne paroilfcnt guere que

dans ces occations , c'etl-a-dire que ceux qui auroienl

le plus de befoin d'ex erGe'r Icur talem pour .

le

deve–

lopper, Com précifément ceux qui Coot les plus oitif ;

c'ell pourtam par le Hayail, par I'exempk, par I'exer–

cice, lqu'il cfl poffible de former des aaems. En fup–

pof.1.nt

quclque lalent dans les fujers,

iI

fnudroie done

JO.

les to rcer

30

Iravaíl, leur ofi,ir perpétuellemem lel

modeles qu'ils doivent fuivre,

&

les

ex

ereer pour les

rompre au Ihél[re:

~o.

tirer un 3Vantage de ce nom–

bre d'aCreurs, pref'luc IOOjours inUliles, pour ¡'embel–

i!lfcmem réd du fpcélncle,

Les chOlors fone 100ljours fnns nélion fur le théhre;

&

le moycn de procurer le plus ¡;rand plailir nu fpe–

é1a[eur, leroil de le. faire agír fuivant les choCes qu'

iJs chnnlem .

V OY":'

C

H OE U R

s .

Mais l'expfdieut für

.&

d'embe llir le fpeélacle,

&

de donner du mouvement

nux chOlurs, efl de mellre

:l

leur lete,

&

cn-avant,

IOOS

les

J. "ble1

ho mllles

&

femmes. Plus rompus

'a

I'aélion 'loe la multitude des chorifles,

iI

Ceroit aifé de

leur faire faire les mouvemens nécc(Jnires, Les chOlurs

les fui"roiene eomme une compagoie de foldats Cuie

les mouvemens de Ces officiers,

Ces nélcurs

Ce

romproient eux -

m~mes

chaque jour

davantage

iI

I'nélion,

&

préCens forcémenl

a

la repré–

[e\lla[ion, ils auroient fans celTe dcyant les yeux le, mo–

deles Cur lefquels ils peuvent Ce former, Leurs habits

plus dit)ingués que ceux des chOlurs, ajoOleroiem

a

la

magnificence du Cpeélacl.,

&

cet ordr. rendroit loutes

les belles idées qu'on veul peiodre, lorfqoe les chOlurs

fe r3IJemblent fur le Ihéalre, Les diffieultés

iI

vaioere

fur cene partie doivent {'Ire bien foibles

iI

c/'J[é de I'au–

torilé, du delir de \'embellirTemeot du fpeélacle,

&

du

befoin qo'on a 100Joors de tormer des CUJels.

Voya.

DOVBLE SPECTACLE.

(B)

D

o

u

R

LE

R,

L'aéHon de

áotlbl."

'"

tormo mili-'

tai",

c'efl lorfque de deUI rangs ou de dcux .liles

des Coldals 1'00 n'en faie qu'une .

Voyoz

R

A N G

&

FILE.

Quand le commaodement

~il,

dotlMlz, VOl ra"gl,

a–

lors les Cecond, qUalrieme

&

tixicme rangs doiyent mar–

cher dans le premier, le !roi{jeme,

&

le cinquieme;

de man iere que de lix rangs oh n'en fai! que Hois, eo

Inia:1.tlt

les intervalles

dOllble!

de ce qu'ils éloient au–

paravant,

11 /

eo va autrement quaod on

dOl/bl.

les de–

mi-files, paree qu'alors !rois rangs demeurcn!,

&

les

!rois au[res vieonent les

dOftb/; r;.

c'ell-:i - dire que le

premier, le fecond ,

&

le Iroitieme Cont

dOl/blb

par le

quatrieme, le cinquieme,

&

le

Ii~ ieme;

ou au con–

traire .

Do" bln VOl fila:

~

ces mots chaque file doil mar–

cher

a

celle qui

la

Cuit immédialemcnt fur la droile ou

fur la )lnuche, Celon le commandemem ; auquel cas des

lix rangs I'on en fa il douze, c'efl-a-dire qu'alors les

foldals lont a dou1.e de profondeur, la diflaoce enlre

les fi les é[am

dotlble

de ce qu'elle é!oit aupnrayaol.

Chambm.

(Q)

D

o

V B

L

E R

L

E S F [

L

E S;

c'ell, daos

I'ar:

mili–

taire,

d. " bler

le nombre des foldats de chaque fi le;

pour cel.a on. fai! entrer ehaque fi le de la droite daos

celle qut efl tmmédia[ement

i

Ca gauche, ou chaque

fil e de

\3

gauche dans celle qoi la préeede immédiate–

ment a droile .

( Q)

D

o v

B L E R

r. l! s

R A N G

S

c'en dan

s

I'arl mili–

taire.,

faire entrer. les foldals lu

Ceco~d

rang daos le

premler rang , ceux du qualrieme daos le troitieme

&

ainli de Cuile,

Ii

les troupes font rangées fur {jI' ou

hui! raogs . (

Q)

D

o

V B L

I!

R U N V A I S S

I!

A U ,

( Marine)

c'efl loi

donner on doublage ou reV etemeOl de plaoches .

V oy.

S OUFFLER .

(Z)

DOU

D

o u n

L E R U N CA

r

O"

v

N

E

r o [

N T

r,

PAR E R

U)I C." P,

(¡,r"ri". )

c'efl patf., au-dela de ce cap

&

le

lairfcr d«rierc .

( Z)

D o

ti

B l. E R ,

c'en , en

Itrme de B lolldiu,

l'aaion

d'a,rembler un

ou

plulieurs ti ls de Coie, pour n'tn fJi–

re qu'un Ccul. On le Cert pour cela d'un doublel

&

d'un roüee.

Voya,

D

o

v

J)

L E T S.

On obfervera eo

áOl/–

M"."

de ne point tordrc les til ,

Ce

qui rendroit les

ti

lels ronds ,

&

les toilés ne Ceroien! pas npplalis com-

me ils doiy

~Ire

.

D

o

V D LE R,

e" tcrme de

C

iritr,

c'cfl a(!embler

plulieurs brins de cotoo en les tournant Cur un tour,

poor en faire des meches.

Voyez

T

o

U R ,

D

o

U B L

Ji

R

011

D

o

V 13 L

¡;;

Il LAR G

I!,

en tuma

de Malflg e,

c'efl lOurner foo cheval verS la

moi[i~

du

manége,

&

le conduire droil a I'nutre muraille fans

changer de moin.

DORMer <troil ,

c'di lourner fon che'

\'al en lui filifant décrire un quarré

:1

un coin du ma–

nége, ou aUI qualre coins.

DOllbltr la rei"l,

efl un

CQue que le eheul fail en voíllat1l fon dos,

D

o

V B L

I!

Il,

(Reli"re)

les R elieurs appellcnt

dOl/–

bler le (arlo" In-Jeda"l,

lorfqu'syanl relié un livre en

marroquin, jls garnirrem le dedans du carton d'un mar–

roquin de la

me

me couleur, ou d'uoe coulenr diffé–

renle.

• D

o

V R

t,

E R,

(Mallllfoll1.

~If

Joio)

c'efl aecoupler

deo

x

ou plulieurs brios de foie,

D

O

U B

L

ET S,

C.

m. (

Ar,mltba",)

faulfes pierre–

ries , ou pierres prétieuCes imilées ayee deu¡ morcenu,x de

cryt1al, entre lefquels

011

renferme ou une feuille, ou

des eouleurs empalées de maflic

&

de tercbenthioe.

Voiei la maniere de faire

ks

dotlb/ell;

elle

efl tirée de

l'"rt do la vorurio á, KH",kel,

p.

~8f.

&

[tliv.

On fera fondre enf.mble dans un vailfeau d'argent .

ou de euivre Jaune, du mame en larmes

&

de la te–

rebemhine: on prcndra telle maliere coloranle qu'on

yoodra, cmnme du verd-de-gris, dn Caog-dragon, de

la laque de Florenee,

& ..

CUÍ\'nm les pierres prélieu–

Ces qu'on voudra imiler: on réduira ces couleurs en u–

ne

pou~re

Hel-tine par la triluralion : on joindra celle

qu'on aura choili. nvee le melangc fondu de maflic

&

de lerebemhine . Pour mture ces eou lcurs dans un é[3t

de divifion encore plus grand, Kunckcl eonCeille d'n–

voir une baile de bois de lilleul, qui foil de la forme

d'uo gland,

&

donl le fond loil lOurné li minee qu'il

foil pr<Cque tranCparenl: on mee

d~ns

cene boi te le

mélaoge de coultur de maCtic

&

de Icrebenthine; on

eouvre la boite de Coo coovcrcle,

&

'on la fu!pend nu

foleil en été, ou fur un feu de charbon en hyver, ce

qui f.i[ fu inter aU-lravers de la bolle la partie la plus

déliée du mélange, qu'on délaehera pour s'en

C«vir .

La

couleur étatH ain li pn!parée, on aurn deux moreeaux

de eryt1al bien polis,

&

qui puilfenl fe Joindre bien e–

xaél,ment : on chaurtera le mélange ind iqué ci-detlirs ,

aum-bien que les cryflaux , de Corte que le 10Ut foil

a

un poiot de chaleur égale; 00 portera la couleur fur le

c/'Jté poli d'un des cryt1aux ayec un pclil pinceau ; o n

appliquera promplemell! l'aUlre eryflal fur le premier;

on les prcllera pendanl qu'ils font échauffés; on les

Iaillern refroidir,

&

on momera ces

dOflbletl

de

la fa–

~on

qu' on Jugera convenable . Pour reconooltre le s

dOllbltll,

&

les diflioguer des vraics pierres prélieu–

res colorées, il Cuffira d'imerpoCer un des angles de la

pierre emre l'Olil

&

lé jour; li c'efl un

dOflbltt

on ver–

ra que la pierre ell blanche

&

tranCpareme , au Iieu qo'

une vraie pierre

ell

efllorée par-Iout.

Voy .

rareo

VI!

R–

RI!R[E . (-)

D

o

U D L E T,

e1l. tormo de Blolldie,.;

c'efl I'inflro –

Itlent a,'ec lequel on dooble,

v oyoz,

O

O

l:J

B L

I!

R .

11

efl eompofé d'un pe[it bane, de la meme forme que

celui des tourneues ,

&

furm011lé achaque bout d'un

bilroo percé de dillance eo difl ance, les lroUS de

1'011

répondam :. ceUI de 1'3U1re. On paIJe dans ces trous

des bobines qui y Jouem alfémeol,

&

les tils Céparés

de 10Ules ces bobines remplilfenl au moyen du rouel

une autre bobine, fur laquelle ils fOil! rallcmblós

IOUS

en un . C es deu!

b~lOns

¡'/'Jlem

&

Ce remCllen! quand

on

y

a

patTé les bobines, qui fonl immobiles rur leurs

bouloos .

D

o

U D L E T, '"

tl rme áo ¡ a;¡mr de ,,,rdn;

c'ell

nn inflrument de bois quarré , lerm iné d'un boO! par

une efpece de poignée,

&

de l'au lre d' une efpece de

t~te

armé. de deu x plaques de fer pofliches ,

&

appli–

qoées fur le bois avec deux clous

~

vis . V une de ces

plaque s

el

cede le bois d'un demi-pouc;e,

&

forme par

CCHe

cXlrémilé un bourlet arrondi Ceolemenl du eÓté

qui répond

¡

l'aulee pla'lue , Celle -ci, mo ios haute que

la