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nou
s'appdlc
a01lb/mltlfl :
telle ell la diCpolilion de I'ordon–
nance des eaux
&
for~ls,
lit.
xv. arlitl,
~r.
Nhis en fail d'adJudication des ferlnes
domaincs
du roi , le
áoubl,m",t
s'enlend aUlrcmelll ; car cornil'.
dans ceS fortes d'adJodications le l icrccm nI
di
de trois
fois en-fos de ¡'cnchere , le
doublm""I,
qU\lR
appel–
le aoffi
t,.ipl.mem,
di
de tix fois le montant de la
premiere enchere ; par cxcmplc,
ji
I'enchere
di
de 10000
livrc~,
le
áo" bI,mm t
efl de 90000 livres.
Voy.z /"ar–
ri:
dI<
12
'J,';"
172f,
qui preferil les délais pour fai–
re les tiercemens
&
do"bl.mml
Cur les adJudicalions des
domaiocs.
(A)
D
O
U B
LE
R,
v. nél. (
Sp,l1ado)
pour prcndre la
place , ou ponr tenir In place,
termo
¿'Oplra
.
Les pre–
miers aaeurs font
dO/lblél
par les feeonds,
&
ceuJ-ei
par les
trOiliemc~ ;
enfort. quc quelqu'necident
q~i
arri–
ve , I'opéra de Paris efl 10ílJoun rcpréCenté.
L es, aélcurs cn fou s - orere ne paroilfcnt guere que
dans ces occations , c'etl-a-dire que ceux qui auroienl
le plus de befoin d'ex erGe'r Icur talem pour .
le
deve–
lopper, Com précifément ceux qui Coot les plus oitif ;
c'ell pourtam par le Hayail, par I'exempk, par I'exer–
cice, lqu'il cfl poffible de former des aaems. En fup–
pof.1.ntquclque lalent dans les fujers,
iI
fnudroie done
JO.
les to rcer
30
Iravaíl, leur ofi,ir perpétuellemem lel
modeles qu'ils doivent fuivre,
&
les
ex
ereer pour les
rompre au Ihél[re:
~o.
tirer un 3Vantage de ce nom–
bre d'aCreurs, pref'luc IOOjours inUliles, pour ¡'embel–
i!lfcmem réd du fpcélncle,
Les chOlors fone 100ljours fnns nélion fur le théhre;
&
le moycn de procurer le plus ¡;rand plailir nu fpe–
é1a[eur, leroil de le. faire agír fuivant les choCes qu'
iJs chnnlem .
V OY":'
C
H OE U R
s .
Mais l'expfdieut für
.&
d'embe llir le fpeélacle,
&
de donner du mouvement
nux chOlurs, efl de mellre
:l
leur lete,
&
cn-avant,
IOOS
les
J. "ble1
ho mllles
&
femmes. Plus rompus
'a
I'aélion 'loe la multitude des chorifles,
iI
Ceroit aifé de
leur faire faire les mouvemens nécc(Jnires, Les chOlurs
les fui"roiene eomme une compagoie de foldats Cuie
les mouvemens de Ces officiers,
Ces nélcurs
Ce
romproient eux -
m~mes
chaque jour
davantage
iI
I'nélion,
&
préCens forcémenl
a
la repré–
[e\lla[ion, ils auroient fans celTe dcyant les yeux le, mo–
deles Cur lefquels ils peuvent Ce former, Leurs habits
plus dit)ingués que ceux des chOlurs, ajoOleroiem
a
la
magnificence du Cpeélacl.,
&
cet ordr. rendroit loutes
les belles idées qu'on veul peiodre, lorfqoe les chOlurs
fe r3IJemblent fur le Ihéalre, Les diffieultés
iI
vaioere
fur cene partie doivent {'Ire bien foibles
iI
c/'J[é de I'au–
torilé, du delir de \'embellirTemeot du fpeélacle,
&
du
befoin qo'on a 100Joors de tormer des CUJels.
Voya.
DOVBLE SPECTACLE.
(B)
D
o
u
R
LE
R,
L'aéHon de
áotlbl."
'"
tormo mili-'
tai",
c'efl lorfque de deUI rangs ou de dcux .liles
des Coldals 1'00 n'en faie qu'une .
Voyoz
R
A N G
&
FILE.
Quand le commaodement
~il,
dotlMlz, VOl ra"gl,
a–
lors les Cecond, qUalrieme
&
tixicme rangs doiyent mar–
cher dans le premier, le !roi{jeme,
&
le cinquieme;
de man iere que de lix rangs oh n'en fai! que Hois, eo
Inia:1.tltles intervalles
dOllble!
de ce qu'ils éloient au–
paravant,
11 /
eo va autrement quaod on
dOl/bl.
les de–
mi-files, paree qu'alors !rois rangs demeurcn!,
&
les
!rois au[res vieonent les
dOftb/; r;.
c'ell-:i - dire que le
premier, le fecond ,
&
le Iroitieme Cont
dOl/blb
par le
quatrieme, le cinquieme,
&
le
Ii~ ieme;
ou au con–
traire .
Do" bln VOl fila:
~
ces mots chaque file doil mar–
cher
a
celle qui
la
Cuit immédialemcnt fur la droile ou
fur la )lnuche, Celon le commandemem ; auquel cas des
lix rangs I'on en fa il douze, c'efl-a-dire qu'alors les
foldals lont a dou1.e de profondeur, la diflaoce enlre
les fi les é[am
dotlble
de ce qu'elle é!oit aupnrayaol.
Chambm.
(Q)
D
o
V B
L
E R
L
E S F [
L
E S;
c'ell, daos
I'ar:
mili–
taire,
d. " bler
le nombre des foldats de chaque fi le;
pour cel.a on. fai! entrer ehaque fi le de la droite daos
celle qut efl tmmédia[ement
i
Ca gauche, ou chaque
fil e de
\3
gauche dans celle qoi la préeede immédiate–
ment a droile .
( Q)
D
o v
B L E R
r. l! s
R A N G
S
c'en dan
s
I'arl mili–
taire.,
faire entrer. les foldals lu
Ceco~d
rang daos le
premler rang , ceux du qualrieme daos le troitieme
&
ainli de Cuile,
Ii
les troupes font rangées fur {jI' ou
hui! raogs . (
Q)
D
o
V B L
I!
R U N V A I S S
I!
A U ,
( Marine)
c'efl loi
donner on doublage ou reV etemeOl de plaoches .
V oy.
S OUFFLER .
(Z)
DOU
D
o u n
L E R U N CA
r
O"
v
N
E
r o [
N T
r,
PAR E R
U)I C." P,
(¡,r"ri". )
c'efl patf., au-dela de ce cap
&
le
lairfcr d«rierc .
( Z)
D o
ti
B l. E R ,
c'en , en
Itrme de B lolldiu,
l'aaion
d'a,rembler un
ou
plulieurs ti ls de Coie, pour n'tn fJi–
re qu'un Ccul. On le Cert pour cela d'un doublel
&
d'un roüee.
Voya,
D
o
v
J)
L E T S.
On obfervera eo
áOl/–
M"."
de ne point tordrc les til ,
Ce
qui rendroit les
ti
lels ronds ,
&
les toilés ne Ceroien! pas npplalis com-
me ils doiy
~Ire
.
D
o
V D LE R,
e" tcrme de
C
iritr,
c'cfl a(!embler
plulieurs brins de cotoo en les tournant Cur un tour,
poor en faire des meches.
Voyez
T
o
U R ,
D
o
U B L
Ji
R
011
D
o
V 13 L
¡;;
Il LAR G
I!,
en tuma
de Malflg e,
c'efl lOurner foo cheval verS la
moi[i~
du
manége,
&
le conduire droil a I'nutre muraille fans
changer de moin.
DORMer <troil ,
c'di lourner fon che'
\'al en lui filifant décrire un quarré
:1
un coin du ma–
nége, ou aUI qualre coins.
DOllbltr la rei"l,
efl un
CQue que le eheul fail en voíllat1l fon dos,
D
o
V B L
I!
Il,
(Reli"re)
les R elieurs appellcnt
dOl/–
bler le (arlo" In-Jeda"l,
lorfqu'syanl relié un livre en
marroquin, jls garnirrem le dedans du carton d'un mar–
roquin de la
me
me couleur, ou d'uoe coulenr diffé–
renle.
• D
o
V R
t,
E R,
(Mallllfoll1.
~If
Joio)
c'efl aecoupler
deo
x
ou plulieurs brios de foie,
D
O
U B
L
ET S,
C.
m. (
Ar,mltba",)
faulfes pierre–
ries , ou pierres prétieuCes imilées ayee deu¡ morcenu,x de
cryt1al, entre lefquels
011
renferme ou une feuille, ou
des eouleurs empalées de maflic
&
de tercbenthioe.
Voiei la maniere de faire
ks
dotlb/ell;
elle
efl tirée de
l'"rt do la vorurio á, KH",kel,
p.
~8f.
&
[tliv.
On fera fondre enf.mble dans un vailfeau d'argent .
ou de euivre Jaune, du mame en larmes
&
de la te–
rebemhine: on prcndra telle maliere coloranle qu'on
yoodra, cmnme du verd-de-gris, dn Caog-dragon, de
la laque de Florenee,
& ..
CUÍ\'nm les pierres prélieu–
Ces qu'on voudra imiler: on réduira ces couleurs en u–
ne
pou~re
Hel-tine par la triluralion : on joindra celle
qu'on aura choili. nvee le melangc fondu de maflic
&
de lerebemhine . Pour mture ces eou lcurs dans un é[3t
de divifion encore plus grand, Kunckcl eonCeille d'n–
voir une baile de bois de lilleul, qui foil de la forme
d'uo gland,
&
donl le fond loil lOurné li minee qu'il
foil pr<Cque tranCparenl: on mee
d~ns
cene boi te le
mélaoge de coultur de maCtic
&
de Icrebenthine; on
eouvre la boite de Coo coovcrcle,
&
'on la fu!pend nu
foleil en été, ou fur un feu de charbon en hyver, ce
qui f.i[ fu inter aU-lravers de la bolle la partie la plus
déliée du mélange, qu'on délaehera pour s'en
C«vir .
La
couleur étatH ain li pn!parée, on aurn deux moreeaux
de eryt1al bien polis,
&
qui puilfenl fe Joindre bien e–
xaél,ment : on chaurtera le mélange ind iqué ci-detlirs ,
aum-bien que les cryflaux , de Corte que le 10Ut foil
a
un poiot de chaleur égale; 00 portera la couleur fur le
c/'Jté poli d'un des cryt1aux ayec un pclil pinceau ; o n
appliquera promplemell! l'aUlre eryflal fur le premier;
on les prcllera pendanl qu'ils font échauffés; on les
Iaillern refroidir,
&
on momera ces
dOflbletl
de
la fa–
~on
qu' on Jugera convenable . Pour reconooltre le s
dOllbltll,
&
les diflioguer des vraics pierres prélieu–
res colorées, il Cuffira d'imerpoCer un des angles de la
pierre emre l'Olil
&
lé jour; li c'efl un
dOflbltt
on ver–
ra que la pierre ell blanche
&
tranCpareme , au Iieu qo'
une vraie pierre
ell
efllorée par-Iout.
Voy .
rareo
VI!
R–
RI!R[E . (-)
D
o
U D L E T,
e1l. tormo de Blolldie,.;
c'efl I'inflro –
Itlent a,'ec lequel on dooble,
v oyoz,
O
O
l:J
B L
I!
R .
11
efl eompofé d'un pe[it bane, de la meme forme que
celui des tourneues ,
&
furm011lé achaque bout d'un
bilroo percé de dillance eo difl ance, les lroUS de
1'011
répondam :. ceUI de 1'3U1re. On paIJe dans ces trous
des bobines qui y Jouem alfémeol,
&
les tils Céparés
de 10Ules ces bobines remplilfenl au moyen du rouel
une autre bobine, fur laquelle ils fOil! rallcmblós
IOUS
en un . C es deu!
b~lOns
¡'/'Jlem
&
Ce remCllen! quand
on
y
a
patTé les bobines, qui fonl immobiles rur leurs
bouloos .
D
o
U D L E T, '"
tl rme áo ¡ a;¡mr de ,,,rdn;
c'ell
nn inflrument de bois quarré , lerm iné d'un boO! par
une efpece de poignée,
&
de l'au lre d' une efpece de
t~te
armé. de deu x plaques de fer pofliches ,
&
appli–
qoées fur le bois avec deux clous
~
vis . V une de ces
plaque s
el
cede le bois d'un demi-pouc;e,
&
forme par
CCHe
cXlrémilé un bourlet arrondi Ceolemenl du eÓté
qui répond
¡
l'aulee pla'lue , Celle -ci, mo ios haute que
la