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DOU

lorfqu'oll

b

ft cchit; fi elle

dI:

humeél:ée 011 peut la plier

fans la rompre : de m¿me la tcnlion d'une partie en–

tlammée qui caure une

dou/erty

inCupportable, re re la–

che confidérablement par l'applic3lion des calaplaCmes

humeél:alls , des fomentations lénilives, de la vapeur de

l'eau

ti~dt!

par les baios; en un mot, tous les remedes

qui peuvent produire le reHkhement des parties rolides,

,convienllent contre

la

dou leur,

de quelque caure qu'el –

,k

pui(fe provenir, paree qu'el!e efl: toíljours l'e!fet d'u–

ne trop grande lenfion des fibres nerveures; lIs peu,

vent par conCéquent etre regardés prerque comme Qn i–

verCels en ce genre;

il

efl: tres-peu de cas 011 ils Coien l

contr'indiqués.

f/oy ez

E Mo L

L

I

¡;:

NS .

LorCqlje la

dou/eur

provient

d'un~

ll1atiere qui ob–

firue un vai(feau quelconque, eo dillend trop res pa–

rois, on doit s'appliquer

a

fa ire cerrer cette caure, en

procurant la réColution ou la Cuppuratio\l de la maliere

de l'obllruél:ion

(voyez

OBSTRUCTION, RE'SO–

L

UT I

F,

S

U

P P

U

R

A· TI

F ).;

en diminuant le mouve–

menr , l'efforl

&

la quantité de la matiere qui fair la

difl:enfion du vai(feau par de copieures

&

de fréquen–

tes Caignées , aurant que les forces d¡¡ malade le peu–

vent permettre : les autres évncuaos

p~uvellr

aum etre

employés dans ce cas comme les purgatifs,

& c.

s'il

n'y a point de contr'

indic~tion;

ll1aiS on doie éviter

(oigneuCement rout rerpede irritant,

&

qui peut agiter,

échallfrer, en déterminant l'évacuation.

II

n'efl: pas moins nécerraire de diminner le mouve–

roellt des humeurs par le repos & par les moyens cí–

defrus mentionnés, 10rCque ce Cont des matieres acres

appliquées nu. parties

roufl¡'~l1tes ,

qu i COIlt cauCe de la

do,"",r ;

porce que l'aaioo des irrilans fur les nerfs efl:

'\ proportionnée

:i

la force avec laquelle ils font portés

cQlm e le

p~rties

Cenfibles , &

iI

la

réa~ioo

de celles-ci

<¡ui Ce porteot contr'ellK : les cayl!iques les plus fom

)le fon¡ rien Cl!r un cadav re: on doit aum s'alfurer de

l'efpece d

'~erimonie

dominante, pour la corriger par les

f pécifi ques , comme 10rCqu' elle efl: acide,

0 0

appoCe

lel alkalis ou les abCorbans terreux; ou (i

QO

De peut

pas bien s'afrurer du earaél:ere de l'aere, 00

Ce

born!!

a

lui oppoCer les

rem~des

généraux propres

:i

émouC–

fer ¡es pointes, ¡:omme la diete laél:ée , les huileu x , les

graifTeul\ , lel ioviCeans,

&c.

mais la

dou/e,,1'

provienr

rarement d' un tel vice dominant dans lOute la malfe des

hutlJeurs, alors il agiroit dans tout.s les parties du eorps

av ec la meme énergie,

&

le eerveau en Ceroir détruit

avant qu'il pllt produire des eff'tts

marqu~s

Cur les au–

lres

p3.rti~s:

l'acrimonie o'a communément lieu,

cOlno:"'

me cauCe de

d~,"e"r,

que .daos les premieres voies ,

dao s les endroits ou Ce trouvent des humeurs arretées,

croupilrantes , pourrie s, alors le mal ell IOpique: les

boit[ons chaudes, copieuCes, farineuCes, dér. rli ves , lé–

gerelu~nt diaphor~tiques,

Cont employées avec Cueces

pour délayer, 'émoufrer ,

&

dimper les matieres aerimq–

nieu fes 10rCqu'dn ne peur opas

y

apP9rter remede eué-

.rieurement .

~i

' la

dou /e" r

provient d'un corps étranger qui di·

fiend ou irrite les nerfs , il faut tacher d'en f:jire l'extra–

él:ion,

(j

elle efl: pomble, par le s Ceeours qe la Cilirur–

gie , ou en excitant autour

h\

Cuppuration, qui en ope–

re l'expulfion .

La

maniere la plus parfaitc de guérir la

dO/,leur

ert

d'ep emporter la cauCe Cans qu'il fe fafTe allcune al,era–

tion dans les

org~nes

du rentiment : mais quelquefois on

ne conno1 t

p~s

cene eaqre, ll11!me

d~llS \e~

plus gran–

des

d~rl/e".rJ;

ou

Ql1

la eo.nnult, on ne p,eut pas la

détruire. Dans le cas oq la

do,,/et~r

prefre le plus,

il

faut cependant y apponer quelque remede ce qui ne

peut fe faire qu'en rendant les nerfs afleél:és ioCenfibles.,

ou en <ltant au cerveau la faculté de reee voir les im–

prdl\ons qui lqi Cont tranCmiCes de la partie Couffrante .

Olj peut obtenir le preluier elfet par la [eél:ioo, ce

qui el1 Couvent l'uoique remede dans les plaies 011 il

Y

~

des nerfs ou des tendons coupés en partie; il 'fam en

rendre la Coluti911 de eontinuité totale, pour faire eeI1er

la

trop grande teolion des fibres qui refl:eot entieres.

00.

employe quelquefois le feu pour détruire le Centimem de

la

partie Couffrante, en Qn'llanr le nerf avec un fer chaud,

com~e

on pratique pour

le~

grandes

Jou/eur.!

des den ts ,

ou

~vec

des huiles caufl:iques,. H ippocrate & les aneieos

medecins faiCoienr grand ufáge du feu aél:"el eontre les

do,deun ,

comme il

en

con.fl

:e par leurs reuvres: les

~tiatiques

y

901

encore Couvent reeou(s, eomme cura–

uf

&

cornme préCervatif, pour les

dou/,un

de goutte

&

autres;. ils Ce Cerveot pour cet effet d'une efpece de

Cott~.n

en

~orme

de pyramide, qu 'ils font Fec des feuil–

¡~s d~rmO\re,

qu'ils

~ppellent

m9JfJI

¡

ils

l'enB~mmeut

3-

'I'om. V.

DOU

73

pres l'avoir appliqué Cur la partíe Couffrante;

voy.

M

0-

X A.

C'efl: un problc me

:l

réCoudre, de déterminer fi

l'on

a

bien ou mal fai! d'abandonner l'uCage des eaute–

res aél:uels ;

voyez

C AUTER E. La compremon efl:

aum tres-efficace pour eogóurdir le I'lerf qui Ce difl: ri–

bue

a

la partie CouffraDt

e ,

par exemple, dans les ampu–

tations des membres .

M ais lorCqu'on De peut pas détruire le nerf, on qu'il

oe convient pas de le faire; 10rCque I'on ne peut pas

ref!1édier

a

la

do,! /wy

par aucun des moyens extérieurs

ou intérieurs proporés, on n'a pas d'autre relr<Jurce que

ceHe de rendre le cerveau inepte

a

reeevoir les CenCa–

¡ions, enCorte que le rentimenr de la

do/tI",r

celfe,

quoique la eaure rubfi fl:e toftjours. On produit eet ef–

fet, ou en engourdi(fant route la partie Cenfi tive de l'a–

nimal par le moyen des remedes appellés

ndréotu{ueJ ,

qui rom principalemenr tirés des pavots

&

de lc;urs pré–

parations, comme l'opium, le laudanum, don t l'e!fe e

el! généralement parlant aum Cftr,& aum ulile lorfqu' ils

Cont employés ' -propos

&

avec prudel]ce , que leur ma–

niere d'agir ell peu connne; Cans eux la Medecine Ceroír

Couvent en défaut, paree qu'il efl: pr.eCque tolllours

im–

portant de Cufpendre reffet de la

du,¡/eur ,

pour tra ,'aiHer

enruite plus aiCément

¡¡

en emporter la cauCe, fi elle

en efl: CuCeeptible . Mais on doit

~voir

attention de fai–

re précéder les remedes généraux, Cur-tom les faignées,

dans lcs maladies inflammatoires, doloritiques, paree

que les nareotiques augmentent le mouvement des hu–

meurs ;

d'~¡ l lcurs

par l'effe! de ces remedes toUS les Cym–

ptomes de la

dou/<tIy

ceHent, comme I'inquiétude , les

agitations , l'inComnie

¡

quoique la eaufe Coit 'toflJours ap–

pliquée , le relachemen! des nerfs cn diminue beaueoup

l'effet topique , fi la

dO" /''Ir

efl: aceompagnée de Cpafme

comme dans l'affeGl:ion hyfl:érique: on doit afrocier les

anti- fpaCmod iques aux narcotiques, <?omme le cafl:o.

<~um,

le Cuccin, la poudre de Gunene, le fel Cédatif

de M. H omberg,

&c. Voyez

CONVULS IO N,

tIy–

S

T E'R

1

C'I T E' ,

S

P A S M

E, N A

R

Co TI

Q

u

E,

A N

0-

DI N.

f/oye<.

tur la

dou/eur

en général , Wanfwieten

J .

comment. aphor.

Boerhaave,

&

Afl:ruc

"patho/. thera–

per<t.

C et article efl: eurai t en partie des ouvrages cilés

de ces auteurs.

D

o U

L

E U

R n'E s

T o

M

AC .

170ye2'.

CA RD

1

A

L–

G 1 E •

. D

o UL E

U R

DES ) NT E

S

T ) N

S .

V oyez

COL "

Q.U E •

D

o

U L

E

U R DE RE 1 N S .

V oyez

RE

I N S

&

N

E –

PHRETI Q.U E .

DOUL É UR DE TETE_

V oyez I'art.

CE PHA–

LALGIE.

D

o

U L E

ti

R D E S M E M

n

R E S .

f/oyez

R

H 'U M

Á-

T1SMIi, GOUTTE.

( d)

'..

*

Do U

L E

U

R:

( Myth%g. )

la

dOft/<1Ir

étoit, dans .

la

M

ythologie, fj¡,[e de

l'

Erebe

&

de la NiJit.

.

D O U N E

re

A

J

A-G

L\

U H AH,

( Hift.

>::al. )

ar–

brilleau des Indes, dOn! les feuilles ont deux doigts de

large , & juCqu'"

~x

piés de loogueur: elles COnt, dit-on,

héri{fées de pointes des deux c&tés.

D O

U R A K, 'C

Glog. m"d.)

ville de PerCe, ¡¡ruée

au confl uent de l'Euphrate & du Tigre .

L ong .

74· 32.

lat.

32.

Ir.

. ,

D O

U R

D

A N,

(Glog. mod. )

viHe de l'ile de

France; elle ell limée Cur l'Orge.

L ongitude

19. 42.

lat.

4i\ 30.

DOUR'L.i\ CH, (Gé'og.l?,Zo.d. )

ville dela 'Souabe,

eu AHemagne; elle efl fi tuée [ur la riv iere de Giezen _

L ong.

27.

3.

lat.

48.

S~.

D O

U

R O

U,

(Hift .

nat.)

plante des lndes, quí

Ce trouve dans I'He de M adagaCcar, qui refremble a{fez

11

un

paqu.er

d~

plumes :'

Ces

feltilles ont deux piés de

l.arge , & quarre ou cínq de long. Les Indiens noOlment

Coo fruit .

voadourau

:

'on dir. qu:il re(lemble

a

une grap–

pe de ra¡fin, & efl: de la meme longueur qu'un épi

de

blé de Turquie: on retire de l'hltile des baies de cene

plante, ou bie n on

le~

éerafe pour les réduire en fari–

ne, qui melé:e avee du lait fa ie une eCpece de bouillie

qu'on mange. fIubner,

·di!!i"nn. univerfel.

D O

U

TE, f. m.

( L og.

&

M ét.. )

Les Ph iJoCophes

difl inguent deux Cortes de

dlmte!,

l'uo efl'eél:if

&

J'au–

tre mélhodique. Le

doute

efli:él:if

di

eelui par lequeJ

l'eCprir demeure en fuCpfns entre deux propofitions con–

tradiél:oires , Cans avoir aucun motif dont le poids le

fafre peneher d 'un eÓté. pI UtÓt que d'un autre . L e

do,,–

te

méthodique efl: celui par lequel l'efpeít CuCpend

(0 11

conCeoterpent Cur des vérités dOn!

il

ne

doute

pas réel–

~emem,

afin de raDe¡¡¡bler de s preuves qui les rendenl

K

inac-