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DOU
D o
U T E U X
(,¡
la M onl1oie)
fe dit d'on métal
0 0
picce de mOlllJoie dont I'al\oi n'efl pas bien connu.
Toure piece , de quelque méral que ce
Coir,
10rCqu'elle
el)
dOllteufe ,
efl ciCni.!ée.
V oyez.
C r
S A
r
L LE R .
D O U
V
A 1N,
r.
m.
(OE,onom. rltftir¡. )
bois 11
f~ire
des douves.
V oyez.
D o
u
v
E .
•
D O U
V E,
r.
f.
(Hydrattl. )
efl le mur d'un baf–
fin contre lequel l' eau bar ,
II
efl bati fur des raci–
naur de charpeure, afin de biaer une cornmunic3tion
du corwi du plarfond avec celui des ca tés.
V.
COf/–
ftm lli01I del baJ1il1s a" mot
B
A S S IN .
(K)
D O
u
V E,
f. f.
(Reli",e)
c' elt uue planche dont
Gn Ce Cen pour oter le tan du dedans des peaux de veau;
c'efl une
douve
de cuvier des plus larges, fur laquelle
on érend les veaux; ainfi on dit la
d",ve
a
rati/fer
les veaux.
Vaya. Plan,he
l.
figure
f
de la ,R eli,ere .
A
préfent on fe fen plus volomiers d'une planche un
peo arrondie dans fa longueur .
-
D o
u
V E S,
terme de tonmli,,;
ce font de petires
planches de chene plus longnes que larges,
&
minces,
dont les onvriers fe fervent pour fabriquer des tonneaux',
barriques, muids, roo nes,
&
autres ouvrages de leur
m érier. On les appelle auffi quelquefois des
D ouelles.
I/o)'ez.
M
A
r
R R A
r
N .
D ouvel
,)
oreilles;
ce fom deu!
douve!
qui dans les
tinettes font plus longues que les autres ,
&
fon r per–
eées d'un trap par l'exrrérnité qui excede le haut des
¡lUt;es
do"ve!
de la tinette;
ces
deu x
douves
font pla–
eées vis-a-vis l'une de l' nutre, de maniere
a
pouvoir
palier un batan par les trous de
ces
deux
d"nles.
D O U
VI
N
E,
( Géogr. mod.)
capitale e u comt€ de'
D Ollwne,
dans la provinee d'U lfler, en lrlande .
Long.
1 1.
48.
lat .
H
23.
:o
O
U V R E
S, ou D O
V E R,
(Glogr. mod.)
vil–
le
m~ritill)e
d'Angleterre . De ce pon
il
celui de Ca–
bis
iI
n'y
a
que fe pt lieues. C ette ville efl
¡,
23
lieues
Cud-efl
de
L ondres
L at.
fl. 7. 47.
long.
18. f8.
n.
D O U
X, (
Cbimie)
le eorps
doux
en une Cub–
nance partieuliere qui conililue une
e¡pece
dans la claf–
fe des corps que les Chimil1es
appell~Dt
mur¡uetlx. V,
M UQUEUX .
Ces corps
d",x
font le miel, la pulpe ou le fue de
plu fie urs fruits, comme de ca/fe,
de
certains pruneau!
de raifins, de poires, de pommes,
& •.
le fuc de
quel~
ques plantes, des cannes
a
fuere, de tantes les grami–
nées, de celui de quelques racines, comrne des benes
blnches
&
rouges, des panais
&,.
les femences fari–
neufes gern¡ées , certains fucs concrets rama/fés fur les
feuilles de quelgues arbres , tels que la manne, le fu–
cre de
I'ér~ble,
& c.
le fuc ¡iré par incilion du me–
m e arbr¿ , celui du palmier,
& c.
en un mor, toures
les malieres vég6tales propros
il
produire fur l' orgaoe
du goí)t la merpe
f~veur
qu'excitent celles que
IIOUS '
venons ce nommer. Nous difons
1t
de.Teín
végétala,
p~rce
que les fubflanees animales, don! le gOih efl le
plus analogue a celui des corps
d OllX
végétaux, diffe–
rent poúrrant [enfiblement de ceu x-ci , meme par la Ca–
veur : le lait, par ex emple, dont la
do""ur
efl par–
fée en proverbe, De produit pas la faveur
dou"
ex–
guiee ou fans melange d'autre faveur: la
f~v eur
du lait
particip~
au contraire de deu
x
autres, la fadeur
&
le
gras ou onaueu!,
pingue . I/,oyez.
S
A V E U R •
D'~illeurs
ce n'el! pas par la faveur
douce
que les
corps
doux
des CbiJllifles
Cont
eljentiellement earaaé–
rifés, mais par une qualité plus iqtérieure; favoir, la
prnpriété d'etre éminemment propres
a
la fermentation
fpirirueufe; propriété que ne po/fede point le lait.
V.
FE RMl!NTATION
&
LArT .
~a
faveur du fel ou fucre de faturne
&
de quelques
autres (els ne
f~uroit
les faire ranger non plus parmi
les corps
doux,
dont ils ditferent :\ tant d'autres titres .
L'analyfe
p~r
la violence du feu, gui efl la feule
'lu'on ait emplol'ée juCqu'a préfent
:i
I'examen de la
compojiti01I
des corps
doux ,
ne nous a rien appris fur
leur
conjlitution (P l,ifir¡ue;
tous les praduits qu'on en
a rettrés par cette voie , font prefque abfolument com–
muns
a
ces corps
&
a toutes les efpeces de la clalfc.
L es phé?omenes
&
les produits de la fermentation nous
ont éclatré davanrage Cur cet état fpécifique.
V.
FE R–
MEN TATIO N
&
MOQUEUX.
(b)
~
o ') x ,
terme .de Metalltlrgie
&
de Docimojie .
fVIme d"ICe ,
.c'~fl am~
qu'on appelle une mine aifée
a fondre. La mme qUJ a la qualité contraire s'appelle
rebelle
ou
rrfrallai,. .
'
M ltal doux,
c'efl-a-dire malléable duaile flexible
non caITant; le métal gui a la qualité 'oppofée'
s'appel~
le
aigre. (b)
•
DOU
D
o u x,
( D iete, matiere mIJicil1ale
&
Ph"rmll–
úe
. )
On trouve dans
les
auteurs de Medecine peu de
cot\noi/fanees compoCées, exaaes, fur
les
qualités des
corps
doux
confidérés comme aliment . lis om .parlé
davantage de quelques-uns de ces corps en partieulier ,
comme du miel, du fuere, des frui ts, des vins
dOllx
&c.
Voyez la artic/es parti,,,lierJ.
Les alimen s de ce genre ont été cependalJt accufés
en général d'etre échauffans,
&
m ~me
cauniques , é–
paiff'rllans,
invifca11J,
bilieux, ennemis de la rate, pro–
pres
á
engendrer des vers ,
&,.
C'efl-U I'opinion que
l'on en a a/fe? communémenr,
&
c'ell celle du plu$
grand nómlire de Medecins.
Toutes
ces
prétemions [ont ou fauITes ou gratuites,
ou pour le moins mal tntendues: premieremen t ,
l:1
quali té éehauffante n'ell établie que Cur une
pr~tend ue
abondance d'eCprits acres
&
ardens, de Cels exaltés, dé–
duile, on ne peut pas plus ineonCéquemment, de la pen –
te des corps
do1tx
a la fermentation fpiritueu[e.
Voy,z
FERMENTATION,
MUQUEUX,
Do ux ,
en
Chimie .
Seeondement , c'efl en abufant de la m éme maniere
de quelques
demi-..nnoilTa,,,es
chimiques, que quelques
auteurs om irhaginé la caullieité des corps
doux,
qui
fouro ilTenr par la dinillation, [clon ee que ces auteurs
onr entendu dire, un efprit trcs-enuflique, une efpece
d'eau-forte; fait d'.bord
f.uxen foi (les corps
d"lx
ne
donn~nt
par la diflil laLÍon qu'un
ftegm~
acide treS–
foible )
&
dollt on De pourrait conclUIe, quand me–
me il feroit vrai que les corps
dQUX
inaltérés pulfent
agir fur les organes de nOtre corps par ce principe .
1/01'ez Anal,.{e vlgétale
nu mOl
V
E'G
E'T
AL.
VOI'ez
a1t.ffi
S
U
e
RE,
dont quel ques auteurs ont dit (ce qu'
H ecquet a répété) que gardé pendant trente ans, il
devenoil un pl1illam arfenic.
Troifiememel1t les corps
doltx,
camme tels, ou les
dOllx
exquis, ne
[0 01
abfolurnent qu' alimenteux ou
nourrillans,
&
ils ne [auroient par con[équeOl opérer
que la nutrition dans les fecondes
voies,
&
point du
tout l'épaiffi /femem ou l'inv ifcation des humeurs . D 'ail–
leurs l'état des humeurs appellées
épaiffes
&
v ifr¡lm¡feJ
dans la théorie mo!lerne, n'efl a{ftirément rien moins
que déterminé ;
&
la réalité de eet état dans les cas
oii cetre théorie
l'
établit, efl eneore moins démon–
trée. C'efl donc au moins gratuitement que les alimens
;iotlx
paffent pour i¡paiffiITans
invifc.ns.
Voy .
N o
U R–
RISSANT.
Quatriemement : qua'J¡t
a
ce qui concerne la préten–
due qualité bilieufe des
~orps
do1tx,
elle leur
a
été ac–
cardée p.r deux rnirons; favoir, paree qu'on les
a
crus
g ras ou buileux;
&
en Cecond lieu, paree qu 'on a regar–
dé la foif
&
l'épaiffi/fement de la
[~live,
que les corps
d{)ux
pris en abondance occafionnem en clte t comme
un figne de la préfcnce de la bile dans
1
'eflom'ac. Mais
premierement les
doux
ne fonr pas huilel1x: [econde–
ment, ee n'eil qu'au peuple qu'il efl permis d'appeller
, bile
la falive épailfe
&
gluame . Au relle, on remédie
tres-effieacemem
&
a
coup sur,
a
ces legers accidens
je veux dire la foif
&
l'épaiffi/femem de la [alive
e~
.buvant quelques verres d'eau fraiche .
'
. Cinquiemement : ee n'efl plus rien pour naus, de–
puis long-tems, qu'une qualité [plénique, ou antifpléni–
que.
Six iemement: quoiqu'il faille aYOlier que l'abus des
alimens
doux
efl fouvent fu ivi de ditrérellles afteél:ions
vermineuCes , fur - tout che:L les enfans;
il
n'eil pour–
tan t póls décid é jufqu'a quel point les
doux
font dan–
gereux
a
ee titre,
&
s'ils font feuls
&
par eux - me–
mes capables des maUI qu'on met fur leur compte; s'il
n'y auroit pas moyen , au contraire, en variqnt leur
adminiflration, d'en faire pour les enfans la nourritUle
la plus falutaire,
&
la plus propre
:i
les préferver des
vers ;
Quelqu~s
auteurs ont donné les
d",x
pour des
remedes vermifu·ges .
Voyez
V
E R M I F U G E •
Nous n' établirons 'lu' avec beaueoup de circonfpe–
aion , des préceptes
diét~tiques
fur l'ufage des alimens
dVI/x
en général. Nous avons déjll obfcHé dans quel–
qnes anicles particuliers de
diete ,
que nous ne eon'–
Iloiffions prefqu'aueune qualité abrolue des nlimens,
&
que la maniere dont ils affeaoient les dift"érens fujets
varioit infiniment, ou au moins jufqu'a· un point indé–
terminé.
Voyez. m1Ji
D!
G E S T 1"0 N.
N ous pouvons
cependant donner avec eonfiaDce pour des vérités d'ex–
périence, les regles fuivantes .
1°.
Les perfonnes foibles, délieates, gui menent dans
le fein des commodités les plus recherchées une víe
retirée, tranquillt: , fédentaire, [aumife
au
plus"exaél: ré–
gi-