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76

DOU

D o

U T E U X

(,¡

la M onl1oie)

fe dit d'on métal

0 0

picce de mOlllJoie dont I'al\oi n'efl pas bien connu.

Toure piece , de quelque méral que ce

Coir,

10rCqu'elle

el)

dOllteufe ,

efl ciCni.!ée.

V oyez.

C r

S A

r

L LE R .

D O U

V

A 1N,

r.

m.

(OE,onom. rltftir¡. )

bois 11

f~ire

des douves.

V oyez.

D o

u

v

E .

D O U

V E,

r.

f.

(Hydrattl. )

efl le mur d'un baf–

fin contre lequel l' eau bar ,

II

efl bati fur des raci–

naur de charpeure, afin de biaer une cornmunic3tion

du corwi du plarfond avec celui des ca tés.

V.

COf/–

ftm lli01I del baJ1il1s a" mot

B

A S S IN .

(K)

D O

u

V E,

f. f.

(Reli",e)

c' elt uue planche dont

Gn Ce Cen pour oter le tan du dedans des peaux de veau;

c'efl une

douve

de cuvier des plus larges, fur laquelle

on érend les veaux; ainfi on dit la

d",ve

a

rati/fer

les veaux.

Vaya. Plan,he

l.

figure

f

de la ,R eli,ere .

A

préfent on fe fen plus volomiers d'une planche un

peo arrondie dans fa longueur .

-

D o

u

V E S,

terme de tonmli,,;

ce font de petires

planches de chene plus longnes que larges,

&

minces,

dont les onvriers fe fervent pour fabriquer des tonneaux',

barriques, muids, roo nes,

&

autres ouvrages de leur

m érier. On les appelle auffi quelquefois des

D ouelles.

I/o)'ez.

M

A

r

R R A

r

N .

D ouvel

,)

oreilles;

ce fom deu!

douve!

qui dans les

tinettes font plus longues que les autres ,

&

fon r per–

eées d'un trap par l'exrrérnité qui excede le haut des

¡lUt;es

do"ve!

de la tinette;

ces

deu x

douves

font pla–

eées vis-a-vis l'une de l' nutre, de maniere

a

pouvoir

palier un batan par les trous de

ces

deux

d"nles.

D O U

VI

N

E,

( Géogr. mod.)

capitale e u comt€ de'

D Ollwne,

dans la provinee d'U lfler, en lrlande .

Long.

1 1.

48.

lat .

H

23.

:o

O

U V R E

S, ou D O

V E R,

(Glogr. mod.)

vil–

le

m~ritill)e

d'Angleterre . De ce pon

il

celui de Ca–

bis

iI

n'y

a

que fe pt lieues. C ette ville efl

¡,

23

lieues

Cud-efl

de

L ondres

L at.

fl. 7. 47.

long.

18. f8.

n.

D O U

X, (

Cbimie)

le eorps

doux

en une Cub–

nance partieuliere qui conililue une

e¡pece

dans la claf–

fe des corps que les Chimil1es

appell~Dt

mur¡uetlx. V,

M UQUEUX .

Ces corps

d",x

font le miel, la pulpe ou le fue de

plu fie urs fruits, comme de ca/fe,

de

certains pruneau!

de raifins, de poires, de pommes,

& •.

le fuc de

quel~

ques plantes, des cannes

a

fuere, de tantes les grami–

nées, de celui de quelques racines, comrne des benes

blnches

&

rouges, des panais

&,.

les femences fari–

neufes gern¡ées , certains fucs concrets rama/fés fur les

feuilles de quelgues arbres , tels que la manne, le fu–

cre de

I'ér~ble,

& c.

le fuc ¡iré par incilion du me–

m e arbr¿ , celui du palmier,

& c.

en un mor, toures

les malieres vég6tales propros

il

produire fur l' orgaoe

du goí)t la merpe

f~veur

qu'excitent celles que

IIOUS '

venons ce nommer. Nous difons

1t

de.Teín

végétala,

p~rce

que les fubflanees animales, don! le gOih efl le

plus analogue a celui des corps

d OllX

végétaux, diffe–

rent poúrrant [enfiblement de ceu x-ci , meme par la Ca–

veur : le lait, par ex emple, dont la

do""ur

efl par–

fée en proverbe, De produit pas la faveur

dou"

ex–

guiee ou fans melange d'autre faveur: la

f~v eur

du lait

particip~

au contraire de deu

x

autres, la fadeur

&

le

gras ou onaueu!,

pingue . I/,oyez.

S

A V E U R •

D'~illeurs

ce n'el! pas par la faveur

douce

que les

corps

doux

des CbiJllifles

Cont

eljentiellement earaaé–

rifés, mais par une qualité plus iqtérieure; favoir, la

prnpriété d'etre éminemment propres

a

la fermentation

fpirirueufe; propriété que ne po/fede point le lait.

V.

FE RMl!NTATION

&

LArT .

~a

faveur du fel ou fucre de faturne

&

de quelques

autres (els ne

f~uroit

les faire ranger non plus parmi

les corps

doux,

dont ils ditferent :\ tant d'autres titres .

L'analyfe

p~r

la violence du feu, gui efl la feule

'lu'on ait emplol'ée juCqu'a préfent

:i

I'examen de la

compojiti01I

des corps

doux ,

ne nous a rien appris fur

leur

conjlitution (P l,ifir¡ue;

tous les praduits qu'on en

a rettrés par cette voie , font prefque abfolument com–

muns

a

ces corps

&

a toutes les efpeces de la clalfc.

L es phé?omenes

&

les produits de la fermentation nous

ont éclatré davanrage Cur cet état fpécifique.

V.

FE R–

MEN TATIO N

&

MOQUEUX.

(b)

~

o ') x ,

terme .de Metalltlrgie

&

de Docimojie .

fVIme d"ICe ,

.c'~fl am~

qu'on appelle une mine aifée

a fondre. La mme qUJ a la qualité contraire s'appelle

rebelle

ou

rrfrallai,. .

'

M ltal doux,

c'efl-a-dire malléable duaile flexible

non caITant; le métal gui a la qualité 'oppofée'

s'appel~

le

aigre. (b)

DOU

D

o u x,

( D iete, matiere mIJicil1ale

&

Ph"rmll–

úe

. )

On trouve dans

les

auteurs de Medecine peu de

cot\noi/fanees compoCées, exaaes, fur

les

qualités des

corps

doux

confidérés comme aliment . lis om .parlé

davantage de quelques-uns de ces corps en partieulier ,

comme du miel, du fuere, des frui ts, des vins

dOllx

&c.

Voyez la artic/es parti,,,lierJ.

Les alimen s de ce genre ont été cependalJt accufés

en général d'etre échauffans,

&

m ~me

cauniques , é–

paiff'rllans,

invifca11J,

bilieux, ennemis de la rate, pro–

pres

á

engendrer des vers ,

&,.

C'efl-U I'opinion que

l'on en a a/fe? communémenr,

&

c'ell celle du plu$

grand nómlire de Medecins.

Toutes

ces

prétemions [ont ou fauITes ou gratuites,

ou pour le moins mal tntendues: premieremen t ,

l:1

quali té éehauffante n'ell établie que Cur une

pr~tend ue

abondance d'eCprits acres

&

ardens, de Cels exaltés, dé–

duile, on ne peut pas plus ineonCéquemment, de la pen –

te des corps

do1tx

a la fermentation fpiritueu[e.

Voy,z

FERMENTATION,

MUQUEUX,

Do ux ,

en

Chimie .

Seeondement , c'efl en abufant de la m éme maniere

de quelques

demi-..nnoilTa,,,es

chimiques, que quelques

auteurs om irhaginé la caullieité des corps

doux,

qui

fouro ilTenr par la dinillation, [clon ee que ces auteurs

onr entendu dire, un efprit trcs-enuflique, une efpece

d'eau-forte; fait d'.bord

f.ux

en foi (les corps

d"lx

ne

donn~nt

par la diflil laLÍon qu'un

ftegm~

acide treS–

foible )

&

dollt on De pourrait conclUIe, quand me–

me il feroit vrai que les corps

dQUX

inaltérés pulfent

agir fur les organes de nOtre corps par ce principe .

1/01'ez Anal,.{e vlgétale

nu mOl

V

E'G

E'T

AL.

VOI'ez

a1t.ffi

S

U

e

RE,

dont quel ques auteurs ont dit (ce qu'

H ecquet a répété) que gardé pendant trente ans, il

devenoil un pl1illam arfenic.

Troifiememel1t les corps

doltx,

camme tels, ou les

dOllx

exquis, ne

[0 01

abfolurnent qu' alimenteux ou

nourrillans,

&

ils ne [auroient par con[équeOl opérer

que la nutrition dans les fecondes

voies,

&

point du

tout l'épaiffi /femem ou l'inv ifcation des humeurs . D 'ail–

leurs l'état des humeurs appellées

épaiffes

&

v ifr¡lm¡feJ

dans la théorie mo!lerne, n'efl a{ftirément rien moins

que déterminé ;

&

la réalité de eet état dans les cas

oii cetre théorie

l'

établit, efl eneore moins démon–

trée. C'efl donc au moins gratuitement que les alimens

;iotlx

paffent pour i¡paiffiITans

invifc.ns

.

Voy .

N o

U R–

RISSANT.

Quatriemement : qua'J¡t

a

ce qui concerne la préten–

due qualité bilieufe des

~orps

do1tx,

elle leur

a

été ac–

cardée p.r deux rnirons; favoir, paree qu'on les

a

crus

g ras ou buileux;

&

en Cecond lieu, paree qu 'on a regar–

dé la foif

&

l'épaiffi/fement de la

[~live,

que les corps

d{)ux

pris en abondance occafionnem en clte t comme

un figne de la préfcnce de la bile dans

1

'eflom'ac. Mais

premierement les

doux

ne fonr pas huilel1x: [econde–

ment, ee n'eil qu'au peuple qu'il efl permis d'appeller

, bile

la falive épailfe

&

gluame . Au relle, on remédie

tres-effieacemem

&

a

coup sur,

a

ces legers accidens

je veux dire la foif

&

l'épaiffi/femem de la [alive

e~

.buvant quelques verres d'eau fraiche .

'

. Cinquiemement : ee n'efl plus rien pour naus, de–

puis long-tems, qu'une qualité [plénique, ou antifpléni–

que.

Six iemement: quoiqu'il faille aYOlier que l'abus des

alimens

doux

efl fouvent fu ivi de ditrérellles afteél:ions

vermineuCes , fur - tout che:L les enfans;

il

n'eil pour–

tan t póls décid é jufqu'a quel point les

doux

font dan–

gereux

a

ee titre,

&

s'ils font feuls

&

par eux - me–

mes capables des maUI qu'on met fur leur compte; s'il

n'y auroit pas moyen , au contraire, en variqnt leur

adminiflration, d'en faire pour les enfans la nourritUle

la plus falutaire,

&

la plus propre

:i

les préferver des

vers ;

Quelqu~s

auteurs ont donné les

d",x

pour des

remedes vermifu·ges .

Voyez

V

E R M I F U G E •

Nous n' établirons 'lu' avec beaueoup de circonfpe–

aion , des préceptes

diét~tiques

fur l'ufage des alimens

dVI/x

en général. Nous avons déjll obfcHé dans quel–

qnes anicles particuliers de

diete ,

que nous ne eon'–

Iloiffions prefqu'aueune qualité abrolue des nlimens,

&

que la maniere dont ils affeaoient les dift"érens fujets

varioit infiniment, ou au moins jufqu'a· un point indé–

terminé.

Voyez. m1Ji

D!

G E S T 1"0 N.

N ous pouvons

cependant donner avec eonfiaDce pour des vérités d'ex–

périence, les regles fuivantes .

1°.

Les perfonnes foibles, délieates, gui menent dans

le fein des commodités les plus recherchées une víe

retirée, tranquillt: , fédentaire, [aumife

au

plus"exaél: ré–

gi-