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,

80

DOY

Quand les chanoines forH en poffeffion d'atfembler

extraordinairement le chapirrc, au refus ou en l'abfence

du

doyen ,

pour quelques affaires urgentes, ils doiveut

r

elre maintenus, fuivant un arret du parlement du

13

J

uin

IÓ90,

rapporté au jou rnal des audiences.

.

On a dit,

il

Y

a

un momem, que le

doyen

a

drolt

d.e

prélid.er

au chupitre ;

ii

quoi il faut ajo([rer qu'il a

droir d'y recueil Jir les fuffrages,

&

d'y . prononcer fur

toutes affaires; mais s'il n'efl pas chan?ine, il n'a

p~s

de voix au chapitre,

&

doit s'en abflentr toures les fOls

~u'il

s'agir du revenu tempore!

&

du réglemne t des

prébendes : il peut néanmoins, quoique non prében?é,

enrrer

&

préfiáer aux chapirrcs, pour toutes les affalres

qui regardent la difcipline

&

le fer,vice divin, les cé–

rémonies extraordinaires, la corrcél:ion des mreurs,

&

meme lorfqu'il s'agit de préfenter aux .bénéfic:es

dép~n­

dans du chapirre en corps , de la réceptlon

~

m!lallatlon

des chanoines, infinuarion des

gr~dués

, fUlvanr les ar–

r~rs

rapporrés au journal des

audl~nces,

tomeJIl.

/''/J.

FI. eh. v iij.

&

par M . Fouet,

m .

JI.

eh.

IIJ .

Le

doym

a double voix , c'e!l·

a-di~e

voix

prépond~rame, dans les délibérarions du chapltre pour la noml–

narion aux bénéfices; mais dans toures autres affaires

il n'a qu'une feule voix, tam eomme

doym

que com–

me chanoine: ceHe ditlinél10n paroit étal>lie par les aro

retS rapponés par M. Fuet,

loco cit.

Sur les doyennées ,ecc1éfiafl iques ,

voyez

ce

q.ui

e!l

répandu

danJ lel mémo;res

¿"

elergé,

aux endrollS in–

diqués par l'abrego!,

al< mot

D OY

E

NN

E'.

(A)

D OY

E

N E N

C

HA RGE , e!l un des membrcs d'u–

lle compagnie féculiere, qui fait pendant un cerrain tems

la

fonél:ion de

doym,

laquellc ne dure ordinairemem

qu'un an . C'e!l lui qui e!l chargé de veiller

a

la ma–

nutcOlion de

I~

diCciplille de la c0P.1pagnie,

&

I'admi–

niflrarion des affaires communes. On l'appelle

doyen en

~harge,

pour le di!linguer du

doyen ,d'ancicnneef,

qui

efl un fimple ritre fans aucone fonél:ion panicoliere; au

l itu que le

doyen en ehargt

efl éleél:if,

&

chargé en

cette qualiré de prendre cenains foins .

(A)

, D o

y

E N

D U

e

H

A

S

TE LE T, e!l le plus ancien en

r éception des conCeillers nu chfttelet de Paris. La pré–

féance

&

la qualité de

doyen

ayant été conte!lées au

lieur Petitpied confeiller-cierc au chátelet de Paris, fur

le fondemenr que la place de

doyén

ne pouvoit etre

remplie que par un laic,

il

illtervint arret du conCcil

le

17

Mars 1682, qui le mainlÍnt

3U

droit de préfider

&

de décanifer; ce qui en conforme a ' l'uCage de tous

les préfidiaux

&

de quelques autres compagnies.

F.

<Í;

apr.

D

o

y

E N D U

PAR"

L E M E

~

T .

(A)

.

. D o

y

E

N

p'

U N

I!

e o

L

L

É'

G

1

A L

'E,

en un eccié–

fi aflique qui efl a la tete d'un chapitre'. 1I ya, com–

me dans les cathédrales, des

d~yenJ

en'

dignir~

&

des

chanoioes qui COllt

doyenl

d'ancieoneté .

Foy. o-devant

DOYEN

D 'UN

CHAPITRE .

(A)

, D OYE N

D'U

NE e o

M

l'

AGNlE, e!l celui qui e!l

le plus ancien en réception. Dans les compagnies de

juflice, les préfidens

&

autres officiers qui ont un raDg

paniculier, De prenllent poinr le titre de

doyen,

lors me–

me qu'ils fe trouvent les plus anciens en

· ré~eptlon.

Le

titre de

doyen,

&

les prérogatives qui

y

fom

auaché~s,

ap–

partiennent

ii

celui des confcillers qui efl le plus anclen .en

téception. L e

doyen

e!l ordinaircmem difpen Cé du fervice,

en confidération de fon grand age ,

&

néanrrioins

iI

ell ré–

puté préCent, deforte qo'il a pan

a

teus les émolumcns,

quoiqu'il foit abCent . Dans la

phj~art

des cours fouve–

rain~s,

le

doyen

a ordinairement une penuon du roi, etl

confidération ' de fes Cervices. Daos certllines compa–

gnies dont le

doyen

e!l le chef, il a la voix concluli ve

ou prépondérante.

Foy . .ei-devtlpt au

m~'

Do

CT E U R

E ND ROl T,

&

V O

1

X P R E PO

N D

E R A NTE.

CA)

. D o

y

E N D U e o N

~

E

I L,

01<

D U e ONS E

1 L

D'E–

'T

AT,

01<

D'u e o NSEl

L

D U ROl,

voyez

ce qui a

éré dit ci-devant

a

l'artiele d"

e o

N

SE

1 L

D U Ro

J •

(A )

.

. D o

y

EN D E S e o

N

S E

1 L L

E

11-

S, e!l le plus an–

Clen en réception de toqs les conCeillers dlull fi ége . Ce

n'e~

pas la date des prpvifions qoi regle l'anciennet6 ,

m als la réception

&

pre!lation de fermem. Le

doyen

des confeillers,

Coit d'ooe coor fouveraine ou· autre fié –

ge, a le dro!t de pré.fider en l'abCence des préfidens 0\1

autres premlers maglflrats: il peut

3Um

tenir l'audien–

ce,

&

s) revetir de la robe rouge , de la foorrure

&

du mortler, comrne les prél1dens ont coíltume dé les

porter

a

I'audieoce. e'efl ce qu'obferve la R ocheflal'in

eo fon

tra;t.! del par/emens, liv.

n .

eh. vj. n.

2.8.

Duluc en cite aoffi un exemple,

&

dit que cela fUI

ain fi pratiqu€

a

Paris en

1463.

(A)

.

.

DOY

D

o y

EN

;¡)

E

S

e

o

N S

E r

L L E

R

S -

e

L

E

R C S,

efl le

.plos ancien d'enrr'eux en réception. Au parlemem de

Paris ou les conCeillers-clercs formem emr'eux une e–

fpece' d'ordre'

a

part pour monter

il

la grancj'chambre ,

le plus aocien confeiller-clerc des enquetes el! le

doym ,

&

le premier momant

a

la graod'chambre.

(A)

D o

y

E

N E N DI GNI TE', efl oppofé

ii

doyen d'"n–

, itnmti.

On donne ce rirre , c.elui qui par le droit at–

taché

ii

Ibn bénéfice "efl a la t.ete d'un. c?apitre. Le

doyen

efl ordinairement le premler en dlgnlté du cha–

pirre, corome

a

Paris;

il

joüit en celle qoaHté de plu–

(jeurs droits honorifiques qui dépendeot des litres

&

de

, la poCTeffion du

doyen ,

&

de l'ufage de

chaqu~

égliCe.

Foye:::.

au journal eu palais ,

l'arrét d"

15'

J'I/n

162.2,

&

ce/"i d"

17

J anvier

1673 .

(A)

D

o

y

E

N

DE

S

D

OYE N

S,

e!l le titre que l'on don"

ne au plus aocien des maitres des requetes; il efl aillft

appellé, paree que les mal tres des requeteS fervant par

quarrier au confeil

&

aux

requ~tes

de. l'hÓtel, le plus

ancien de chaque quartier preud le tIlre d.e

doyen

de

Coo quarrier;

& .

celui des quatre

doyens

qUl e!l le plus

ancien s'appelle

grand-doyen,

ou

doym del doye/1l .

11

Y

a au' greffe des reqoetes de l'hÓtel

u~ régkni~nt

.faie

par les maltres des requeteS, du

11 .

JulO 15'44;, qUl le

difpenCe d'u fervice .

Hift. d" Confetl,

par Gulllard,

p.

I H .

11

a le titre de

eonfeiller d'étal ordinaire,

&

a

tOl1!e l'anné" entrée, Céance

&

voix délibérarive au con–

feil do roi fuivant le réglement do confeil du

16

J uin

1644.

170y~<.

t'hift. "" Conjeil,

par Guillard,

page

5'20,

Foyez

ce qui en e!l dit ci-devant

att mOl

e

O

N SI! l L

D U

ROl,

&

ci-apres

atl mot

D OYE

N

DE

Q

u

A

R ~

TIER.

(A)

D

o

y

E

N !'l'U N

E

E

G

LIS E,

efl la

m~me

chofe que

doym

d'un chapitre, c'efl-a-dire d'une églife carhédra7

le ou collégiale .

Foy. á-devant

D o

y

E

N

D'u

N

E

e A–

To

H

E'D R

A

LE,

D'U N

e

H

A

P

I

T !t

E ,

D'u

N

E

e O

L–

L E'G

I A

LE . (

A)

Do '( EN

Il'L

E

C

T I

F,

e!l celui qui efl élq par les

membres de la compagnie

ii

la tete de laquelle il doie

.étre placé. Les

doyenl

en charge de cerraines c.ompa–

gnies féculieres

Cont

ordinairement éleél:lfs, tels que le

doyen

de la

fac~lté

de Médecioe de Par!s .

11

~

a

~uffi

des chapitres ou le

doyen

efl éleél:lf, c e!l-a· d"e a la

nomination do chapitre.

(A)

D

o

y

EN D E

S

E

N

Q

u

E

T E

S ,

c'e!l lc conCeiller le

plus ancien en réception de toUS cellx qoi compoCen!

les chambres des enquetes du parlement; chaqoc cham–

bre de, eoquetes a fon

doyen

particulier,

&

le plus an–

cien de toos .ces

dOy(nJ

e!l celui que 1'011 appelle le

doym des entl"étes:

on entend par-la le plus ancien de

tous les confeiliers, foit la,'cs ou clercs, excepré au parle–

mem de Paris, ou les confeillers-clercs forment un ordre

:\ part pour monter

ii

la grand'chanfure, nu moyen de quo i

il y a deux

dOY"'1 des enquites

;

favoir, le

doyen

deS con–

feillers·la·ics,

&

le

doyen

des confeillers·clercs : I'un

&

I'autre eflle premier montant

a

la grand'charnbre lorfqu'il

y

vaque une placa de Con ordre. Le

doy'" del <nquétu

a

ordinairemem une penl10n du roi, q\l'i l perd en montan t

a

la gratld'chambre; il e!l néanmoins obligé d'y mon–

ter

a

fon ran/( .

(A)

D o

y

E N D'U NE fA CU

L

TE', e!l celui qui efl

ii

la

t~te

de celle

~ompagnie,

Coit par ancienneré ou par

charge. Les

doy.ni

des facultés de ThéolOgie, de

Droit,

&

de M edecine,

Cont

confeillers-nés du reél:eur

de l'univerfité, avec les qoatre procureurs

d~s

qUJrre

nations qui compofent la faculté des .

Am.

D ans la fa–

colré de Thé'ologie de Pa&is , c'e!l le plos ancien des

doél:eurs Céculiers réfidens

a

Paris , qui efl de

doym

de

la fac olté:

iI

préfide aox arremblées de la compagnie ,

recueille les fuffrages, prononce les cooclofi ons ,

&

ti

féance au tribunal du recrc or de l'univer lité au nom

de la facolt é , laquelle s'élit OUrre cela toOS I(s deo.

ans un Cyndic .

Dans la faculté de droit, le

doyel¡

ou ancien des

ti•

proferreurs s'appelle

primieeri tu.

lis é liCenr tOUS les ans

enu'eux

a

tour de rolle, le jour de S . Matthia" un

doyen en

eharg~,

qui amfle au tribunal du rea eur

&

a voix concluíive dans les

a(femblée~

de la faco lté . lis

é lifent aom tous les deux ans, lé meme jour, un

do)'el'

d'honl1ettr ,

qui efl

un~

perConne conflituée en diguilé ,

&

choifi e parmi les douze doél:eurs hOl1oraires ou ag-

grégés d'honneut. .

,

L a faculté de Medecine, outre fon

doyen d'ane;w–

/1etl,

a un

""yen w

eharg~ ,

dont I'éleél:ion Ce fai t

tous les ans le premier famedi d'apres la. Tourrainr '

il

e!l ordinairemem continué pendant deux anoées

~

c'e!l lui qui a piace au nibunal du reé;teur. ' Ce

doy'"

elS