DOY
té
de
d'oym d'
ág.
donDoit autrefois quelque pou voir
dans les arfemblées d'habitans
&
autres o\lmpagnies; mais.
depu'is l'étabJirr"ment des Cyndies
&
antres pr époCés, le
.doyen d'tÍg.
n'a plus d'aulrc diflinétion, que le rang,
&
la préCéanee que Ca qualité de
doyen
lUI donne Cur ceux
qui COnt moins agés que lui ,
&
la conlid ération que
f",o grand age
&
fon expérienee peuvent lui atrirer. On
c Ollfond quel quefois mais mal-a-propos , le
doyen d'
" –
ge
avee le
d"yen d'dnciemJetl ,
c.elui-ci .n'étant pas
101'–
Ja urs le plus a,gé de fa eompagOle, ' mals le plus an clen
en réccption .
Voyez , i'apres
D
o
y
E
N D'!\. N
e
I
E
N-
N E
TE' .
(A)
,
D o
y
E N n'!\. Ne I E NNE T E' , efl eelui qui el! le plus
~ncien
en réccption de
IOUS
les m embres de fa com–
pagnie. L e
doren d' an,iennet'
n'
ea
pas IOUJours le
premier cn dignité ni en fonétion ; il Mfere au
doyen...
en charge , Cyndic ou autre prépoCé . D a\1s les co mpa–
gnies Oll il
Y
a un
doyen
en eharge , le
doyen d'an,ien–
,leté
eO: ordinairemen t appell é
I'an,ien,
pour le dil!in–
huer du
do)'en
en eharge: c'eO: ainC¡ qqe cela s'obCer–
ve dans la faculté 'de Medecine de Paris ,
( A )
D o
y
E
N n E s A v o e A T s, el! celui qui eO: le pre–
m ier inCerit dans la m atricule. La manutention de
I~
diCcipline de l'ordre n'appartient pas au
doy
en.,
mais au
bfttonnier ou fyndic;
&
dans les afle m blées le
doyen
ne liége qu'apres le batonnier.
f/oyez
f¡.
v o e
A
T S
él
BASTONN IER .
(A)
D o
y
t:
N D ES B o
U
R
G
E o I S,
~
V
erdun
~a
le
prem ier officier du corps de vi lIe , lequel
~fI compoC~
d'un
doyen
féculier, d' uo mai tre échevin,
d~
deux
autr.eséchevins,
& e.
l/oye:¿
/'
hi{l. de Ferd((I1
,
('uf':
preu'''I , pag .
88.
&
2f4.
(A)
D
O Y E N
n
E S
C
A R
n
I N
l\
U X
OU
D U S A
e
R E
C ·o
lll( G
E, el! le plus
aoci~1l
eo premotioo du col–
lége des cardinaux.
(A)
DOYE N n'uNE
CAT¡¡~'PRA~E,
efl
eelui qui
eO: :\ la tete du chapi tre d'une églife cathédrale. 11
Y
a de
doyem en dignitf ,
au bénéfi oe ddq\lels ce ¡i¡re
efl auaché : le
doyen
en dignité a rang au-deIJas de ¡OUS
l~s
chaooines. O n appelle
doyen
d'll1;,ienne~'
le plus
ancien chanoi!!e, il n'a rang qu 'apres le
d~e-n
eo di–
gnité.
V
,i-afr.
D o
y
E
N
n'u N C HA PI T RE, D
9-
y
E
N n 'u N
E
C o
r.
L
~'\J I
A
LE,
P
o
y
¡;
N
~'u
N
l\1
0-
NAS TER E.
( A)
D o
y
E
N n'u N C H A P I T RE, e O: eelui qui eO:
a
la
tete da chapitre, ' Coit ea mme ¿ taOl
.le
plus
an~icn
en
r écrption,
0 0
cornrne
.ét,,:n~
le premler eo dlgnné..
,
L 'inllitution de la dlgf)ne de
doyen
dans les ég llCes
féc,ulieres
&
régulieres , parolt remonter
j~Cqu'aux
pre–
miers (jecles de l'EgliCe, du moins pour les cathédra–
les: eo effet outr';
I'arohipr~tre
qui étoit
a
la
tete
des
prctres,
&
j.'archigiacre qui étoit
ét~bli. Cu~
le.s
di~cres
t
ji
Y
avoit le
primjHrir!',
com¡ne
qUl
dlron
le
Pr-~~
mi" ,"re,
qui étoit é¡abli fur tqu t le cJergé inf.érieur,
&
dont la dignité avoit quelque rapport avec eelle de
¿oyen.
11 ell fait menlion de ces primiciers ou
doyem
eccléfiafliques,
d~ns !e~ c~non~
arabiques !Ju coocik de
N ieée ;
&
le
XC
canon du concile de Merida, tenu en
666 , ordonne
a
ehaque éveq ue d'avoir daos Ca cathédra–
le, outre l' archipretre
&
l'archidiaere,
UD
primicier;
m ais i'l oe dit pas quelles étOient fes fonél ions . Cet
ardre ne CUp'fi fla pas long-tems: les primiciers fure nt
abolis, excepté en quelques eodroits, Oll ce nom eO:
demeuié au
cli~f
du chapitre; 'comme
a'
S.'
Mare de
Venife , Oll le
doyen
prend la qualité de
primi,ier ;
&
dans quelques compagnies féculieres , telles que la fa–
culté de Droit. le
d"\,,,,
prend eo
l~¡jn
le titre de
primiceriuI,
ce qui cq nfirme le
r~pport
que la d ignité
de prim icier avoit avee celle ae
dojen .' ,
Ce qai eO:
d ~
fingalier
d~ns
la digf)ité de
doyen,
c'eO: qu'é!ant
a.
!a tete du chapitre ¡¡ n'eO: pas oéao–
moins du corps 9,u chapitre,
11
moins qu'i\ oe Coit eo
meme
tem s prébendé , ou qu'¡¡ o'ai! ce droit par un
priv ilége fpécial, ou en vertu de l'uCage obCervé dans
fOil églife , ce qui eí! fommuo aux autres dignitaires
des chapitres; c'eO: pourguoi dans les aétes qui iméref–
fell[ le
doyen
aufli-bieo ' que le
chapitr~,
on a toajours
foin de
met~re
le
doyen
oommément eo qualit.é .. ,
Les fooétlons du
aoyen
ne regardem que 1'1I1térleur
de l'églife cathédralc ou collégia le ' dans laquelle
i!
eq
é~abli;
elle ne s'j!'tend poim au goqverne¡nem dI! dioe
cefe , comme celle des
archidiacr~s .
. IJ
Y
a des
doym,
en dignité daos les églifes régu–
lleres, aufli-bien que dans les féculieres: ce n'étoien t
d'abor.d 'que des officiers deO:itoables au' gré des pré–
lat~
; tis fe Com dans la Cuite érigés en 'titre de béoé–
tices, d'abord daos les chapitres féeuliers,
&
enfuite
daos les monal!eres,
'
DOY
7 9
Le concile de C ologne, en 1l60 , ainiugue les
do –
Jeni
des prevOts réfidal)s dans !a catbédrale. L a prin–
cipale fonétion de ces prev6ts étoit de "eiller
á
la COn–
fer vation du tempnrel de J'égliCe,
&
d'c tre les dépo–
(jtaires des revenu s; au lieu que les
doyen¡
étoiélH les
chef! de la diCeipli ne iotérieure du chapitre:
<onji{lente
"fltem penes dec"nol
ce
e/efia r"m poee¡taee , lege
&
gu–
bernat;one ((lnún;c,e difcipLint:e excrcendá.
Dans quelques
é~l ires
cathédrales le
do)'en
efl avatlt
le prev61; dans d'autres le prevll t efl la prem iere di–
gnité,
ce
qui dépend des titres
&
d.e la polleflio n . La
raiCoo de ceue diflere oce vieut commu nément de celle
qui fe trouve dans ¡'origine des égliCes . D .ns eelles qui
étoleot réguJieres
ab origine,
le prev6t eH ordinaire–
m ent le premier en dignité, paree que des foo inflit u–
t·ion il étoit prépoCé
C\IS
tou t le chapitre; au lieu que
le
{loyen
n'avoit que dix moines Cous Ca conduite.
Cet uCage parra enCuite des mon.(\eres dans les é–
glires cathéd rales, eoCone qu'i1 y avpit anciennem ent
plulieurs
doyeni
dans un me me eh.apitre. L e réglement
'1l\,'OO prétend avoir été fait par Ebbon
arcn~v¿que
de
R eims, pour les officiers de eeue égliCe
1
donne toute
l'imeodanee Cpirituelle
&
tempore\Je au prev/\¡ , fous
lequel il y avoit plufieurs
(loyen¡
foumis
11
l'autorité
&
a
la
jurifdi~ioJI
du prev en.
.
D ans la Cuite les difie rens
doyenl
d'uoe memo;: ég life
ont été réduits
á
un. Ceul ;
il
Y
a meme quelq ues é–
gliCes dans lefqu elles il n'y a puin! de
dQyel' ,
ll)ais Ceu–
lement uo prevot
011
au ~re
dignitalre Dans les calhé–
drales qui lo nt 'féeulieres
ab
.origine,
le
doyen
eO: ordl-
nairement le prem ier apres l'évcque.
.
L a j uriCdiélion
&
le pouvoir des
dO)'CnI
dépend des
titres
&
de la porreffion qu'ils ont,
&
de l' uCalle des
liellK; car ge droit co mmun le
doyen
n'efl pas une
dignité ,
&
fa
jUfiC~iétion
el! plus de pri vilége que de
droit eommun :
iI
efl toujours nom¡né le pretnter avant
les chanoines
&
le c¡orps du chapitrc, parce qu'il retn–
plit la premiere place; ce qui s'entend \orC'1 u'il efl
do-
yen
en
dignit é .
.
L a
pla~e
de
doyen
n'eO: pas éle6¡ive, (j ce n'efl par
quelque coOtume particuliere ou (latot du chapitre, Du–
molin
pr~tend
que les
doyenl
'ne Com p,as <;o mpris da!)s
le éqnaordat ; cepeodant, Cuivaot les indults
~ccordés
par 'Cldmeot IX.
&
Inooeent X I. le roi a droit
d~
nom–
mer ' au 'pape des perCoon.s eapables ppur les dig nités
maJoures des églifes calhédrales de Me12, TO\l\
&
Ver–
dun,
&
aux
princip~les
'digllités des collégiales , de quel–
que nom qu'on les appelle.
.
~Je nouv ~au
Dcoit canonique attriblle au
doyen
une
jurií<Jiéti00 correétionoelle Cur le en.pitre, mais cela
il'ett poinr re.y íl en [-'rallce; un
doyen
n'y auroit pas
le droit d'excommllnid nn
de~ membr~s
du ehapitre,
cela e(\ réter vé " l'év'l'que, q\li a la
plein~
juri.rdiétioll
dans toutes les matieres Cpirime! les.
.
f
iI
Y
a néan moins beaucoup d'égliCes eoJ\égiates oa
le
doyen
a une cenaine jllriCdiétion avec droit de eor–
rc~ion lég~re
tu r les chanoines
&
autres eccléliafliques
habitués
d~rs
fon égliCe, lerquels ne peu vent fortir du
chreur fans la permiflio ll du
d.yen.
11 pou.! in flige r quel–
ques
p<;in~s
légeres
11
ceux qu i manquem
iI
leur devoir;
par
exempl~,
les priver de
l'~lmée
du ehreur pendant
q uelque tems . Tel efl le droit com¡nun, dans lequel
ils Oll! é té mainteous par les arrets. D ans quelques co–
p~Qits
cene juriCdiétion appart ienr
~u
doyen
feul; dans
d autres elle eO: commuoe au
doyen
&
all chapitre;
da ns d'autres eotin elle appanient au "chipitre eo corps.
D ans les égliCes cathédrales
iJ
efl rare que le
doy'"
ait
une j urifqiétion; elle eO: ordl nairemenr tou te rélervée
a
l'év6que,
a
moins qu'il n'y ait litre pu porreffioo con-
trairés .
.
-
.
'L e
doyen
.du ch3pitre eO:
~oofidéré
eomme le curé
de touS les membres gui le com porem ,
&
des autres
e09té liafl iques qui y Coot atraché;; il exerce au nom
d~
chapitre toutes les fonélioos curia.les . envers, eux .
L es autres fo néli.ons les plus
ordlllalr~s ~es
doyenf
dans les égtifes Oll i1s formeot
l~ premi~re dlgn it~ ,
com–
m e
cela Ce voit commuoémeot, fom d'officier aUI fe–
tes fOlenoelles, eo
l'
abrence de l'éyeque;
p'~tfe
11
la
tete du chapilre eo toutes a/Temblées publiques
&
par–
ticulieres; d'y porter la parole,
3
l'exc1ution de to!!S
autres; de préfider au chreur
&
¡lu chapitre; d'y
~voir
la préCéance
&
les
hon'!~~rs,
le droil ' d'y rég let ' par
prov ition tou t ce qui corcerne' la difclplioe du t hapitre,
comme
la déeence des habits .. la IOnCure
&
les places
de chacuo , excepté pour ce dernier point dao's les é–
giifes oa ce droit eO: réCervé au chantre eo dignité,
comme ,m aitre du chreur .
Quand
,