DOY
'82
I
.devoícnt vciller. C es d,épnrte.m eos étoiént appellés
,10-
zennés)
paree que les eurés de
eh~q ue
départemenl f. i–
taien.t des
con~érences
,entr'euK,
& .
choifi1Joient un ao–
cien ou
40yen
pour
'f
prélider; ,u Cage qui s'di enco,re
coofervé daos plulieurs dioce Ces. .
Le concil-e ¡:le Pavic, e.o
85'0,
Ifmo"
6 ,
¡:lit que e'é–
toir
a
eux .el'excitef
.l
la péoilence publique, eeux qui
.étoient coupables ¡:le crimes publics ,
&
.de nommer,
,conj oio¡e,men¡ aveF les év eques, des p",rres
&
des eu–
rés pom feeevo ir les eonfellions des erimes fecret;.
Le m eme eoncile)
can.
13, recommande aux é vé–
ques de no¡nmer ctes arehiprctres .qui pui,trent les fou–
lager, en portanr une panie du pefant fardeau de I'é·
pircopat) pans l'inllru.élion des fideles
&
dans la dire- ,
,étion des
eur.és;il paro)r que les
doyens rf'Ya"x
n'!!–
t oient poinr encore alors dilling ués des arehipretres.
Le eapilUlaire de Carloman, de I'an
883 )
oblige les
év eq ues qui fortoient
pe
leur
dioc~fc,
de lailfer da'ns
les viiles des eo-adjuteurs habiles,
&
d'établir dans )a
campagne des pretres capaples de fuppléer, en leur ab–
fence ,
a
I'in llruélion du peuple
&
a
ce 'qui ,egarde
le gouvernement du diod :(e.
'
Leon IX. qui fiégeoit en
1049;
déligne eneore ¡es
tioyen¡ ruraux
fous )e ,titre
d'archiprétres ,
de maniere
néanmoins que l'on voit clairement qu'il y ílvoit des
arch ipretres pour la ca¡:npagne, qui élOient
chargé~
des
memes foins qu'ollt aujomd'hui les
,layen¡ rttra1'X.
11
o rdonne que
finguld! plebes archipr!Jbyteru". 'loabetJnt
pour avoir foin du fcrvice de Dicu, non-feule1l1'Cnt par
rapporF
~u
v¡¡lgaire ignoránt, mais auffi pour 'avoir in:
fpeélioo fur) a conduite des curés de la eampagne, qui
font dépgnés par. ces mOtS,
presbyte/'orum 'Ir'; per m¡-
nares tItulas hab,tant.
•
"
• Le eoncile provincial de T ours,
q.uife tint
a
Sau–
¡:nur en
125'3,
ch?rge les arehiprétres ou
doyem rllraux,
de veiller fur la # eence réligieuCe avee laquelle il faut
gareJer ou porter l'cllchariOie
&
le faill¡ -ehreme , eom–
¡:ne auffi
d'~voir
foio
des
fOll ts baptirmau x
~
des fain–
te s-huiles,
&
du faim-chreme,
~
de les faire 5!nfermer
fous la cié: il leur enjoint de fe faire pro¡nouvoir
a
l'ordre de pretrife au moins dans la premiere année de
ltieur polfeffion 1 (ur
Fein~
ge privation de leur béoé-
ce .
'
• A u coneile de P onteau-de'mer, en
J
279,
il leur fut
reeommandé par le
canon
21 ;
de prendre ¡¡arde dans
leurs
~alen¡les
ou alfem blées , que touS les
'~cc1élialli
Rues ; de leur relTort porten
e
la ¡on,fure
&
l'pablt ecclétia–
Hiq ue ;
il
parolt meple par ce dernier concile qu'ils avoient
juriCdiélion, puifque par le
canon
16,
il leur ea dé–
fendu .de fufpendre
&
d'exeommunier fans mettre leur
fentenee par
écrit . .
"
, Le eoncile de Saintes, en
1280 ,
ordonne aux pre–
Jres d'avertir les
d"y"'s r1/raux
des crimes publies
&
feandaleux , afin qu' ils en informent l' archidiaere ou
réveque ;' que li
I'éy~q ue
en éroit averti par d'autres
9ue' par eux , ils ferolent fujets aux peines eanoniques .
, 11 Y
eut quelque changement dans la 'forme de eet–
te diCcipline depuis les conciles de Milan, tenus
Cou~
S.
Charles " qui établirent des vieaires' foraills des éve–
~ués,
Il$
les chargerent de ¡outes les
fon~ions
qui é–
toient aupara yant cOplmiCes aux archipretres ou aux
do–
yms rurattx ,
comme de ¡enir des affeplblées t.ous. les
m ois , d'y conférer avee les eurés de leurs obhgatlons
communes, '
~
des cas de
~onfcience
difficiles, de
veil~
ler fur la vi. des' cufés
&
fur I'admioillradon de leurs
paroilfes
~
Ces yicaires foraios
~[Oient
amovibles au gré
de I'éveque; ce n'étqient que des eommiffions qu'il
ré~
. f oquoit 'luand il jugeoit a-propos : '
1I
eq
parl~
des
~oyens
rura"x .
dans les deerétales ,
011
ils font encore appellés
archipritres de la campa–
gne;
.
c'e(l ' la decrétale de Leon
~X;
provideat etlam
arcbipr~J~yter
vitam {acerdotum (tlrdinali"m prd!ceptis
¡"i
obtemperando epi{copi
,
ne ali'luando cedan¡ aut ¡Cllr–
r-ilhate torpea".t. Cap. minifterium, x. de offi(. arch[-
presbyt .
.
L a difcipline préfente de I'églife gaIlicane, ell que
chaque archidiaconé ell divifé en plulieurs
doyennés;
q ui oot
e~acun'
leur nom paqiculier,
&
auxquels on
don~
De pom ehef un des curés' du dillriél, que l' on ap–
pelle.
d~ye".
r1tral .ou ar(hipd tre rural;
par exemple ,
le
dloce.fede Pans efl divifé en trois ' archidiacooés,
le premler appellé le
grand archidiaconl
ou'
ar,hidia–
eon, de P aris,
contient ' deux
doyennés'
fav oir celui
de 'M ontmo;ency
& '
eelui de C hc'Iles" l' archidiaconé
de
Jor~s
a .le.s
Joyennls
d~ MO~ I!héry
'&
de C hateau–
fort; I arehldlacooé de Bne a trols
doyennls
L agny
Ae vieux Corbeil,
&
ChampeauI .
'
,
DRA
Uoe des principales fo nélions des
doyens rurattx,
en
de veiller fur les curés de leur
doy ennl"
.&
de rendre
compte
a
I'é veque de toute leur conduite.
Eo
génér~l,
les droits
&
les fonélions des '
¡layen!
rural'X
fon t réglés par les Ilaruts de chaqué diocc fe
&
par les termes de la eomm iffion qui leur el! don–
née. L eurs foo.élions les plus ordioaires Cont de vifiter
les paroi.lles de leu r doyenné ou .dillriél,
&
d'admini–
Ilrer les facremens aux eurés qui Coor malades, de met–
tre en poffeffion de leur bénéfice les oouveaux eurés ,
de prélider
¡lUX
ealendes Oll conférences eec1élianlq lles
qui fe tenoient au trefois au commeneement de chaque
mois , de dillribuer au! autres curés les faiotes huiles
qui leur font adrelfées par I'éveque,
&
de leur faire te–
nir fes ordoonanees
&
mandemens. Au rene , qúelque
éeendue que foit leur commiffion, ils oe doivent
ri.enfaire que conformément anx ord res qu'ils ont
re~ils
de
lui,
&
doivent lui rapporter fidclement tout ce qui fe
palfe .
Comme les
doyens rurallx
ollr egalment
a
répon–
dre
a
leu r évéque
&
a
I'archid iaere daos le diflriél du–
quel en leur doyenué , le droit commun eO qu' ils doi–
vem etre oommés par I'év cque
&
par I'archidiacre con–
jointemen t. C ',el! pourquoi, dans la plilparr des dioce–
fes, l'éveque donne la eomm i!lioll·de
doyea rtlral
fur
la préfenlalion de I'archidiacre;
il
Y
a néanmoins des
dioce fes on
l'év~que
choi lit feul les
doye,!s ruraux,
d'aulfes ou ce ehoix appartíent
BUl<
curés .du .doyenné
qu i préfen tent
a
l'éveque celui
qu~ils
om élil.
.
. L a commiffion des
doyens rIJrallX
eonrienr ordinai–
remen~
la claufe,
qu'elle
/"
va"dr.a que tant
'1,/;1
plai–
ra
a
I'ivé'lue;
eelte claufe
y
ell rnéme toiljours ¡a us–
entendue, enforte que l'éveq ue peut les révoquer quand
il jllge
ir
propos ,
d
moios que I'arehidiacre ou les eu–
rés du doyenné n'ayeot eu quelque part
a
leur nomi–
narion, auquel cas ils ue
pourroi~m
etre revoqués que
du eonfenremeot de
~eu x
qui les
amoi~nt
nommés .
JI
Y
a encore daos quelques églifes eathédrales des
arehiprFtres de la viIle t'pifcopale, qui ont (ur les cu–
rés de la vilIe la ¡:neme autorité que les
doy~ns
r"ra1iX
ont fur les eurés de la eampagoe . .
A
Verdun, I'arch i–
pretre ell
nomm~
doyen !,rbain.
Voyez
'ti-apres
D o–
YE" URBA JN .
Sur les doyenrÍés ruraux,
voyez ce 'fui eft ,lit dans
les mlmoir" du
e
lergé .
(A )
, DOYEN
' DU
SACRE' C OLLE'GE ea la men¡e
chofe que
dayen
des cardinaux ; c'ell le plus ancien en
promoti6n.
(11)
.
D o YE N
U' R B A
J
N
ea
le titre que prend l' archi–
pretre ou
princier
de I'ég life cathédrale de Venjuo,
quafi
p rimicerillJ.
Le
dOy~l1né
Ilrbain
de
eCHe
ville com–
prend les dix paroilfes de Ja ville
&
fnu bourgs . Vo–
yez
I'hiftoire
de
f7erdrtn, liv .
l/.
parto
il/,
p.
119.
( A )
,
D R
A'B
O U R G,
(Glog . mod.)
ville d'Allemagne ,
dans la balTe Carimhie , aux
frontier~s
de la S lirie, fur
la Drave .
. DRAC UNC ULES
pu
DRAGONNEAUX,
f.
m . pI.
terme
de
M edecine
donr on fe fert pour dérigner
de petits vers 'eapillaires auxquels on a fuppo fé une
fi–
gure relativ e
a
ce 't1om, ' parce qu'ils fem blcor lever
la
t~te
fur la furface 9u corps eomme de petits dra–
gons. On les appelle aulli
a
ca,ufe de leur relfemblau–
ee avee des eheveu x ,
crinones;
'ils nailfent fous la peau
de difréreotes
parti~s
¡lu ' eorps des enfans fur-tour,
&
leur cauCent une maladie nommée par plulieurs au reurs
improprement
morhllS pilaris
qui ell
un'
autre genre de
maladie. 'VQyez POIL, PILAIRES .
. Les enfans qui om des
dragonnea"x,
deviennent or–
dinai~ement
tres-plaig res, quoiqr¡'ils paroilfent d'ailleurs
fe bien porter ; ils terteot bien, ils mangent avee- ap–
pélit,
&
cependant ils ne fe nourrilTenr pas, quoiqu'il ne
fe préfenré
~ucune
eaufe de maigreur ; ce qui fair foup –
c;onner que lem peau ell iofeélée de ces vers, qui
la nt nommés
fo medone¡
,
gloutoos, paree qu'on .eroie
eommunérpent
qu'il~
eonfumellt le fue des ali¡neos de–
aioé
a
oourrir le eorps, dans lequel ¡Is s'engendrent .
, L es
dracunC1iles
differeot des cirops, en ce queceux–
ci relfemblent
:i
de tres-petits poux qui nailTent dans des
pull ules ·qui fe formem fous I'épiderme de la paume
des m ains,
&
de la plante des pieds prineipalement.
Les
drag0t'",aux
paroill~Dt
avoir une ' figure allon–
gée eomme des fils ou des cheveu x ; m ais on
a-
dé–
couvert, ' par le moyen du mierofeope, qu' elle o'efl
pas li limpIe . lIs ont une
t~te ,
alfez grolfe, refpeéli–
vement au reae du corps qui ell allong'é,
&
Ce ter–
m ine en forme de queue UD plU velue ; ¡Is fon t de
cou -