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88

DRA

Le roi donDa enruite rang aux

dragon!

avec la

c~va¡cric,

&

i1s eornmaodem les officiers de ce corps ou

ils en rom commandés

a

grade

~gal,

ruivant I'ancien–

neté de leurs ' brevets . Si les brevers re trouvem du

m eme jour, I'a/ficier de cavalerie commande par pré–

férenee Cur eelui de

dragonJ .

A I'armée les

dragonJ

[om quelquefois melés avec

la

cavalerie,

&

i1s obéilTent nu eommandement de

13

cavalerie . lis fon t aufli quelquefois corps emr'eux,

&

alors il! ont un eommandant particulier.

L es

dr(/gon!

ont deux principaux officicrs, qui font

le

colon" génlral,

&

le

''''ftre d. eamp géniral .

Quand les armées s'affemblellt, il

Y

a

un majar gé–

néral pour les

¿"agon!,

eomme dans l'infanterie , au–

delTus des majors des régimens, qui doivent prendre les

ardres de lui . Cet officier res-oit l'ordre du maréehal

général des logis de la cavalerie.

(Q)

.

D

R

AG

o

N

&

D

R

AGo N

V

o L A

N T,

(/lrt

r",–

Jitaire , /lrtillerie

)

ce fOil! des noms qu'on donnoit

autrefois

ii

des pieces de canon de

40

livres de baile,

&

de

32:

ces noms ni ces pieces ne fom plus en u[a–

ge depuis long-tems .

(Q )

D

R

AG o N,

(Mar/chall.)

les MaréchauI appellent

ain /; une maladie qui viem aux yeuI des chevau¡;,

&

qui confifie en une tache blanche au fond de la pru–

nelle: elle o'e{l pas au commencement plus gro/fe que

la te[e d'une épingle; mais elle CIolt peu-lI-peu au point

de couvrir lOute la prunelle . Le

dragOlZ

vien t d'obfiru–

a ion

&

de I'engorgement d'line Iyru phe trop épaiilie.

Ce mal ef! incurable.

D

R

A G

O N A

DE,

r.

f.

(¡'¡ift. mod. )

nom donné

par les ealvinifies

a

I'esécutioll faite contr'eux en rran–

ce, en

1684.

Vous trouvere7- dans I'hi{loire du fiecle

de L ouis XIV. I'origine du mot

dragonade ,

&

des

détails

fu~

cene exécution, que la nation condamne

unanimement aujourd'hui. En eflet, toute perfécution

eH

contre le but de la bonne politique,

&

ce qui n'ea

pas moins important, contre la doarine, comre la mo –

rale de la religion, qui ne refpire que douccur , que

chari[é , que mifericorde..

/lrtiele de M . le Chevali.r

DE

]A UCOURT. ([)

D R A G

O N

E', adj .

ttrme de B laJon:

UD lion

drago

nI

,

e{l celui dont la moi[ié fupérieure relTemble

a

un lion,

&

I'autre fe termine en queue de dragan.

D ragonl

fe die de tou t autre animal .

Brcrigny, d'o r au ljon

dragoné

de

gueules, armé,

lampalTé,

&

couronoé d'or .

D

R A G U E,

r.

f. (

M.rino

)

00

dit

drague de

canon,

c'ef! ,un gros cordage dont fe fervem les ca–

n onniers Cur les vailleaux , pour 3m'ter le recul des

pie~es

quand elles [irent .

D rague d'"viron! ,

c'e{l qjl paquet de trois avirons.

La

drague e{l

cncore un gros

corda~e ,

dont on 'fe

fert pour chercher une ancre perdue au tond de la mer .

/7oyez

D

R A G U E R.

(2)

" D

R

AG

U

E ,

(Piche )

efpece de filet qu'

00

cm–

ploye

a

la peche du poifla n plat,

&

[ur~tout

des hul–

Ires: alors la partie inférieure de la chaulTe e{l armée

d'un couteau de fer, qui détache I'hul[re du fond;

&

tout le filet ef! tralné par un bateau, fur leque! le ca–

blot ou le funiD de la

drague

ef! amarré .

/7oyez le! ar–

tie/e!

e

H

A

o

S S

E

&

e

11

A L

o

T, qui

[001

des fortes

de

clragun.

Les

drag/Uf

de fer qui [om

a

I'ufage des pecheurs

de l'amirauté de Vanncs, avec lerquelles ils pechent

les huitres, unt

11

la mer

qu~i\

I'ouverture de la baie ,

&

qui [erveJlt aux grands bateaux pecheurs chafle-ma–

rée , apres que la peche de la f.1rdine a ceITé , n'om

qu'uo fenl couteau, avec un fac quarré qu' un balOn

rond tient ouvert; ce ba ton e{l d'un pié plus long que

l'ouverture ou que la momure de fer de la

draglle .

11

3rrive par ce moyen que le fac res-oit jufqu' au fond,

lout ce qui

e{l

détaché plr le cautela .

/7oy ....

,la

dra–

gue

daos nos plaocbes dé Peche ,

Planche 1 1 1.

figll –

r~

2 .

D

R A

G

U

E,

(Bra.!!trie)

c'ef! I'orge ou autre grain

cui[ , qui demeure dans le braffin apres qu' on en

a

¡iré la biere . Elle peut rervir de nourriture aux eo–

chotIS, aux vaches ,

&

meme :íux chevaux .

D R A G

U

E,

( HJdraul.)

ef! uue grande pelle de fer ,

( a) Je

repe.re

i~i

ce que

y

ai

m~rqué

pluGc.ars

fois.

~cA:,&a-dire

qu'on

~e

(anrolc dlre en toU!C

v~n[~ qu~

la perfe:cooon des

Prince.s

Chr~tlcos COnl:c

les

h~f~nques

(on contraire

3

la

doarinc .

&

~

13

mo–

r.tle de

Dorre

Rehglan. Il

en

han

de doute que

la

Doétrine de

l'Egli(c: éroit phu co"nne 1 S. Augu(ljn.

&

aax

llerc:s

de Cartba-

DRA

emmaochée d'une longue perche, dont les bords ront

relevés par trois cÓlés , pour

arr~ter

le fable ou les or–

dnres qui fe trouvent en curnnt uo puilS on une chec–

ne . eene pelle '

e{l

percée nu fond de plufieurs trous,

par Icfquels elle donoe pdfage

:l

I'enu,

&

on I'a faite

un peq rranchante par-devant, afio de fouiller

&

enle–

ver le limon .

{ K )

D

R

A

G U

E

po"r jigntr,

en

t<rmt de Vilri."

e'ef!–

a-dire pour Olarquer le verre fur le carreau ou rur la

table ,

<(I

un poil de chevre long d'un doigt, auach!!

daos une plume avce un manche comme un pinceau:

on le trcmpe dans le blallc broyé pour Olarquer le.

pieces.

,

DR A GUER L'ANCRE,

(Marine ) c'e{l

cher–

cher une anere perdue dans la mer, avee un gros cor–

dage qu'on appelle

drague .

00

attache ceue drague

par fes deux bouts aux c6[és de deux chaloupes qUI fe

préfement le flanc,

&

qui fOn!

:l

quelqucs di{lanees

I'une de l'aUlre. A u milieu de la drague fOn! fufpell–

dus des boulets de canon, ou quelqu' aUlre chofo qui

pefe beaueoup, ce qui la fait enfoncer jufqu' nu fond

de la mer ; cnforte que les deus chaloupes voguan! en–

avant, emraioent la drague qui rafe le fond, ce qui

fait que

fi

elle rencomre l' ancre que l' on cherehe ,

elle I'accroche,

&

fait ainfi connoitre l' endroit ou clle

e{l.

(2)

D

R

A

G

ti

E

R ,

v . aél.

ttrme de Rivi"'e,

c' ef! net–

toyer le fond d'un canal, ou d'une riviere , ou

d'

un

égoú t al'ec la ptlle ou beche de fer, qui s'appellc

dra–

glte. /7oycz

D

R A G

o

E ••

D

R

A G U I G

N A N ,

(Giog. mod.)

ville de Fran–

ce. en Provellce, fur la riviere de Pis .

L ongit.

24. 14,

lat .

43· 34·

DR A

M

AT lQU

E,

adj . m . .

f.

en P ol/ie,

épi–

thete que I'on donne aux piéces écrites pour le théa–

tre,

&

aux poemes dOD! le fujet ef! mis en saion ,

pour les diftinguer du poeme épique, qui confif!e par–

tie ell aaions

&

partie en réci!.

f/o)'ez

T

H

1'.'

A

T

RE,

DRA ME , POEME.

Pour les lois

~

le (lyle du poeme

dramati""e , '110-

y«,

U :N

1 T

E' ,

A

e

T

ION,

e

A

R

ACTER E,

F

A–

DLE, SrYLE, COME'DIE, TRAGI'.'DIE,

&c.

(G)

j)

R A

M

E,

-1.

m .

(B ella

-

Lettre!

)

piece ou poe–

me compofé pour le théatre . ee mot

e{l

tiré du gree

drama,

que

les Latins

00!

rendu par

aéJu!,

qui che'¿

eux ne con vient qu'ii une pani.

de

la

piece . au lieu

que le

drama

des Grecs convietlt

a

toUle

~nc

pieee

de théa[re, parce que liueralemem il fignifie

aélion,

&

que les pieces de théatre fom des aélion! ou des imi–

tations

d'

aélion .

Un

dram.,

ou comme

011

dir communément une

pie.ce

de théatre, e{l un

ouvr~ge

en

proCe ou en ver>

qUl neo confif!e 'pas dans un fimple

r~cit

comme le poe:

me éplq ue, mals dans la repréfematlOll d' une aélion .

N ous difons

01/'Vrage ,

&

non pas ,

poime;

car il

y

a

d'cxcellentes eomédies en profe, qui,

ti

on les eonli–

dere relativemeot

:l

I'ordonnance de la fable aux ca–

raaeres,

ii

l' uniré des

[ems,

de lieu,

&

d'aaion , font

e¡;aaement conformes aus regles , auxquelles cependant

on n'a pas douoé le nom de poiime, paree qu'elles ne

fom pas écri[es en vers.

L es andeos comprenoient fous le Dom de

drtlme ,

la

tragédie , la comédie,

&

la fatyre, efpece de fpe–

aacle moitié férieux moitié boufon.

/7oye..

e

o

M

E'–

D

JI'. , S A T

Y

RE,

&

T

R

A

G E'n [

E .

Parmi oous les différentes efpeces de

drame

font la

tragédie , la comédie, la pallorale, les opéra, foi t tra–

gédic foir ballet,

&

la faree.

011

nommeroit peut-':[re

plus cxaélement ces deux dernieres efpeces

fp.éla, leJ,

car les véri[lbles regles du

drame

y ront pour I'ordi-

, oaire ou violées

011

négligées.

/7oyez

T

R

AG

E'

o [

E ,

COME'J) [ E, rAReE , O P E'RA'

&e.

Quelques critiques on[ voulu reOraindre le nom de

drame

a

la tragédie reule ; mais on a démotltré con–

tr'eux, que ce ti[re ne co nvenoit pas moins

3

la co–

m édie, qui

e{l

nuili bien que la premiere reeréren tatiOI1

d' une aaion ; toute la difi'érence nait du dloix des fu–

jets, du but que fe propofent l' une

&

l' autre ,

&

de

la

diélion, qui doit etre plus noble dans la tragédlc ;

du

ge que

30S:

<:3Ivinifte.s modernes . Or j'ai

déja

dit :\ilIcuu qae

30_

t.1ot

le

premler .

que let :lurres ont bC:3.oconp applaudi

au~

Joix

rra,.rigoureu(c. des Empereurs coutre le!

h~rériques.

&:

ib en ont

preífé

I'~xecution

lor{qu'ool vá que les Prioces ¿tajen! un pea

uf..

Jentl!

(Uf

cela .

(U)

I