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DRE

porter . On {ait enfuite, fuivnnt l' alignement, des ti·

goles, des rayons , des repaires en cene maniere: choi–

JifTh ,

d

l'une dei extrémités du lerrdll, l' cndroie le

plus uni ; vous y poCerez deux jalons

11

cinq ou lif

p iés I'un de l'auere,

&

dOn! les eetes Coient bien appla.

ries, poor y placer une regle de

ma~on

de

8

Ii

10

piés

de long ,

&

vous poCerez dellus un niveau de

ma~on,

<jui élablira vos deux jalons de niveau; cnfui¡e

a

l'~x­

trémilé opporée du tcrrein, NUS ¡neC\HereZ le jalon qui

II

éré poCé dans l'alignemcnt,

&

qui rera de quelques

pouces plus haul ou plus bas que. ¡::elui qui Col\¡ienr vo-

- ere niveau, eo faiCap¡ I:>uller ou décharger ce jalan

a

la

hauteur de l'autle, 'vous

aure~

le moyen de faire ap–

pon er des eerres CqiYªn! le cordenu,

&

de

drtJ[er

¡lvec

le rateau !Ine ri¡;ols: p'

lIn

pié ou deu x de large , qui

v ous Cervira de repaire pour tout le reOe ; vous enfon–

cerez re7- -¡erre au

pi~

des jalons , des piq uets que I'on

appell~

¡"'1"ttI;

mu ltiplianr enCu ite ces [igoles en plu–

li curs endroits du lerrein ,

&

poCanr la regle

&

le ni–

nau en-travers de l' un

a

l'autre ,

~lles

!erviront

a

le

drtJ[er

enrieremenr, en faiCam appo ner de!. tcrres de

tous CÓtés,

&

6 tant

~e ~ui ~ll

pe ICOp dans cen ains

endroil~

.

Les rigo/es qu' on CuppoCe

ii

demi

d"J[fa ,

de man–

dem d'etr\! plo):npées en marchant delfus pour afterm ir

la terre ; en Cuite

0 0

y palfe le ratesu fin juCqu' a ce que

le cordeau touche

&

efReure également la Cuper6cie dl1

la lerre Cans etre forcé.

.

Quelq uefois ces rigoles Ce

~oupenl

en lerre ferme,

q uand le terrein eO en pente , lel que Ceroit Celui d'u n

lalud: alors au lieu de faire appon er des lerres, on les

óte

&

on les enleve Cuivall t les repa/res tracés .

Q uand il s'agira de

¿rrfftr

un terreio en pente dou–

ce , il ne fautl ra poim poCer de regle , ni de niveau ;

ji fuffi ra de meure plu fie urs jalons

¡¡

meme hauteur Cur

un al ignemem pris Cur les

ja lo~s de~ ~x trémités

qu j Com

les points de CUJélion qui re/:,lent

la

ligne de pente;

&

en les examinam l' un apres l' autre avec votre jalon

d'emprunt

(Voyn,

J

A

L

o

N ),

vous les ferez bu tter ou

décharger Cuivant le befoin : vous

dr'ff,ra,

enCuite des

rigoles de pente dans toute l' étendue de o \re terreio,

ainfi qu'il vient d'etre dit .

Si 1

'on coupe un terrein en terralfe,

la

m aniere de

le

dreJ/er

reviendra

~

l'une des deux précédentes. O n

drelfe un pelit talud , Coit d'une terrafle ou d' uo bou–

lingrin, dOn!

les

terres Cont ou en marre , ou rappor–

tées

&

plombées gromerement, e\\ alignant deS I'iquets

de deux toires en deu

x

toiCes,

~

en mellan! eo pareil'

llombre

&

a

méme dillance, des piquets Cur

la

ligne

d'en-bas qui termine

le

pié du ta lu d , Tende'l. un cor–

deau de haut en bas <I'un

jalon

a.

fon oppoCé ,

&;

faites

une rigole ou cepaire d'un pié de large, Cuivant

le

eOr–

deau; coupez la, terre aum par rigofes , en tendan!

le

cordeau de

p¡que~

en piquet; pour achcver de

.dre./ftr

c e talud qui en ent,recoupé par des rigoles, {'alfez la

boucle du cordea,u dans. un piquet , i( n'importe lequel ;,

trainez

&

promen,e'? ce cotdeau de tous Cens ,

&

d'une

rigole

a

une autre ;, failes Cuivre un homme qUI coupe–

ra

&

arafera

¡¡

la,

l¡~che

les endroits Ol! i1

Y

aura trop

de terre , en (u(vant exaaement le cord eau Cans le for–

cer , ou bien en (aiCant rapparter de la terre dans

les

endroits o ü il en. manquera : ainfi donnal1l c,)mmu nica–

eion d'une rigole

a

une autre , on uoira

&.

applanira

10ut le talud a.vec le rateau . .

,

O n ne donnera poinl ici la maniere de

dn ./ftr

un

có~

teau en amphithéatre; COmme ces morccaux

10 111

com–

pOle s de terratfes, de lal uds ,

&

de glacis de gaCon ,

011

n'aura qu'a. Cuivre ce qui a été enfeigné

:l

ce Cujet .

S ' jJ

s'agil do

drtJ[a;

un potager, on le coupera en

différcntes planches par

le

moyeo du cordeau

&

de

la

toiCe , bien entendu que ces planches.

feron~

élevées un

peu au-d elfus, des fent iers qui, les entourent .

Quand la place du pa,nerre a été

drtJ[,-

comme le

reOe du jardin "

jJ

convient de la palfer au ralenu fin ;

&

s'il

s'y Iro,uve des. pierres. on paflera la terre

a

la

claie podr la meme en état d'.etre maillée ,

&

qu'oll.

y puilfe aiCément plan ter le buis.,

O n obCerv.era fur, tout de tenir

le

m ilieu des allées

en

dm-d'~ ne,

a6 n de donner I'é.coulement aux eaux .

Voye"

A

L L E'E S,

&

S

A D L E R.

( K),

D

R E S S.E

R,

en,

A r, hietll ure

~

c'eO élever

~

plomb

quelque 'corps, cOlT)me une co lonne, un obéliCque , une

(tatue ,

& c. D ref!e r. d'alignemtnt,

c'eO le ver un m ur

au. cordeau .

D re!¡-er

d.

niv eau,

c'en. appb llir un ttr–

celn .

DreJ/er

lIn~

pieru ,

c'eO l' équarrir , rendre fes

~aremens.

&:

(es faces oppoCées paralJelcs ,

&

la diCpofc:r

~

reccvolr le· U,aie..

(P ).

DRE

93

D~ItS!ll!1l

DE

LIME,

t.rme ¿'lfigui/Ii.r,

c'dl:

limer I'aiguille apres que

1

'ouvrier en

a

formé

' Ia

poin–

le avee la lime,

&

qu'¡¡ l'a marquée de Con poin<;on _

J-a

ártf!er d. marteau,

c'eO la .fair'c palfer rous le

marre;lu ¡lOUr la redrcrfcr, apres qu'elle a élé recuite;

car

jI

arrive fouvent que la fraicheur de I'eau

la

fail

Mjeuer ou tor¡uer .

V O)''''

A

l

G

U t

L LE.

D

/l

E S S E R ,

~he"

1.1

BijOflti<rI, Orflv ru, Met–

tturl-tn-(1!flVT<,

c'eO rendre

iI

la lime ou

¡¡

l'échoppe

des pieces de Bijouteríe, afTemblées ou non aOcmblées,

exaétement droi¡es

&

plates Cur toules leurs faces.

D

R E S S E

R,

,h", lu

Botti.rI,

c'cn polir

la

tige

d'une boHe cucore en blanc, pour la cirer

& .

la

renMe

plus claire, ce qui Ce fail en

y

palfant

la

malll

a

plu–

fteurs repriCes, apres qu'elle

a

été rapée .

D

R

E S S E

R,

tn "rmt dt Cardier,

c'en rendre [es

poin tes égales

&

les renverCer les unes autanl que les

autres,

&

10Ules de meme cóté . On

Ce

Cert pour ce la

d'un oUlil qui s'appellc

,lreJ['lIr.

Voy .

In art o

D

R E 5.–

SEUR

&

CARDES .

D

R

E S S E R

che~

/tI

Chapt/itrI,

c'cO do nller nu

[eutre la figure' d'un chapeau, apres qu'il a été fuu lé • .

C eue opération Ce fail en le mellanl Cur une forme de

bois pour en

f~ire

la tete. On Ce Cen pour

("elt~

ma–

nreuvre de la piece

voye"

PI ECE ; du choc,

Vo)'t "

CHOC;

&

de I'av; loire ,

v oy'"

AVALorRE.

C 'd!

~vcc

ces ill Orumens qu'on faie 'de Ccendre JuCqu'au bas

de la forme une fi celle qu'o n avoil attachée en haue.

&

qui

entrai n~

avec die en deCcc!ndant le feutre ,

&

I'oblige

11

s'appliquer cxna cment Cur la form e.

D

R E S S E R,

ch~~

¡ti

m¡m~J

()Il'v rieYJ

,

c'ell

encore

en unir

&

applatir les bords

&

le hau I de la

l el~,

en

les tournant

&

palfant Couven! fur une plaque de

f~r

ou

d~

euivrc, qui éO échau lféc; par un fourn eau placé

deflous .

.

Mnis pour

emp~cher

que la chaleur de

la

plaque oe

bnl le le chnpeau

&

le rendre plus ferme, on prcl1d la

précaution d'é tendre Cur la plaque une feuil le

de

pa–

pier

&

de la couv rir d'une toile qu 'on arroCe

de

tems

en

I~ms

ovec le goupillon.

VOyt " /'art.

C

ti

A

P E

1\

u .

D

R E S S ER,

en u rmt d. Cloutitr

d'¡pi"g/~ ,

c'dl:

rendrc le fi

1

droit c;n

le

faiCant palier rur

I'<ngll!

entre

plufieurs pointes de fer de có lé

&

d'autre .

V oy."

E

N–

G I N,

&

In fig . de la P I. á" Clo'!tiu

d'¡~ingl

•.

D

R

E

S S

E

R , fe dit dans

ItI

wifino,

d' uo potage

&

autre mets femblable. C 'eO vc rCc r le bo uillo n , le

coolis , la rauce , rur le pain , ou plus géoéral<ment Cur

ce qui doit eo etre arroCé , trempé,

hum~été

.

D

R

I!

S

S E

R , c'cn

en etrme á'Epingli.r ,

tirer le 61

de lailOn de

delfu~

le tourniquee

&

le faire paOer e'l–

Ire

le s

cl ous de J'engin, pour détruire les Con es de cer–

cJes , ou orbes qu'il avoi( pris CUf la bobille, nu tira–

ge,

&

le réduire en brins parfaitement droits .

La

lon–

gueur de ces brins n'eCl: ordiuairemen! déterminée que

par celle de la chombre ou on les

dr~ff

•.

Or\ les cou–

pe avec des tenail les tranchantes fo!! prcs de l'engin

&

ils tombént au-delfous fur une plaoche qui

di

pl a–

cée de Corte qu'elle

Icur

faie faire un coude.

V oytZ'.

T

o

U R N 1

Q.

u

E ",

E

N G 1 N ,

&

B

o

8 I

1.

L .,.,

&

ler–

Planchn

d.

I' Epin/!,lit r; á

l'engin fo nemene altoché

Cur une lable dont les piés Cont fcell és en terre; • les

tenailles avec Icfquellcs l'ouvrier tiene le bout du 61

de laiton pour le tirer;

f r

drelfées déja titées

&.

éteo–

d ues de

leu ~

long par eerre ou fur une planche.

La

fig .

17

d. la

mém~

Planche

t eptéCente I' cngin 'cn par–

liculier ;

H

l'engin,

K 1

les pointes o u

elou~

entre

leC–

quels o n fa it palier le tl l de laiton, enCone qu' il for–

me plulieurs angles ,

G le

tourniq uet Cur lequel eO mon–

té le fil que l'on. veUI redrefTer:

t

le pié du to urni'l uet

poCé

&

cloüé Cur une partie de l'établi .

VOJ" '" I'arl;–

ele

E p I

N

G L I

E

R •

D

R E S S E R ,

en ttrm. d. CharpentiN' , M t nllijitr,

Tllbleeitr

&

ortVyierI

ed

boiI ,

c'el! unir les planches

par les c6 tés, pour les rapprocher

&.

les pouvoir mieux

alfembler .

D

R

E

S S

E

R , fe die

propremen~ ~ht~

/tI

1..

"y <lIierI,

de

In

manreuvre par laquelle ils redrctrenr les dllllvcs

de tonneau, ce qu'ils

exéculen~

par le m oyen d' uu feu

Combre devane lequel ils

les

expofent.

D

R ES SI! R ,

en t<rm. de Graveur

en

pitrru fina,

c'cO polir le coi llou Cur une plaque de fer, de maniere

que tous les tr ails de

la

Cde en CoiCllI e/tacés ,

&

qu'il

foi t en état d'etre ou gravé o u mo nté to ut uni,

D

R E S S

I!

R ,

,he" Itl Serr"";trI , Tail/anditn ,

COl

/e.li

"I ,

ti

pre!'1" e tO"I /el O1lvrier¡ . n f er

, ' ceO:

rendre droit , appl anir , mellre

to\H~S

les faces

d~

ni–

Yeau

>,

&c.

ce qui fe faie ,iu fe u ou

a

chaud ,

&

1t

la

fot -