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DRO

lire groffi!fant

&

augmcntant la foie qui leve, par l' u–

nion '1ui s'eo fai[ avee les (jls Rue la marche fai[ le–

ver; le IOU[ levaOl enCemble, il 'arrive que la foie de

chalne boi[ ou emboi[ davaOlage dans l'élOffe,

&

que

s'il n'y avoi[ poiO[ de pivo[, mais que

l~

chalnc fll!

toute Cur un eoCuple,

la

panie de Coie qui leveroi[ a–

vec la tire du poil, leveroit plus que eelle qui leve

feule,

&

empéeheroi[ l'élOffe de Cerrer,

AvaDl l'inveolÍon des pivots,

~es

ouv'riers élOien[ o–

bligés de changer le mouvemetU des

qu~tres liir~s

de

laffetas,

¡¡

lOu[es les deux ou Irois aunes d'étofie fa–

briquée, faiCan[ lever lOur-11-10ur les deux li(fes

do~[

la ioie 6[oi[ plus lÍraOle Cur le eoup de plein. Mals

cene anemion oe préveooi[ pas IOU[e défeéluofi[é; la

m~uvaiCe fa~on

augmentoi[ mema

it

\:nefure que la

mo!tié de la chaloe étoi[ plus [endue que l' aUlre;

&

fi le ehangement de li!fes y remédioi[, ce n'é[oi[ pas

du moins avee le meme avaOlage que le pivo[ y re-

médie .

.

Outre les

drpgttet!

de foie dont nous venoos de par–

ler, il 'y en a d'or

&

d'argent; ce fOn! des [i!fus cou–

rani, dont la dorure

ell

liée par la déeoupure ou par

la

corde. Dans ce genre d'étuffe le delfein eij com–

mu nément petit,

&

l'armure la meme qu'au

ras

de Si–

ciJe, parce qu'il ne fe leve point de li!fe au coup de

dorure, de maniere que quatre marches fufliCem pour

celle élOffe, deux pour le fond, deux pour I'accom–

pagnage, qui doi[ élre en taffetas ou gros de Tours,

généralement pour lOute étoffe liée par la corde ou

par la découpure.

11

Ce fabrique auffi des

droguet!

d'or brochés; ils Cont

montés

&

armés comme les précédeos. lis tiennem leurs

Iloms du deUéio,

&

leur qualité de l'armure

&

du tra–

vail .

. D R O G U E

TI

E R,

f.

m.

(Manuf. en laine)

110m qu'oo donne dans les manufaélures en laine de

la Bourgogoe, a des ouvriers fabriquans le droguet.

D ROG U 1

ER, Cm.

(Pharm.& HijI. nae. m<d.)

c'efl ainli qu'on ' appelle une fuite d'échantillon de dro–

gues

r~ngées

dans un ordre méthodique.

La connoiffance des drogues étant eff¡:ntielle au me–

decin

(vo)',,-

M

E

e

I N), celui qui Ce deíline

a

e–

lIercer la Medecine,

&

qui n'a pas la commodité de

voir habituellement les drogues en grand cpez le dro–

gUlíle ou chez I'apothieaire, doi[ fe former de bonne

,heuro un bon

dr.guier,

&

le placer fous les

yeu.

&

fous la main; c'ell un moyen silr d'acquérir fans tra–

vail,

&

prefque fans

s~en

appercevoir, la connoi!fance

que nous venons de recommander .

L es divers Q10rceaux qui compofent le

droguier,

doi–

vent etre renfermés dans des poudriers ou dans des

bouteilles de verre blane, afi n qu' on pui!fe le voir

commodémen! fans le déplacer;

&

ces vaifieaux

doi~

vent etre fer més plus ou moins foigneuCement, felon

que l'exige la conrervation de chaque drogue.

Voyez

CONSERVATtON .

(b)

D RO

G U 1

S TE,

f.

m. Dom que l' on donne

a

ceux d'entre lel épiciers qui VendeD! des drogues pro–

pres pour la pharmacie, la teinture,

&

les Arts.

D R O G U E U R S, (

G R A N

»

S)

Pt<

G O N D 0-

LE 'S;

eerme de P éehe

ufi té dans le reUort de l'ami–

rauté de Fécamp.

D ROl T, adj . Ce dit,

en Géomlerie,

de ce qui

ne

fe ftéch i[ ou' ne s'incline d'aucun cóté.

Ainfi une ligne

droiee

eíl eelle qui va d'un point

a

un ap[re par le plus court ehemin, Cans Ce

¡Uehir.

Droit

pris dans ce premier Cens, eíl oppoCé a

eOllr–

pe.

V.

C OU

R

BE, ou nous avons fait des réftexions

fur les définitions des mots

ligne droite

&

ligne eo–

"rbe.

L'angle

droie

en eelui qui en formé par deux

li–

gnes perpeodiculaires l'une

ii

I'autre, e'eil-a-dire qui ne

s'inclinene

d' aucuo eÓté.

Poyez

PE R

P

E N

D ie

U~

LA

I

RE.

La mefure d'un angle

droit

en le qUar! de la cir–

cor.férenee, e'cil-a-dire

90

degrés; par ,conféquen! tous

les angles

dr pie!

COut égaux.

Voyez

A NGLE .

Le .mo!

draie

pris dans ce Ceeond Cens, en oppofé

:l

obl',!tte. V oyez

O

n

L I

Q.

u

E •

On dit d'une fi gure qu'elle eíl reélnngle , 10rCque

fes e(¡tés Cont

iI

angles

dr pin

c'en-a-dire perpendicu –

laires les un.s Cur les autres.

'Voyez

F

I GURE.

.

, Q.uelquefols une fi gure e!\ entierement reé1:angle, c'eíl–

a-dlfe a [OUS fes angles

droits,

eomme le quarré

&

le

para.ll

élogramm~:

quelquefois elle n'ell reé1:angle qu'en

partle CeulemeO!, comme le triangle reEbngle.

Cone

droie, voyez

C o N

E •

DRO

.'linus

droie, 'Uoyez

S t N

U S.

Ce mot fert

a

diílin–

guer k finus

droie

du finus

ver!e.

La Cphere

dr piee

eíl celle ou l'équateur coupe I'ho'

riCon

a

angles

dioin,

ou , ce qui ell la meme chofe,

celle .qui a les poles

!t

l'horifon,

&

l'équateur au 'lé–

nith.

v oyez

S P

H E

RE.

La fph ere eíl

droiee

pour tous les peuples qui habi–

lem préciCémem Cous I'équateur; d'ou il fui[ que ces

peuples n'on[ aucune latitude ou élévation de pole. lis

peuven[ voir les deux poles du monde

a

la fois

a

leur

hO'iCoo,

&

tOUles les é.toiles fe lever, pa!fer par leur

méridlen,

&

fe coucher. Le Soleil leur paroit t0\1Jours

motiter

&

deCe.endre (ur l'hotiron

11

aogles

droie! :

en–

tin toutes leu rs lIui[s fon[ égales

a

leurs jours.

J/oyez

LAT

1

T

UDE,

ETOI LE, LE VE R,

J

OUR,

NUIT,

& c.

. Dans la Cphere

droite

l'horiCon eíl un méridieo;

&

fi on fu ppoCe que la iphere lOuroe fur fon axe, touS

les méridiens deviennen t fuceeffivemem horiCon l'un a–

pres l'au[re.

V.

H

o R t

S

o N.

L'aCcenfion

droiee

du Soleil ou d'une étoil.e, eíl le

point de l'équateur, qui fe leve avec le Soleil ou I'é–

toile, pour ceux qui om la fphere

drpiee.

Les degrés

d'afcenlion

drpite

fe compten! depuis le premier puin¡

d'Arie¡;

e'eíl propremem la diílance emre le

ler

point

d'Arie¡,

&

le poin[ ou le méridien qui pafie par I'a–

nre, eoupe l'équateur.

V oyez

A

S

e

EN

S

ION'.

D efcen(ion

droiee, v o)'ez

D E

S

e

EN

S

t o N.

On appelle cercle

dro,e

dans la projeélion néréogra–

phique de la

Cpher~,

un cercle qui !ombe a aogles

droitl

fur le plan de projeélion, ou qui pa!fe par l' ceil' du

Cpeélateur . Ce cercle Ce projette par une lig n.

droite _

V oyez

S TE'RE·OGRAPHIQUE.

Navigation

drpiee , voy<z

N

A

V

1

G

A

T ION .

H arrj¡

&

Chambm.

(O)

D ROl T,

en A"aepmie,

eíl le oom que 1'011 donne

a

plufieurs muCcles,

a

eaufe de leur direélion paralle–

le nu plan que l'on imagine diviCer le eorps en deulC

parties égales

&

fymmétriques. lis re<;oivent plufieurs

dénomina[ions des panies auxquelles il ferven[, comme

drpie

de l'abdomen,

droie

de la cui!fe,

droie

latéral

de la tete, grand

draie

poílérieur, peti[

drpie

poné–

rieur,

gr~nd

droie

antérieur long,

droie

antérieur court ,

droie

de l'ceil,

&c.

L e

droie

de l'abdomen en un mufcle du bas-ventre

qui en auaché au ílernum,

a

l'extrémité des deux dor–

nieres cÓtes,

&

va s'inrérer en droite ligne

:'i

l'os pu–

bis.

Voy.

ABDOMEN, ANATOMIE,

&

nos Plan–

che! al1aeomi'luCf.

JI

a trois ou qua!re ,

&

rarement cioq éoervations OU

c,?arétations tendineufes de fes fibres charnues , qui di.

vlfent

Coo

.':orps

~omme

en autallt de muCcles féparés .

Le

drole

aoténeur de la Jambe eíl uo muCcle qui

fortant de l'épine inférieure

&

amérieure des os des

iles

&

dll rebord de la cavité cotylo'ide;

&

pa!fant

eo–

tre les deux vaíles, va s'inférer

¡¡

la rotule .

l/o)'.

F

E'–

M U R,

&

na! Planche! anaeomi,!Zief "

D roiu

latéraux de la tete; ce [ont deux muCcles é–

pais

&

eharnus qui CQrtent de la panie fupérieure de

l'apophyfe tranfver Cale de la premiere vertebre du cou

&

vont s'inférer

a

l'occif\Ut .

Voyez

T

TE.

'

Le grand

droie

ponérieur de la tete : c'en une paire

de mufcles de la tete, qui nalt !endineufe

&

charoue

de la partie fupérieure de l'apophyCe épineuCe de la fe–

conde vertebre du cou, d'ou il monte un peu obligue–

mem eo-oehors,

&

s'anache

a

la panie poílérieüre de

la ligoe tranCverCale ioférieure de l'os occipital,

a

quel–

que diílance de la erete ou épine de Ce! os.

L e petit

droit

poílérieur de la tete; il Cort de la par–

tie poílérieure de la· premiere vertebre du cou,

&

va

s'inCérer

¡¡

la partie moyenne de I'os occipital.

Le grand

droie

amérieur de la tete, ou le long, vient

de la partie antérieurc des apophyfes tranCverCes des cinq

ou fi

x

premieres vertebres du C011,

&

va s'inCérer fous

l'apophyfe euné'iforme de l'occipital .

Le petit

droie

antérieur na\¡ de la partie antérieure

de la

¡re

vertebre du cou,

&

va s'itlCérer devant la

ra–

cine de I'appendice de l'apophy Ce condylo'ide 'de l'oc–

cipital, immédiatemem au-deffous du premier .

Les muCcles

droiu

de l'ceil prennent leur attache

nu

fond de l'orbite, proche le trou optique ; ils vieuneor

de-U toUS charous, juCqu'a la plus gránde cireonféren–

ce de la convexité de I'ceil;

&

s'élargiUant par des [eo–

dons fort plats, ils fe prolongem jufqu'a

la

.carnée tranC–

paren te , ou ils fe terminem. lis forment par leur unioll

depuis la grande eirconférence juCqu'a la cornée une e–

Cpece de membrane circulaire,

¡¡

laquelle 011

,a'

donoé

le