9+
DRE
~orge
&
nu, marreau, ou
i\
[[Oid
&
il
l'é'la~,
&
.3
la
lime
&
au marteau , comme daos le eas ou une pleec,
s'e/l dé,ertée
~
la Irempe; ou
a
I'eim
&
il
la ¡neule ,
10rf9u'on
commen.cel'ouvrage.
D
R E S S E R ,
v.
aa.
en ttrme de Maffon-Pav(lIY,
c'en enfoncer le paYé également, en le ballant avec la
dcmoi!elle , lorfqu'il e/l placé,
&
que les joints en fom
g arnis de fable.
D
R E S S E R,
<hez leJ OrflvrtJ en gro(ferie,
c'en
unir au maneau de bois
&
achever de bien profiler, en
a pplaJ\ilfant les pieees
3
bougcs
&
a
contour .
.
D
R E S S E R ,
<qez 1" Pluma.fJierJ ,
e'en la premle–
re
fa~on
qu'on donne aux plume:;, en les recevant de
la premiere main. Celn fe fai t en preflnnt la plume de
haut en bas eOlre les doigts,
&
en redrelfant la cÓte,
pour e/limer fa largeur
&
[a longueur,
&
pouvoir lui
donner telle forme
&
tel ufage qQe l'ouvrier jugera
11
propos.
.
D
R E S S E R,
en terme de Tabletier-Cornetier,
e'en
donner la largeur, la graodeur
&
l'épailfeur
a
toutes
les parties d'une piece, avaot de la mettre fur l'ane
pour l'évuider .
V oyez
A
NI!
&
E
v
U 1DI! R •
Ce qui
je fait av ec diflértns ourils du tabletier, [ur-Iout avee
l'écoüane
V oyez
E
e
o
u
A N E .
D
R E S S
I!
R ,
en terme de Vergetier,
e'en reniluer
des foies 10rlUes
&
mal toornées dans leur 61al oam–
rel, en les lailfant dans l'eau pendant quelque tems, en
les peignant
&
les faifan t fécher,
• D
R E S S E II L E S
e
A N N E S,
(Verr.
) c'en un
préliminaire dont les
gar~ons
qui [ervent dans les ver–
reries doiveO! s'occuper, avant que les maitres Ce mel–
teot
a
l'ouvlage .. Voici en quoi il confine. Si les can–
nes Cont nouvellement raccommodées
p~r
le maréchal,
le
gar~on
les met dans l'ou vroir,
&
les lailfe expofées
au feu juCqu'a ce qu'elles Coient preCque blaoches. A–
lors il plonge le bout blanc dans de l'eau;
&
quand
il en refroidi,
il
rat ilfe
&
enleve les pailles de fer qui
fe [oot formées
3
fa [urface . Cela fait, il clleille
ii
ver–
re .
Voyez rarti".
C
u
E
I
L LE R.
11
fouffie afin que
le ven! n'entre pas dans la canne
'&
n'en bouche pas
le trou;
il
lailfe refroidir la canne
&
la ferre en cet
ttat dans la calfene . Si les cannes
001
[crvi, il les ré–
c hauffe aum dans le four, puis il Óte le bouchon de
verre qui
d i
daos le bout de la canne ; il fe [ert pour
c ela de la pioce ne, des bequettes ou du marteau. Si les
caones
rOl1t
crochues,
iI
les redrelfe,
il
cueille
enruite,
jI
fouffle,
il
lailTe refroidir,
&
ferre les eanoes dans la
.catrene . Alors elles foot
dreffée1
&
pretes
a
[avir .
DRESSEUR,
f.
m .
e/l eerme de Cardier ,
c'en
un tuyau de fcr' ereux, emmaoché daos une pedle poi–
gnée de bois , dont on [e ferl pour redrelfer les poin–
tes qui
[e
Cont déraogées [ous la pierre .
Voyez /'art.
CA R DES .
D
II E S S E U R , (
Charbon de boil.)
On donne ce
nom
a
celui qui arrange les buches, de la maoiere dOn!
il eón vient qu'elles le Coient pour former le four
ii
charbon .
Voyez I'arti"e
C
H A R B
o
N •
DR ESS OIR,
f. m.
ou
FER A' DRESSIiR,
ter–
me de Miroititr
, c'en un in/lrument de fer en for–
m e de derni-eercle, de huit ou dix pouces de large dans
. fon grand diametre, de quatre
¡,
cinq lignes ' d'épailfeur,
uni
&
fon poli du cÓté de Ca [eaion, dont les ou–
vri~rs
qui menen!
~es
glaces au teiO! [e [ervent pour
ttendre
&
drerrer Cur la pierre de liais la feuille d'é–
taio qu' ils difpoCent
ii
r~cevoir
le vif-argent .
V oya.
l'art.
V
E R R E R lE.
D
R E S S
o
I ll,
en terme de GraveJlr en pierr" fi –
n",
c'en une plaque de fer extremement polie
&
dreC–
. fée avec un aUlre morceau de meme métal, Cur la–
quelle on adoucit les cailloux, en les frouant delfus
avee de la poudre d'émeril .
D
R E S S
o •
R,
(Cuifine )
afiemblage de planches
arretées horifontalement entre deux montans, [ur le–
quel celle qui en chargée dans les cuifines de tenir la
v ailfelle propre, la me. égou!!er
&
[écher, apres l'a–
voir écurée. Le
dr.ffoir
en proprement une armoire
a
diffé(ens rayons , qui n'a ni defious, ni delfus , ni
porte .
D
R
E
~
X , (
Geog. modo
)' ville de l"le de Fran–
ce avec tltre de COffilé. Elle en [ur la Blai[e, au pié
d'une montagne.
L ong.
19.
1'.
24".
Jat.
48. 44· 17.
DRI
D R E Y E Z,
f.
m. (
eom'!' . )
petite monnoie qui
a co rs dans la Saxe
&
les é,ats de Brand€bourg; fa
valeur n'en point partou[ la meme; mais eI!.e
n~
re–
vient pas tour-a-fait á un [ou de nOlre monnoie.
DREYLING
ou
DREYHELLER,
(Com, )
monnoie de cuivre qui a conrs dans le
duch~
de H
1-
nein ' elle vaul eO!re deux
&
Irois liards, .rgent de
Fran~e.
JI
ya, Celon le
.di~ionnaire
.de
C?mme~ce,
un
drey Jing
meCure de liqUIdes, qUI conllenl
VlIlil
t–
quatre
heem~rs,
&
l'hecmer trenre-deux achlelings.
Va –
y<z
A
¡:
H T E L 1 N G
é'
H
I!
e
M E
~
•
D R 1
DRIE-BAND,
(Comm.)
e'e{l le lin que nous
appellons
lin
fl
troiJ <ordonJ.
DRIE-GULD E NB,
(eomm .)
monnoied'ar–
gen! qui [e fabrique en H ollande ou
~lIe
vaul Irois fio–
ríns .
Vo)'ez
F
L
o
R • N S •
D R
1
E S·E N,
(Géog. mod. )
ville d'Allcmagne
dans la nouvelle marche de Brandebourg ; elle en lur
la Warte.
Long.
33 . 36.
lae.
p. 46.
D R
I F F.
(lIlc¡'im.)
C'en le nom qu'on a donn"
11
la fa meuCe pierre de Bu!!ler,
(j
vantée par Van Hel- •
mom; o n la nommoit auffi
periapton fa/11th magnai–
mm.
On la regardoit comme propre á 'lIirer le ve–
nin; elle élOit, dit-on, compo[ée
d'ufn""
ou de la
mouiTe formée fur des retes de mon, de (e l marin ,
de vilriol cuivreu x empa lé avec de la eolle de poillcJIl.
On a pou(fé le merveilleux jufqu'. prélcndre qu'il [uf–
fifoit de gouler cene pierre du bou t de la bngue pour
étre guéri des m.ladies les plus terribles.
Vo)'<<.
Woyt
gazopbylflcium p¡'yfico-medimm.
( - )
D R I L
LE,
f.
m. (
B ijot<tier , Mctt",r-cn-(1!11vrt ,
&
alttreJ ArtifleJ
) efpece de porte-foret. Cel oUlil
e{l une branche de fer ou d'acier garnie vcrs les deux
tiers d'une boule de cuivre, au-dellous de laquelle la
branche devenue plus grolfe
&
limé. quarrément, en
pereée de
m~me
11
I'inlérieur pour y emmaocher le fo–
ret que l'on enchafie avee un repoulfoir qui s'inlro–
duit par un trou qui Iravel[e la branche au-delfus du
fore t .
Au-delfus de la boule en un morceau de bois qQi
tr.verCe la branche , aux dcox eXlrémités duquel s'at–
[aehe une peau d'anguille qui pa(fe
~ar
un anne.u qui
en en lete de
la
branche. Pour mellre le
drille
en
¡eu, il fau t faire lourner l'arhre de fer jufqu'ii
ce
que ,
reployaO! la peau d'anguille lur lui-meme , la Iral'erfe
de bois [e [oil élevée JuCqu'¡¡ l'anneau de la lele . On
appuie enfuile
Cur
les deux extrémilés de la Iraver fe ,
&
on la fait defcendre rapidtment. Entrainé pour loes
par la force du mouvement orbicul.ire, il n'a befoin
que d'etre aidé dans fon aaion ; en appuyaO! fur la
traverfe, IQrfqu'elle
[e
dévide,
&
allégeant la main,
lor[qu 'elle re releve. L e foret mil par cetle force, agit
direacment
&
rapidemen l Cur les parties que l'on veut
percer ; on s'e n [ert partioulierement pour
perc~r
les
appliques .
L e
dril/e
fe nomme encore
trepan ,
par la reíTem–
blance qu'iI a avec les trépans des chirurgiens, du moios
par fa partie inférieure; mais il en plus connu fous
ce nom che'/. les Horlogers que che. les Meneurs-en–
ceuvre.
Voyez la P lanche de Sctllpttlre.
D R 1L L E S ,
r.
f.
pI.
terme de P apeterie;
ce fllO t
de vieu x drapeaux ou chilfons de loile, de ehan vre ou
de lin, qu'on employe dans la fabrique ,du papier,
&
qui en Cont la principale malíere.
VOj'ez
P
A
JI
J
E R •
P
1,'\
1
L L
1
E
R ,
C.
m.
terme de F apeteri.,
celui
ql1l ramarre les drilles ou vieax chiffons ,
&
qui en fait
commerce. On le nomme plus or.dinairemen l
ChiffO;¡–
nier. Poyc!/:.
C
H I F F
o
N N I E R .
D R IN,
(Grog. modo
) ri"iere de la T urquie, en
Europe; eUe prend fa [ource au mont M arinal, fur
la frontiere de l' J\lbanie,
&
[e jette dans le golfe de
D rin ,
qui fai t partie du golfe de VeniCe .
( ¡ )
D
R
I N A
W A
R
D,
( Géog. mod.)
ville de
12
Tur–
quie , en Europe, dans la Serv ie , en une petil e ¡le du
D rín .
D R I S S E
01<
I S S A S,
f.
f. (
Marine)
c'en un
cordage qui [ert
¡¡
hilfer
&
amener la vergue ou le pa–
vil-
(J)
e,ene
riviere
eft · le Dri?
bJa,nc
qui fe
jOirlt
avec le Oria noir.
1
douze ou
quinze.
lieues plus bas du Danube
&"
ql1i
a la
rouree
!lU
&:
me
(:1
(ouree du
.Ia~
d OCDlda .
•
mémt: DlQnt
M:l.I'IQ:lt. Voyaz
M~r"J
&:
lit ,Martin;trt.
(D)
11 Y a une
alltr~
n!le!,:c de ce:
n~m
qui fe
jc~tte dan~
la
Sav~~.
'