DOX
D
o
u x ,
(le) G/ og . mod. )
riviere de la F raDehe–
.Comtt en F rance: elle prend fa Cauree au moO! J u–
ra ,
&
fe
jwe
dans la SaoDe
en
Bourgogne .
( 1)
D
O
U Z E N
S,
( Giog. mod. )
ville du L aoguedoc,
4U
dioeefe de Careallonne, en Franee .
D
O
U Z 1
E M
E ,
f.
f.
en M,ifique,
en l'oébve de
la quintc , ou la quinte de I'oéb ve. Cet intervalle
dI
appellé
douzieme,
paree qu'il en formé d'on7.e degrés
diatoniques , c'en-a-dire de dout e fons.
V oy .
Q
u
I
N–
TE O CTAVE ,I NT ERVAL LI! .
Toute corde fonore relld :lvec le fon principal celui
de la
douÚ.meplCttllt que celui de fa quinte, parce
que celte
dOrlzieme
ell produite par une aliquote de la
corde entiere qui 'en le liers: au lieu que les deux tiers
qui donneroient la quinte , !le fon t pas une aliquole de
ceue méme corde .
f/.y.z
SO N , l NTERV ALLI! ,
CO RDES.
(S)
D
O
X
O LO
G 1
E ,
f.
f.
( 7U ol.)
nom que les
Grecs ont donné
11
I'hymne angétique ou cantique de
loüange qUe les Lalins ehantent
iI
la meffe ,
&
qu'on
nomme communément le
Gloria in exeelJiI;
parce qu'
ji commence en grec par le mot
lóE",
c'en -
a-
dire
gloi,e .
lis dininguent dans leurs Iivres . liturgiques, la gran–
de
&
la petite
dox%gie.
L a grande
doxologie
el!
cel–
le dOn! nous venons de parler . La petite
dox %gie
en
le verfel
Gloria P atri
&
Fi/io ,
&c. par lequel
0 11
termine le chanr, ou récitation de chaque pCeaume dalls
l'offi ce divin,
&
qui commence en grec par le mS–
me mot
ló,,,.
Philonor¡\e , dans fon
111.
livrc,
nO .
13 , nOl1S don–
ne trois formu les de la pelite
dox ologie .
La premicre
en
Gloire au P ere , a,1 FiiJ ,
&
mI
S.
EJprit.
La fe–
~onde ,
Gloire all P ere par le FiiJ dans le S. Efprit.
El la troilieme,
Gloire atl Pere dans le Fi/s
&
le
f aint:EJp"it
.
S?lOmen~
&
N icéphore en ajoatent une
q U31f1eme ; Cavolf,
Glo/re a/I P ere
&
all Fils dan! le
[aint-EJprit .
La premiere de ces
dox%gies
en ¡:elle qui en en u–
fage dans les égliCes d'Occidenr . Elle fut innimée, fe–
Jon quelques - uns, vcrs I'an 3fo , par les cntholiques
d' Antioche; mnis S. Dalile , daos 'fon tivre du S. E–
fp~ir,
chapo x X'/Jij.
&
Jfxjx .
remarque que cet ufage é–
tOIl beaucoup pl us ancien, quoiqu'il ne fa t pas univer–
fel . Les trois autres furent compofées par les Ariens .
L a
feconde élOil celle d'Eullomius
&
d'Eudoxe \
&
el–
l e en adoplée par Philo llorge qui étoit daos leurs fen–
t i",cns. Ces trois formules fu rem faites vers ¡'all 341 ,
3U concile d' Aatioche, 00 les Ariens qui commen–
~oiem
a
n'elre plus d' accord entre ellX, voulurent
a·
voir des
doxologies
relatives
iI
leurs divers fentimens .
P hilonorge auribue
11
Flaviell , qlji fut d'abord palriar- .
¡:he d' AlIlioche , la prem iere origine de la
dox ologie
des
C ntholiques; mais l'autorité de cet auteur Arien en fort
fu rpeéle Cur un fail dont Sozomene
&
T héodoret ne
diCenr rien .
11 Y
eut effeél ivement
a
Antioche de gran–
des diCputes Cur la for me de la
doxologie
;
les Cllho·
liques reliment la premiere ;
&
les Arie ns
&
autres
AlIli-trioilaires quelqu'une des trois autres. Saim Dali–
le a laché de
JU
nitier la feconde .
Au rene, comme le remarque Dingham, la petite
do–
xologie
n'a pas toí!¡ours élé un iforme dalls les égliCcs
calholiques . Le quatrieme concile de Tolede
J
lenu
en
f33,
s'e.xprime aillli a cet égard:
In
fine omni"m
¡fa/momm dicimlls, (;Ioria
&
honor Patri
&
Filio
&
SpiritHi fan Elo, i,/ {"'CIlla f "'(fjlorfim, amen ;
00 I'on
omet ces paroles aUJourd'hui
&
depuis long· tems re"ues,
Si",t erat in principio
&
mm(
&
femp" ,
&
00 I'on
ajoílte le mot
honor .
Ccue forme de
dox o!ogie
n'éloit'
pourtam pas particuliere
a
I'églife d'ECpagne, car I'é–
glife Greque s'en Cervit quelque tcms , comme
iI
paro;t
par le traité de S. AthanaCe de la Virgio ilé . 51mbon,
de reb. c<&lef c. xx'/J ,
rappon e que les Grecs la con–
~ureO!
enCuite en ces termes :
Gloria P atri
&
Filio
&
Spi, i:"i [anElo ,
&
"lInc
&
(emper ,
&
in f"'( lda
[",.
cfllor"m, amen;
mais
iI
De marque pas I'époque de ce
changemem.
11
paroit par le fccond concile de Vai–
f?n, t;nu .en
fl9 ,
que ces mots,
Si(fjt erat in prinei–
PI' ,
n é'IOlent pas encore univer Cellement imroduils dans
la
d~xologie ~e
I'égl,ifc Gallieane , puifque les PP. du
conclle Couhallent qu on les y infere pour prémunir les
fideles conue I'erreur des Ariens , qlli préleudoient que
DOY
le Fils n'Jvoit pas été de 10ute éternitt! . Outre
Cclte
dox ologi,
qui lcrminoit les p!1 uIDes, Dingh
m
obfen 'e
qu' il
y
en avoil anciennemclll ulle, donl
iI
cite un c–
Iemple tiré des cOonilutions aponoliqucs ,
lib. I/I/l.
C.
xi) ,
par Inquelle on lerminoil les priercs ;
Om"is glo–
ria
l
11~1J.tralio ,
grtllinrl.m
nO
iD , hOflor , lJáoratio ,
P
(J–
t,i
&
Filio
&
Spiri" ,i [aneo n"'le
&
Jemper
&
i,l
infinita
Q(
[empiterna [",wlll {",eulorftm, timen .
Ou
cene autre:
P er
C
hrijlum wm ,!rlO tibi
&
Spi,;I,,;
[tlnElbgloria, honor , larll
,
glorifittltio, gratiarum aElio
in
[etCltla , a>/1C11 .
E t rnfi n celte-ei, par laquelle
0 0
con–
e1uoit les fermons ou homélies:
UI obt;'ltamlu ",ter–
nam '/Jitam per '}e[um Chrij/tlm t:,i
<1Jl
Pa/re
&
Spirittt fanElo gloria
&
pottjlaJ in f "'<tIla f ",,,,lomm ,
amen .
Biogham ,
orig . eceleI tomo
l/l .
lib.
X II/.
c. xj.
§.
1.
Quelques auteurs re fervent du mot
hymnologie;
com–
me Cynonyme
a
dox ologie;
¡mis
iI
y a entre ces deux
mots une différence:
hymnologie,
fe dit des pCeaumes ,
cantiques , hymnes ,
&
e.
ou de la récilalion de toutes
ces chofes:
&
doxologie ,
du deroier verCet
Gloire
,,(&
P ere ,
&c.
répété
a
la fin de chaque pfeaume . Cepen–
dant les rubricaires fe fervent communément du mot
doxologie ,
pour ex primer la dcrniere nrophe ou la
COII–
e1uliou de chaque
hymo~
0 11
I'on rend gloire aUl trois
perConncs de la Caime
1
rinité.
f/oyez
H
y
M
N
E •
Quanl 3 la grande
dax ologie
ou au
Gloria ill execl–
jis,
exceplé les premieres paroles que les évangélilles
nttribuent aux anges qui annoncerent aUl borgcrs la naiC–
f.1 nce de ] efus-Chrin , on ignore par qui le rene a été
ajoaté;
&
quoiqu'on appelte lOute la piece
I'hymne
tm –
ge:i,!"e,
les
PP.
ont reconnu que tOUI Ic rene élOit I'ou–
vrage des hommes . C'en ee qu'on voit dans le
J
3.
canon du jv. concite de Tolede. Ce ql1'il
y
n
de eer-.
tain, c'en que ce eantique en tres-aneien . S. hryeo–
llome obCerve que les Afeeles le ehantoient
:l
I'office
du malin . Mais de toure 3ntiquité , on I'a chanlé prin–
cipalement
a
la merre, non pas eependant
tou~
lel
jours .
La lilurgie mO'¿arabique veut qu'on le chanle le jou r
de N oel
av~n t
les les:ons , c'ell-a-dire avnnt la Icélure
de I'épilre
&
de l' évangile . Dnns les nutres églifes ,
0 11
ne le chantoit que le 'dimanche,
a
Pftques,
&
au–
Ires feles les plus Colennell es ;
&
encore aujourd' hui
dans l'égliCc Romaine, on ne le dit point
a
la melre
les jours de férie
&
de feles li mpIes , non plus que
dans
l'aven, ni
depuis la Ceptuagélime juCq u'nu fa medi
faint ex elufi vement . Bingham,
or;g. eeelef tomo
f/
l .
l.
X III.
c. xj.
§.
2.
( G )
D
O
Y
E N,
('}ttriJpr.
&
H ijl. fIne .
&
m.d. )
ligni–
tic
eelui 'lui el! au-de/ros des aUlres membres de Cil com–
pagnie . Ce titre en eommuo
a
plulieurs forres de foo –
~lions
&
de dignités . Le lermc. lalio
dumms ,
'l ue I'on
relld en .notre langue. par celUl de
40yel1 ,
lire fOil
ti–
tymologle des
~omams ,
che,? leCqucls on appel loil
de–
cantu
celui qui commandoit
a
dix ColdaIs,
iI
l' imila–
lion de ql!0i les
Fran ~ois
érnblircOl des dixainiers' u–
Cage qui s'ell encore confe rvé Fnrmi les ofli ciers :nu–
niciea.uKde la ville de
.p~ris .
On eOlcndoil aum quel–
quetols chez les Romallls par le ldrme
d«amu
un
juge inférieur qui rendoit la junice
a
dix villagcs' .
11
Y
avoil aum dans les palais des cmpereurs de connan–
liuople, des_doyens ,
dua"i ,
qui éloient prt' poCés fur
dix autres officiers inférieurs: il en ell parlé dalls le eo–
de théodolien,
&
dans celui de
J
ullinien .
L e gouvernement de l'Eglife ayant été formé Cur le
modele du gouvernement civ il, l'Eglife eU I aum Ces
doyem;
iI
y en avoi t dans plufieurs églifes greq ues ,
&
Cur-loul dans celle de Connantinople . Ces premitrs
do–
y em
éloicnt lú cs ;
0 0
en élablil enCuile d'ccclériafl iques
dans les égli fes calhédrales
&
collégialc~ ,
&
dans les
mona(leres : cet ufage parra en Occidem .
L el compªgnies féculieres )
&
principalement celles
de junice,
0111
aum élabli des
doyens .
N ous allons expliquer plus partieulíerement ce qui
concerne
ces
différel1les fon es de
dOYelJs ,
dans les Cub–
divifions Cuiv ames.
(A )
D
o
y
E N n'A
G
1!,
en eelui qui fe trouve le plus
a–
gé de fa compagnie,
f m ior .
c'cn par-la qu'onf com–
meneé la plapan des feigneuries temporclles
&
des di–
gnilés eccléliafliques. O n déféroit
~
celui
q~i
élOil le
plus
ftgé ,
comme étaOl préfumé avoir plus d'e périen–
ce,
&
plus capable de conduire les autres. L a quali-
lé
t l}
Dou x (le ) petite ri..iere de France
dan!
le Bu
L3nsucdoc.
Son cours
ell.
d'otcident
en oricor,
8(
cUe tombe dan. le Rhone
iUn pea
a.a.
!ielfu. de T••moo .
Voye~
/WmJ.
(D
)