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52

DOS

que D olithée étoit eomémporain des aplllres,

&

ajo~le

I1U'j] vDuloic perfuad er aux ap6nes qu'il étoit le Mef–

fie prédit par M oy fe: peuc-en e eet auteur I'a-t-il eOD–

fondu avee Simon le M agieicn qui eut les mémes pré–

teotions,

&

dont quelques difciples portereOl ¡luffi Je nom

de

D.fith¡ms.

.

Quoi qu'il en foit, ce Dolithée ' fut un grand nom–

¡'re de feanteurs,

&

fa feae fubliUoic eneore

~

Alexan–

pric du tems du patriarche Eulogius eomme

iI

paroit

par UD deeret de ce patriarehe, publié par Photius. Dans

ce decrer EulogillS aceufe Dotitbée d'avoir parlé d'une

maniere injurieufe des .anci¡:ns parriarc)les

&

des prophe.–

les,

&

de s'etre aUribué a

lui-m~me

l'eCprit de prophé–

,ie .

11

le fait contemporain de Simoo le ):v1agicien; le

taxe d'avoir corrompu le PeDtateuque en plulieus en–

droits,

&

d'avoir compoCé divers

ouvra~es

impies.

Le Cavant Usherius eroit que Do(ilhée ell l'auteur

d~

10US les changemens faits dans le Pentateuquc Samari–

tain; ce qu'il prouve par l'autoriré d'Eul.ogius. Cepen–

dant toul ce qu 'on peut inférer du témoignage de ce

dernier, c'efi que Dolithée corrompil les exemplaires

famaritains, dont fa feae lit ufage depuis lui. Mais il

p'y

a pas d'apparellce que eeue corruption

Ce

foir étcn–

·due

ii

10Ules les autres copies, puiCque celles que nous

avons aUJourd'h'li ne differenl que fon peu du Pentateu–

que juif.

Voyc::.

P

E N T A

r

E

u

Q.

u

1! •

C'efi daDs ce CeDs qu'on doil enteodre UD pa(fage de

la chronique Camaritaine, ou il ea dit que Doufis, c'ell–

a-dire Dolithée, lit différentes ahératioos a la loi de

MoyCe. Vauteur de cene cbroniq'ue, qui étoil Sama–

Titain de religioll, aJOnle que le grand-preere'.des Sama–

ritaios eovoya différemes perfooDes pour fe failir de

Doutis

&

de Ca copie corrGrnpue du Pentateuque. S,

EpiphaDc prélend que Doulbée étoit Juif de uai{fance,

&

qu'¡¡ abjura le Judai'Cme pour pa{fer dans le parti

des Samaritains,

11

croil aum qu'il fut chef de la Ce–

ae des Sadducéens; en ce cas Dofithée auroit dll vi–

Vre avant ]efus-Chrifi. Le pere Serrarius ] éCuile, pré–

teod au/Ji que Dolithée fut maltre de Sadoc, qui, fe–

Ion I'opinion commuoe, fut le chef des Sadducéeus •

poye::.

SADDOC/!'EN& ,

Tertullien parlant de ce mEme Dotithée, remarque

qu'¡¡ fUI le premier qui oCa rejener l'autorité des pro–

pbetes ,

&

nier leur inCpiration: mais l'erreur particu–

liere qu'¡¡ anribue

11

ce ch¡:f de fea e

&

a

Ces diCci–

pIes, c'étoit de De reconnoiere pour inCpirés que les

cinq lines de MoyCe,

Diilio». de 'Ir/v, Morery,

&

~hambtrs .

(G)

D O

S

S E ,

r.

f.

en Charpenterie,

c'e!! la premiere

&

la derniere planches qui fe leveD! , 10rCqu'on fait dé–

piter une piece de bois quarrée:

leS-

deux ri ves fOllt les

deux

do¡¡ú,

DOSSES, fubll, f. pI.

(Hydratll.) Voyez

PAL–

PLANCHES.

· Do :)

S

E,

ttrme de riviere,

gro{fe planche qui Cen

a

échaffauder

&

vOnter, qu'on pofe fllr les ciOlres

des

ponls,

· D offe de bordttrt,

di

celle qui lerl a retenir le pa·

vé d'un pOllt de. bois,

D O S S

E

R E T,

f.

m

(drthit,ilurt)

jambage for–

mant le pié droit d'uoe porte ou d'une croifée , C'e!!

3Um une eCpece de pilaUre, d'ou UD arc doubleau prend

nai(fance de fond,

(p)

D

o s

S

1'.

R E T

OU

D

o s

S

1 E R D E

e

H E M 1 N E'E ,

exhau{ftment au-de{fus d'un mur de pigoon ou de fa–

ee

avec ailes, pour '¡enir une fouche de cbemiDée ,

(p)

D O

S S

I

E

R,

f.

m. (

'Jurifpr,

)

efi une feuille de

papier qui couvre une liafle de pieces pliées en deu!

1

avec leCquelles elle

ea

auachée,

Quelquefois le lerme de

doffier

fe prend pour [Oute

la lialre des pieces ; c'e1\ en ce fens que le juge ordon-·

ne que les parties, les avocats, ou leurs procureurs,

Ce commulliqueront leurs

doJliers ,

ou qu'ils les remet–

trOnt entre les m ains du Iuge, ou fur le bureau.

· 011

marque ordinairemeDl fur le

doJlier

quel ea I'ob–

l

et des picccs qu'i l conlient.

L es procurours fon r autaol de

JoJlierJ

qu'ils

001

de

parties;

&

fouvenr pour une

m~me

partie, ils formenl

antant de

doJlierJ

qu'¡¡

y

a d'adverfaires, ou qu'il

y

a

de nouvelle, demandes qui Ool chaCUDe un obJel

par~

ticulier.

· JI

marquent fur le

doiJier

d'abord

le

tribunal ou

l'affaire ell pendaore, en{uite les noms

&

qualités des

partics, la date des exploits, le nom de l'avocat ,

&

rU bas dll

doJlier ,

les Doms des procureurs : celui au-

DOS

.quel efi le

dojJicr,

mer fOD nom

ii

droite,

&

mct le

nom de foo confrere

JI

gauche.

lis marqueot aum quelquefois fur le

¡/oiJier

la date

.de leur préCentation, celle des fenteDces par défaut, la

date des principaux titres

&

procédures

a

cet égard.

11 n'y a point d'uCage uniforme, chaCUD fuit fon idée,

Dans les tribunau x inférieurs ou les affaires d'audien–

ce

Cont

ordinairement peu cbargées de procédures,

&

s'expédient prompremel1t , 00 fe comente d'envelopper

les pieces fous des

doJliers;

mais daus les ¡nllaDces ap–

pointées,

&

dans les appellatioDS, foit verbales ou par

éarit , qui fe porteot au parlement, ¡¡ ell d'ufage pour

la

conferv8tion des pieces , de les enfermer dans de5

facs , fu! I'étiquete defquels on marque

{j

e'efi une

cauCe, inftaDce, ou proces , le oom du

lf~al,

les

qualité~

des parties, le nom du rapporteur

J"iI

y eo

a

un,

&

celui des proeureurs: cela n'empache pas que

les pieces eofermées dans le fac oe foient encare en–

veloppées d'un

doiJier,

donl la fufcriptioo en fembla–

ble

11

celle de I'étiquete . U

ti

mEme fac renferme (ou–

vent plutieurs

dojJiers,

foit contre differcntes parties •

fi e'eft dans uoe caufe d'audience, ou différentes cotes

&

lia{fes de produaioll, fi c'ell daos une affaire appoin–

I~e.

On change la CuCcription du

doJlier,

CnivaO! !'é–

tat de l'affaire; on ne l'intitule d'abord

qu'exploll,

Juí–

qU'3 ce que l'affaire foit portée

a

I'audienee; enfuilc

lorfqu'on pourfuit I'audience , on I'intitule

~aure:

dans

les atfaires appoiotées, le

do;'"

en intitulé

produilion,;

&

s'il

y

a plulieurs produéEions, la premiere ell inu–

lulée

prod"lIion principale,

&

les aUlres,

¡rOdl/illon

1/01lvelle.

On change les noms des procureurs eo cau–

fe d'appel fur le

doJlier,

quand ce De COn! pas les me–

mes qui occupoient en cauCe principale.

On appelle quelquefois

cote dtl doJlier,

la feuille qui .

enveloppe les pieces ,

a

cauCe que I'oq

y

cote les noms

des parries, D aos les affaires qui fe vuident par expé–

dient, foit par I'avis ,des gens du roi, foit par I'avis

d'un ancien avocat , ou par l'avis d'un ancien procu–

reur; celui devant qui l'affaire eft portée, écrit

Com–

mairement fon appointement ou avis fur la cote du

do;'er

de l'avocat ou procureur, qui .obtient

a

f~s

fios;

&

10rCque l'appointement ell expédié en conféquence,

&

qu'on le veut faire parapher

a

celui qui

a

jugé, il

faut lui repréfenrer la cote du

do.!Jier ,

pour vOlr ti ec

qu'on lui préCente ell conforme a Con arreté;

1&

apres

cetre vérifi cation,

il

b~ toone

ce qu'il avoit écrit Cur

le

dojJi"

,

(A)

D

O S S I E R,

(Horlog.

)

Voyez

L

t M E A' D O S-

S

J

E R ,

*

D O

s

S

r

E R,

(Serrttrerie)

efpece de chape com–

porée de deLlX branches de fer continues, un peu cou–

dées par

la

ccce, ferrées l'uoe contre l'autre,

de

termi–

nées en poillte par leurs extrémités, qlli font reso Oes

dalls un manche de lime

¡¡

l'orainaire , On pa{fe une

lime

3

refeod re entre les deuI braoches du

doJlier.

eu–

forte que la queue de la lime entre

a

force dans le

manche entre les deu x

e~trémités

des branches,

&

que

fOil bout etl appuyé contre la téte du

doiJier:

par ce

mo)'en

l~

lime a

refeodr~ ,

qui en foible, eft folltenue

fur toute Ca loogueur,

&

ne rifque plus de fe ca(fer ni

de Ce fau(fer Cous la maio de l'ouvrier, C 'ea-Ia I'ufage

du

doJli~r,

.

11 Y

a deux autres efpeces de

doJliers,

Pune plus lim–

pie; c'eft un morceau de fer batm, plat

&

mince, re–

plié Cur toute fa longueur,

&

un peu coudé par I'ex–

Irémité, qui doit entrer dans le maoche avec la qucue

de la lime

a

réfendre: cene lime e!! placée dans le pli

du

do;'er,

qui la couvre fur loute Ca longueur, depuis

fon extrémiré juCqu'¡j celle de fa queue ,

L'aurre plus compofée, doot les deux branches oe

foot pas cO[Hinues; ce Cont deux regles de fer plat,

environ d'un pouce de large,

&

d'une ligne environ

d'épaiaeur. L 'une de ces regles a une queue, pour

e–

Ire fixée dans le manche; elle a aum uo épaulemellt

a-peu-pres de la meme épai{feur que la Ceconde re–

gle . Cetre Ceconde reg le Ce li xe fur la premit:te, de–

puis I'épaulement JuCqu':i fon ex trémité, par quatre vis

dinribuées Cur toute la longueur , Ces vis Ont leur é–

crou dans le corps ou ¡'épai{feur de la regle

a

épaule–

mens. A l'aide de ces vis on ferre elltre les regles

la lime a ref<odre, qu'on De lailTe déborder que de la

quantiré qu'on veut qu'elle entre dans la piece

a

re–

fendre.

D O S S l E RE,

f.

f.

terme de B Ollrrelier;

c'eft une

parti. du harnois des chevaux de braocart, qui cODliae

en une bande de cuir for t large, qui pa(fe Cur la felle

du cheval, rccourbée par les deux eXlrémités, de ma-

ni~-