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DOS
que D olithée étoit eomémporain des aplllres,
&
ajo~le
I1U'j] vDuloic perfuad er aux ap6nes qu'il étoit le Mef–
fie prédit par M oy fe: peuc-en e eet auteur I'a-t-il eOD–
fondu avee Simon le M agieicn qui eut les mémes pré–
teotions,
&
dont quelques difciples portereOl ¡luffi Je nom
de
D.fith¡ms.
.
Quoi qu'il en foit, ce Dolithée ' fut un grand nom–
¡'re de feanteurs,
&
fa feae fubliUoic eneore
~
Alexan–
pric du tems du patriarche Eulogius eomme
iI
paroit
par UD deeret de ce patriarehe, publié par Photius. Dans
ce decrer EulogillS aceufe Dotitbée d'avoir parlé d'une
maniere injurieufe des .anci¡:ns parriarc)les
&
des prophe.–
les,
&
de s'etre aUribué a
lui-m~me
l'eCprit de prophé–
,ie .
11
le fait contemporain de Simoo le ):v1agicien; le
taxe d'avoir corrompu le PeDtateuque en plulieus en–
droits,
&
d'avoir compoCé divers
ouvra~es
impies.
Le Cavant Usherius eroit que Do(ilhée ell l'auteur
d~
10US les changemens faits dans le Pentateuquc Samari–
tain; ce qu'il prouve par l'autoriré d'Eul.ogius. Cepen–
dant toul ce qu 'on peut inférer du témoignage de ce
dernier, c'efi que Dolithée corrompil les exemplaires
famaritains, dont fa feae lit ufage depuis lui. Mais il
p'y
a pas d'apparellce que eeue corruption
Ce
foir étcn–
·due
ii
10Ules les autres copies, puiCque celles que nous
avons aUJourd'h'li ne differenl que fon peu du Pentateu–
que juif.
Voyc::.
P
E N T A
r
E
u
Q.
u
1! •
C'efi daDs ce CeDs qu'on doil enteodre UD pa(fage de
la chronique Camaritaine, ou il ea dit que Doufis, c'ell–
a-dire Dolithée, lit différentes ahératioos a la loi de
MoyCe. Vauteur de cene cbroniq'ue, qui étoil Sama–
Titain de religioll, aJOnle que le grand-preere'.des Sama–
ritaios eovoya différemes perfooDes pour fe failir de
Doutis
&
de Ca copie corrGrnpue du Pentateuque. S,
EpiphaDc prélend que Doulbée étoit Juif de uai{fance,
&
qu'¡¡ abjura le Judai'Cme pour pa{fer dans le parti
des Samaritains,
11
croil aum qu'il fut chef de la Ce–
ae des Sadducéens; en ce cas Dofithée auroit dll vi–
Vre avant ]efus-Chrifi. Le pere Serrarius ] éCuile, pré–
teod au/Ji que Dolithée fut maltre de Sadoc, qui, fe–
Ion I'opinion commuoe, fut le chef des Sadducéeus •
poye::.
SADDOC/!'EN& ,
Tertullien parlant de ce mEme Dotithée, remarque
qu'¡¡ fUI le premier qui oCa rejener l'autorité des pro–
pbetes ,
&
nier leur inCpiration: mais l'erreur particu–
liere qu'¡¡ anribue
11
ce ch¡:f de fea e
&
a
Ces diCci–
pIes, c'étoit de De reconnoiere pour inCpirés que les
cinq lines de MoyCe,
Diilio». de 'Ir/v, Morery,
&
~hambtrs .
(G)
D O
S
S E ,
r.
f.
en Charpenterie,
c'e!! la premiere
&
la derniere planches qui fe leveD! , 10rCqu'on fait dé–
piter une piece de bois quarrée:
leS-
deux ri ves fOllt les
deux
do¡¡ú,
•
DOSSES, fubll, f. pI.
(Hydratll.) Voyez
PAL–
PLANCHES.
· Do :)
S
E,
ttrme de riviere,
gro{fe planche qui Cen
a
échaffauder
&
vOnter, qu'on pofe fllr les ciOlres
des
ponls,
· D offe de bordttrt,
di
celle qui lerl a retenir le pa·
vé d'un pOllt de. bois,
D O S S
E
R E T,
f.
m
(drthit,ilurt)
jambage for–
mant le pié droit d'uoe porte ou d'une croifée , C'e!!
3Um une eCpece de pilaUre, d'ou UD arc doubleau prend
nai(fance de fond,
(p)
D
o s
S
1'.
R E T
OU
D
o s
S
1 E R D E
e
H E M 1 N E'E ,
exhau{ftment au-de{fus d'un mur de pigoon ou de fa–
ee
avec ailes, pour '¡enir une fouche de cbemiDée ,
(p)
D O
S S
I
E
R,
f.
m. (
'Jurifpr,
)
efi une feuille de
papier qui couvre une liafle de pieces pliées en deu!
1
avec leCquelles elle
ea
auachée,
Quelquefois le lerme de
doffier
fe prend pour [Oute
la lialre des pieces ; c'e1\ en ce fens que le juge ordon-·
ne que les parties, les avocats, ou leurs procureurs,
Ce commulliqueront leurs
doJliers ,
ou qu'ils les remet–
trOnt entre les m ains du Iuge, ou fur le bureau.
· 011
marque ordinairemeDl fur le
doJlier
quel ea I'ob–
l
et des picccs qu'i l conlient.
L es procurours fon r autaol de
JoJlierJ
qu'ils
001
de
parties;
&
fouvenr pour une
m~me
partie, ils formenl
antant de
doJlierJ
qu'¡¡
y
a d'adverfaires, ou qu'il
y
a
de nouvelle, demandes qui Ool chaCUDe un obJel
par~
ticulier.
· JI
marquent fur le
doiJier
d'abord
le
tribunal ou
l'affaire ell pendaore, en{uite les noms
&
qualités des
partics, la date des exploits, le nom de l'avocat ,
&
rU bas dll
doJlier ,
les Doms des procureurs : celui au-
DOS
.quel efi le
dojJicr,
mer fOD nom
ii
droite,
&
mct le
nom de foo confrere
JI
gauche.
lis marqueot aum quelquefois fur le
¡/oiJier
la date
.de leur préCentation, celle des fenteDces par défaut, la
date des principaux titres
&
procédures
a
cet égard.
11 n'y a point d'uCage uniforme, chaCUD fuit fon idée,
Dans les tribunau x inférieurs ou les affaires d'audien–
ce
Cont
ordinairement peu cbargées de procédures,
&
s'expédient prompremel1t , 00 fe comente d'envelopper
les pieces fous des
doJliers;
mais daus les ¡nllaDces ap–
pointées,
&
dans les appellatioDS, foit verbales ou par
éarit , qui fe porteot au parlement, ¡¡ ell d'ufage pour
la
conferv8tion des pieces , de les enfermer dans de5
facs , fu! I'étiquete defquels on marque
{j
e'efi une
cauCe, inftaDce, ou proces , le oom du
lf~al,
les
qualité~
des parties, le nom du rapporteur
J"iI
y eo
a
un,
&
celui des proeureurs: cela n'empache pas que
les pieces eofermées dans le fac oe foient encare en–
veloppées d'un
doiJier,
donl la fufcriptioo en fembla–
ble
11
celle de I'étiquete . U
ti
mEme fac renferme (ou–
vent plutieurs
dojJiers,
foit contre differcntes parties •
fi e'eft dans uoe caufe d'audience, ou différentes cotes
&
lia{fes de produaioll, fi c'ell daos une affaire appoin–
I~e.
On change la CuCcription du
doJlier,
CnivaO! !'é–
tat de l'affaire; on ne l'intitule d'abord
qu'exploll,
Juí–
qU'3 ce que l'affaire foit portée
a
I'audienee; enfuilc
lorfqu'on pourfuit I'audience , on I'intitule
~aure:
dans
les atfaires appoiotées, le
do;'"
en intitulé
produilion,;
&
s'il
y
a plulieurs produéEions, la premiere ell inu–
lulée
prod"lIion principale,
&
les aUlres,
¡rOdl/illon
1/01lvelle.
On change les noms des procureurs eo cau–
fe d'appel fur le
doJlier,
quand ce De COn! pas les me–
mes qui occupoient en cauCe principale.
On appelle quelquefois
cote dtl doJlier,
la feuille qui .
enveloppe les pieces ,
a
cauCe que I'oq
y
cote les noms
des parries, D aos les affaires qui fe vuident par expé–
dient, foit par I'avis ,des gens du roi, foit par I'avis
d'un ancien avocat , ou par l'avis d'un ancien procu–
reur; celui devant qui l'affaire eft portée, écrit
Com–
mairement fon appointement ou avis fur la cote du
do;'er
de l'avocat ou procureur, qui .obtient
a
f~s
fios;
&
10rCque l'appointement ell expédié en conféquence,
&
qu'on le veut faire parapher
a
celui qui
a
jugé, il
faut lui repréfenrer la cote du
do.!Jier ,
pour vOlr ti ec
qu'on lui préCente ell conforme a Con arreté;
1&
apres
cetre vérifi cation,
il
b~ toone
ce qu'il avoit écrit Cur
le
dojJi"
,
(A)
D
O S S I E R,
(Horlog.
)
Voyez
L
t M E A' D O S-
S
J
E R ,
•
*
D O
s
S
r
E R,
(Serrttrerie)
efpece de chape com–
porée de deLlX branches de fer continues, un peu cou–
dées par
la
ccce, ferrées l'uoe contre l'autre,
de
termi–
nées en poillte par leurs extrémités, qlli font reso Oes
dalls un manche de lime
¡¡
l'orainaire , On pa{fe une
lime
3
refeod re entre les deuI braoches du
doJlier.
eu–
forte que la queue de la lime entre
a
force dans le
manche entre les deu x
e~trémités
des branches,
&
que
fOil bout etl appuyé contre la téte du
doiJier:
par ce
mo)'en
l~
lime a
refeodr~ ,
qui en foible, eft folltenue
fur toute Ca loogueur,
&
ne rifque plus de fe ca(fer ni
de Ce fau(fer Cous la maio de l'ouvrier, C 'ea-Ia I'ufage
du
doJli~r,
.
11 Y
a deux autres efpeces de
doJliers,
Pune plus lim–
pie; c'eft un morceau de fer batm, plat
&
mince, re–
plié Cur toute fa longueur,
&
un peu coudé par I'ex–
Irémité, qui doit entrer dans le maoche avec la qucue
de la lime
a
réfendre: cene lime e!! placée dans le pli
du
do;'er,
qui la couvre fur loute Ca longueur, depuis
fon extrémiré juCqu'¡j celle de fa queue ,
L'aurre plus compofée, doot les deux branches oe
foot pas cO[Hinues; ce Cont deux regles de fer plat,
environ d'un pouce de large,
&
d'une ligne environ
d'épaiaeur. L 'une de ces regles a une queue, pour
e–
Ire fixée dans le manche; elle a aum uo épaulemellt
a-peu-pres de la meme épai{feur que la Ceconde re–
gle . Cetre Ceconde reg le Ce li xe fur la premit:te, de–
puis I'épaulement JuCqu':i fon ex trémité, par quatre vis
dinribuées Cur toute la longueur , Ces vis Ont leur é–
crou dans le corps ou ¡'épai{feur de la regle
a
épaule–
mens. A l'aide de ces vis on ferre elltre les regles
la lime a ref<odre, qu'on De lailTe déborder que de la
quantiré qu'on veut qu'elle entre dans la piece
a
re–
fendre.
D O S S l E RE,
f.
f.
terme de B Ollrrelier;
c'eft une
parti. du harnois des chevaux de braocart, qui cODliae
en une bande de cuir for t large, qui pa(fe Cur la felle
du cheval, rccourbée par les deux eXlrémités, de ma-
ni~-