DOR
né broere trempée dans une couleur préparée espres;
on la taie Céeher UUe
~
ode fois,
&
00
la beunie . .
Pour
dorer
de
la
Ceeonde m,auiere,
il
ne faur que
graeter, pol!r
&
nettoyer
la
piece ,
&
Y
~ppliquer
l'or
~
ehaud. L
0 0
ne Ce Cerr que de
la
CangUille pour bru·
n ir les pieees
doré..
d'or eo feuilles.
I/oyez. la ·PI. dI<
D ore,,',
qui repréCence les différenres opérations
&
les
outils de eet are.
I/oyez a"ffi. I'art .
Do R U RE. _
Do R E R ,
en
'erme de doretl' (tlr boiI,
s'enteo~
de
l'aélio n d'appliquer de l'or en feui'le
&
eo quaneron
fur des moreeaux de Cculprore, comme bordures de
tabl eaux, piés de tables, garnitures de dlemitlées,
&"
L es arti(les qui
dorent,
fom eorps avec les Pei'ntres,
Sculpeeurs,
&"
&
Com
Co(\mis
aux m em es (latues .
11 Y
a dans certe cornmuoauté un jmé de chacune
des profeffions qui la compoCenr, pour veiller aUl(;' in·
térets de oeux qui l'exercent.
Cer oct reoferme plu lieurs opérations, dont nous no us
réCervoos
i
pader 11 leurs eermes .
V'yez la PI. d" Do·
,'et/y .
La
figure premiere
repréCcnte une ouvriere qui ver-
millonne.
La
figure
2,
un ouvrier qui repare.
La
fig ure
3,
un ouvrier CJ-\!.i
dore
au chevale!.
La
figure
4,
un ouvrier qui adoucit.
La
figure
S',
un ouvrier gui blanchit.
Voyez. I'art.
DORU~F. .
D o RoE R,
en terme
..
Tire"r d'or,
c'e(l appliquer
plufieues cuuches d' ()r eo feuilles fur uo lio!;lor d'argent;
ce oui Ce fait apres avoir bruoi I'argent • torce de bras
aveé le bruoilfoir.
00
applique enl'uite I'or Cur auran t
de couches qu'on le juge
á
propos ;
0 0
m el le lingot
ninli chargé dans un grand fe u, pour
'y
anacher plus
¿–
rroíeemeo t I'or ; on le Co ude avec la pieree Cang uille ,
quí le polit parfaitemel1t,
&
I'incorp()r~
Cur ¡'argent
00
ne peut pas mieux. S i dans cette derniere opérarion on
t{o uve Cur le liogot de gvnfl es,
voyez.
G o
N' F 'L E S,
o n
les ou vre avec un copteau fait pour cela:
0 0
fai t la me–
m e chofe
11
I'égard des moules.
I/oyez.
M
O U L
E
s.
Do R
e
R: les
P atiffietr
Ce Cerveot de ce terme pour
fig nífier
donner
ti
la pate ,me .ouleur jaune
&
Iltifan–
te,
pqr le lUoyeo de jauoes d'r.eufs qu'oo éeend avec
un pioceau .
Do R E R
S
U.R
T
R
A N
e
HE , (
R eliure)
.
LorCqu'on
applique I'or fur la tranohe d'un Iivre, c'ell ordinaire–
m ent apres I'avoir fait marbrer;
il
faut que la marbru·
re Coit bieo feche, le livre rabaitré; eoCuite on le me<
en prdfe par la gouu,ere, avec une tringle
de
chaquc
. d lté entre le ¡ivre
&
le careoo, comme o n voit
PI.
ll.
de la R eliure,
lig.
A . Voyez.
TR I
N G
LE;
.
D
O
R
e' s
ou
e
H E
v
A L I E
H.
S D
o
~
E S
1
en Iaun
C'1 Y ;bN
ol<rtlt;,
(
Hifloire mod.·)
ehevalio" d'
A~lg!eeerre,
&
meme daos les aueres royaumes. On les a a,oh nom–
més parce qu'oll leur donne des
ép~rons
dorls.
pour
marque de chevalerie. AUffefois
00
o'acco rdoit cette
dillinfrio,n qu'á des gens d'épée' qui I'avoient m érieée
par leurs Cervices m ilitaires; mais dépuis on I'a
confé~
rée auffi • des geos de robe , de meme que
dao~
les
univerlités on accorde quelqucfois eereains degrés a des
gens d'épée: toutefois entre les perfoones de robe on
tIe confere cet honneur qu'a des avocats ou des m ede–
cillS,
&
non a des théulogiens. Chamberlaine,
état de
¡'/lngleterre
.
(G)
,
D.
O R 1A, (L
A)
Géog. modo
riviere du Piémont
eo [talie . ( ( )
~
B.
O R
1
E
N ',
adj.
en
M¡ifi'{I<e.
Le, mode
dorien
é–
toit uo des plus ancjr % modes de la mufique des Grecs,
&
c'étoit le plus
~rave
o u le plus bas de ceu¡( qu'on
:1
depuis appellés
aflthenti'{lleJ:
on puurroit rcpréCeneer
fa
fundamelllal.~
par noere
C-ro(-ut.
Le caraélore de ce mode étoie férieuK
&
grave, maís
d'une. g ravité temperée, ce qui le rendoit propre pour
la guerre
&
pour les fujets de religion .
Platon regarde la maje!lé du m ode
d.rien
comme
tres-p.ropre
a
cooCerver les
bonn~s
mceurs,
&
c'eft pour
cela qu'¡¡ en permet
l'uCa~e
daos fa république .
(1\ DORIA
ou
LA
DOt RI!:.
DUT;.,.
Be
Doy;.,
cft.lenOLD
de
deux
grandes rivicres
qui (ont
en
l'iémonc. l.a premiere, dite la grande
Doire
ou Doria
8altea.
a (a (oaree
dans les
~lpeJ
Apennines.
Be
pa(fe
a
AouRe.
a
lvrée
Be
aillcuu . Aprcs avoir req.u diver(es ri.
"ieres, elle fe ¡ene
dans
le
1'0, entre Chivas
&.
Crefcentln . La
perite DOlre 3 la (ouree dans les Alpes Cottiennes, elle paffe
a
Sute .
a
Veillane,
3.
Rivoli
Be
le
i~int
au
Po
nn
pell
O\u.deff'ou.
de Turin. Voyez
M.r~r, .
DOR
+7
1I
s'appelloit
do,.ien ,
paree que e'e!l. ohe7. les peuples
de ce oom qu'il avoi e été d'abo rd en ulalle.
( S)
DO R
1
Q
U E,
ttrme de ·Gramraa,ire .
L e dialeéte
dor(1lte
e(l un des quatre dialcBes
00
oldoieres de par–
ler qui ,.voient I¡eu parmi les Gree;.
V.
b
tAL
B C
l'
E.
L es uacéj éOlooien s ,
&
particullerement ceax d' Ar–
gos, fureJlI les prem,iers qui s'eo Cervtrent; de-l. il paC-
1:1 dans l'Epire, la L ibye, la Sicile , I'lle de Rhodes
&
celle de Crete.
C'ell
daos ce dinleéte qu'om écrit Ar–
chim.cde, Théocrite
&
Pindare. '
Cependa,nr
00
Reut dire que le dialeCte
doril['1C
étoit
la maniere de parler
particuli~re
nuX
D o rieos, apees
q~'
i1s Ce furent relirés vers le mont Parna(re,
&
qu'tl
devint eo(uite c0 m¡mun au x.
L1cédém~niens,
qui le por–
terent
a
d'autres peuples.
Quelques auteurs ont di(lingué le dialeéte lacédémo–
nien du dialeae
dori'lJIC;
m ais ces deux dialeBes oe
font en efiet que le meme, li I'on en excepte quelques
expreffi ons particulieres aux Lacédémo oieos , comOle l'a
mootré Rulandus daos Co n ex eellcnt traité
de lingua
g,,,,.a
"11th'"
dialeéliI , lib .
V.
Outre les au teurs dnnt n()us avons déja parlé,
&
qui
0111
éGrit daos le dia1eélee
dori'{"e ,
on peut compte< Ar–
chf tas de '¡:-arento, D ioo , Callious , Simouides,
B~c
chylides, Alcman,
&<.
On
trou ~e
le dialcéle
dori,!ue
dans les inCcriptions
de
plulieurs m édailles des villes de la graDde Greco
&
de
la
S ici le, cot)'lme A'MBPAKI!lTAN. AnOAAoNlA–
TA N. A XE PO N TA N . AX q- PIT AN . H'PA X .t\ED.NTAN.
T PAKI N .l nN .
9EPMJTAN. KATAON J ATAN .
K
o ....
nlAT AN. :rA 'l" P OMEN I TAN'; Gt." quí pr ou\e "Iue ce
dialcde éroit eo ulage daos tnJleS ces villes.
V oici les reg les que la g rammaire de ¡<" n-eoyal <jon-
ue ¡)'Qur dilcerner le dialeéle
dori'{"e.
D 'H~4, 'd '~
graoci, d'. , d'.,
&
él',
¡'"
faje le
dore.
D' .,
fait
)1'1"(:(.,
d'. , & d.
tL,
fait encore.
Ote
7
de l'ion ni,
&
p,oar- le lingu.lier
Se Ceet au f6m,inio du nom ,bre
pluri~r .
{(oJez le diélion". de Trév.
&
Chamberf. (G)
Do R I
Q
U
E,
terme d'/lrchiteélure, voy.
O R
D
RE ..
D
C>
R M A NT,
C.
m.
(Marine)
ce
(lllt
le. b!lUlS
<Je quelques c0rdages <;ui maoceuvrent Cou\leoe, lellluds
(ont tixes, quoique le re(le du cordage ait du m o uve–
m ent, <'le puilfe eere tarqué
(lU
filé, Cu ivam I'occa uon.
L es cargues. poiO!, les bras, les dritres, les écoutes, oot
des
dorman! ,
c'e!l·a-dire un bout de cordage Ihe
&
ar–
reté .
L es
dormans
des étoutes pallem daos une moque
dont. I'eilrup e(l amarré au premier hauban de m iC1inc
de I"avant
a
la eroilieme enfléchure; le boue
s'en~age
dans I'ellrop de la poulie d'écoute, qui a un
ceilk~,
a–
pres quoi o n lui fait deux amarrages. L'écouee patre
<jaus la deroiere poulie,
\Sr
en.l'uiee pao uo roliee qui el\:
daos le bocd, par le traVers de I'échelle, au-deffims de -
celuí de l'éco'uee de miCaine. U n boue fait
dor?pont
a
une boucle qui e!l en avant du wuee en-dehors du vaif–
Ceau.
(Z)
(2)
Do R
M A N
r, adj. c'e(l un
terme de Blafon
qui fe
dit de la. pOlture d'un lion ou d'une autre be te , que ron
'met dans l'écu des armuiries daos ('altitude d'un au imal
qui dorr.
(1/)
. .p
o R
M A N
1;,
(Art mlchan.)
Ghaffis de bois [cellé
dans le m)r, qui
re~"ie
les ventaux des Cr!lilees;
&
daos uoe pompe les
dorman!,
par leurs feuillures, re–
~"ivem
le chalfis 11 couliOes de l'éguipage des corps de
pompe,
&
lerveot
a.
l~s
monter eo-haut pour les répa–
rer .
(K
)
,
.
Do R
M A N
r,
(Géog. mod.)
ville de la Champa,gne
en F raoce; elle e!l (huée
fu~
la Marne.
Long.
21. 22.
lat.
49· 3·
DORMILL.E'OUSE,
voyez.
'iFORPILLE.
*
D O R M
1
R, v . n. éeat de l'homme, qui
p~rla
ge toute Ca vie avec I'éeat dI¡ Commeil, comme le
J'lUr
&
la nuir parragent toute la durée.
I/oye'l:.
S o
M M E (
L.
D o R
M
IR,
('}"rifpr . )
ce terme
el~
ulité en
Cl:ue
matiere en plufieurs fens difiérens .
>
C'ell uoe maxime en fait de mouvaDce féoaale, que.
lanl
\
(2.)
Oo
RMANS, nom
que l'on a dona6 1 fepr Manyrs .
qui
fouffri.
rent
~
ce
qu~
¡'on croir,
fous le
regnc
de
",Empereur
Déee I'an
l53.
Saint Grégoire de Touu d"lt qu'il' étoient
fre'[(!~
&:
¡el
nomme
Mall:;m1cn,
Match .
Martjnien .
Oeaya,
Jean,
Serapion .
&
Conft.m..
tin :
ce que
I~
M:ucyrologe.
Romain
a
fuivi .
tl
Y
a
troj" opmiona
touchant
le fommeH de
ce. bicDheureux 8te.
Voyez
Mortr,J. (D)
\~