DON
de telles
do,!atiom,
encore <ju'
iI
o' y eo eilt
~oint
de
commencemt lll avant le mariage ,
c\(
en
con léquenc~
il ordO/lna que ce
donationf
CtroittU
a
l'av enir appe!-
l(es
dOlJ ationes propur nuprias.
'
11
n'el! poin! parlé de ces
donatio ,,,
dans le digefie,
attcndu qu'elles ¿[Oient abfolument iuconnues aux JUciC–
con(ultes , doot les livres (.rv irent
i1
compoCer le dige–
fi e . Ceue mariere efi [eulemem traitée í1u ¡:ode, au"
infiitUles ,
&
dans les novelles .
.
Les principes que
1'00
fu ivoit par mpport
i1
ces
do–
" atioos ,
é[Oieot que [Oute d,l[ méritoit uoe
donaeion
,¡
' ''''fe de no«s,
mais la
dlj" aeion
o'étoit dile que quand
la dot avoit été payée, ou
!i
proportion
de
ce qui en
ayoit été payé. La
d01Jaeion
devoit etre réciproque, la
dot étaot regardée comme
u~e
dO"'Jlio"
que la femme
fªifoit au mari, la
donfieíon
,¡
ca"fe de
"o~ef
devolt
~Ire
é¡¡ale
a
la do,!; le mari furvivant gagoQit en certalO
cas la do! de fa femme, de meme quw a femme
fu~viyanle gagnoit la
" o/1aeion
,¡
<aure de "0("
fur les
biens du mari . La
donation
apparteonit en propnété au
furv ivant, lorfqu'il o'y avoit point d'eofans;
&
au cas
qu'il y en e]lt, le furv ivam n' avoit que l' ufufruit de
la
dqnation
ou gaio
de
Curvie. Si le furvivant refioir en
viduité, il gagnoit
en
outre une yirile en
pro~riété;
&
s'il
Ce
remarioit, il perdoit tout droit de propriété dans
la
donatíon ,
&
étoit réduit
a
¡'uCufruit.
Sous les deroiers empereurs de Coofiantinople, les
doitatio"f
J
ca,'fe de
no(~[
propremeot dites, tomberen¡
en nao uCage . Les Romaios s' aecoOrumerent iofeeu–
blem)!nt
a
pratiquer, au lielT de CeS
donationf,
un don
de
C~ryi~
qui étoit ufi té ehez les Grecs eo faveur de
l~
fe mme appe llé
hypobolon ,
qui figoi6e
incremmtl<m
dotis,
(¡'ou I'augment de dot qui
efl
préCentemeBl ulité
d~ns
les pays <te droit ':crit, tire Con orig ioe.
(A)
D ON
i)
T ION PO U '" CA US EPI
¡.: ,
efi cdle qui
a pour objet quelq ue diCpolition pieufe
&
charitable ,
f oy a ..
'-i
E G S
PIE
U
x.
(A)
DONATloN A CHARGE DE RETOUR, en
celle que le d"nltcur fait a coodition que u le dona–
¡aire décede le preroier
1
les chofes
~onnécs
rerourneron¡
au donaleur .
.
Les
dontltionf
d' immeubles qui Ce font
~
charge
de
retour, renfermenr ordinairement cene dauCe, qu'au cas
qu~
le donat aire déccde fans enfan s avam le donateur,
ce dernier rentrera de plein droit dans la propriété des
choCes données .
.
. 00
ne fupplée point cette clauCe contre un donatai–
re étranger ou Ces héritien; mais eUe efi touJours Cous–
entendne dans les
donalÍom
d'immeubles que les a[cen–
dans font
a
leurs deCeendans.
,
La
cOlldition
de reeour,
:lU C:1S
~ue
le donataire
áé–
cede Caos enfaos, s' étend aum au cas ou les
eofan~
&
autreS defcendans décedent fans cofaos.
(A)
. PON' A
r
I O
I'f
e
o N
D
I T ION NE
1:..
LE, en celIe
dont I'accompl ilfement dépeud
de
I'éveoement de qoel–
que
~onqition:
par exemple, u le donateur
n~
donue
au donataire, qu'au cas q,,'il épouCe une cenalOe per–
fonne.
l/o)'e2:.
C o N
!)
I T ION
&
D I
S
Po
S
I T J O
11
CONDITIONNELLI!.
(A)
. D o
N
AT ION E NT R E Co N
J
O J
11
T S, en celle qui
en faite par l'un des conjoiots au profit dc I'autre pen–
daot
le
m~riage,
au lieu que la
donation
elltre futurs
conjoin!s til celle qui ' précede le mariage. L es futurs
conjoi"ts peuvent jufqu';l la célébratioo fe faire telles
donalioni
qu'ils jugeot ;l propos; mais depuis
la
célé–
bratioll ils
ne
peuven¡ plus fe douner rien emre- vif,;
&
memc en pays coiltumier ils né peuvent fe faire aucu,
ne
lib~ralité
par tefiamen!.
(A)
,
..
DONATION PAR CONTRAT DE MARJAGE,
efi toute
donalion
contenu. dans ce ¡:ontrat, foit qu'
elle Coit faite par un des futurs conjoillts
a
l'autre, ou
par uo de leulS
de[cendan~
ou autre parent, ou par un
étrauger. On peut par contrat de mariage faire toutes
fopes de
donatiom
entre-vifs ou
a
cauCe de mort, de
taos bien, prérens
&
a
venir,
&
Y
appoCer telles con–
didons que l'on veut, atteodu que les contrats de ma–
riage rom CuCceptibles de toutes fortes de clauCes, qui
ne
[0111
poim contraires aux bonnes meeurs ni aquel,
que natut
pro~ibitif .
( A) .
D
O
Jo!
A
T IO N
E
Jo!
F A V E
U
Íl
D
E
M
A R lAG E, en
eelle qui en faite
~
l'
un des cOIlJoints ou
a
touS les
deox , en coo ftd ératlon
de
Icur futllT mariage.
Ces
Cor–
tes de
donat /onJ
peu vem étre faites par uo des futurs
conjoints aQ profit de l' autre, OU par leurs pareos
&
amis; elles COIl! ordinairement faites par contrat de ma–
riage,
&.
peuvent
o éal1l~oios
ctre faites par un aae fé-
. paré, [Ott avant ou apres le contrat de mariage, pouro
DON
va que cet aae précede
h
c~lébration.
M ais poue
Joüir des pri viléges partieuliers accardés par I'ordoonan–
ce
ii
cen ailles
donatiolJJ
,
il
f:lu t qu' enes Coient faites
par con¡rat de mariage; par exemple, li la
dOlMtion
en
raveur de mariage el! ulle
d01Jat'on
a
c~ure
de mort,
elle ne peu t yaloir,
a
moios qu'
elle
ne Coit faite par
le contrat de mariage.
(A)
D
o N
j)
T IO N
1)01
OFF
I
C
I
EU
S
E, en celle qui pré–
judieieroit_
a
)a
légitime, fi elle Il'étoit révoquée ou re–
tranchée ju(qu', concurreoce de la légitime .
1/0)"2:.
ce
qui a été dit
ci-d~v ant
de ce retranchement, en parlaot
des
donatiom
en général.
(A)
D O
lo<
AT t ON
I!
N
L
I
e¡
N
E
COL L ATER A L E, efi
celIe qui
eLl
flite a un
coll~téral
du donateur .
( A )
D o N
A
T J ON EN
L
I GNE )) t R
E
e
T I! , etl
h
do–
nation
faite par pere ou mere
i
leurs enfans , ou petits–
eofans; ou par
UD
defcendant, au profit de fOil aCcen–
dam.
(A)
D o NA T ION
M U
TUI!
L
LE, efi celIe par laq uelle
dcux per[onncs Ce dGnnent réciproquemeot tous leurs
piens, ou du moios un certain
genr~
de bien, .
On diltingúe la
donalÍon mm" e"e
entre coojoiots du
doo mutuel. La premiere fe fait par le contrat de ma–
riage, ou par quelque autre aae qul précede la oelé–
bratioo; elle peur elre de toUS bien;; au lieu que le
doo mutue! Ce fait peodant le mariage,
&
ne compreod
que la communauté. Elle diífere 3Um de la
donation
réciproqoe, en ce que celle-ci .peut etre inégale
&
d'ob–
jets dirférens.
(A)
D o
N
AT J o N
P
JE U
S E,
en eelle qui efi faite au
profit de quelque é/(lire, cornmuoauté eccléfiafiique,
hópital, ou autre établ!lfemeot
de
charité.
11 Y
a un code des
dontltíom piettJe!
par Aubert le
M ire, qui concerne les foo dations faites en Flnndre .
(A) .
D o NAT
ION
R
E'e
t PRO
Q
U
E ,
efi lorfqué
deu~
perColloes te donnenl chacune quelque
choCe .
Toole do–
oatioo mutuelle efi réciproque, mais toute
donatiQn
'r'–
cipro,!1Ie
n'efi pas mutuelle; paree que celle-ei fuppoCe.
I'égalilé : au lieu que la
donation rlcipr0'lue
peut
~tre
inéJ;ale de part
&
d'autre .
(A)
D o
N
AT ION R E'MU NE'a ATal RE, efi eelle qui
en faite pour récompenfe de Cervices. Ces foues de
donations
foot plOtóc un payement, qu' une
donation
proprement dite: cependant elles COOl arrujenies
a
la
formalilé de I'inlinuation, comme les autres
don,ltions .
(/1)
D
o NAT ION
D
E S
U,
R
V
lE,
efl:
celle qui en faite
au donataire, fous la conditioq qn'il Curvivr. all dooa–
teur.
Ces
fortes de
donalíom
Con~
priocipalement uu–
rées enrre fllturs conj oinrs
dans
cc:rt:J.ines pr'o vinces
de
droit écrit,
comme en
Pro vence
&
en
Brerre.
I/o)'a .
le reClteíl de ,!"eflions de
M. Bretonuier,
&
a1l mot
GAINS NUPTtAUX .
(n)
D O NA T ION T
E S
TA
M
E NT A J
RE,
efi une
do–
nation
a caute de mort, faite par tefiamellt .
(A)
D o NA TI ON
U
NI
V
ER
S
E L LE , eH celle qu i com–
prend toUS les biens (lu douateur, ou du moins tout
un certain genre de biens, comme la totalité des meu–
bies ou des immeublcs,
&c. l/oye::..
au digefie, au co–
de,
&
aux iofiitutes, les IÍtre
de do"alionibtu;
le
Irai–
té
des donaliol1s
de Ricard;
&
les commemateurs des
coatumes , Cur le titre des
donalions . CA)
DONATISTES,
C.
m. pI.
(Hlfl .
m ié! )
an–
ciens Cehifmatiques d' Afrique, aiuft nommés de Donat,
chef
de
leur pani.
.
Ce
fehiCme qui affiigea long-tems l'Eglife, cornmen–
~a
I'an
3
t
1
i1
I'occalion de l'élc8ioo de Cécilieo, pour
fuecéder
3
MenCurius dans la chaire
épiCcop.lede Car–
thage. Quelque canonique que far cene éltaion, une
brigue puilfante, formée par une femme oommée Lu–
cille,
&
par Botrus
&
Céleniu s, qui avoien!
eu x.-m~mes
préteodu
a
I'év~ché
de Carthage , la comefia ,
&
lui en oppo[a une autre en faveur de M ojarin, Cous
prétexte que
I'ordin~tion
de C écilieo étoit nul le, ayant ,
di("ient-ils , été f.ite par Fe lix éveque
d'
AplOnge, qu'
ils accuroient d'élre naditeur,
c'efi-~- d ire
o'avoir livré
aux Payeos les Iivres
&
le~
vafes
Cacr~s ,
peodant la
perCéwtioo . Les éveques d' Afrique fe pA rtagerent pour
&
contre; ceux qui tenoient pour M ajorin , ayaot
a
leur tete un nommé Donat éveque
de~
Cafes-N oires,
furem appelIés
D onalifleJ.
Cependant la contefiation ayant été portée devam
I'cmpereur, il en remit le jugemem
a
trois éveques des
Gaules; Cavoir Maternus de Cologne, Reticius d'Au–
tun,
&
M arin d' Arles , conjointement avec le pape Mel–
chiade. Ceux-ci, daos ,un
~oocile
teou a R ome , com-
po-
•